Pointe-Noire : un accident de la circulation fait 13 morts et plusieurs blessés

Selon les informations des agents du chemin de fer Congo-Océan (CFCO), deux trains sont entrés en collision dans la nuit de dimanche 30 juin à lundi 01er juillet, à Ngondji (ex-Patra).

Treize personnes perdent la vie dans un accident de la circulation à Ngondji (ex-Patra), à une dizaine de kilomètres de Pointe-Noire. Le drame s’est produit à Pointe-Noire, où deux trains sont entrés en collision. La majorité des personnes décédées étaient de passagers clandestins, selon les informations qui ont été données par les agents du CFCO.

Un agent du CFCO a révélé sous anonymat à l’AFP qu’ « Un train minéralier a connu une défaillance technique et a percuté un train de marchandises. Nous avons enregistré 13 morts et plusieurs blessés ».

Le bilan de cet accident a été confirmé par une source policière, qui a précisé que les victimes étaient principalement des passagers clandestins.

« On n’a pas bien dormi pendant une bonne partie de la nuit à cause du balai incessant des ambulances transportaient les morts et les blessés du lieu de l’accident vers Pointe-Noire », a témoigné Sylvain Kitoko, un habitant de Pointe-Noire.

Le chemin de fer Congo-Océan avait été construit à l’époque de la colonisation française. Mais,  Le trafic a été interrompu pendant deux ans entre 2016 et 2018, à cause des affrontements entre l’armée et les ex-combattants ninjas dans la région du Pool au sud de Brazzaville.

Rappelons que, la dernière catastrophe enregistrée sur le CFCO remonte en juin 2010 et avait fait officiellement 53 morts.

Délestage : Brazzaville et Pointe-Noire toujours dans le noir

Les deux principales villes congolaises, connaitront près de 12 jours de rationnement de l’énergie électrique.

Cette nouvelle a été donnée dans un communiqué publié par Énergie Électrique du Congo (E2C). La raison évoquée est, les travaux de maintenance « préventive » à la centrale de Pointe-Noire.

« La société Énergie Électrique du Congo (E2C) informe son aimable clientèle qu’en raison du retrait de l’exploitation d’une des turbines pour les raisons de maintenance préventive à la Centrale électrique du Congo (CEC) du 12 au 23 mai 2019, des perturbations seront observées dans la desserte en énergie électrique à Brazzaville et Pointe-Noire », c’est ce qui est écrit dans le communiqué.

Ces délestages vont intervenir quelque cinq mois après ceux qui ont duré au moins 45 jours à la fin de l’année dernière, entre octobre et décembre. Les autorités avaient également évoqué des « travaux de maintenance d’une des deux turbines de la centrale à gaz de Pointe-Noire, qui fournit à elle seule 300 MW » de la capacité énergétique du Congo.

Projet Durquap : les acteurs jaugent le rapport

L’évaluation faite récemment à Pointe-Noire a permis aux directeurs municipaux, aux chefs de quartier et aux acteurs du projet d’avoir des informations sur les changements à apporter.

Il était question au cours de cette activité de dresser la situation de référence du périmètre d’intervention et des groupes cibles du  Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap). Ceci de manière à pouvoir mesurer et apprécier les réalisations et les changements générés par ce projet.

Quelques résultats saillants de l’évaluation de base ont été relevés, par exemple, 40,6 % des habitants des quartiers ciblés n’ont pas accès à une voie praticable dans un rayon de 500 m; 56 % des ménages disposent d’un branchement/abonnement de La Congolaise des eaux, cependant 30% de ceux-ci ne sont pas fonctionnels. Aussi, 79.4% de ménages sont abonnés au réseau d’électricité, les autres sources d’énergie étant les lampes rechargeables (11.5%), le pétrole (7,7%).

Plus d’un tiers de ménages (32,1%) dans les quartiers ciblés subissent des actes criminels (viol, agression, vol, etc.) dans une fréquence moyenne de trois par mois. Et  les quartiers de Brazzaville tiennent la vedette avec respectivement 39% et 25% pour Soukissa et Moukoundzi-Ngouaka.

En matière de santé, le paludisme avec 78.4%, la diarrhée 3.5% et la typhoïde3%  représentent respectivement les maladies récurrentes des habitants des quartiers ciblés.

En matière d’hygiène et de salubrité, de la protection de l’environnement, très peu de ménages (12.7%) ont des pratiques jugées acceptables dans les normes. Ainsi, pour se débarrasser des eaux usées, ils utilisent soit une fosse septique/puisard (11.6%), soit un réseau d’égout (1.1%).

La majorité des ménages (87,3% ) s’en débarrasse soit dans les terrains vides ou les devantures de maisons (35 % ), soit dans les caniveaux et abords de rue (48,5 % ), soit encore dans les cours d’eaux, les eaux de ruissellement, … (3,1 % )  enfin dans les broussailles quand elles existent à proximité.

Pour ce qui est du traitement des ordures ménagères, les pratiques sont relativement satisfaisantes (67%). En effet, 41,6 % de ménages font évacuer leurs ordures ménagères à travers des camions ; 25,2%  le font par le biais des particuliers et 0.2% affirment recycler leurs ordures ménagères.

En ce qui concerne l’emploi dans la zone d’intervention, 64% de chefs de ménage sont en activité et parmi eux, quelques agents des secteurs publics, soit 12% et 19% pour le secteur privé, tandis qu’une grande proportion exerce dans les petits métiers du secteur informel (31,8%).

Il faut dire que le projet Durquap est conçu de manière à faciliter la concrétisation d’une vision à long terme, c’est-à-dire rendre les administrations municipales davantage responsables du développement urbain et de la prestation de services aux administrés, en mettant l’accent sur la participation et l’inclusion de la population urbaine.

Pour sa mise en œuvre, outre sa gestion, sa coordination et son évaluation, le Durquap s’appuie essentiellement sur deux composantes, à savoir l’intégration et la restructuration des quartiers ainsi que le renforcement des institutions et des capacités.

Le projet a pour objectif de  faciliter l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les quartiers ciblés, d’améliorer la connectivité et l’intégration des réseaux avec le reste de la ville et d’adopter une approche intégrée de la restructuration urbaine ainsi que de la gestion des quartiers précaires.

Financé par la République du Congo et la Banque mondiale pour une durée de cinq ans (2018-2023), le Durquap se situe dans le prolongement du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) et s’inscrit ainsi dans un contexte de forte urbanisation caractérisée par un accès limité aux services urbains et au logement, des problèmes de gestion du foncier urbain, des politiques urbaines et le processus de décentralisation inachevé.

Par rapport au Peedu, il marque une différence en adoptant une approche plus cohérente, plus inclusive et mieux intégrée du développement urbain pour établir des liens entre les investissements et le renforcement institutionnel, apportant ainsi des changements systémiques à la gestion du secteur urbain.

