Zone économique spéciale: la signature de la convention prévue en septembre

Annonce faite mardi 17 juillet à Brazzaville, par le ministre des zones économiques spéciales, Gilbert Mokoki.

Le ministre des zones économiques spéciale, Gilbert Mokoki a eu un échange avec l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin. C’était le 17 juillet à Brazzaville, où les deux hommes ont évoqué la signature de la convention des zones économiques spéciales.  Un document qui sera paraphé en marge du Forum sur la coopération sino-africaine qui aura lieu dans deux mois à Beijing.

« Le chronogramme sera respecté et nous espérons démarrer les travaux en janvier 2019. La convention de développement de la zone économique spéciale de Pointe-Noire sera signée en septembre », a-t-il déclaré.

« La commission nous rendra compte de la fin des travaux et du résultat de l’enquête pour que nous établissions, au niveau du gouvernement, un calendrier des expropriations afin que soit disponible en septembre ou au plus tard en octobre le premier périmètre de 812 hectares », a ajouté le ministre Mokoki.

Après les expropriations, la société qui sera chargée de développer le projet entamera les travaux d’aménagement et de construction des infrastructures de base, afin de permettre l’implantation de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

La zone économique spéciale de Pointe-Noire est la première à mettre en place sur les quatre que le gouvernement entend implanter dans le pays, notamment à Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.

Pointe-Noire : vers la mise en place d’une structure d’analyses chimiques

C’est le projet d’un accord de partenariat signé le 5 juillet, à Brazzaville, entre le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles, et le représentant la société Green service Sarl.

La ville de Pointe-Noire, se verra bientôt doté d’un laboratoire d’analyses chimiques. Le projet a ressemblé à Brazzaville le 5 juillet dernier, le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen), Clobite Bouka Biona, et le représentant de la société Green service Sarl, Della Corte Marcello. Il était question au cours de la rencontre de signer un accord de partenariat pour la mise en place du futur laboratoire.

L’implémentation de la structure vise, entre autres, de déterminer les polluants d’origine hydrocarburée présents dans les rejets de l’exploitation pétrolière, et c’est la société Green service Sarl qu se chargera des équipements.

« C’est un laboratoire qui va permettre de mieux maîtriser la pollution industrielle au niveau du Congo. Nous souhaitons le mettre en marche d’ici au mois de septembre. Le temps d’emmener les équipements et les dédouaner et les mettre à la disposition de l’Irsen de Pointe-Noire qui prendra en charge ces équipements et démarrer les activités. Je pense que, entre achat, expédition et dédouanement, au mois de septembre, c’est faisable », a indiqué Della Corte Marcello.

La société Green service est installée à Pointe-Noire depuis 2013, et opère avec l’appui de la société IC& Parteners de la République de Saint Marin. Celle-ci apporte son appui à la recherche scientifique dans tous les pays où elle est installée.

« Nous travaillons depuis trois ans au niveau de la raffinerie Coraf. Avec l’appui de l’Irsen, nous traitons toutes les boues huileuses de la raffinerie. Vu les résultats que nous avons obtenus, nous sommes en train de créer un centre à Tchamba-Nzassi pour le traitement des déchets industriels. C’est un investissement de six cents millions FCFA que nous sommes en train de réaliser, nous espérons que ce centre sera opérationnel à partir du 1er janvier 2019 », a conclu Della Corte Marcello.

Pour le directeur général de l’Irsen, ce partenariat portant sur l’équipement d’un laboratoire d’analyses chimiques et biologiques va permettre de booster tout ce qui est problème d’analyses au niveau de la Cité scientifique de Pointe-Noire.

« Je pense que c’est une très bonne chose de voir des entreprises, quelles que soient leurs tailles, se mettre à appuyer le système de la recherche. En effet, dans ce système de la recherche, nous avons besoin de tels laboratoires qui se mettent en place pour nous aider à la formation des étudiants pour compléter leur cursus. C’est une formation à la recherche, nous y participons dans ces conditions-là », s’est réjoui Clobite Bouka Biona.

Téléphonie mobile : le directeur général de l’Arpce explique la nouvelle tarification

Lors d’une conférence de presse tenue à Pointe-Noire, Yves Castanou, le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques a échangé avec les acteurs du secteurs.

Mardi 03 juillet dernier, le directeur général de l’Arpce a échangé, avec l’ensemble des utilisateurs du numérique et les responsables des associations des consommateurs de la ville océane, sur la nouvelle tarification Voix et Data. C’était au cours d’une conférence de presse à Pointe-Noire. Il était question au cours de cette rencontre, de communiquer et de sensibiliser les acteurs de ce secteur d’activité, sur ce qu’il a appelé « encadrement tarifaire ».

Pour le directeur, l’encadrement tarifaire dont il est question, n’est pas en réalité une hausse mais seulement un encadrement. Celui-ci consiste à expliquer aux consommateurs les dangers et les challenges que court le secteur du numérique.

« Le Congo n’est pas du tout en retard par rapport aux autres. Nous avions des réalités, des contraintes, des challenges et de bons résultats. Nous avions vu ensemble qu’en deux ans seulement, les tarifs ont baissé de 75% entre 2016 et 2018. Aujourd’hui, le Congo n’a pas assez d’infrastructures mais beaucoup de réflexions sont en train d’être faites par le gouvernement de la République. L’Arpce se devrait de procéder à un encadrement tarifaire en vue de stabiliser le revenu du secteur et assurer son bon fonctionnement », a-t-il indiqué.

S’exprimant sur la fameuse augmentation de la demande tarifaire,

Yves Castanou a tenu à préciser que l’offre toxique de 1 GB qui fait polémique, est un et une promotion des opérateurs et doit être arrêtée au risque de causer des conséquences extrêmement néfastes pour le secteur. « Les opérateurs vont continuer à faire toutes sortes de promotions, chaque opérateur a une cinquantaine d’offres. L’Arpce a juste retiré quelques offres qui sont toxiques, il ne s’agit pas d’une quelconque augmentation », a conclu Yves Castanou.

 

Pointe-Noire : plaidoyer sur la protection de l’enfant

C’était à l’occasion de la commémoration de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin au Centre culturel Jean- Baptiste-Tati-Loutard.

Le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture ( Reiper), a fait un plaidoyer concernant les textes d’application de la loi n°4-2010 du 14 Juin 2010 portant protection de l’enfant en République du Congo. C’était à Pointe-Noire, à l’occasion de la commémoration de la journée de l’enfant africain qui s’est célébrée le 16 juin dernier.

Cette célébration à Pointe-Noire a été une initiative conjointe du Reiper et des directions départementales des Affaires sociales ; de l’Action humanitaire ; des Sports ; de la Jeunesse et de l’éducation civique.  Il s’est agi d’attirer l’opinion nationale à œuvrer en faveur du respect des droits de l’enfant en accélérant la signature des textes d’application.

