Congo-coronavirus : 158 nouveaux cas testés positifs

Ces cas de coronavirus ont été enregistrés mardi 30 juin 2020, et l’information est du ministère de la santé et de la population.

Mardi 30 juin 2020, 158 nouveaux cas ont été confirmés positifs au test de coronavirus, 13 guéris et un décès. L’information a été donnée par le ministère congolais de la Santé et de la Population mardi à Brazzaville.

Selon le bilan épidémiologique établi par le coordonnateur technique national de riposte contre la COVID-19, le Dr Gilbert Ndziessi, le Congo compte 1382 cas confirmés, dont 486 guéris et 41 décès.

Même si 9 sur 12 départements du Congo sont touchés par le coronavirus, il faut noter que, la majorité des personnes touchées par le coronavirus sont concentrées dans les deux plus grandes villes du pays, que sont: Brazzaville et Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au sud.

Congo : reprise des travaux de l’avenue des Caravanes après plusieurs années d’arrêt

Les travaux de l’avenue des Caravanes dans le 6e arrondissement de Pointe-Noire, Ngoyo, ont été relancés par le Conseil départemental et municipal au plus grand bonheur des riverains.

L’avenue des Caravanes est une voie qui a une histoire. C’est sur cette route que les esclaves ont été acheminés à la porte du non-retour jusqu’à leur déportation.  Cette avenue traverse les quartiers Tchimagni, Tchimbambouka et Ngoyo péage. L’arrêt inopiné de ces travaux, il y a quelques années, avait écœuré plus d’une personne.  Cette route a vieilli et même perdu une partie de son histoire. Pour de nombreuses personnes, reconstruire cette route, c’est reconstruire la mémoire, tout en stimulant un tourisme culturel. Dans son projet d’aménagement et de modernisation, le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a relancé, en mars dernier, les travaux de réhabilitation de cette voie afin de redonner non seulement le sourire à la population mais aussi de désenclaver le sixième arrondissement.

Initiés avant le début de la crise sanitaire, ces travaux ont connu  un ralentissement durant la période de confinement. Actuellement, les travaux de décapage et de couche de fondation sont exécutés à plus de 50% à en croire les exécutants.  Cette étape des travaux attire un grand nombre de citoyens qui saluent cette évolution qui, selon eux, donne de l’espoir. « Cette route est une voie historique. Il est donc judicieux de la refaire, non seulement pour assurer la mobilité de la population mais également restaurer notre mémoire », a dit Nkonda, un habitant du quartier. Notons que ce projet d’aménagement de la route des caravanes inclut deux autres avenues, notamment Hyacinthe-Bakanga et Edouardo-Muaca.

Pointe-Noire : un nouveau-né retrouvé mort dans un sac plastique

Le corps de ce bébé de quelques jours se trouvait au quartier la poudrière, près du mur de l’aéroport Agostino Neto.

A Pointe-Noire, capitale économique du Congo, le corps d’un nouveau-né a été retrouvé dans un sac plastique. Cette découverte a été faite par des riverains qui ont lancé l’alerte au service d’urgence de la Police.

La police judiciaire est saisie pour mener des investigations pour retrouver les auteurs de cet acte.

Congo-Coronavirus : réouverture des modes de transport entre Brazzaville et Pointe-Noire

Cette nouvelle a été annoncée par le Premier ministre, clément Mouamba, lors de son allocution sur le deuxième palier du déconfinement progressif samedi 20 juin 2020, à Brazzaville.

Les vols commerciaux et des autres modes de transport des voyageurs (autobus, trains et bateaux), entre Brazzaville et Pointe-Noire reprennent à partir de ce mardi 23 juin 2020. L’annonce avait déjà été fait samedi par le Premier ministre, Clément Mouamba, quand il s’exprimé sur le deuxième palier du confinement progressif au Congo.

Dans ce speech ce 20 juin, le Premier ministre a souligné entre autres que l’état d’urgence sanitaire était maintenu et que le couvre-feu sur l’ensemble du territoire national était désormais fixé de 22 heures à 5 heures du matin. Il a également abordé la question de la réouverture des bars et des restaurants, des hôtels et d’autres lieux d’hébergement collectif, des lieux de culte, de la reprise des sports individuels de compétition, mais avec un public ne dépassant pas les 50 personnes.