Le projet s’attache donc à réhabiliter certains quartiers pauvres des deux villes qui n’ont pas été ciblés par le Peedu, en liant ce processus de restructuration à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de restructuration des quartiers précaires.

Il est axé sur la participation de la population bénéficiaire, tout au long de l’évaluation des besoins des quartiers, de la sélection des investissements et de leur exécution, ainsi que de leur entretien et de leur exploitation. La stratégie appliquée est à la fois adaptative et proactive, en privilégiant la restructuration in situ afin de réduire la nécessité de réinstallation de la population et les coûts y relatifs.

Congo : environ 4000 personnes souffrent de chikungunya au Sud du pays

Cette épidémie qui touche presque la moitié du pays, risque de se propager sur l’ensemble du territoire national si des mesures ne sont pas prises.

Les premiers cas de cette épidémie ont été détectés en janvier dernier, à Pointe-Noire par l’Institut national de recherches biomédicales de Kinshasa. C’est dès lors que la ville de Brazzaville a pris le relais et suit l’évolution de la maladie qui touche majoritairement la couche féminine.

A la question de savoir ce qui explique que les femmes soient les plus atteintes par le chikungunya, le Dr Jean-Vivien Mombouli, directeur général du Laboratoire national de santé publique répond : « Cela s’explique par le fait que le moustique, vecteur en cause, ici, au Congo-Brazzaville, a une activité de piqûres tôt le matin et en fin de journée. Ce sont des moments où les femmes s’occupent des activités ménagères. Nous pensons que les femmes sont plus victimes pour ces raisons-là ».

Qu’est ce qui est à l’origine de la maladie ?

Le chikungunya est provoqué par des piqûres de moustiques. La maladie présente les mêmes symptômes que le paludisme, il se manifeste également par des douleurs aiguës et les malades ont parfois des déformations.

Les autorités sanitaires invitent les populations à prendre des mesures préventives notamment l’utilisation systématique de la moustiquaire. « Essayer de se prémunir des piqûres de moustiques en utilisant par exemple de l’essence de citronnelle, essayer de faire la sieste sous moustiquaire et porter des habits à manches longues pour réduire la surface des piqûres », conseille le Dr Mombouli.

Congo : vers la création des zones économiques spéciales de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso

Le conseil des ministres qui s’est tenu le 27 mars sous la présidence du chef de l’Etat, a examiné et approuvé trois projets de loi déterminant les conditions générales de création de ces zones.

Quatre villes ont été  sélectionnées pour abriter les zones économiques spéciales destinées, entre autres, à soutenir le programme gouvernemental de diversification de l’économie. Il s’agit d’Oyo-Ollombo, Ouesso, Brazzaville et Pointe-Noire

Le Conseil des ministres s’est réuni sous l’égide du président de la République, Denis Sassou Nguesso, pour examiner et approuver trois projets de loi déterminant les conditions générales de création et de fonctionnement des zones de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.

Notons que c’est en conformité avec la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, qui porte création des zones économiques spéciales, détermine leur régime et leur organisation. Cette dernière est adossée à la loi d’orientation datant de 2014 qui concerne l’aménagement et le développement du territoire national. Il faut souligner que les études dans le cas de la zone de Pointe-Noire sont avancées.

Projet Lisungi : 250.000 francs CFA pour chaque famille défavorisée

Ce programme vise plus de 9.300 ménages. Chaque famille vivant avec moins de deux dollars ou moins de 1.000 francs CFA par jour, peut prétendre à Lisungi.

« L’objectif principal du projet Lisungi, c’est d’arrêter la transmission inter-générationnelle de la pauvreté. Au niveau national, il y a 46,5% de pauvres. Au niveau des départements, on dépasse les 78%. A Brazzaville et à Pointe-Noire, bien qu’ayant une moyenne nationale de 25 et 30%, il y a des poches de grande pauvreté » a déclaré Antoinette Dinga Dzondo, le ministre des affaires sociales, c’est elle qui conduit ce projet.

Selon les données fournies par les autorités, le pays compte plus de 47% de pauvres. Dans certaines régions. Le projet Lisungi à chaque famille est plafonné à 250.000 francs CFA.

Rappelons que le projet Lisungi est opérationnel depuis 2015. Pour Paul Ganongo, responsable de la Communication de Lisungi, « quatre ans après, on voit comment des ménages qui ont bénéficié du programme sont arrivés à faire des investissements… C’est fondamental ».

Privatisation de la route nationale 1 : les avis sont partagés

Pour le gouvernement la mise en concession de cet axe permettra la création des emplois alors que la société civile voit en cette privatisation l’augmentation des tarifs de transport.

La route reliant Brazzaville et Pointe-Noire les deux principales villes du Congo a été mise en concession. C’est un projet construit grâce à un financement chinois de plus de 1000 milliards de francs CFA. Les avis sont partagés en ce qui concerne la privatisation de cet axe. Pour le gouvernement, ce partenariat va permettre de pérenniser la qualité de cet axe important pour l’économie et créer de nombreux emplois. Cet avis n’est pas partagé par la société civile, qui pense elle cette mise en concession causera l’augmentation des tarifs de transport et par ricochet la hausse des prix des produits de première nécessité.

Jalonnée de postes de péage la route qui relie les ports maritimes de Pointe-Noire et fluviaux de Brazzaville est opérationnelle dans sa globalité depuis mars 2016. Le gouvernement a décidé de confier sa gestion à la Congolaise des routes pour lui assurer une longévité. Jean-Jacques Bouya est ministre de l’Aménagement du territoire. Pour lui, « l’objectif est de pérenniser la route, la route à jamais. Elle est construite pour la vie ; on l’a construit une bonne fois pour toutes. Il faut toujours l’entretenir par des contributions diverses. Donc il y aura toujours la contribution de chacun à travers le système de péage », a expliqué Bouya.

Avec cette mise en concession, prévue pour trente ans, l’ambition est de donner une autre image à la RN1 notamment avec la création des aires de repos. Au niveau des postes de péage, les tarifs de franchissement ont été revus à la hausse. Ils varient entre 1500 francs CFA pour les berlines et les tricycles et 40  000 francs CFA pour les poids lourds. Les conducteurs semblent bouder ces tarifs. « Ces prix ont galopé et cela ne nous arrange pas, surtout avec la crise économique actuelle. En termes de bénéfice on ne gagne pas du tout », a laissé entendre un conducteur qui a requis l’anonymat.

Des craintes partagées

Acteur de la société civile Joe Washington Ebina pense que la privatisation de la route qui côtoie parfois le chemin de fer ne profite pas aux Congolais aux revenus moyens. « Nous pensons une fois de plus que les populations congolaises vont subir le coût des taxes. Une fois de plus c’est une décision qui est prise sans elles parce qu’elles n’ont pas d’argent pour pouvoir circuler d’un endroit à l’autre », a-t-il fait observer.