A cet effet, Raphael Ellul, directeur du Samusocial et point focal du Reiper à Pointe-Noire, a présenté la situation des droits de l’enfant au Congo. Selon lui, deux raisons expliquent l’urgence de signer ces textes, notamment l’examen de la situation du pays en matière des droits de l’homme (droits de l’enfant y compris), le 14 novembre 2018 à Genève (Suisse) appelé examen périodique universel (EPU). Cet instrument des Nations unies examine la situation des droits de l’homme des nations membres tous les quatre ans et demi. Ledit examen est suivi des recommandations que le pays audité doit mettre en pratique en vue d’améliorer la situation des droits de l’homme. Les recommandations faites au Congo en 2014 et 2009, en matière des droits de l’enfant, sont pour la plupart restées lettres mortes.

De ce point de vue, signer les textes d’application en vue de donner un caractère plus contraignant à la loi n°4-2010 du 14 juin 2010 portant protection de l’enfant en République du Congo serait pour le Reiper, les autorités et la communauté internationale, un véritable pas vers la mise en place d’un Etat engagé à respecter les droits de l’enfant, a-t-il martelé. « C’est, d’ailleurs, l’occasion de montrer au niveau mondial que le Congo n’est pas en marge des textes sur la protection des droits des enfants », a-t-il encouragé.

Le deuxième fait est celui lié au phénomène des jeunes délinquants dits « bébés noirs », qui sévissent à Brazzaville et Pointe-Noire en organisant des vols en bandes armées. L’Etat est appelé à prendre « soin des enfants laissés pour compte, et agir fermement face à ces jeunes », a-t-il renchéri.

Pour corroborer les propos de Raphael Ellul, Jessica Mamoni Goma, substitut du procureur de la République, procureur près du tribunal pour enfants et représentante du président du tribunal, a souligné que la mise en place des textes d’application permettra au tribunal de faire des jugements rapides. « Notre premier objectif, c’est de protéger les droits de l’enfant et la loi Potignon nous aide beaucoup dans la protection desdits droits, l’application de cette loi permet aux magistrats d’aller à la condamnation d’actes parfois compliqués… » , a-t-elle dit, avant d’exhorter les enfants à dénoncer les violences dont ils sont victimes pour  permettre au tribunal de les aider.

Prenant la parole, à son tour, la directrice départementale des Affaires sociales, Marie Thérèse Loemba, a remercié le préfet pour son engagement et sa détermination à la réalisation de cette journée et toutes les parties prenantes de leur soutien indéfectible à l’égard des enfants.

De leur côté, les enfants, par l’entremise de leur représentante, ont aussi lancé leur SOS. « Les enfants que je représente vous remercient du soutien que vous nous témoignez par votre présence. Je vous prie de vous engager davantage dans la promotion et le respect de nos droits. Nous vous invitons de passer aux discours pratiques pour qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte. Vous avez toujours dit l’enfant, c’est l’avenir. Aidez-nous en accélérant les signatures des textes d’application de nos droits », a-t-elle dit avant de remettre la requête au préfet qui a pris acte de la transmettre aux autorités compétentes.

Il sied de noter que les enfants, encadreurs et autorités ont pris part un peu plus tôt à une marche de solidarité dont le point départ a été la préfecture de Pointe-Noire et le point de chute le Centre culturel Jean-Baptiste-TatièLoutard.

Parmi les partenaires ayant contribué à la réussite de cet événement, on peut citer la société Chevron. La remise officielle et symbolique du chèque de soutien a été faite séance tenante par le directeur de cette société au point focal du Reiper.

Le projet Adapaev à la rescousse de la vulnérabilité des enfants

Lancé le 15 juin dernier à Brazzaville, c’est une initiative du Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper).

Le projet « Appui au développement des actions de prévention et d’assistance aux enfants vulnérables (Adapaev) », a été lancé à Brazzaville le 15 juin 2018. C’est un co-financement de l’Union européenne (UE) et la fondation Apprentis d’Auteuil à hauteur de 348 462 euros.

Adapaev a plusieurs objectifs notamment, permettre aux familles vulnérables de faire face à la pauvreté et subvenir aux besoins de leurs enfants ; participer à l’émancipation économique des familles les plus vulnérables et plus particulièrement des femmes qui élèvent seules leurs enfants. Le projet qui a déjà été mis en œuvre à Brazzaville et à Pointe noire est une initiative du Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper). Plus de quarante-cinq familles vulnérables et leurs enfants sont concernés par ce projet.

Parmi les personnalités présentes à cet événement, y était compté le chef de coopération à la délégation de l’UE, Tom Ashwanden. Il a tenu à rappeler ce jour, que le lancement du projet Adapaev coïncide avec la célébration de la Journée de l’enfant africain, qui met cette année un accent sur le droit à la participation des adolescents afin qu’ils soient vus et entendus.

Il a fait un état des lieux de la situation socioéconomique critique dont est victime le Congo actuellement.  Pour lui, la chute du prix du baril a accentué et mis en lumière les lacunes du gouvernement dans la gestion des finances publiques. « Cela a diminué considérablement les recettes de l’Etat et a amoindri ses capacités d’assurer la lourde responsabilité qui est la sienne : veiller sur les plus vulnérables. Déjà vulnérables en temps normal, les enfants en rupture vivent aujourd’hui cette crise encore plus fragilisée », a constaté Tom Ashwanden

Tom Ashwanden a tenu tout aussi à préciser que l’UE a choisi d’appuyer ce programme parce qu’elle prône l’universalité des droits de l’homme et des femmes.

Notons que la cérémonie de lancement a été présidé par le directeur de cabinet de la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, Christian Aboké-Ndza. Qui lui a indiqué que la famille était la première cellule de protection de l’enfant, il est de son ressort de veille au développement et au bien-être de celui-ci. Il continue en soulignant que chaque parent a l’obligation d’assurer l’éducation, la scolarisation, la nutrition et la santé de ses enfants. Il a salué le projet Adapaev qui apporte un soutien aux familles par la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus, afin qu’elles puissent prendre soins de leurs enfants et de mieux répondre à leurs besoins.

« Nous restons donc persuadés que ce projet intègre bien les objectifs de la politique nationale d’action sociale. Il contribuera au maintien de la cohésion familiale, à la valorisation du rôle éducatif de la famille et au respect de la responsabilité parentale afin d’assurer l’épanouissement de tous les membres de la famille, en particulier les enfants », espère Christian Aboké-Ndza.

Culture : la quatrième édition du Festival international « Pointe-Noire en scène » s’ouvre dans 2 jours

Du 14 au 17 juin, la capitale économique du Congo Brazzaville accueillera ce festival international qui entame sa quatrième édition.

Pour la quatrième fois, la ville de Pointe Noire sera en émulsion, le festival international « Pointe-Noire en scène » ouvre ses portes ce 14 juin.  Au menu, quatre jours de fête, marqués par le slam, les rencontres professionnelles, les scènes ouvertes, les concerts d’artistes locaux et internationaux. Plusieurs espaces culturels ont été réquisitionnés pour la circonstance. Notamment,  l’Institut français du Congo (IFC), l’espace Le Continental, l’espace du Trentenaire, La Structure et le Comptoir.