Clément Mouamba a aussi annoncé le déconfinement progressif de la localité de Tchiminzi, dans la sous-préfecture de Tchamba-Nzassi, dans le département de Pointe-Noire, précisant que toutes ces réouvertures et reprises se dérouleront dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de gestes barrières, de distanciation physique et du port obligatoire et conforme du masque.

La fermeture de toutes les frontières toujours en vigueur

Le Premier ministre a martelé en substance que la fermeture de toutes les frontières demeuraient en vigueur, à l’exception des navires, des vols cargos et autres transports de marchandises vers le Congo ou au départ du Congo. Il a en outre rappelé le caractère obligatoire de la quarantaine et du test virologique (RT-PCR) pour les passagers entrant sur le territoire national.

Pour lui, le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux reste en vigueur, au même titre que la fermeture, excepté les classes d’examens, les crèches, les établissements préscolaires, scolaires, les centres d’alphabétisation, les classes intermédiaires et les universités publics et privés, les résidences universitaires et les internats.

Il a précisé que cette fermeture concernait aussi les bars dancing, les boîtes de nuit et autres établissements clos de danse. L’interdiction des rencontres des sports collectifs et des spectacles demeuraient également en vigueur. Il a aussi ordonné la limitation à cinquante (50) personnes maximum participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières.

Le Premier ministre a rappelé que la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ; l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les localités et les mesures régissant le transport urbain étaient en vigueur.

Il a fait savoir que le gouvernement se réservait le droit de rétablir le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national, s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps.

Un fonds de 50 milliards de Fcfa mobilisé

Pour soutenir les entreprises des secteurs formel et informel, les ménages en grande précarité et les personnes vulnérables, dont celles vivant seules ou avec handicap, le Premier ministre a annoncé la mobilisation d’un fonds de 50 milliards FCFA. Il a fait savoir que ce Fonds national de solidarité, créé pour faire face à la crise sanitaire, sous la forme d’un compte spécial du trésor, bénéficie d’une inscription budgétaire de 100 milliards Fcfa, sur lesquels 50 milliards de Fcfa sont immédiatement mobilisés.

Le Premier ministre a expliqué que cette somme est répartie concerne 40 milliards de Fcfa pour le soutien des entreprises et dix milliards de Fcfa pour les transferts monétaires au bénéfice des ménages vulnérables.

Il a ensuite révélé que les mécanismes de mise en œuvre seront précisés conjointement par les ministres en charge de l’économie, des finances et des affaires sociales, en rapport avec les partenaires du secteur financier et les acteurs sociaux.

Par ailleurs, Clément Mouamba informé que le gouvernement avait décidé de la levée des financements extérieurs pour un apurement substantiel de la dette intérieure au cours de cette année. Il a dévoilé qu’aux affectations du Fonds national de solidarité et au paiement de la dette intérieure, s’ajouteront les commandes publiques à réserver prioritairement aux entreprises et autres opérateurs économiques locaux de bonne moralité fiscale et sociale.

Pointe-Noire : des innovations dans la lutte contre le coronavirus

La Société de transformation métallique a présenté au ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, des dispositifs de lavage des mains actionnés par des pédales avec plusieurs fonctions.

Conçus par la Société de transformation métallique (ST2C) en tenant compte des mesures de sécurité et d’hygiène requises contre la covid-19, ces dispositifs sont composés des compartiments d’alimentation en eau et d’évacuation des eaux usées par vanne. Le Covid-19 Wash mécanique et le Covid-19 Wash électrique composantes de cet appareil permet d’éviter le contact manuel et donc un éventuelle recontamination en se lavant les mains.

Lors de la présentation de ce matériel, le directeur général de la société ST2C, Omar Li Bemba, a salué l’implication du gouvernement dans l’accompagnement des petites entreprises, comme la leur, dans la lutte contre la Covid-19. « Nous souhaitons que le gouvernement organise, à Brazzaville, un salon qui va regrouper toutes les inventions et innovations faites autour de la Covid-19, l’ensemble de ceux qui se battent pour trouver des solutions de lutte contre cette pandémie afin de montrer ce que le Congo peut apporter au plan international et faire bénéficier les innovations congolaises à d’autres pays », a-t-il suggéré au ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.

Pour sa part, le ministre Coussoud-Mavoungou, stupéfait de voir que les Congolais sont aptes à réaliser de telles innovations, a rassuré que le gouvernement va les accompagner et créer les conditions de la protection de ces inventions. « Nous nous rendons compte que l’appel du président de la République pour la prévention contre la covid-19 est respectée comme en termes de créativité à travers ces innovations », a-t-il dit en encourageant les jeunes congolais formés à l’Université Marien-Ngouabi et ailleurs qui mettent leur ingéniosité à la disposition de la nation.