Un avis partagé par Mermans Babounga qui dirige une association de défense des droits des consommateurs. « Ce que nous craignons au final, c’est l’augmentation des prix des produits alimentaires parce que le chapitre transport impacte gravement sur les prix des denrées alimentaires. Et, lorsqu’on augmente encore le péage, ça va être le pire. La conséquence est que sur le marché les prix vont galoper alors que nous sommes en crise. C’est incompréhensible pour nous », s’est indigné Babounga.

Longue de plus de 500 kilomètres, la RN1 fait jonction à la RN2 qui, à certains endroits, n’existe plus que de nom, car devenu un véritable bourbier. Le gouvernement se propose de la réhabiliter et de la mettre également en concession prochainement.

Le Fitaas se prépare à Brazzaville et Pointe-Noire

La 2e édition du Festival international du théâtre et des autres arts de la scène (Fitaas) se tiendra du 26 au 30 mars au Congo.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

Les troupes de théâtre Les pétroliers du CPGOS, Autopsie et Negro Policongo monteront sur les tréteaux  du Cercle culturel Sony-Labou-Tansi et au mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza, les 26 et 27 mars. À Pointe-Noire, l’Institut français du Congo (IFC), le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati- Loutard et l’Espace du trentenaire abriteront les représentations théâtrales les 28 et 29 mars.

En marge du festival, un atelier de formation de comédiens sera organisé à Pointe-Noire. Une conférence en lien avec le thème est également prévue à l’IFC. Le dernier jour du festival est consacré à l’excursion à Loango et Diosso avec en point de mire le deuxième module de formation des comédiens.

Signalons que le club de musique de Loango, le club de slam et Zhou la conteuse agrémenteront l’événement.

Congo : mise en concession de la route nationale n°1

Les transporteurs, et autres usagers de la N1 pensent que cela provoquera l’augmentation des prix des transports.

Depuis samedi 02 mars, la route nationale n°1, celle qui relie Pointe-Noire, la capitale économique, à Brazzaville, capitale politique est mise en concession. Sa gestion est cédée à un consortium privé qui doit entretenir et rentabiliser cette voie construite à coup de milliards de FCFA grâce à un préfinancement chinois. Pour les transporteurs, usagers de la route et bien sûr l’association des consommateurs pensent que cette mise en concession va provoquer l’augmentation des prix des transports et les prix des produits de première nécessité.

« L’objectif est de pérenniser la route à jamais. On l’a construite pour la vie, on l’a construite une fois pour toute. Et la solution pour la pérenniser c’est de passer par ce modèle de partenariat public-privé qu’est la concession », explique Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement du territoire.

L’Association congolaise des droits des consommateurs est convaincue pour sa part pense que les tarifs de franchissement des postes de péage sont déjà revus à la hausse pour les automobilistes. Ces tarifs vont de 1500 F pour les berlines à 40.000 F pour les poids lourds.

Congo : Massein Pethas présente son nouveau documentaire

Intitulé « Les aventuriers du cinéma perdu 2 », le film du réalisateur et journaliste ponténégrin  a été projeté, le 21 février, à la Résidence de Joël Renou, consul général de France à Pointe-Noire.

L’œuvre de cinquante-deux minutes, produite par la société Pedroscopa dont Massein Pethas est le promoteur, a été réalisée à partir de la deuxième édition de la Caravane du cinéma congolais que cette structure organise depuis deux ans.  Un événement axé sur une série de projections itinérantes de films congolais dans des villages et communautés urbaines, et dont le consulat général de France est le premier partenaire. Il a ressenti

La deuxième édition de cette caravane a eu lieu du 24 juillet au 4 août derniers. Elle a réuni des jeunes réalisateurs et acteurs de Pointe-Noire ainsi que ceux de Brazzaville, déterminés à redonner au cinéma congolais ses lettres de noblesse.

L’initiative bénéficie aussi du soutien de l’Institut français du Congo de  Pointe-Noire. Elle a été lancée en 2017 en vue de redonner vie au cinéma congolais en l’emmenant vers la population « pour qu’elle sache qu’il existe bel et bien». Massein Pethas a expliqué : «Aujourd’hui, on est à une époque charnière du cinéma congolais. Il y a eu une génération des anciens cinéastes qui a fait ce qu’elle a pu. Après, le cinéma congolais a connu des soucis. Actuellement, nous avons une génération de jeunes cinéastes qui se donne des moyens pour le développer ».

A la première édition, dont les étapes sont retracées dans le documentaire « Les aventuriers du cinéma perdu » en quarante-trois minutes, l’aventure a commencé à Pointe-Noire pour aboutir à Madingou en passant par Hinda, Les Saras, Dolisie, Loudima, Nkayi.

Le deuxième épisode « Les aventuriers du cinéma perdu » commence donc à Madingou où s’est arrêtée la première édition, pour s’achever à Oyo, dans la Cuvette, via Mussanda (Bouenza), Mindouli, Ignié et Kintélé (Pool). La caravane est aussi passée par Ngo et Gamboma (Plateaux) où les projections n’ont pu pas être faites.

Le documentaire est une véritable balade touristique ponctuée de découvertes et de surprises. Les images font part de l’étonnement et de la satisfaction des habitants des localités visitées, qui découvrent le cinéma congolais et le travail des jeunes cinéastes.

Plusieurs films ont été projetés à cette occasion, notamment « Jeu de dupe » de Rodrigue Ngolo, « Dilemme » de Lisbeth Mabiala, « X cop »  de Bonheur Pembélé, « Sacrilège » de Michaël Yombi, « Le trône du roi Kuta 1er » de Frédérique Kouta, et un extrait du film « Venezuela un salto en atlantico ». Il y a eu aussi les documentaires tels « Loudiman » et  « Cent-cent de Mpaka » de Massein Pethas.

Au cours des échanges qui succèdent aux projections gratuites, les langues se délient. Les gens expriment  leur besoin d’avoir et de suivre les films congolais, leur désir de rencontrer les acteurs et réalisateurs des films projetés, leur satisfaction de savoir qu’il existe aussi un cinéma congolais et leur souhait de voir les films congolais traverser les frontières pour être visibles au niveau international. «Nous suivons les films des autres, on voudrait que les films congolais soient aussi suivis dans les autres pays», lance un jeune à la fin d’une projection.

L’événement suscite des vocations. Certains voient en cette caravane un début de réalisation de leur rêve : «J’ai toujours été intéressé par le cinéma. Je voudrais être acteur mais je n’ai jamais eu l’occasion de m’exprimer, vous pourriez me dire ce qu’il faut faire pour que j’y arrive», a confié un autre jeune.