Durant cette édition, en plus des concerts de musiques, slam, il sera aussi question de mettre en lumière le rôle de la musique dans la société. Pour le lancement effectif de l’événement, le groupe Africa percussion ouvrira le bal à l’espace Le Continental, situé à Mpaka, dans le sixième arrondissement. Cette journée  se poursuivra  à l’IFC avec la grande nuit du slam, de 19 h à 21 h.

La suite du programme prévoit pour le 15 juin trois activités majeures. Il y aura tout d’abord les rencontres professionnelles avec Fredy Massamba, Grodash, Evend voice, Mixton et Lionel K 2Bayonne, de 10h à 14 h, à l’espace La structure, situé  à Siafoumou, dans le cinquième arrondissement. Ensuite à l’IFC, de 19 h à 21 h, la reprise de « A Song For You », en hommage à la soul américaine. L’objectif premier du festival est de mettre en lumière les talents du pays, en général, et de Pointe-Noire, en particulier.

 

Drame : un enseignant Congolais meurt en pleins ébats sexuels dans un hôtel

Son cœur n’a pas pu supporter la cadence de ses dernières chevauchées sexuelles. L’enseignant a rendu l’âme ce vendredi 8 juin dans un hôtel à Pointe-Noire.

Monsieur M. j, un enseignant congolais vient de rendre l’âme suite à un arrêt cardiaque brutale dans un hôtel à Pointe Noire. En effet, l’enseignant s’est brusquement éteint alors qu’il était en pleine randonnée sexuelle avec son amante qu’il tenait visiblement à satisfaire.

A en croire les sources dignes de foi, l’éducateur et la compagne fréquentaient la même congrégation religieuse. Alors que se déroulait une activité importante à l’église, ils ont décidé de se soustraire pour assouvir leur appétit sexuel. Malheureusement pour l’enseignant retraité avancé en âge, c’était la dernière virée de sa vie.

Selon ces mêmes sources, l’enseignant aurait avalé un aphrodisiaque afin d’augmenter ses performances sexuelles, mais son cœur n’a pas pu suivre le rythme. Arrivé au bout de sa course, il s’est effondré sur son amante, la dénommée C.S qui a directement alerté le gérant de l’hôtel.

Malgré son évacuation dans le centre de santé le plus proche, le mal était déjà fait. La police a ouvert une enquête…

Le mauvais état des routes à Pointe Noire inquiète les populations

Circuler sur certains axes à Pointe Noire est devenu tant pour les automobilistes que pour les piétons un parcours de combattant. Une situation qui inquiète chaque jour…

La dégradation des routes à Pointe Noire la capitale économique du Congo prend chaque jour un peu plus d’ampleur, rendant la vie dure aux habitants. A en croire un expert exerçant dans le secteur des ponts et chaussées, cela est principalement dû à l’état de vétusté de ces routes, du manque de canalisation et d’entretien. Il appelle d’ailleurs à l’intervention rapide de l’Etat afin de limiter la facture de la réfection.

La situation est devenu un véritable boulet pour les populations qui ont de plus en plus du mal à circuler pour vaquer à leurs occupations. Les automobilistes qui subissent le plus sont confrontés au quotidien aux difficultés de la conduite. Ils ne cessent de demander aux autorités compétentes de résoudre ce problème qui les empêche de travailler efficacement.

Certains n’hésitent pas à pointer du doigt comme conséquences les accidents ainsi que les embouteillages que cela cause à Pointe Noire.  Sur l’avenue Marien-Ngouabi, par exemple, une grande partie du goudron s’est décapée sur une longueur de plus de vingt mètres, entre l’arrêt de bus 501 et la station-service X-oil, causant souvent un grand embouteillage.

Pourtant, on se souvient qu’en 2014, face à cette même situation, le président Denis Sassou Nguesso avait débloqué un budget de 20 milliards de Francs CFA pour le Ministère de l’Aménagement du territoire chargé des Grands travaux afin de solutionner le problème. Visiblement, rien ne semble décoller…

Des professionnels de la santé publique réunis à Pointe-Noire

Ces professionnels ont participé du 30 au 31 mai à Pointe Noire aux premières journées des sciences infirmières.

Pointe Noire, la capitale économique du Congo a accueilli ce 30 mai  les premières journées des sciences infirmières, ouvertes par Florent Balandamio. L’objectif du directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la Population était de permettre à l’ensemble des praticiens de réfléchir sur l’amélioration de leurs performances.

Pendant deux jours, les infirmiers et infirmière du Congo Brazzaville ont discuté de leur vision actuelle et future, en vue d’un meilleur avenir de la profession.  Les échanges ont permis de définir des pistes de solutions et d’actions, sur la base des communications faites à cette occasion.

Les sujets tels que le droit des malades, l’accueil en milieu hospitalier, le rôle de l’infirmier, l’organisation de la prise en charge, la création d’un cabinet des soins infirmiers, le rôle des associations des infirmiers dans la promotion de la profession infirmière ont été abordés par les panélistes.

Florent Balandamio a encouragé les infirmiers, tout en leur indiquant que la santé publique demeure une priorité pour le gouvernement Congolais.

 

Congo : cent quatre-vingt-deux nouveaux enfants de rue identifiés en 2017

Les chiffres ont été publiés par le service d’aide mobile d’urgence (Samu) social Pointe-Noire dans son rapport d’activité 2017.

Le service d’aide mobile d’urgence sociale Pointe Noire vient de publier son rapport annuelle d’activité pour le compte de l’année 2017. Cent quatre-vingt-deux nouveaux enfants ont été identifiés dans la rue, contre deux cent trente-six  en 2016, soit 86% de garçons et 16% de filles. Une régression positive des nouveaux cas d’enfants dans la rue avec une tendance élevée chez les garçons.

« Cette prédominance s’explique par le mode de vie en rue qui diffère en fonction du genre. Les garçons dorment en rue et sont généralement disponibles pour rencontrer les équipes en soirée lors des maraudes de nuit, tandis que les filles se font loger ou s’organisent pour se loger. Elles exercent très souvent les activités de prostitution la nuit qui parfois les empêchent de se rapprocher des équipes mobiles d’aide. Elles sont moins visibles pendant les maraudes et souvent reculées dans des hôtels, des bars ou petites parcelles » précise le rapport.

En terme de proportion, les enfants de à 0 à 11 ans représentent 24,18% de cette population en 2017. « Ces enfants sont le plus souvent considérés  comme des enfants ‘‘sorciers’’ ou sont rejetés par un des parents lorsque les foyers sont recomposés et la majorité des cas est orientée au Samu social par le biais des commissariats de police.» mentionne le document.

Le rapport relève également l’affermissement des liens entre le Samu et ses partenaires sociaux dont la force publique  qui est devenue un partenaire opérationnel incontournable dans la lutte contre l’exclusion sociale des enfants et jeunes de la rue à Pointe-Noire.

 

 

Congo : Nouveau cas d’abandon et de meurtre de nouveau-né à Pointe Noire

Le corps sans vie d’un nouveau né a été découvert à l’aube à Pointe Noire, par les populations du quartier Louandjili.