Le directeur général de la Société de transformation métallique a sollicité l’appui du gouvernement pour fabriquer ces dispositifs à grande échelle en vue de les mettre à la disposition des hôpitaux, des écoles, des marchés domaniaux, des aéroports et d’autres milieux publics. La société ST2C envisage de fabriquer d’autres prototypes simples pour contribuer à la lutte contre le coronavirus.

Congo : les commerçants expulsés du Grand-Marché ce jeudi 28 mai

Après avoir observé la journée du mercredi à la maison comme prévu dans le décret signé par le ministre de l’Intérieur sur les jours de marché, les vendeurs de ce marché de Pointe-Noire ont été surpris jeudi matin par la présence des agents de la police qui leur ont interdit de vendre.

Le non-respect de l’heure de fermeture des marchés instituée par le gouvernement pour riposter au coronavirus serait à l’origine de l’expulsion des vendeurs du Grand-Marché. « Le mardi 26 mai, certains vendeurs n’avaient pas observé l’heure de fermeture du marché comme exigé par le ministère à 16h. Quelque temps après, la police s’est déportée sur les lieux pour faire respecter la loi. Une vendeuse a été frappée par un agent de police pour avoir résisté.  Et les jeunes du marché ont porté main à l’agent de police voilà pourquoi ils nous demandent d’aller vendre au marché de l’OCH », a témoigné une vendeuse.

D’après les agents de la police interrogés sur place, l’ordre de faire partir les vendeurs de ce site a été donné par le Maire de l’arrondissement I Lumumba  pour qu’ils rejoignent le marché de l’OCH.  Soulignons que cette opération n’a pas concerné les boutiques d’alimentation, les boucheries et chambres froides. Un autre vendeur a souligné : « C’est juste une punition pour la journée d’aujourd’hui par rapport à ce qui s’est passé mardi. Nous reviendrons certainement vendredi. Je profite de votre micro pour solliciter au nom de tous les vendeurs l’indulgence des autorités. Nous veillerons désormais au respect des mesures prises par l’état.». Rappelons qu’après la fermeture des marchés domaniaux de la ville océane pour les travaux, l’ordre était donné aux vendeurs de rejoindre le marché de l’OCH.

Congo : les tarifs des bus ont augmenté à Pointe-Noire

Pour faire face à la pandémie de coronavirus, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures notamment la réduction de nombre de clients dans les transports. Une mesure qui n’est pas sans conséquence.

A Pointe-Noire, les contrôleurs de bus ont augmenté les prix de transport des bus. Cette flambée des tarifs fait suite à la mesure prise par le gouvernement congolais de limiter le nombre de passagers dans les transports en commun. Il faut dire que celle vise à barrer la voie au cornavirus.

Par exemple de l’arrêt du carrefour de Makayabou à Loandjili jusqu’au centre-ville en passant par le grand marché, certains contrôleurs depuis la semaine dernière demanderaient aux clients 300 FCFA au lieu de 150 F.

D’aucuns parleraient d’une complicité tacite entre les propriétaires desdits bus et les contrôleurs. Ils veulent récupérer  l’argent qu’ils perdent  à cause de la réduction du nombre de passagers. La population appelle les autorités de la ville à trouver une solution.

Notons que cette situation pourrait se répandre dans tout le pays en cette période de déconfinement progressif où des mesures barrières contre le coronavirus appellent à la limitation raisonnable du nombre de passagers dans les transports en commun.

Congo : vers la réhabilitation des feux de signalisation à Pointe-Noire

Ce projet a pour objectif de moderniser et de fluidifier la circulation routière afin d’assurer la sécurité des usagers et de leurs biens.

Dix-sept carrefours seront dotés des feux tricolores intelligents et modernes dans la ville côtière du Congo. Les travaux qui ont commencé il y a quelques jours, sont exécutés par l’entreprise Acep Congo (Automatisme construction engeneering process).

Dans le cadre de ce projet, d’autres travaux de voierie sont également programmés, notamment la construction de nouveaux carrefours, notamment au niveau de l’hôtel Kactus, du consulat de l’Angola, de la CNSS, du Foyer féminin, de l’hôpital de base de Tié-Tié, de la pharmacie Pascal, de Gaz-Gaz, du bar Vonvon et au niveau de la Coraf.