Pointe-Noire succède à Brazzaville où le film a été projeté le 8 février à la préfecture. Les deux projections ont eu lieu avec le soutien de la NNC Arts et production, une nouvelle structure créée pour produire et distribuer les films congolais. «C’est une première au Congo. Cette structure a aussi montré de quoi elle est capable en finançant les Kambas awards, l’année passée. Elle mérite toute notre confiance», a estimé Massein Pethas. La NNC Ars et production, qui a financé la deuxième édition de la Caravane du cinéma congolais,  s’est aussi engagée à faire de même pour la troisième.

Au terme de la projection du documentaire   » Les aventuriers du cinéma perdu 2″, la société Pedroscopa a décerné  des trophées à Joël Renou, Fabienne Bidou, directrice déléguée de l’Institut français du Congo à Pointe-Noire, Elisabeth Mangoko, maire de la communauté urbaine de Hinda, ainsi qu’à un bienfaiteur ayant gardé l’anonymat, pour leur soutien au cinéma congolais et à la Caravane du cinéma congolais.

La fondation L’Oréal encourage les femmes à s’intéresser à la science

C’est à cet effet que la directrice de cette fondation, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville.

Selon les informations données par la fondation L’Oréal, les femmes ne représentent que 28% des chercheurs dans le monde. C’est alors que ladite fondation en partenariat avec l’UNESCO ont décidé depuis de nombreuses années, de militer pour une présence plus importante des femmes dans le domaine de la science. Ils ont initié le programme “For Women in science”, d’où le prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, qui récompense les femmes chercheuses depuis une vingtaine d’années.

La directrice générale de la fondation L’Oréal, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe Noire dans le cadre d’une tournée pour encourager les chercheuses des pays d’Afrique francophone à concourir pour des bourses de recherche.

En plus de prix annuels que reçoivent les meilleures chercheuses, le partenariat L’Oréal-UNESCO a mis en place le programme Jeunes Talents Prometteurs Internationaux qui vise à accélérer la promotion des jeunes femmes scientifiques dans le monde.

Ces Jeunes Talents Prometteurs Internationaux sont choisis parmi les chercheuses doctorantes et post-doctorantes ayant reçu, au préalable, des bourses issues des programmes nationaux et régionaux de L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.

La nouvelle aérogare de Pointe-Noire désormais opérationnel

Le second module de l’aérogare de l’aéroport international Antonio-Agostinho-Neto de Pointe-Noire est enfin opérationnel, soit trois ans après son inauguration par le président de la République, Denis Sassou Nguesso.

Le second module de l’aérogare de l’aéroport de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, reçoit les passagers de tous les vols nationaux et internationaux.

Le bâtiment d’une superficie de près de 20 000 m², entièrement climatisé sur 2 niveaux, est équipé de 20 banques d’enregistrement et de 4 passerelles d’accès aux avions. Il bénéficie d’un éclairage naturel grâce à des façades vitrées.

Sa capacité permettra d’accueillir dans les meilleures conditions de confort entre 2,5 à 3 millions de passagers.

Son ouverture est donc intervenue après la livraison complète de tous les équipements, à la satisfaction des Ponténégrins, des autorités de la place et du ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, qui y a effectué une visite pour la circonstance.

Ce retard, a indiqué Jean-Michel Ratron, directeur général des Aéroports du Congo, structure en charge de la gestion de l’aéroport de Pointe-Noire, est dû à quelques manquements techniques, notamment les groupes électrogènes et les groupes de production d’eau glacée pour la climatisation dans l’aérogare…

L’aéroport de Pointe Noire, la ville au sous-sol gorgé de pétrole, devient ainsi un des aéroports les mieux équipés d’Afrique Centrale.

Comme à Brazzaville et Ollombo, AERCO en assure la gestion, l’entretien et le développement dans le cadre de la concession qui lui a été accordée par l’Etat congolais en 2011.

Pointe-Noire : un homme « viole » sa fille

Ce père de famille âgé de 50 ans, dit avoir confondu sa fille de 21 ans à sa femme.

L’histoire se passe Mawata, un des quartiers de Pointe-Noire, le samedi 12 janvier 2019. Le présumé violeur serait allé fêter son 50ème anniversaire. Du retour à la maison après la commémoration de son anniversaire, sa fille et son épouse étaient déjà endormis chacune dans sa chambre.

Le père serait allé se coucher dans le lit de sa fille où celle-ci s’y trouvait déjà. Aux environs de 03h du matin, le père se serait agrippé à sa fille et a commis son forfait. Quelques heures plus tard, le père s’est excusé par SMS qu’il aurait envoyé à sa fille en lui expliquant qu’il croyait qu’il s’agissait de sa femme, la mère de l’épouse.

La jeune fille aurait dit à son père, qu’elle ne souhaitait plus jamais le revoir. Les femmes se seraient réunies pour trouver un terrain d’entente. Mais l’épouse du monsieur, menace de divorcer.

Pointe-Noire : la miss Congo 2013 passe noël avec les orphelins

C’est sous le signe « Noël pour les orphelins et les enfants démunis » que Rogina Cécilia Makosso et l’organisation non gouvernementale Butterfly ainsi que l’association des anciennes miss d’Afrique « Virtuous Queens of Africa » ont passé la fête de la Nativité avec les enfants de la capitale économique, au Centre d’accueil des mineurs à Mvoumvou, le deuxième arrondissement.

Décidées à donner de la joie aux enfants, les organisatrices y sont restées toute la journée avec eux. Une journée pendant laquelle elles ont pris le petit déjeuner, jouer aux jeux et déjeuner avec les enfants, avant de leur partager des jouets.

Rogina Cécilia Makosso a profité de l’occasion pour leur passer le message suivant: « Ce que vous êtes aujourd’hui ne définit en aucun cas ce que vous serez demain. Vous pouvez être qui vous voulez si et seulement si vous vous donnez à fond dans le travail … La vie nous donne tous les jours un espoir qui s’appelle Demain. »

La miss Congo 2013 et l’ONG Butterfly qui l’accompagne dans ce vaste projet poursuivront leurs actions en faveur des orphelins et orphelines, le 29 décembre à Dolisie, le 30 décembre à Brazzaville et le 6 janvier 2019 à Loumou, dans le Pool.

Par ailleurs, Rogina Cecilia Makosso a annoncé, le 25 décembre devant les enfants, que la deuxième édition aura lieu en fin d’année 2019. Elle souhaite que les Congolaises de bonne volonté la soutiennent pour mener à bien cette action caritative. En attendant, elle continue son parcours de mère.

Ce programme initié par la miss Congo 2013 porte sur le thème « Ne jetez plus rien ». Il a commencé le 1er novembre dernier et prendra fin à l’issue de la première édition prévue le 6 janvier à Loumou où un accent particulier y est mis.