Les habitants de Louandjili, un quartier de la capitale économique du Congo Brazzaville viennent de vivre une scène macabre qui continue de choquer. Le corps inerte d’un nouveau-né abandonné par sa génitrice a été découvert dans une canalisation du quartier par un passant. Alertées du drame, les populations ont accouru et ont fait montre d’amertume face à ce nouveau cas d’infanticide.

 » C’est vraiment regrettable, c’est pitoyable, je ne sais même pas quoi ajouté. Le corps de l’enfant était emballé comme un colis. Çà fait mal de vivre ce genre de scène.  » Témoigne un habitant du quartier visiblement bouleversé par le côté ignoble de l’acte posé par la maman du nouveau-né qui reste toujours introuvable.

Stéphane Ngatali, un citoyen de Pointe Noire lance un appel :  » C’est des actes de vandalisme, c’est vraiment un crime ! Les enfants c’est un don de Dieu, et moi je pense que une grossesse c’est une bénédiction c’est aussi une bénédiction. Jeter les enfants dans le caniveau comme ça c’est très regrettable et ces acteurs coupables de ce genre d’acte doivent être punis devant la loi et même devant Dieu. J’attire l’attention à toutes les femmes et à tous les hommes qui se permettent d’engrosser les femmes, puis de les abandonner. Les autorités doivent redoubler de vigilance. »

Les cas d’infanticides sont devenus légion dans la ville océane. En dehors des autorités qui devraient trouver des solutions pour limiter le phénomène, les parents doivent aussi prendre leurs responsabilités afin de mieux veiller sur leurs jeunes filles très souvent abusées par les hommes.

Congo : Un pasteur surpris entrain de transformer ses matières fécales en argent

L’événement fait toujours grand bruit au quartier Tiali (arrondissement 5 Mongo Mpoukou), à Pointe-Noire. Un pasteur originaire de la RDC aurait été surpris entrain de transformer ses matières fécales en billets de banque ! Une histoire surréaliste…

Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 27 au 28 mai à Pointe Noire, le pasteur Kitengué, originaire de RDC aurait été surpris en plein mysticisme. C’est en tout cas ce que rapporte adiac-congo.com qui a mis l’histoire incroyable au grand jour.

D’aprés les témoignages recueillis sur place,  le pasteur qui officie dans une église de réveil située à Rex (arrondissement 1 Emery-Patrice-Lumumba) a garé sa voiture au niveau du pont puis s’est livré à un rituel mystique. «Après avoir fait caca, il l’a transformé en des liasses d’argent après un rituel et des incantations. Il y avait des millions. Mais le pasteur ne s’est pas rendu compte qu’un des jeunes du lavage était aux aguets. Le gars l’a surpris en pleine action. Le pasteur n’a pu le corrompre et, pris de colère, il a donné un coup au jeune et ils se sont mis à se battre » raconte un jeune du quartier.

C’est donc la lutte entre les deux hommes qui a alerté les populations du quartier qui ont immédiatement envahi les lieux afin de mieux comprendre. Nul n’avait été l’intervention de la police, le « bon » pasteur aurait peut-être perdu la vie. La police l’a enlevé des mains de la population avant de le conduire vers une destination inconnue.

 

Coupe du Congo de football : les premiers qualifiés attendent les noms de leurs adversaires

A une journée de la fin des préliminaires de la compétition, ce 30 mai, à Pointe-Noire, les premiers qualifiés attendent leurs prochains adversaires au tour suivant.

Brazzaville a sélectionné ses deux derniers qualifiés le lundi.  Yaba sport a pris le dessus sur Red stars (2-0), puis le RCB a battu Racine club Olympique (3-1). Ces deux formations rejoignent ainsi Le FC Emmanuel, l’AS Ntsiemba, l’AS Penarol, Mbila sport, BNG, le CMBF, le FC Racine, TP Mystère. A Pointe-Noire, le FC Nathalys a validé sa qualification, en battant le TP Mokanda aux tirs au but (14-13) après un score de parité de (0-0) au temps règlementaire.

Il représentera Pointe-Noire avec d’autres clubs comme le FC Tchimagni, Elf Total et Inter de Pointe-Noire. Les autres qualifiés seront connus ce mercredi. A Dolisie, les Jeunes Fauves disputeront la prochaine étape avec Inter de Dolisie. Dans la Bouenza, le FC Corneil et le FC Mboukoudou disputeront le prochain tour. Carpillon de Sibiti est le seul représentant de la Lékoumou. Dans le Pool, C.O Harlem et AS Elbo passent l’étape des préliminaires.

Les Plateaux compteront aussi deux représentants au prochain tour. Il s’agit de l’Etoile et de Cara, tous deux de Djambala. Dans la Cuvette ouest, Ayandza sport a pris le dessus sur AS Oka. Dans la Sangha, Saint-Michel de Ouesso et FC Biala ont pris le meilleur sur leurs adversaires, puis dans la Likouala, Etoile d’Impfondo sera de la partie.

Pointe-Noire accueille le Carrousel de la mode

Cet important événement de mode s’est tenu à Pointe Noire en présence des créateurs de plusieurs pays dont ceux de la République démocratique du Congo, l’Angola et la Côte d’Ivoire.

La diversité culturelle à la mode, c’est le thème de la cinquième édition du Carrousel, cet événement qui vise à promouvoir les créateurs de mode congolais. En dehors des stylistes et créateurs du pays de Sassou Nguesso, plusieurs autres créateurs africains de renom participent à ce rendez-vous qui est devenue capital dans l’industrie de la mode.

Parmi les invités de marque, on note la présence d’Adriana Talansi, qui a représenté son pays dans de nombreux événements de mode partout dans le monde. Dernière participation, la Fashion Week africaine à Londres en 2017. Ses créations à l’instar d’ ‘‘Identity’‘ l’une de ses collections phares, représente l’identité de la culture africaine.

Pendant la soirée, une centaine de robes de plage, de soirée de diverses modèles se sont sucédées sur le tapis, les unes après les autres. Les robes pour mariées ont particulièrement attiré l’attention. Le point culminant de la soirée a été le passage des créations de Reda Fawaz pour le plus grand bonheur du public. Il faut dire que Fawaz est connu pour ses vêtements haute couture qui lui ont valu des célébrités vestimentaires comme Serge Beynaud, artiste réputé de la Côte d’Ivoire.

«Pointe-Noire va devenir de plus en plus la capitale de la mode africaine, et ça, c’est mon objectif. Et l’objectif aussi est d’avoir plus de soutien pour les jeunes couturiers et les mannequins afin de leur donner des opportunités de sortie sur d’autres pays.» A affirmé Adriana KABRE Organisatrice du Carrousel de la mode.

Hommage des handballeurs à Madeleine Mitsotso

L’ancienne gloire des Diables rouges handball a été conduite à sa dernière demeure le 19 mai 2018.

Madeleine Mitsotso a été conduite à sa dernière demeure le 19 mai, après le dernier hommage rendu par la Fédération congolaise de la discipline, les Ligues et ses anciennes coéquipières de l’équipe nationale ainsi que les journalistes sportifs, au Complexe sportif de Pointe-Noire. L’ancienne gloire des Diables rouges handbal est décédée le 8 mai.