Des arrêts de bus seront également placés sur le boulevard Moe-Kaat-Matou, entre le rond-point de la République et le rond-point Kassai ainsi que l’aménagement des cassis ralentisseurs couramment appelés dos-d’âne, sur certaines voies bitumées, notamment sur l’avenue Joseph-Sinald, la route Aéro Service dans le premier arrondissement, les avenues Bouanga-Kalou et Sainte-Bernadette.

Dans le deuxième arrondissement, il s’agira de l’avenue de la Liberté, à Voungou, dans le troisième arrondissement; les avenues Mgr Ernest-Kombo et Maurice-Mountou-Sambou dans le quatrième arrondissement; la rue Kouboukouta, la zone Manguier à Siafoumou, l’avenue des Mwéni (Voie d’accès au CEG Mbota-Raffinerie), l’avenue Marcel-Tchionvo, la rue Tchiboul’Ngoma, la zone Makayabou Zéphirin dans le cinquième arrondissement. Rappelons que les feux de signalisation implantés sur les grandes artères de la ville de Pointe-Noire sont restés hors service depuis plusieurs années. Ces feux tricolores, une fois réhabilités, vont réguler la circulation en fonction de sa densité. Ce projet est le point de départ de rénovation de la ville.

Congo : Warka Gang prépare son premier album

Ce groupe de Pointe-Noire prépare la venue de son tout premier opus qui va s’intituler « Contrôle ». Warka Gang est encore en studio pourtant il fait déjà parlé de lui.

L’album qui contera dix titres est déjà attendu par les pontenégrins. Produit par la maison Sky Vision Musik label, le groupe est en train de finaliser cet opus dont la sortie officielle est annoncée pour les prochains jours.

Le groupe Warka Gang fait dans la musique urbain, l’afro trap et du rap. « Nous l’appelons Contrôle parce que nous sommes maintenant capables de nous défendre. Car tous les jours nous avons des défis à relever. Dans cet album, nous allons parler de la vie que nous menons au quotidien : d’où venons-nous ? Où allons-nous ? », a expliqué Djames Crazy, un des membres du groupe.

Dirigé par MC Kulzer, le groupe entend mettre cet album sur le marché et sur les plateformes de téléchargement légales le plus tôt possible. Le déconfinement par palier amorcé par les pouvoirs publics, faisant de Brazzaville et Pointe-Noire deux localités fermées aux autres, n’aide en rien les artistes musiciens qui optent maintenant pour les réseaux sociaux.

Warka Gang est l’un des dernières formations nées de la ville océane. Il comptait au départ des artistes comme Djams Crazy, Idolostrice, Singou Djem’s, Guelor Francisco, Siboy et Léo Marcus.

« Après les autres ont quitté le groupe, nous sommes restés à deux : D. Crazy et Mc Kulzer. Depuis leur départ, nous continuons à travailler pour l’essor du groupe », a précisé Djames Crazy.

Notons que Warka Gang nourrit d’autres projets, entre autres ouvrir un studio d’enregistrement à Pointe-Noire. Il se réjouit d’avoir travaillé avec des artistes qui ont pignon sur rue dans la ville économique  comme Super Cvm, Czer, Skalbo de Arsenal 242, Proto Mwan Bwal de Br. Squad musik, Mc Killer, Congolino et Boozy.

Congo-Covid 19 : Brazzaville et Pointe-Noire, les deux grands foyers de la maladie

Le nombre total des contaminés est donc passé à 207 contre 19 guéris, 8 décès en milieu hospitalier.

La République du Congo compte 207 cas de contamination de coronavirus. L’information a été donnée lors du point sur la situation épidémiologique du pays, lundi 27 avril 2020, par le coordonnateur technique national de la riposte à la pandémie, Gilbert Ndziessi.

La répartition selon les départements se présente comme suit : Brazzaville 141 cas, Pointe-Noire 57 cas, Kouilou 3 cas, Pool 4 cas, Cuvette 1 cas et la Sangha 1 cas.

Dans la capitale, la répartition selon les arrondissements est la suivante : Moungali 25 cas, Ouenzé 22 cas, Makélékélé 19 cas, Djiri 19 cas, Talangaï 20 cas, Poto-Poto 16 cas, Madibou 10, Bacongo 6 cas, Mfilou 4 cas. A Pointe-Noire : Lumumba 26 cas, Mongo-Mpoukou 12 cas, Ngoyo 8 cas, Loandjili 6 cas, Tié-Tié 4 et Mvoumvou 1.