Pendant plus de cinquante jours, Rogina Cécilia Makosso et ses partenaires ont collecté des dons en nature et en espèce pour les orphelins et les démunis, pour offrir du plaisir aux orphelins et orphelines. Le but de cette action étant de permettre à chaque enfant de passer en beauté les fêtes de fin d’année avec un sourire. Cela s’inscrit aussi dans le cadre du thème choisi par Rogina Cécilia Makosso lorsqu’elle était candidate à l’élection Miss Congo 2013 : « La lutte contre le cancer infantile et l’aide aux personnes démunies et aux orphelins ».

Congo : les fêtes de fin d’année éclairées à Brazzaville et à Pointe-Noire

Terminé les délestages intermittents que subissent les habitants de ces deux villes congolaises, depuis près de six semaines.

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire passeront les fêtes de fin d’année avec l’électricité. C’est une annonce faite par le directeur général de l’Energie électrique du Congo, Louis Kanoha Elenga. Depuis six semaines, les habitants de ces deux capitales subissent des délestages intermittents. Selon les informations données par Louis Kanoha Elenga, les travaux de maintenance de la centrale électrique de Côte Matève sont désormais achevés.

Ces travaux qui ont été exécuté par Eni-Congo, consistaient à rénover l’une des turbines de la centrale afin de lui permettre de fonctionner de manière optimale et de fournir ses 300 MW de capacité nominale qui constituent 60% de la production électrique nationale.

Le directeur général de l’Energie électrique du Congo, précise que, même s’il y aura plus les délestages prolongés, il pourrait tout de même arriver que la centrale soit éteinte pour de courtes périodes afin de procéder à des ajustements techniques.

« Nous sommes dans la phase de test des équipements. Il peut arriver, à la demande des responsables de la centrale que nous supprimions la fourniture sur une zone ou un quartier, mais, juste quelques heures pour tester le matériel. Je vous assure que personne ne passera les fêtes dans l’obscurité.», a affirmé Elenga.

 

Congo : le trafic ferroviaire reprend entre Pointe-Noire et Brazzaville

La circulation était suspendue depuis mi-2016 entre ces deux villes en raison des combats dans la région du Pool entre les forces régulières et les rebelles Ninjas.

Deux locomotives tractant onze wagons citernes de produits pétroliers, avec des militaires et gendarmes à bord, sont entrés en gare de Brazzaville le jour du 58e anniversaire de la République.

Le trafic voyageur doit lui reprendre début décembre, d’après les autorités, sur cet axe économique vital de 500 kilomètres. Le trafic était suspendu depuis mi-2016 entre Brazzaville et Pointe Noire en raison des combats dans la région du Pool entre les forces régulières et les rebelles du pasteur Ntumi.

Un accord de paix a été rendu public le 23 décembre dernier. Le gouvernement a annoncé que les travaux de réhabilitation de trois ponts endommagés par le conflit avaient coûté 1,1 milliard de FCFA (plus de 1,6 million d’euros).

Un espoir pour les cheminots

“Un train de marchandises est arrivé à Brazzaville. C’est le sentiment d’un devoir accompli. Nous avons travaillé et nous avons atteint notre objectif”, a déclaré à la presse Fidèle Dimou, ministre congolais des transports.

“C’est pour nous un grand bonheur. Le chemin de fer est réellement l’épine dorsale de notre économie et pendant deux ans, là où le train passe, les populations laborieuses ont souffert parce qu’elles ne pouvaient plus écouler leur production”, a souligné Dimou.

“Cette reprise du trafic ne peut être qu’un signe de réjouissance pour nous (cheminots) d’autant plus que nous avons passé deux ans de chômage technique”, a dit pour sa part Edwin Missié, conducteur de train.

Les ouvrages du CFCO ont été détruits dans le Pool (sud), région voisine de Brazzaville pendant le conflit qui a déplacé 138.000 personnes selon des sources humanitaires.

En raison de l’arrêt du trafic sur cet axe, Brazzaville connaissait des pénuries récurrentes de carburant.

Le CFCO a été construit entre 1921 et 1934 par les autorités coloniales françaises, à grand renfort d’ouvriers venus de l’ex-Afrique équatoriale française (AEF, Tchad, Gabon…). Des milliers d’entre eux en sont morts.

Pointe-Noire : la SNE a des difficultés à faire les recouvrements dans certains quartiers

La population de cette ville a séquestré pendant près de trois heures un agent de la société nationale d’électricité, qui venait couper l’électricité à cause factures impayées.

Des pertes colossales sont enregistrées à la SNE, et la situation a des répercutions sur le rendement de ladite société. Les difficultés financières s’accentuent. Entre autres les difficultés à faire des recouvrements auprès de sa clientèle.

Les zones les moins accessibles sont les quartiers périphériques, les zones de sinistres. Il ne faut pas oublier la gratuité accordée aux « plus grands » consommateurs exonérés des quittances du fait des fonctions qu’ils occupent au niveau des institutions de la République.

Cet agent de la SNE s’est rendu sans préavis pour suspendre l’électricité. Sur place, il a été confronté à des jeunes qui l’ont empêché d’aller jusqu’au bout de son action. Après des échanges, il a été séquestré par ces jeunes.

Après avoir passé trois heures enfermé, cet agent a été libéré par la population.

Brazzaville : les stations-service sont à sec

Le prix du litre du carburant a triplé dans la capitale congolaise, et la situation paralyse l’activité des transports en commun.

Depuis deux semaines, Brazzaville et Pointe-Noire connaissent la pénurie d’essence. Les stations-service manquent de carburant, et on observe une paralysie dans le secteur d’activité des transporteurs. Le prix du litre d’essence a triplé, les plaintes se font de plus en plus entendre autant chez les vendeurs, les chauffeurs de taxi que chez les consommateurs.

Qu’est ce qui est à l’origine de cette pénurie ? Selon certaines informations, le problème viendrait de la logistique au niveau de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui assure le transport des hydrocarbures de Pointe-Noire à Brazzaville.

Selon une source proche de la Société nationale des pétroles du Congo, le carburant est disponible à la raffinerie à Pointe-Noire. Il aurait un manque de camions citernes pour l’acheminer de Pointe-Noire à Brazzaville.

Délestages : les conséquences se font ressentir

Jusqu’au 05 décembre prochain, les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire vivent au rythme des coupures d’électricité et les conséquences sont déjà visibles.

Les salons de coiffure, maison de couture, pressings, chaudronnerie et autres, fonctionnent avec beaucoup de peine. Le ralentissement de ces activités est la conséquence des délestages intempestives dont font face les populations. Selon Énergie électrique Congo, la période de coupure d’électricité s’étendra pendant 45 jours, et les populations ne sont pas encore au bout de leurs peines.

Selon une source digne de foi, il faudra plus d’un mois avant la fin éventuelle de ce dysfonctionnement énergétique.

La situation embarrasse plus d’un. Les plus nantis utilisent des groupes électrogènes. Mais combien peuvent se permettre ce luxe ? Il est aussi important de soulever que même ceux qui ont des moyens suffisants, sont confronté à la pénurie de carburant.