C’est dans la douleur que l’ancienne gardienne de but des Diables rouges a été accompagnée dans sa dernière demeure, au cimetière de Ngoyo. L’oraison funèbre a été prononcée par le 3e vice-président de la Fédération congolaise de handball, Daniel Moutouakoula, qui a souligné que l’illustre disparue a été une héroïne du handball congolais pour avoir permis à l’image du Congo de rayonner au niveau continental et international.

En effet, Madeleine Mitsotso a fait ses premiers pas au handball en 1969, dans l’équipe de Pigeon Vert au CEG central Saint-Pierre, actuel Kouamé-Kruma, comme gardienne de but, où elle y a évolué jusqu’en 1975. « Au moment où tous les handballeurs autour de la fédération te rendent un dernier hommage, je  m’en voudrais ici, si je ne rappelle pas que c’est dans cette ville de Pointe-Noire, à travers la Ligue de handball, que tous les anciens selectionnaires t’on découverte et t’ont sélectionnée à l’équipe nationale. Tu as été très courageuse sur tous les fronts face à ton destin. Tu l’as été aussi face à la mort, ce, jusqu’à tes derniers moments alors que la maladie te rangeait.  Dans tous les cas, la vie et la mort cohabitent en nous mais c’est ce mouvement de retour vers la terre qui a eu raison de toi, il y a quelques jours », a-t-il évoqué.

Parlant de sa carrière héroïne, l’orateur a indiqué qu’après son admission au BET, Pointe-Noire n’ayant pas un lycée technique à l’époque, elle était contrainte d’aller poursuivre ses études au Lycée 1er-Mai, à Brazzaville. Passionnée du handball, elle fait exprimer son talent dans l’Etoile du Congo avec laquelle, elle gagne la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1984 et en 1985. Madeleine Mitsotso a contribué, pendant plusieurs années, au rayonnement du Congo à travers le handball. En 1972 déjà, elle est championne d’Afrique centrale avec les Diables rouges. En 1976, elle est vice-championne de la même compétition avant de participer, en 1977, au championnat du monde, en Roumanie. En 1979, elle gagne la première édition de la Coupe  d’Afrique, Challenge Marien-Ngouabi, et l’année suivante, en 1980, elle qualifie le Congo aux Jeux Olympiques de Moscou avant d’y participer. En 1981, elle remporte la deuxième édition de la Coupe Marien-Ngouabi et en 1982, la troisième édition sans partage. Après ce brillant parcours dans Etoile du Congo et au sein de la sélection nationale, elle revient à Pointe-Noire, notamment dans l’équipe de l’AS Cheminots où elle met fin à sa carrière.

« Un tel parcours, avec ton aimable sourire qui t’accompagnait partout, t’a donné une valeur et un sens dans ta vie. Cela restera un bel exemple d’un engagement pour autrui, pour le handball et pour le pays.Tu as été le centre, sans décevoir, sans trahir. Tu restes un modèle pour les handballeurs. Ta mémoire vivra toujours dans nos esprits comme celles  de tous ceux qui nous ont précédés au monde de l’au-delà. Tu as été une héroïne dans tes liens et tes sentiments. Que la terre te soit légère », a conclu Daniel Moutouakoula.

Notons que le handball étant un sport collectif, Madeleine Mitsotso a écrit cette belle histoire en compagnie des joueuses de sa génération qui ont, pour la plupart, marqué leur présence à ces obsèques. Il s’agit, entre autres, de Germaine Ndjimbi Tostao, Solange Koulinka, Angélique Abena, Pascaline Bobeka, Yvone Makouala, Thérèse Kota, Julienne Malaki, Micheline Okemba, Clarisse Ntiété, Gisèle Gassi, Linda Noumazalaye, Hortense Avounou, Alphonsine Pounda et Eugénie Félicité Atipo. A ces anciennes gloires, il faut ajouter celles qui ont pris la relève.

Festival Kimoko : la onzième édition se tiendra du 29 mai au 03 juin

Le centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard de Pointe-Noire servira de cadre à la 11ème édition du festival Kimoko. Qui a pour thème: « Du théâtre au Congo pour quel public ? ».

Le festival Kimoko s’ouvre le 29 mai au centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard à Pointe-Noire. Le thème choisi pour cette édition est : « Du théâtre au Congo pour quel public ? ». Selon les organisateurs, il est question d’attirer l’attention du public sur l’importance du théâtre dans la vie des hommes.

Alphonse Nkala, le directeur du festival, pense que le théâtre est un art civilisateur qu’il faut penser mettre au centre de l’activité de l’humain. Ce thème, selon lui, devrait aussi permettre de mener une réflexion sur le type de théâtre à proposer aux Congolais qui s’intéressent à cet art. « Nous allons réfléchir sur le type de théâtre qu’il faut faire au Congo, un théâtre qui devrait être bien reçu par les Congolais. Peut-être que celui qui leur est proposé n’est pas celui qu’ils attendent. Il faut donc mener une réflexion sur la question », a-t-il expliqué.

Le festival Kimoko est un ensemble d’activités telles que le conte, le ballet théâtre, la musique, la danse contemporaine. À cela, il faut ajouter l’atelier de marionnettes, une activité destinée aux enfants que le festival organise pour la troisième fois à la demande du public.

De nombreux artistes du Congo et étrangers prendront part à la onzième édition de Kimoko. Notamment Green théâtre avec Guillaume Ekoubé du Cameroun, Fely Kimbirima de France, Olivier Ngoudé du Cameroun qui animera l’atelier des marionnettes ainsi que des nationaux venant de Brazzaville, Stan Matingou et les femmes de la Troupe nationale de théâtre du Congo et locaux Le théâtre des coulisses qui est la compagnie égérie de Kimoko, la Compagnie Issima théâtre, Africa Graffiti, Afro Tam-Tam et Racines. En tête d’affiche de l’évènement cette année, l’humoriste gabonais Omar Defundu, alias Monsieur le présiden.

« Une fois de plus, nous avons fait de bons choix. Le public ne sera pas déçu. Malgré les difficultés, nous ferons de sorte que la fête soit belle », a assuré Alphonse Nkala. Kimoto aurait perdu plusieurs de ses sponsors à cause de crise économique qui touche le Congo en ce moment.

Le festival Kimoko posera la clé sous le paillasson le 03 juin et les spectacles offerts seront gratuits.

Libération de 17 membres du mouvement citoyen le Ras-le-bol

Ils ont été libérés ce lundi 15 mai à pointe Noire après de nombreux appels de la société civile et de l’observatoire congolais des droits de l’homme.

L’information a été confirmée par l’observatoire congolais des droits de l’homme, 17 membres du mouvement Ras-le-bol ont été libéré ce 14 mai au Congo. Cependant, 5 autres membres sont toujours en détention, L’OCDH précise d’ailleurs qu’ils seront présentés devant le procureur de la République à Pointe-Noire.

Il faut dire que de nombreux appels de la société civile et de L’OCDH appelaient sans délai à la libération de ces jeunes qui selon eux n’ont fait que jouir de leurs « droit à l’expression » garantie par la constitution. Le gouvernement congolais a finalement lâché.