Covid-19 : les mesures de protection seront renforcées à Brazzaville et Pointe-Noire

Le Premier ministre, Clément Mouamba, a évoqué l’urgence de renforcer les mesures de protection contre le coronavirus (Covid-19) au niveau des points d’entrée des deux plus grandes agglomérations du pays.

Le chef du gouvernement s’est exprimé le 27 avril, à l’issue d’une visite effectuée en compagnie des ministres de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice et de la Santé, aux postes de péage de Lifoula et de Nganga-Lingolo, respectivement au nord et au sud de Brazzaville.

« La visite est justifiée du fait que lorsque nous donnons les instructions, il faut s’assurer qu’elles soient mises en œuvre. Les Brazzavillois et Ponténégrins se déplacent sans raison or il est démontré que la majorité des cas positifs viennent de ces deux villes. Voilà pourquoi nous avons mis en place un dispositif de contrôle dans les points d’entrée », a indiqué le Premier ministre.

Il a, par ailleurs, souligné qu’il faut renforcer le plus vite possible le dispositif de contrôle des points d’entrée, notamment sur le plan de la logistique avec l’installation des équipes permanentes de santé et de la force publique.  « Ce renforcement doit être accompagné des moyens nécessaires. A Lifoula, par exemple, la Congolaise des routes a accepté de travailler avec la force publique et les agents de santé dans ses bâtiments », a expliqué Clément Mouamba.

De son côté, le directeur départemental de la Santé du Pool, le Dr Albert Touadi a rappelé que les agents de santé placés aux postes de péage étaient équipés des thermoflash, mais ils leur manquent une certaine commodité logistique, ainsi que l’appui des agents de la force publique. « Il nous faut les paillottes pour permettre à nos collaborateurs de bien exécuter leur tâche quotidienne », a-t-il suggéré.

Congo-Covid 19 : un deuxième médecin est mort à Pointe-Noire

Le Dr Joseph Ngala, qui était chargé de la surveillance épidémiologique dans la ville océane, a succombé au virus à l’hôpital Adolphe-Cissé.

En première ligne face au Covid-19, les médecins ont enregistré leurs premiers décès. A Pointe-Noire dans le Kouilou, le Dr Joseph Ngala, chargé de la surveillance épidémiologique dans la ville océane, a succombé au virus à l’hôpital Adolphe-Cissé, portant le total à deux médecins morts depuis l’arrivée de la pandémie au Congo.

« On l’a donné pour mort avant sa mort avérée qui est survenue aujourd’hui vers 4 heures du matin. Il avait été testé positif avec des images TDM des poumons détruits à 80%. Admis en réa, intubé, ventilé jusqu’à ce qu’il rende l’âme. C’est triste. C’est absolument dramatique, pour lui, sa famille, ses patients et nous tous. Le virus est bel et bien à nos portes », nous a confié anonymement un médecin à Pointe-Noire tout en soulignant le courage extraordinaire dont font preuve l’ensemble des médecins, des soignants, des pompiers, de toutes les personnes qui permettent de sauver des vies chaque jour.

Médecins, infirmiers…Voici un état des lieux d’une profession qui paie un lourd tribut dans la lutte contre le Covid-19, en raison de son exposition aux patients contaminés.

La pandémie de Covid-19 continue de propager à travers le monde, et notamment au Congo Brazzaville, avec un nombre de cas hausse. Le pays qui entame sa deuxième semaine de confinement compte désormais 117 cas confirmés, dont 83 transmissions locales (37 à Pointe- Noire et 43 à Brazzaville, 1 dans le Pool, 1 dans la Cuvette et 1 dans la Sangha). 10 cas ont été guéris et 5 décès.

Congo : aucun blessé dans un avion d’Air France qui a reçu des balles

L’avion est arrivé samedi 11 avril, à l’aéroport de Pointe-Noire, pour rapatrier des ressortissants français résidant au Congo.

Pointe-Noire, samedi 11 avril, c’est le soir lorsqu’un Airbus 330 d’Air France atterrit sur le tarmac de l’aéroport. Cet appareil reçoit des balles des éléments de la gendarmerie des frontières selon la direction de l’aviation civile et Air France.

Au cours de cette altercation, un agent de la gendarmerie des frontières aurait fait usage de sa kalachnikov et tiré des balles qui ont touché l’aéronef d’Air France en stationnement.

