Les exécutions sommaires des adolescents de Brazzaville entrent dans le cadre d’un rite de fortification magique bien connu dans le curriculum vitae de Sassou. Chaque fois que le dictateur d’Oyo est en forme physique défaillante, il a besoin de sang frais.
En l’occurrence, l’Homme du goût du sang avait besoin d’énergie pour avoir les forces de prendre part à Lomé au sommet Cedeao – Ceeac.
Achat du silence des familles endeuillées
Les familles éprouvées ont été obligées d’enterrer leurs enfants moyennant la somme de vingt millions par famille endeuillée. Belle occasion d’éviter l’autopsie des corps comme le veut la tradition légiste en cas de mort suspecte. De toute manière l’autopsie des quatorze dépouilles a été exigée par la société civile remontée contre le gouvernement. Etant donné les nécroses visibles sur les visages des cadavres, l’hypothèse d’une électrocution des victimes ayant entrainé la mort n’est pas à écarter. On ne saurait mesurer les douleurs atroces qu’ont subies les prisonniers avant de trépasser.
Pour acheter le silence des parents, le Pouvoir a remis ce samedi 4 août 2018 la modique somme de de 20 millions de f. cfa à chaque famille ( selon la vieille règle de la corruption) pour organiser les funérailles. Non content d’acheter les consciences, le très sinistre Ministre de l’Intérieur, Zéphirin Mboulou, a imposé à chaque famille d’organiser les obsèques selon sa convenance gouvernementale et selon son calendrier.
Vingt millions par cadavre ? Curieuse « générosité » quand on se rappelle que d’après les inénarrables Oko-Ngakala, Thierry Moungalla et Mboulou, il s’agissait de Bébés Noirs , des fauteurs de trouble des quartiers nord réputés fief de Sassou. Comble de schizophrénie, ce gouvernement qui n’est pas à un paradoxe près a, par la voix de l’hystérique André Oko-Ngakala, demandé à la police de déférer les parents de tous les « Bébés Noirs » à « son parquet ». Un coup on tue, un coup on fait Mea Culpa : au regard de toutes ces contradictions, y a-t-il encore un capitaine dans le paquebot du chemin d’avenir ?
Droits de l’homme
Reste qu’au poste de police de Chacona, il y a eu viol du droit à la vie, l’un des droits les plus importants sans lequel il n’est pas possible de jouir des autres droits de l’homme. De ce fait , l’ensemble du gouvernement de Sassou ne pourra pas échapper aux poursuites.
Nous dénonçons tous ceux qui ont choisi l’arbitraire en voulant participer à un dialogue avec ce pouvoir sanguinaire.
Sassou doit être écarté du pouvoir et jugé pour tous les crimes commis. Nous mettons en garde tous ses complices comme tous ceux qui encouragent l’impunité.
Depuis le procès de Nuremberg, les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles dans le temps et sur le plan international.
Nous signalons que la Constitution du 24 octobre 2015 qui consacre l’impunité des criminels en son article 92 est nulle et de nul effet car violant de nombreux textes internationaux ratifiés par le Congo.
Les incompétents à l’origine de la Constitution du 24 octobre 2015 ignorent la suprématie des Traités internationaux sur la loi nationale.
Le Congo a pris des engagements internationaux qui priment sur la Constitution rédigée hâtivement par les ivrognes en septembre et octobre 2015.
Pas de dialogue avec un criminel notoire. Pas de cohabitation entre la liberté et la dictature.
C’est sans hésitation que les Congolais doivent choisir le droit à la vie au lieu d’accepter le devoir de mourir subitement.
Tuberculose
Ce pouvoir sanguinaire ne se préoccupe pas de la santé et de la vie des Congolais. Nous vous signalons qu’après avoir délivré des produits toxiques dans le Pool, les grandes endémies n’ont plus de produits pour les tuberculeux depuis plusieurs semaines. De nombreux patients sont aujourd’hui en détresse, condamnés à mourir.
Sassou doit être chassé. Encore une fois nous disons à la Force Publique Républicaine de prendre ses responsabilités pour faire dégager Sassou. Nous demandons à Ntumi de ne pas faire le jeu du Tyran au risque de sombrer avec le Titanic où sont embarqués les Mochi pensant préserver leur « avenir ». A bon entendeur, salut.
La résistance contre l’oppression continue et nous vaincrons si nous sommes unis et vigilants.