Congo : la vente des terrains situés sous les lignes haute tension interdite

La décision a été adoptée par le Conseil départemental et municipal de Pointe Noire.

Le Conseil départemental et municipal de Pointe Noire vient de frapper du poing sur la table dans le secteur de la vente des terrains. Le communiqué est formel, il désormais strictement interdit d’occuper ou de vendre les terrains situés dans l’emprise du couloir à haute tension, transportant l’énergie électrique de l’usine à gaz de Côte-matève à la centrale de Mongo Kamba.

Il faut dire que ces terrains avaient fait l’objet d’une expropriation par la commission d’enquête parcellaire de l’année 2008. « Par conséquent, tous ces terrains pour lesquels leurs propriétaires avaient touché une indemnité sont devenus la propriété de l’État. Il est ainsi donc demandé à tous les occupants actuels de libérer sans délai lesdits terrains, sous peine de sanction », précise le communiqué. Selon les autorités locales, cette mesure vise à protéger les populations.

 

Mort d’un homme dans un commissariat : l’enquête piétine à Pointe Noire

Après un mois et demi d’enquête sur la mort du congolais Goma Carel Bianchiny dans un commissariat de Pointe Noire, la police tarde toujours à élucider les circonstances exactes de sa mort. La famille dénonce l’impunité des coupables.

Les proches de Goma Carel Bianchiny ne savent plus à quels seins se vouer depuis qu’il a brutalement été tué au de Tchiali, à Pointe-Noire. Il faut dire que rien n’avance, la police n’a toujours pas conclu son enquête pourtant le jeune homme est mort depuis le 15 août dernier, bientôt deux mois.

Pourtant les proches ont déposé une plainte pour meurtre et abus de pouvoir, mais depuis plus d’un mois, la procédure est au point mort. Toutefois, une information judiciaire a été ouverte pour violation de domicile, arrestation arbitraire et coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, rappelle Maître Guy Maixent Missamou, l’avocat de la famille.

L’avocat qui est en charge de la défense des intérêts de la famille souligne surtout que personne n’a jusqu’à là été inculpé et les suspects, précise-t-il, sont toujours dans la nature.

Brazzaville : plusieurs artistes africains sur scène du festival Ony music

La première édition de la manifestation aura lieu le 29 septembre, sur l’esplanade du Palais des congrès.

Samedi 29 septembre, la ville de Brazzaville va abriter le festival Ony music. Un évènement qui connaîtra la participation de plusieurs artistes venus de différents pays d’Afrique.

Il s’agira, entre autres, pour le Cameroun, de Blanche Bailly et Shura ; Shan’L La Tieza, du Gabon ; Iba Montana et Gamezi Palace, du Mali ; Yoro Swag de la République démocratique du Congo (RDC) ; et des artistes locaux, à l’instar de Trésor Mvoula ; Youyou Mobangué ; Marvy M’vila ; David Chakalewa ; DJ Boogie Black ; Biz Ice ; Dj Migo One et Mixton de Pointe-Noire. Ce sera aussi une occasion pour les jeunes talents de se démarquer, en première partie des prestations.

Pour cette première édition du festival Ony music, l’argent encaissé pendant ce concert servira à l’achat des fournitures scolaires qui seront remises aux orphelins.

« Nous invitons vivement et chaleureusement tous les Congolais à venir massivement partager cette belle fête africaine. Les tickets sont vendus au prix standard de 5 000 FCFA mais pour les VIP, ça donne droit à certaines commodités que nous avons mises en place », a expliqué le chargé de projet chez Ony-production sur le festival Onymusic, Jules Tchimbakala alias Tim’S.

Cet évènement organisé en marge de la rentrée scolaire, après Brazzaville, se déportera à Pointe-Noirele 06 octobre prochain.  Ce sera aussi l’occasion pour ces artistes de communier avec la population de cette partie du Congo.

Jules Tchimbakala a, précisé qu’Ony production, qui vient d’arriver dans le paysage culturel congolais, ambitionne de faire une place dans le milieu culturel congolais.

Pour la réussite de ce festival, Ony music travaille actuellement avec le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture, une organisation non gouvernementale qui oeuvre avec différents organismes qui soutiennent les enfants, les orphelinats et les centres d’accueils des enfants en situation de rupture. Cette ONG s’occupe de mettre Ony music en relation avec toutes ces structures afin de les permettre de couvrir le plus grand nombre d’orphelins, de façon que certains d’entre eux ne puissent pas manquer de fournitures à la veille de la rentrée.

Par ailleurs, pour les fêtes de fin d’année, Ony music compte faire une grosse production avec une star internationale américaine.

Congo : Aerco a formulé la demande de certification des aéroports

C’était au cours d’une réunion entre Aerco et l’Agence nationale de l’aviation civile lundi 24 septembre, à Brazzaville.

Le processus de certification internationale des aéroports du Congo est lancé. Les structures aéroportuaires concernées en premier lieu sont Brazzaville et Pointe-Noire, ouvertes à la circulation aérienne internationale.

Le directeur général d’Aerco, Jean Michel Ratron, a mis à la disposition de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) la demande de certification. Il l’a fait après une réunion entre les deux parties visant notamment à évaluer les contours liés à la procédure, les responsabilités des unes et des autres, le niveau atteint dans cette démarche y compris.

Les éléments constitutifs cette demande formelle déposée par Aerco sont entre autres, le formulaire du certificat d’aérodrome, le manuel d’aérodrome contenant les dix-sept procédures obligatoires, le plan d’urgence, le programme de sûreté de l’aéroport, les fiches d’obstacles.

« Il y a des critères qui sont fixés par l’Organisation internationale de l’aviation civile qui porte à la fois sur les installations, les procédures de la gestion, de la sécurité et de la sûreté de manière à ce que les passagers qui utilisent les plates-formes aéroportuaires puissent voyager sans problème au plan national et international », a indiqué le directeur général d’Aerco.

Jean Michel Ratron a précisé que « Les compagnies aériennes internationales ne viendraient pas à Brazzaville ou à Pointe-Noire si elles n’étaient pas certaines de la sûreté et de la sécurité de ces aéroports. La certification ne vient que pour couronner cette sûreté ou cette sécurité ».

Le directeur général de l’Anac, Serge Florent Dzota, pour sa part, a dit : « Nous allons veiller à la réussite de ce processus de certification. Un grand travail vient d’être fait sur les supports entre les deux parties. Le reste du travail est lié aux inspections, audits, la formation, etc. », a-t-il dit.

Le festival « Reggae Kongo dia Ntotila » ouvre ses portes le 14 septembre à Pointe Noire

La conférence de presse de lancement du festival s’est tenue ce 12 septembre en compagnie des partenaires et artistes.