« Une balle a raflé l’appareil et une autre l’a traversé et l’a endommagé », a expliqué Olivier Jallet, directeur général d’Air France pour le Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

Arrivé de Paris juste avec des membres d’équipage, cet avion qui aurait bénéficié d’une autorisation exceptionnelle en cette période où les frontières sont fermées à cause du Covid-19, devait rapatrier ce dimanche 110 ressortissants français et embarquer 110 autres lors d’une escale à Bangui. A cause de l’incident, le voyage a été repoussé à lundi et sera assuré par un autre avion de rechange.

L’ambassadeur de France, François Barateau, s’est entretenu dimanche avec trois membres du gouvernement congolais dont Jean-Claude Gakosso, le chef de la diplomatie, qui, dans une correspondance, a exprimé ses regrets au gouvernement français et annoncé l’ouverture d’une enquête afin de « clairement établir les circonstances et les responsabilités ».

Aucun blessé n’a été enregistré au cours de cet incident. Le Congo a enregistré son premier cas de coronavirus, importé de France, le 14 mars. Le pays en compte aujourd’hui soixante-dix et cinq décès.

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire

Le couple présidentiel est arrivé dans la ville portuaire lundi 17 février 2020.

C’est un bain de foule qui a accueilli le couple présidentiel à Pointe-Noire, ce lundi 17 février. C’est  l’accueil qu’ont réservé  les ponténégrins au chef de l’Etat et à son épouse. L’affluence a été telle que le service d’ordre a eu toutes les peines à contenir les foules venues pour la circonstance.

À la vue de cette foule, on aurait cru que tout Pointe-Noire avait convergé vers l’aéroport, militants des partis politiques et autres groupes traditionnels ou religieux donnaient de la voix, dans un enthousiasme à peine contenu.

Cet enthousiasme ainsi que cette foule ont accompagné le couple présidentiel tout au long du parcours, ce tronçon le séparant de l’aéroport A.A.Neto à la résidence présidentielle située en bordure de mer.

Ça faisait un peu plus d’un an que Denis Sassou N’Guesso et madame n’avaient plus effectué pareille visite à Pointe-Noire, où leur dernier séjour remontait à fin novembre 2018.

Pointe-Noire : le contrôle des tricycles et monocycles reporté en février

L’opération qui avait débuté le 12 décembre dernier s’est vue arrêté le 17 décembre et reportée au mois de février 2020.

Difficultés liées, à la logistique et aux divergences avec la police sont entre autres les raisons de l’arrêt de l’opération de contrôle des tricycles et monocycles dans la ville océane. Jean Robin Ossa, chef de bureau des transports urbains et routiers de la direction départementale des Transports terrestres de Pointe-Noire, confie tout de même que ledit contrôle reprendra en février prochain.

Cette opération vise à mettre de l’ordre dans la conduite de ces motos dont le nombre ne cesse d’accroitre dans la ville de Pointe-Noire. Il est important de noter que la majorité de ces engins ne sont pas immatriculés et la plupart des motocyclistes n’ont pas de permis de conduire catégorie «A», comme l’exige la réglementation.

«Le secteur des transports est bien réglementé dans notre pays mais ces motocyclistes passent outre la règlementation», a expliqué Jean Robin Ossa.

Pointe-Noire : l’avant-première de « Grave erreur » prévue le 7 décembre

Les cinéphiles de la capitale économique du Congo, auront le privilège de voir la première du film du réalisateur Richi Mbebelé.

La salle Royal cinéma (Tchimbamba), servira de cadre à la projection d’avant-première du film « Grave erreur 2 », une réalisation de Richi Mbebelé.

« Grave erreur 2 » sort quatre ans après « Grave erreur » et met sous les feux de la rampe les acteurs Michael Thamsy, Amanda Baye, Georges Mboussi, Imelda Maboueki, Richi Mbebelé, Molière Bounda, Selma Mayala avec la participation exceptionnelle de l’artiste musicien Teddy Benzo.

Ce film, tourné dans des conditions technico-artistiques impeccables, entraîne les cinéphiles dans une aventure jalonnée de soubresauts où s’imbriquent plusieurs sentiments aux relents ambivalents (l’amour, la haine, la trahison, l’hypocrisie… ). Le réalisateur peint avec humour et ironie les vices et les travers de notre société.