Pour rappel, vingt-deux membres avaient été arrêté le 7 mai dernier alors qu’ils déposaient au parquet de Pointe-Noire une requête dans laquelle ils demandaient l’arrêt du procès de Jean Marie Michel Mokoko et la libération immédiate des autres détenus politiques. Ils auront finalement passé une semaine de détention dans les locaux de la DGST à Pointe-Noire.

Coupe de la Confédération : V.Club défend son avance d’un but ce mardi à Pointe Noire face à la Mancha

Le Soudanais Mutaz Abdelbasit Abdelbasit Khairalla dirigera le match retour CS La Mancha-AS V. Club, mardi 17 avril 2018 à 15h30’ au stade de Pointe, au Congo Brazzaville, en match retour des barrages de la 15ème Coupe de la Confédération.

Il sera assisté de ses compatriotes Elmoiz Ali Mohamed Ahmed (assistant 1) et Ahmed Nagei Subahi (assistant 2). Les Dauphins Noirs avaient eu difficile à venir à bout des Pont énégrins qui s’étaient inclinés sur une réalisation de la tête de Fabrice Ngoma en conclusion d’un coup franc de Yves Diba Ilunga.

Clôture dimanche du processus d’accréditation des médias au tirage au sort

La Confédération africaine de football (CAF) a clôturé le processus d’accréditation des médias souhaitant couvrir le tirage au sort de la phase de groupes de la 15ème Coupe de la Confédération dimanche 15 avril.

Le processus était ouvert depuis le mardi 10 avril. Le tirage au sort est prévu le samedi21 avril à 14h heure locale, (12h TU) au siège de la CAF au Caire, en Egypte. Les médias intéressés par la couverture du tirage ont procédé à une demande d’accréditation, exclusivement en ligne, via l’Espace

média de la CAF (CAF Media Channel), accessible sur le site internet de la CAF, www.cafonline.com.

L’inscription à l’Espace média était un préalable permettant de donner accès à la plateforme de demande d’accréditation, selon le site de la CAF. Une demande ne vaut pas accréditation. Toutes les demandes sont sujettes à confirmation.

Ceux dont les demandes auront été acceptées seront notifiés et recevront des informations complémentaires, précise la CAF qui ajoute que tous ceux qui sollicitent une accréditation et qui ont besoin d’un visa pour l’Egypte se chargeront eux-mêmes des démarches consulaires pour l’obtention de leur visa.

Fraude douanière : Arrestation de Maixent Elenga à Pointe-Noire

Maixent Elenga a été arrêté par la police nationale, dimanche 15 avril 2018 au petit matin, à Pointe-Noire. Il lui est reproché d’avoir mis en place un réseau mafieux dans le dédouanement de certaines marchandises notamment au port de Pointe-Noire.

Maixent Elenga, traqué depuis plusieurs mois déjà, vivait dans la clandestinité alors que l’étau se resserrait sur lui jour après jour. L’homme en cavale a été appréhendé par la police le 15 avril, alors qu’il roupillait encore dans sa cache investie au point du jour par la police, dans la ville balnéaire de Pointe-Noire.

Sous le couvert de ses activités de transitaire douanier, et en complicité avec certains douaniers à sa solde, Maixent Elenga sortait illégalement des véhicules du port de Pointe-Noire. Le préjudice s’élèverait à plusieurs milliards de FCFA, a-t-on révélé de source douanière.

L’homme qui a un carnet d’adresse des plus fournis avec notamment des entrées auprès de nombreuses personnalités, dit n’être qu’un des maillons d’une vaste chaîne. « Si je me mets à table, beaucoup vont couler avec moi », a-t-il déclaré aux policiers. Une déclaration qui sonne pour beaucoup, comme une sorte de S.O.S à l’endroit de ces prétendues personnalités, afin qu’elles étouffent cette affaire.

Le dénouement de cette affaire, reste suivi de près par les services des douanes mais aussi par le peuple congolais car elle a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive.

 

Niska communie avec ses frères

Le rappeur franco-congolais a donné deux concerts les 7 et 8 à Brazzaville et Pointe-Noire.

Originaire du Congo, le rappeur français, Niska a offert deux concerts le 07 avril à Brazzaville et le 08 à Pointe-Noire. C’était la toute première fois que cet originaire du Congo arrive dans ce pays.  Après ces deux spectacles, l’artiste a tenu à donner une conférence de presse dans la ville océane au cours de laquelle il a exprimé son amour pour le Congo.

Pour un premier contact avec ce public, Niska, de son vrai nom Stanislas Dinga Pinto, a eu des échanges exceptionnels avec les congolais. Un retour au bercail qui lui a permis de se ressourcer. « Je suis très ravi d’être ici, dans mon pays d’origine, pour deux concerts, le public est accueillant. C’était vraiment chaud, surtout quand ils ont chanté l’hymne national. Le Congo est un pays avec plein d’avenir et l’impossible n’est pas congolais », a déclaré Niska lors de sa conférence de presse, après son concert à Pointe-Noire.

Pendant Plus d’une heure et demie, Niska a captivé ce public venu nombreux remplir l’auditorium du Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, situé à Mpita, dans le premier arrondissement. Les Ponténégrins ont pu apprécier le jeune et dynamique artiste qui a su établir un bon contact avec eux pour jouer sa musique et répondre avec un plaisir non dissimulé aux applaudissements prolongés.

Après le Congo, il s’envolera pour Conakry, en République de Guinée, dans le cadre de sa tournée africaine. Depuis 2015, Niska fait danser dans l’hexagone et en Afrique. Après son featuring avec maitre Gims sur « Sapés comme jamais », qui a marqué les esprits en 2016, la nouvelle coqueluche a connu une ascension fulgurante sur la scène du rap français.

Le rappeur Niska a mis sur le marché en juillet 2017, un disque qui a été l’un des grands tubes de cette année-là, à savoir « Réseaux ». Le single a, d’ailleurs, été certifié diamant et est resté onze semaines numéro 1 du top singles, accompagnant la sortie de son nouvel album « Commando » qui a été également numéro 1 des ventes pendant quatre semaines consécutives. Aujourd’hui, cet album est certifié disque d’or puis disque de platine.

Hommage à Tchicaya U Tam’Si : une exposition sur l’œuvre du poète à l’IFC

Une exposition intitulée «Tchicaya, le Congo moins les murs» se tient du 5 au 28 avril à Pointe-Noire à l’occasion des trente ans de la disparition du poète.

Auteur de sept recueils de poèmes, Tchicaya U Tam’Si, de son vrai nom Gérald-Félix Tchicaya, est né à Mpili le 25 août 1931 et décédé à Bazancourt en France) le 22 avril 1988. Il a écrit trois pièces de théâtre, quatre romans, de nombreuses nouvelles et contes. Ces œuvres, éditées en trois tomes chez Gallimard grâce à Boniface Mongo-Mboussa, sont considérées comme un véritable héritage légué au Congo, à l’Afrique et à la francophonie. Aussi, l’activité que l’Institut Français du Congo (IFC) a voulu accessible à tous, est un mixage d’éléments de connaissance objective sur la vie de Tchicaya U Tam’Si, sur son œuvre abondante, novatrice et d’une grande valeur artistique.