Jah Thiano, l’initiateur du projet « Reggae Kongo dia Ntotila » a donné une conférence de presse ce mercredi 12 septembre à Pointe Noire. Pour cette sixième édition, le thème retenu par le comité d’organisation est assez simpliste et profond : « Paix ». « Il n’y a point  de développement sans paix car c’est elle qui est la première ressource nécessaire pour la bonne marche de la communauté », a expliqué Jah Thiano.

« Nous louons les efforts  qui se font dans le pays en faveur de la paix mais notre souhait est que cette paix ne s’arrête pas aux simples mots, qu’elle soit concrétisée dans les actes. C’est ce que véhicule la musique reggae qui est rythme des non violents, un rythme qui fait l’apologie de la paix », a-t-il ajouté.

Selon le chronogramme de l’événement, les artiste Ousmane Keita (Gambie), Ndara, Christian Ouyssika et King Servo  (Congo), Jah Nyamsi Sélassié (Cameroun) et Faya Man (Côte d’Ivoire) presteront pendant 5 jours. Ils partageront via leurs chansons et rythmes les valeurs d’humanité, de solidarité et d’unité. Notons qu’en qu’en marge du festival, il sera organisé, dans l’enceinte de « Télé Congo » Pointe-Noire, outre les prestations musicales, un défilé de mode sans oublier l’exposition d’œuvres d’art qui a lieu aussi sur la terrasse du Pinocchio.

Congo : crash d’avion près de Pointe-Noire

L’avion avec à son bord deux passagers s’est écrasé dimanche près de Pointe-Noire, dans le sud du Congo. Une perte en vie humaine…

Les populations de Pointe-Noirs ont vécu une fin de weekend agité ce dimanche 2 septembre. Un planeur ultra-léger motorisé, plus couramment appelé ULM, s’est écrasé. L’avion avec à son bord, un banquier français et un chef d’entreprise a fait un mort et un blessé grave.

L’accident, dont on ignore encore les causes, s’est produit aux environs de 16h30 près de la bourgade de Matombi, vers la Pointe indienne en amont de Pointe-Noire, a indiqué la firme Congo Terminal, filiale du groupe français Bolloré. L’appareil a chuté alors que les deux passagers effectuaient un vol de plaisance.

 

Selon les premières informations glanées sur le terrain, le passager blessé est le directeur de Congo-Terminal,  filiale du groupe  »Bolloré Transport & Logistics ». Il a eu la vie sauve grâce à un paysan qui l’a très rapidement extrait des cendres. Rappelons que l’appareil accidenté est la propriété de l’aéro-club de Pointe-Noire. Il sert régulièrement aux vols de plaisance dans la localité.

Congo : épidémie de fièvre jaune déclarée à Pointe-Noire et dans le Kouilou

L’annonce officielle a été faite ce 30 août via un communiqué à la presse. Les mesures ont été prises par le ministère en charge de la santé pour combattre l’épidémie.

Depuis le 24 août, une épidémie de fièvre jaune menace Pointe Noire et ses environs, l’alerte a été donnée par le ministère de la santé. Selon le communiqué publié qui n’a pas donné des précisions sur les statistiques en l’état actuel, l’épidémie se propage à grande échelle. L’inquiétude est d’autant plus grande, car Pointe Noire est une ville commerciale, les populations sont en perpétuelle migration.

Comme principale mesure pour limiter la contagion, le ministère de la santé en partenariat avec d’autres organismes a prévu d’organiser une campagne nationale de vaccination dans les centres fixes et postes supplémentaires de vaccination. La campagne qui est gratuite vise les enfants âgés de 9 mois et plus.  La mesure ne concerne pas les enfants de moins de 9 mois et les femmes enceintes.

En outre, le ministère encourage la destruction des gîtes larvaires et des moustiques adultes dans les maisons et les lieux publics. Rappelons que la fièvre jaune est une maladie transmise par la piqûre d’un moustique. Elle a essentiellement pour signes, une fièvre élevée et des yeux jaunes. Le patient développe aussi un ictère qui se caractérise par des urines d’un jaune foncé.

Brazzaville et Pointe-Noire accueillent un salon éducatif

L’activité dénommée  » Expo Edu Africa 2018″ sera organisée en début de semaine prochaine dans les deux capitales par l’ONG Fumaf, en partenariat avec une université américaine.

Le salon ‘’Expo Edu Africa’’ vise à promouvoir une éducation de qualité, en octroyant aux étudiants congolais des bourses d’études supérieures dans quelques universités européennes et américaines. Il est prévu dans la ville océane, le 6 août, et dans la ville capitale, le 8 du même mois. Au cours de celui-ci, les animateurs échangeront de manière interactive avec les jeunes. Ils profiteront de l’occasion pour leur présenter les opportunités d’études supérieures qui s’offrent à eux, avec la possibilité d’obtenir des bourses d’études aux frais académiques réduits.

Dans son communiqué de presse du 2 août, Femaf précise que les bourses d’études mises en jeu sont de trois catégories. Le premier type est celui dont l’étudiant ne paie que 50¨% de frais académiques, le reste étant supporté par l’ONG et ses partenaires.

Il est prévu aussi des bourses réduites à 75%, pour lesquelles les étudiants bénéficiaires ne paieront que 25% de la totalité des frais académiques, ainsi que celles dont l’étudiant ne paie rien.

À l’occasion de ce salon, Femaf va organiser un test de compétence en langue anglaise à Pointe-Noire et à Brazzaville. Une partie d’étudiants admis à cette évaluation bénéficiera d’une bourse d’études à l’université américaine Girne, basée en Turquie et dotée de cent cinquante spécialités. Hormis les étudiants, l’ONG Femaf tend aussi la perche aux touristes et hommes d’affaires désireux de visiter ces pays.

Femaf est une organisation non-gouvernementale qui œuvre dans la promotion d’une éducation de qualité, animée par les ressortissants des deux Congo.  En République démocratique du Congo, la même activité a déjà eu lieu dans les villes de Mbuji-Mayi, Lubumbashi, Katanga.

Au Congo Brazzaville, la structure est dirigée par Roch Nganga. Le Salon Expo Edu Africa 2018 devrait aussi se tenir très prochainement à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le salon éducatif vise à promouvoir une éducation de qualité, en octroyant aux étudiants congolais des bourses d’études supérieures dans quelques universités européennes et américaines.

Culture : la caravane du livre se balade à Pointe-Noire

Le Bibliobus qui dessert tous les quartiers de la ville  n’ayant pas de bibliothèques s’est arrêté, le 19 juillet, au siège du groupe K-Musica, à Pointe Noire.

C’est l’Institut français du Congo (IFC) qui a initié le concept, le bibliobus, une sorte de bibliothèque mobile se ballade dans les quartiers de Pointe Noire. Il faut dire que les bibliothèques sont rares dans les établissements publics et souvent même inexistantes dans les quartiers. L’équipe de la médiathèque de l’IFC a décidé de s’arrêter ce 19 juillet à Nkouikou pour permettre aux jeunes d’avoir le livre à portée de main.