Après ses premiers pas dans la réalisation avec le film « Subtile manipulation », en 2013, Richi Mbebelé ne cesse d’étonner et d’intriguer les férus du cinéma par ses scénarios inédits. À chaque production, l’envie d’aller vers la perfection anime le cinéaste, conscient que le chemin menant vers la gloire nécessite un travail minutieux et persévérant.

 

Street contest : la cinquième saison s’achève

Organisée du 23 au 24 novembre au stade BBS à Pointe-Noire, par l’association sportive et des œuvres sociales (Asos), l’activité a tenu en haleine les jeunes âgés de 8 à 16 ans, venus communier autour du basket-ball et de la musique.

Comme lors des quatre dernières éditions, les jeunes ont pris d’assaut le stade BBS dès la journée inaugurale consacrée aux phases éliminatoires des tournois play-offs 3×3 en version minime et cadette avant les grandes finales du 24 novembre.

Après des animations diverses par les groupes de danse et de musique urbaine de la place, les finales se sont disputées en présence des membres de la Fédération congolaise de basket-ball, de la ligue départementale et des anciens basketteurs invités.

En minime, l’As Cheminots a battu BBS sur le score de six points à zéro, tandis que chez les U16, CPGOS a eu raison de JSK sur le score de neuf points à six.

Le trophée de fair lay est revenu aux jeunes de Black Lions. Les gagnants en concours de trois points et dunks ont été également récompensés. Les trophées, les médailles, les équipements sportifs et les enveloppes ont ainsi été remis aux sportifs méritants avec toujours en ligne de mire le crédo de l’activité : réunir les jeunes afin de cultiver l’esprit de cordialité et de sportivité.

Appréciant la démarche d’Asos, Christian Boungou, membre de la Fédération congolaise de basket ball, a déclaré: « Nous remercions et encourageons Abi Bamanga et toute son équipe pour cette louable initiative qui permet de réunir la jeunesse autour du basket-ball. C’est une activité qui apporte du sourire et des moments de joie à cette jeunesse. Cette activité qui fait vivre le basket chaque année est un bon moyen de montrer au grand public le talent de ces jeunes, la pépinière de demain. Notre souhait est que l’activité soit soutenue et qu’elle se pérennise ».

Street Contest a été aussi applaudi par l’artiste musicien Teddy Benzo, qui ne ménage aucun effort pour accompagner l’initiative. L’ancien basketteur qui a évolué en Rdc et en Afrique du Sud notamment n’a pas manqué lors de la remise des distinctions de prodiguer des sages conseils à la jeunesse ponténégrine appelée à s’élever par des actions positives.

Street Contest est une activité sportive qui a pour objectif de partager les valeurs de tolérance et de fraternité à travers le sport. À travers le sport mais aussi la musique et la danse, les jeunes créent une symbiose entre toutes les associations et les acteurs principaux concernant la jeunesse pour échanger, évoluer et grandir ensemble.

 

« Fuzion », le nouvel album de Spirita Nanda

La présentation de cet opus de 14 titres, aura lieu en marge d’une prestation, le 23 novembre prochain, au mess mixte de garnison de Pointe-Noire.

Révélation féminine au Beat street festival en 2016, Spirita Nanda a été l’une des artistes les plus marquantes de la scène urbaine  congolaise. En quelques années de carrière, elle a captivé l’attention des mélomanes  grâce à son style musicale unique. Comptée parmi les étoiles montantes de la musique congolaise, elle est une manipulatrice des mots, une conteuse qui a su inventer un style propre à elle-même.

Dans quelques jours, elle égrènera les morceaux de « Fusion »  dont la présentation aura lieu en marge d’un concert au mess mixte de Garnison de Pointe-Noire. Son œuvre comporte quatorze titres. L’artiste a abordé autant de problématiques telles que l’immigration avec ces jeunes emportés chaque année par les vagues de la mer en tentant de rallier l’Europe.

Dans cet album, Spirita Nanda s’interroge aussi sur certaines questions existentielles. Pendant le concert, elle dévoilera les secrets de cet opus. Elle sera entourée de musiciens venus des quatre coins du pays parmi lesquels MLG Mochristo, Teddy Benzo, Sosey, Raz Mix, Adriana Talansi, Mixton, Caprice Diconn, Biz Ice et Zeus Million. Le résultat donnera un concert live avec des sons très organiques.