Selon les organisateurs dont Fabienne Bidou, directrice de l’IFC, cette exposition a été conçue dans le but de «déclencher une envie de voyage et d’aventure dans la matrice poétique de l’auteur, un désir d’aller à la source même de ses écrits poétiques, dramatiques ou romanesques», ce qui explique que l’on y retrouve des citations et extraits des poèmes de l’auteur, des comptes rendus, des interviews aux contenus à la fois scientifiques et sensibles accompagnés de photos.

La particularité de cet évènement littéraire réside en la présence des manuscrits du poète, un aspect particulier que l’IFC a voulu apporter à cette exposition. Des documents obtenus auprès des ayants droit, en l’occurrence Aimée Mambou Gnali sa cousine, Sett-Inn Louembet sa fille, et le critique littéraire Boniface Mongo-Mboussi qui ont aussi contribué à la réalisation de cet hommage rendu à l’écrivain. Une participation qui a touché Fabienne Bidou par ces déclarations : « Cela est très émouvant d’avoir le geste de l’écrivain. On a l’impression qu’il est là lorsqu’on voit ses manuscrits. Je remercie beaucoup les ayants droit de m’avoir fait ce cadeau pour le partager avec le plus de monde possible, pour pouvoir donner à la connaissance des documents qui sont parfois intimes».

À travers l’activité, l’on peut en outre découvrir la double filiation de l’auteur à son père biologique, Jean Félix Tchicaya, premier parlementaire congolais et a son père spirituel, Patrice Lumumba. A propos du premier, il écrira d’ailleurs : «Le Congo, c’était la quête politique de mon père, c’est aussi la mienne». En revanche, le côté solidaire de l’écrivain est dévoilé car il se considérait comme un «mal aimé», recherchant l’amour de sa mère restée au Congo : «Je cherche simplement à sortir de la solitude et mes livres sont des mains tendues vers ceux, quels qu’ils soient, qui sont susceptibles de devenir mes amis», écrivait-il. D’autres citations y sont aussi retrouvées comme : «Le français m’a colonisé, eh bien je colonise le français. Sans scrupules, oui, sans scrupules et avec jubilation» ou encore «Je n’écris pas, je rends compte ».

Ces éléments sur Tchicaya U Tam’Si ayant été mis sur des supports faciles à transporter, à partir du mois de mai, l’exposition sortira des murs de l’IFC pour circuler dans les écoles et les lieux culturels. «Le but de l’exposition est d’ouvrir une porte d’accès à l’œuvre de cette personne extrêmement passionnée et touchante qui a laissé une œuvre majeure au nom du Congo et au-delà du Congo, au nom de la littérature francophone», a indiqué alors Fabienne Bidou.

 

NTIC : Delta connexion, un marché en ligne

Cet établissement offre des produits et services connectés pour une meilleure visibilité des autres établissements au Congo et vers l’extérieur.

Louisiane Mandzanga, gérante et associée de Delta connexion nous présente son entreprise. Spécialisée dans la vente et service connectés, Delta connexion est situé à Pointe-Noire, Brazzaville et Paris. Cette entreprise constituée d’associés, de partenaires et de distributeurs, propose des services et produits en ligne, avec pour spécialité le marketing digital. D’après la gérante et associée de l’établissement, Louisiane Mandzanga, Delta connexion intervient dans un contexte où la jeunesse congolaise tend à promouvoir et à vulgariser le numérique qui est « un créneau porteur d’espoir ».

En effet, l’entreprise et ses partenaires ont découvert qu’il y a deux pôles de développement en Afrique à savoir l’agri business et le numérique. Ils ont ainsi choisi de se lancer dans le numérique pour valoriser l’entreprenariat de la jeunesse congolaise.

Leurs produits sont présentés aux internautes sous la forme de cyber café afin de permettre à ces derniers de les approcher sans complexes. L’on retrouve également des formations en informatique pour les juniors, ainsi que des produits de leurs partenaires en micro finance. Cette entreprise propose enfin, des portes clefs connectés qui permettent de surveiller des Smartphones, des clefs de voiture et de maison, des montres connectées pour calculer le taux de glycémie et la tension artérielle. Leur produit phares est la vente des balises de géolocalisation. Ces kits GPRS, sont une sorte de tracker qui permet aux patrons des voitures taxis et gestionnaires de la logistique de gérer leurs parcs automobiles.

S’agissant des services, la gérante de l’entreprise assure que ceux-ci, se résument à faire la communication digitale, et facebook est l’outil le plus utilisé. Cette communication digitale a donc pour objectif d’attirer la clientèle vers les entreprises, les structures et les institutions en facilitant l’accès à leurs produits et services, mais surtout à accroitre leur visibilité sur la toile.

Louisiane Mandzanga précise que Delta Connexion veut accompagner les jeunes dans la formation, le leadership entrepreneurial pour qu’ils deviennent autonomes financièrement et puissent s’auto employer.

 

Pointe-Noire : Les agents de l’hôpital général de Loandjili en grève

Dans un préavis de grève, adressé à leur tutelle, ils revendiquent les 7 mois d’arriérés de salaire ainsi que l’augmentation de leur point d’indice de 250 à 300.

À l’hôpital général de Loandjili l’atmosphère est morose. Bien qu’ils soient présents sur leur lieu de travail, les agents errent dans la cour. Ils sont en grève depuis lundi 5 mars 2018 pour cause d’arrière de salaire.

Selon les grévistes, leur condition de travail n’a jamais évoluée. Au contraire, elle ne fait qu’empirer au fil des années avec les accumulations des arriérés de salaires et une décrépitude très avancé du plateau technique.

Dans un préavis de grève, adressé à leur tutelle, ils revendiquent les 7 mois d’arriérés de salaire ainsi que l’augmentation de leur point d’indice de 250 à 300.

Les négociations sont en cours.

Berléa Bilem en concert à Pointe-Noire

La jeune chanteuse, originaire de Brazzaville, se produira le 17 février, à l’Institut Français du Congo.

Nouveau-née dans le monde de la musique, Berléa Bilem dispose d’un répertoire varié et d’un engagement citoyen avec des thèmes d’actualité. Certes, elle n’est pas encore bien connue dans son pays d’origine, mais ses prestations font déjà enthousiasmer le public à chaque fois qu’elle se produit.

L’artiste rêve d’une grande carrière, âgée à peine d’une vingtaine d’années, Berléa Bilem commence à poindre dans la galaxie des grandes stars de la chanson congolaise.

Et même si les interprétations ne sont pas encore des chansons culte, Berléa Bilem a des thèmes percutants. Sa chanson « Ndeko na zamba », par exemple, dans laquelle elle plaide pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité, fait déjà parler d’elle.

Aujourd’hui, Berléa Bilem est une jeune artiste qui se cherche encore, elle sait bien que le chemin qu’elle a emprunté n’est pas facile, mais elle ne désemplit pas et garde l’espoir de lendemains meilleurs.