Au cours de cette activité, ces jeunes ont bénéficié d’un petit cadeau de coloriage (feutres, crayons de couleur) pour illustrer leurs créations. « Ce bibliobus sillonne les rues de différents quartiers de la ville afin de permettre aux jeunes d’avoir accès aux livres et de se cultiver. Le but pour nous est d’aller plus loin de l’IFC, notamment pendant la période de vacances scolaires où la plupart des enfants sont sans activités, de découvrir le plus de quartiers et d’apporter un petit moment d’amusement, de joie et de rêve aux enfants. Je remercie le groupe K-Musica, notamment son président Yves Saint Lazard, qui nous a prêté son espace», a expliqué Léa De Haese chargée de mission livre à l’IFC.

Notons que l’ événement a été aussi marqué par un atelier d’éveil artistique en percussion qui a permis à ces jeunes de concilier lecture et tam-tam. A en croire Yves Saint Lazard, président du groupe K-Musica, cette activité permet aux jeunes de se cultiver davantage pour devenir les cadres de demain. La caravane conduite par le l’IFC se baladera pendant 24 jours à Pointe Noire.

Les cuiseurs « Congo mboté » à la portée des ménages

Fabriqué par des artisans nationaux, le cuiseur moderne à charbon et à bois permet d’économiser plus de 40% de charbon et 50% de bois.

La cérémonie du lancement officiel de l’extension du projet, filière cuiseurs économes dans la ville de Pointe-Noire, a eu lieu le 17 juillet au centre de formation Don Bosco, dans le troisième arrondissement Tié-Tié, en présence de Todd P. Haskell, ambassadeur des États Unis au Congo. La science a démontré que l’exposition quotidienne aux fumées est responsable de plusieurs maladies. Le cuiseur Congo Mboté, dont le but est de lutter contre la déforestation, réduit, grâce à sa technologie, les fumées toxiques dégagées lors de la cuisson et les risques de santé des maladies liées aux fumées (maladies pulmonaires et des yeux).

Ces cuiseurs permettent également d’éviter les pertes de chaleur. Ils optimisent le rendement calorifique pour la cuisson et réduisent des émissions de gaz à effet de serre. L’extension de ce projet dans la ville de Pointe-Noire et la mise en vente de ces cuiseurs étaient attendues par les Ponténégrins. Dans son mot de circonstance, Julien Petit Jean, responsable du programme filière cuiseurs économes, a donné l’importance de ce projet, initié il y a quelques années dans la ville Brazzaville par l’ONG française Initiative développement.

En effet, après plus de cinq mille ventes dans la capitale politique, grâce à l’appui financier de l’ambassade des États-Unis et de bien d’autres partenaires, cette ONG a décidé de lancer l’extension de son projet dans la ville de Pointe-Noire. « Nous avons développé toute une gamme de cuiseurs économes communément appelés « Lituka Congo Mbonté », un produit moderne fabriqué par les Congolais qui permet aujourd’hui aux femmes d’économiser plus de 50% de bois et 40% de charbon par rapport aux foyers traditionnels. Et grâce à la collaboration avec Actions de solidarité internationale et le centre de formation Don Bosco, nous formons, nous accompagnons et nous responsabilisons toute une génération en lui donnant le goût d’entreprendre et de renforcer son autonomie. Cette approche consiste à appuyer la mise en place d’une filière économique locale », a-t-il dit.

L’ambassadeur des États-Unis a salué le caractère innovant de ce projet, tant sur le plan technique que sur la méthodologie de sa mise en œuvre sur le terrain. Pour lui, il s’agit là d’un projet intéressant qui crée des opportunités économiques dans le pays et réduit également l’impact de pollution tout en contribuant à l’amélioration de la qualité de vie de la population. Pour sa part, l’administrateur-maire de Tié-Tié, Ambroise Bayakissa, s’est dit heureux de prendre part à cette rencontre de responsabilité et de solidarité. Responsabilité vis-à-vis de la nature et de l’environnement car depuis quelques années, a-t-il déclaré, le monde entier se mobilise pour décrier une industrialisation qui ne tient pas compte d’une obéissance à la nature.

Aujourd’hui, grâce à ce projet, les Congolaises vont réaliser une véritable économie de combustible et de moyens financiers. Ce projet va également abroger la pénibilité de leur travail au quotidien et laissera ainsi respirer les forêts victimes de l’abattage sauvage de bois sans le remplacer. « Cette économie de bois a des répercutions écologiques et économiques et un gain de temps et d’effort.  Ce projet va donc contribuer à garantir l’avenir de notre écosystème forestier dont la valeur en nombre d’espèces, de plantes, d’oiseaux, de mammifères est exceptionnel », a déclaré l’administrateur-maire de Tié-Tié.

Enrôlement des jeunes à Pointe-Noire : le gouvernement et la BM satisfaits de l’évolution

Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et Korotoumou Ouattara l’ont exprimé leur satisfaction lors de leur visite dans les différents centres de collecte des candidatures.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et la Banque mondiale par sa représentante résidente pour la République du Congo, Korotoumou Ouattara, ont effectué une visite dans les différents centres de collecte des candidatures pour les formations.

Ces formations gratuites sont une initiative du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).

« A ce jour, nous avons reçu au niveau de Pointe-Noire, 4 915 jeunes et de Brazzaville 9 400, ce qui nous donne un total avoisinant les 13 000 jeunes. Pour nous, c’est un indicateur important de la demande de la formation au niveau de la jeunesse. Nous sommes d’autant plus heureux que les deux responsables soient là afin d’ouvrir les autres possibilités ou solutions de formation qu’attendent les jeunes », a déclaré l’un des initiateurs du projet, Auxence Léonard Okombi.

Après deux semaines d’enrôlement, Korotoumou Ouattara a indiqué : « Nous savons que la formation est une priorité du gouvernement du Congo. La Banque mondiale a appuyé le gouvernement dans son plan de développement dans lequel il est question de mettre l’accent sur le développement du capital humain et donc l’éducation et l’apprentissage des jeunes, surtout pour réduire le chômage au niveau des jeunes, des femmes et des couches défavorisées ».

« En dehors de ce projet, nous allons développer aussi le projet de compétitivité qui aide les jeunes à développer des entreprises, le projet agricole qui va prendre aussi en compte la formation des jeunes, surtout que le gouvernement veut mettre l’accent sur la diversification de l’économie en priorisant le domaine agricole. Toutes les activités iront de pair pour qu’on puisse avoir l’impact au niveau de nos appuis et du gouvernement », a ajouté le fonctionnaire de la Banque mondiale.

Les inscriptions à Pointe-Noire pour les formations qu’offre le PDCE prend fin le 22 juillet.