Artiste soul, Spirita Nanda est née le 27 mai 1985 à Brazzaville de parents camerounais. La musique etant une passion, elle sera épaulée par sa famille; ce qui lui permet de participer à des shows universitaires et au concours Nescafé organisé en 2005 à Buea, au Cameroun. En juin 2013, elle a accompagné la chanteuse Duce en première partie du concert du rappeur Youssoufa à Brazzaville. Et en mai 2018, Spirita fait partie des artistes sélectionnés à une rencontre du Midem tenue à l’Institut français de Brazzaville. Notons que dans l’album « Fuzion », elle est sortie de son confort, s’adressant à toutes les personnes, à toutes les générations, en se servant des styles tels que le coupé-décalé, le hip-hop, le Rnb.

Coupe du Congo de Rugby : les Taureaux de Brazzaville remporte le trophée

Le club a remporté le titre de champion de la première édition de la coupe du Congo de rugby, le 02 novembre, à l’espace du Trentenaire au CPGOS Pointe-Noire.

Les Taureaux de Brazzaville se sont imposés face aux Barbares de Pointe-Noire. La rencontre a eu lieu ce samedi 02 novembre 2019, à l’espace du Trentenaire au CPGOS Pointe-Noire. Du 1er au 2 novembre, le amoureux du rugby en ont eu pleins les yeux.

La Fédération congolaise de rugby a gagné le pari en réussissant l’organisation de la première édition de la Coupe du Congo, du 1er au 2 novembre, dans la ville océane. Pour cette première édition, cinq équipes dont trois de Brazzaville, à savoir les Taureaux, le Stade brazzavillois et les Intouchables et deux de Pointe-Noire, notamment les Barbares et Congalie rugby club y ont participé, sous l’oeil vigilant du président de la Fédération congolaise de rugby, Paulin Mandoumou, assisté du directeur départemental des Sport et de l’éducation dephysique, Joseph Biangou Ndinga.

La compétition s’est déroulée en formule championnat en aller simple apuyée d’une finale qui a opposé les deux meilleures équipes, les Barbares et les Taureaux.  A la fin de cette rencontre âprement disputée, les rugmen du club Taureaux ont tiré l’épingle du jeu en s’imposant quatorze points contre douze à l’issue des prolongations après le score de douze points partout à la fin du temps réglementaire. L’expulsion des deux joueurs des Barbares, dont le capitaine, à quelques minutes de la fin du match, leur a causé du tort. En effet,  les Ponténégrins menaient au score jusqu’à la 39e mn avant l’égalisation à douze points par les Taureaux. Pour les départager, l’arbitre central a alors accordé 15×15 mn aux deux équipes. Après plus de cinq minutes de jeu, les Taureaux de Brazzaville ont gagné par quatorze points à douze.

A la fin du match, les vainqueurs se sont réjouis, à l’instar du capitaine des Taureaux, Yannick Nguiesse. « On a surpassé l’émotion. Notre force s’était la confiance et la volonté », a-t-il dit, avant d’ajouter que l’adversaire n’a pas démérité. Son entraîneur, Célestin Tanda, a déclaré : « Je suis le plus heureux de cette coupe parce qu’il n’y a pas eu de casse,  mais des égratignures qui vont se cicatriser demain. Nous venons de remporter le premier titre de la Coupe du Congo, je félicite mes joueurs et  demande en même temps à la jeunesse congolaise de pratiquer le rugby. Ce n’est pas un problème de poids mais juste la technique ».

De son côté, Junior Djeutsa, joueur des Barbares de Pointe-Noire et directeur technique départemental de la discipline, a regreté la défaite. « Je félicite tous les joeurs du club les Barbares qui ont amené l’équipe jusqu’en finale malgré la défaite. Nous avons participé à cette compétition pour mettre en pratique ce que nous avons appris aux entraînements. Mais nous avons constaté des erreurs d’arbitrage. Nous demandons donc à la fédération de faire le relais de la formation des arbitres à Pointe-Noire », a dit Djeutsa, très fier de participer à la première édition de la Coupe du Congo de rugby.

Prenant la parole à la fin de la compétition, le président de la fédération s’est félicité de la réussite de cette première édition et a pris compte des failles constatées. S’agissant des objectifs fixés, il a souligné : « A chaud, je peux  dire  que parmi les objectifs, il y a un qui est atteint parce que les jeunes qui ont officié les rencontres aujourd’hui sont des novices qui venaient de subir une formation récemment à Brazzaville. Et venir officier une rencontre, cela veut dire qu’il y a des compétences ». Il a également annoncé le match amical prévu à la  fin du mois de novembre entre les Diables rouges et les Lions indomptables du Cameroun.

Enfin, