Politique : l’UDR-Mwinda rallie l’opposition constitutionnelle

Paul Dihoulou, le secrétaire général de l’UDR-Mwinda a procédé ce 21 juillet à la signature du mémorandum de la plate-forme afin de jouer sa partition au sein de cette famille politique.

Paul Dihoulou, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la République a rejoint ce 21 juillet la plate-forme incarnée par Pascal Tsaty Mabiala. « Nous nous sommes battus à l’opposition pour réclamer cette institution et faire de sorte que les partis politiques aient une représentation légale. Maintenant que le fruit de ce combat est arrivé, nous devons le savourer tous » a justifié l’homme politique lors de la signature du mémorandum le ralliant à l’opposition constitutionnelle.

Un engagement qui a été salué par Pascal Tsaty, le chef de l’opposition congolaise qui a par ailleurs profité de la circonstance pour lancer un appel aux autres partis qui tardent à rejoindre la plate-forme. « Cette grande rencontre des partis qui demain, peut- être aujourd’hui, est encore minuscule va s’étendre et nous n’allons pas nous lasser à expliquer aux uns et aux autres le but de la création de ce rassemblement. Notre pays a trop souffert de nos divisions, des incompréhensions des uns et des autres. La responsabilité du destin du Congo est entre nos mains. C’est quelque chose de nouveau dans notre pays et vous qui êtes là, vous êtes les premiers à nous avoir compris », a-t-il déclaré.

Pour rappel, le 23 juin dernier, onze responsables des partis politiques de l’opposition ont signé un mémorandum d’entente a fin de proposer au congolais une opposition crédible, capable de faire face au parti au pouvoir pendant la prochaine élection présidentielle.

 

 

Congo : l’opposition parlementaire prépare activement 2021

Un important mémorandum a été signé ce 23 juin par une quinzaine de partis de l’opposition leur permettant de s’unir autour d’un projet fédérateur visant l’alternance en 2021.

Ce samedi 23 juin à Brazzaville, plus de 15 partis politiques de l’opposition congolaise ont signé un mémorandum en vue de préparer l’alternance au Congo. Désigné chef de l’opposition en décembre dernier, Pascal Tsaty Mabiala était à la première loge pour la concrétisation de ce partenariat. Il faut dire que son parti politique, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) est suffisamment représenté au parlement.

Il en est de même pour l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), disposant également d’élus et dirigé par Guy-Brice Parfait Kolélas. Il explique le sens de son engagement : « Je viens de prendre l’engagement solennel de contribuer à bâtir dans l’unité une opposition constructive qui soit une alternative politique crédible pour notre pays », a-t-il déclaré.

A en croire Pascal Tsaty Mabiala ce mémorandum est un projet fédérateur devant conduire à l’alternance en 2021. « Bien sûr ! On ne fait pas la politique si on ne pense pas à l’alternance démocratique et au pouvoir. Il y a en nous, effectivement, ce sentiment de nous essayer encore en 2021 », a-t-il conclut.

 

Politique : Wang Yang rencontre Denis Sassou Nguesso au palais du peuple

Dans le cadre de sa visite officielle au Congo, le président du Sénat Chinois a eu un entretien avec Denis Sassou Nguesso au palais du peuple à Brazzaville.

Le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois a été reçu ce mardi 12 juin par le Denis Sassou Nguesso au palais. Il faut dire que Wang Yang qui est en d’autres termes le président du Sénat en Chine effectuait une visite officielle de 72 h au Congo Brazzaville.

Avant de se rendre au palais, il a tout d’abord rencontré son homologue le président du Sénat congolais, Pierre Ngollo ce 11 juin. Dès le lendemain, 12 juin, il a entamé une série de rencontres avec le premier ministre congolais, Clément Mouamba, et le présidents de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

Avec le président de la république du Congo, Wang Yang a évoqué le point sur la coopération bilatérale entre le Congo et son pays. Des échanges que le président du sénat chinois a qualifiés de très fructueux, surtout à quelques mois du sommet Sino-Afrique. Outre ces rencontres, Wang Yang a également visité les projets développés au Congo avec l’appui du gouvernement chinois, à l’instar du complexe scolaire Révolution.

Politique : seuls 49 partis politiques autorisés à exercer désormais au Congo

L’annonce a été faite par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation au cours d’une réunion avec les responsables des partis politiques et les ONG de la société civile.

Raymond Zepherin Mboulou a informé ce 11 juin les représentants de partis politiques que, seuls 49 partis ont désormais le droit d’exercer au Congo. Selon le ministre de l’intérieur, les cent cinquante et un autres partis ne remplissent pas les conditions prescrites par la loi. Ils sont appelés à se conformer au plus vite, sous peine de disparaître définitivement.