Si on peut résumer sa vie d’artiste, Berléa Bilem apprend vite, elle a la musique dans le sang. A l’âge de 6 ans, elle commence à chanter, encouragée par ses parents. Formée dans une chorale protestante, son enfance est bercée par la musique. Elle se lance en solo alors qu’elle n’a que 17 ans et sort son premier album deux ans plus tard, en 2011. Elle multiplie les expériences, tisse une complicité unique avec le pianiste Baurdier Deckerpel.

Sa voix la distingue des productions actuelles où les arrangements de studio masquent souvent des approximations vocales. Son tempérament enjoué et son talent en font une jeune artiste des plus prometteuses. L’on serait tenté de la comparer à d’autres jeunes artistes de son âge. Mais une chose est sûre, Berléa Bilem est unique, elle a son destin personnel. Actuellement, elle réside à Pointe-Noire.   

Avec Baurdier Deckerpel au clavier, Enock Dan Mabounda à la batterie, Jonathan Ulrich Bakemba à la basse, Hendry Massamba (percussions), Cardeuly Massambe, Dominique Manocia Mouanga et Colombe Banzouzi (chœurs), ce show sera d’une grande portée.

Pointe-Noire : Les travaux de construction du marché central stoppés

La chute drastique des prix du pétrole au niveau international expliquerait toute la lenteur de l’ensemble des chantiers engagés par le gouvernement congolais à travers le pays. Le marché central de Pointe-Noire subit les mêmes affres de cette crise financière. Le chantier est au point mort depuis son lancement en juin 2017, alors que le délai d’exécution est fixé à vingt-quatre mois.

Situé non loin du centre-ville de Pointe-Noire, le marché central fait partie des lieux qui ont fait l’histoire de la ville océane.

Pour améliorer le cadre de vie des citoyens, les autorités du pays avaient décidé de démolir l’ancien marché devenu vétuste, pour en construire un autre beaucoup plus moderne.

Exécutés par la société Franco Villa Ricci, les travaux du nouveau marché central ont démarré il y a quelques mois.

Le nouveau marché a tout pour séduire les Ponténégrins. Son architecture prévoit un ouvrage moderne composé d’un bâtiment R2 de deux blocs avec environ 5 000 places. Il sera constitué, entre autres, de chambres froides, d’un supermarché, de restaurants et terrasses.

Pointe-Noire : Un agent de Total perd 18 millions de FCFA dans un incendie qui a consumé sa maison

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre.

Un agent de Total, Honoré Tchitembo, 52 ans, de nationalité congolaise, a perdu une somme de 18 millions de FCFA, le fruit de ses économies, dans un incendie d’une rare violence qui a pulvérisé toute sa maison au quartier Loandjili.

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre. En plus de sa maison, le sinistré, père d’une nombreuse famille, a perdu une somme de 18 millions de FCFA qu’il gardait jalousement et secrètement à la maison comme Harpagon le personnage principal du livre « L’avare » de Molière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un compteur défectueux serait à l’origine de cet incendie dans la capitale économique où beaucoup de maisons sont construites de façon sommaire avec du bois.

On rappelle que Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, les trois principales villes du Congo, sont souvent victimes des incendies spectaculaires.

L’habitat précaire, les mauvaises installations électriques, les marmites oubliées au feu par des étourdis, les bougies allumées à proximité des matelas pour faire face aux délestages, sont les principales causes de ces sinistres à répétition.

Zones économiques spéciales: l’ambassadeur des Etats-Unis s’imprègne du projet

Le ministre de tutelle, Gilbert Mokoki, a conféré le 8 février, à Brazzaville, avec Todd P. Haskell sur les privilèges accordés aux entreprises désireuses d’investir dans le domaine.  

« Nous avons parlé des Zones économiques spéciales (ZES) et de la façon dont des investisseurs américains peuvent y investir. Nous avons aussi échangé sur l’Agoa, un programme américain qui donne des préférences aux sociétés africaines d’exporter aux Etats-Unis », a indiqué Todd P. Haskell.

 « Nous entendons travailler sur les possibilités devant permettre d’augmenter les relations commerciales entre les deux pays. La chose la plus importante, c’est que les investisseurs américains sachent la manière dont fonctionnent les ZES », a-t-il ajouté.

Le Congo a prévu de créer quatre ZES en vue de diversifier son économie. Ainsi, les villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso ont été retenues pour accueillir ces zones.

« L’avantage des zones économiques, c’est que ce sont des lieux où s’appliquent les régimes spéciaux avec beaucoup d’avantages fiscalo-douaniers et des facilités en matière d’installation. C’est ce qui pourrait attirer les investisseurs américains, parce que les zones économiques ont pour vocation d’attirer les investissements directs étrangers », a expliqué, pour sa part, Gilbert Mokoki.

La ZES de Pointe-Noire est la première qui verra le jour dans le pays avec l’appui technique et financier de la Chine. Selon Gilbert Mokoki, les entreprises intéressées à s’installer dans la ZES peuvent appartenir à n’importe quel pays.

« Nous avons, par exemple, une entreprise congolaise qui s’est prononcée pour la production de l’électricité à base du gaz dans la ZES de Pointe-Noire. Cette zone n’est pas réservée seulement aux Chinois », a-t-il précisé.

 

La société Regal vandalisé à Pointe-Noire

Le fait s’est produit dans la matinée lorsqu’un agent de la Société Régal voulait se rendre en banque pour effectuer un versement, a expliqué le responsable de cette société.

Deux personnes armées et cagoulées ont braqué, le 29 janvier dernier, un agent du magasin de la société Régal à Pointe-Noire, s’emparant d’une somme de soixante-quatre millions cent mille FCFA, rapporte Les Dépêches de Brazzaville.

Le fait s’est produit dans la matinée lorsqu’un agent de la Société Régal voulait se rendre en banque pour effectuer un versement, a expliqué le responsable de cette société.

«Ce matin à 8 h 40 mn, notre collaborateur devrait partir en banque pour un versement comme nous le faisons d’habitude avant d’aller payer notre fournisseur. Quand il est descendu du bureau pour prendre la voiture, en face se trouvait une autre voiture. Dès qu’il est rentré dans le véhicule, un taxi est venu s’arrêter juste à côté de lui.  Les deux passagers à bord, cagoulés, sont sortis et l’un d’eux lui a pointé une arme. Comme les vitres de la voiture étaient fermées, il a résisté. Le braqueur a cassé la vitre, l’a contraint à sortir, et a pris le sac qui contenait. Ils ont, ensuite, pris la fuite dans leur taxi vers le port», a-t-il indiqué.

Très indigné de cet acte qui s’est produit pour la première fois depuis ses 12 ans à la tête de cette société, ce responsable qui a requis l’anonymat souhaite l’arrestation de ces bandits. «Nous avons pris l’immatriculation du taxi et saisi le commissariat de Lumumba, du centre-ville et la brigade anti- criminalité dans l’espoir qu’ils mettront la main sur ces malfrats», a-t-il dit.

«Nous n’arrivons pas à comprendre comment ils ont été informés. Aujourd’hui, c’est arrivé à nous et demain peut-être à une autre société», a-t-il fait remarquer, en attendant l’aboutissement de l’enquête.