Si la décision paraît controversée au sein de la classe politique congolaise, il faut tout de même dire que le ministre s’est appuyé sur la loi électorale publiée et promulguée en mai 2017. Le texte dispose entre autres, que tout parti ou association politique ne doit pas être un regroupement des membres d’une même famille. Il doit être une institution territorialement représentée, avec des sièges sociaux implantés dans tous les douze départements du Congo.

Des conditions que ces cent cinquante et un partis exclus ne remplissent visiblement pas. En dehors des partis politiques, un grand ménage a aussi été fait au sein des associations politiques, seuls 9 ont été retenues sur prés de trois cents qui exercent au Congo.

Les premières réactions des responsables de partis déchus ne se sont pas fait attendre. « Monsieur le ministre, ce que vous venez d’annoncer est un désastre politique pour notre démocratie. Laissez les partis politiques évoluer, car c’est un long processus. Vous êtes parti de deux cents partis à quarante neuf, c’est vraiment une catastrophe.» A affirmé Christophe Moukouéké, membre du collectif des partis de l’opposition.

Les avocats de Jean Marie Michel Mokoko font appel au FMI

 Ce mardi, les avocats de Jean Michel Mokoko ont fait appel au FMI, ils demandent que l’accord conclu entre l’institution financière et l’Etat du Congo soit conditionné par l’arrêt de la répression des « opposants politiques » dans ce pays.

Condamné à 20 ans de prison, Jean Marie Michel Mokoko a aussi choisi de tourner vers les instances internationales afin d’obtenir gain de cause. La première cible choisi par les avocats de l’ex chef d’Etat Major est le FMI. Ceci en raison du fait que l’institution que dirige Christine Lagarde avait précisé en avril dernier lors de l’accord conclu avec l’Etat du Congo que l’application effective sera soumise à des « exigences de gouvernance » pour rompre avec « les pratiques du passé ».

Ainsi, ce mardi, dans un courrier adressé à la directrice du FMI et dont l’AFP a obtenu une copie, les avocats français de Mokoko souhaitent, « à l’heure où le conseil d’administration du FMI doit ratifier ledit projet d’accord », attirer « son attention sur le fait que loin de rompre avec les pratiques du passé, le président (congolais) Denis Sassou Nguesso s’attache à les perpétuer ».

Ils prennent pour justificatif le fait que le général Mokoko, 71 ans ait été condamné abusivement lors d’un procès politique qu »ils qualifient de « parodie de justice. » La défense de Mokoko fait savoir au FMI que l’ancien conseiller de Sassou Nguesso est surtout muselé parce qu’il a osé défier le régime de Brazzaville dans les urnes. Au mépris de l’Etat de droit, de la démocratie et du principe de séparation des pouvoirs, dont le respect est une composante essentielle de la « bonne gouvernance » si chère au FMI.

« Nous sollicitons du FMI qu’il subordonne l’accord sur le point d’être ratifié par son conseil d’administration à la cessation de la répression des opposants politiques en République du Congo et, en conséquence, à la remise en liberté immédiate de Jean-Marie Michel Mokoko » martèlent t-ils.

Christel Sassou Nguesso présente sa vision pour le Congo ce 19 mai à Pointe-Noire

Après Brazzaville, c’est au tour de la ville de Pointe Noire d’accueillir Denis Christel Sassou Nguesso. Le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) dévoilera ce samedi dans la ville océane sa vision pour le Congo.

Denis Christel Sassou Nguesso organise ce 19 mai à Pointe Noire, une conférence participative sur « Le Congo que nous voulons : regards sur Pointe-Noire.» Une façon pour lui de donner aux populations de Pointe Noire sa vision pour le Congo.

Au menu des thèmes qui seront abordés par les panélistes : «Politique de la ville et ses enjeux », «Education, diversification économique, entrepreneuriat et emploi des jeunes ». Comme panélistes, on annonce les personnalités telles que Julien Mikala, Adélaïde Moungani, Louis Bakabadio, Sylvestre Didier Mavouenzela, Francis Carderelle et Denis Christel Sassou Nguesso.

«Ce que je crois », la vision de Christel Sassou Nguesso consigné dans un livre est est subdivisé en six parties. Il s’agit notamment de Ce que je crois, du droit à l’éducation et à la formation, du droit à la santé, du droit au mieux vivre : un défi de développement agricole, de la citoyenneté et de la solidarité, des perspectives d’avenir, un dessein partagé.

Plusieurs congolais voient en ce projet de Christel Sassou un positionnement en vue de briguer la magistrature suprême du Congo. Une hypothèse que le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) n’a pas confirmée.Toutefois, il a rappelé avoir tout de même le droit comme tout Congolais remplissant les conditions de se présenter un jour à la présidentielle de son pays.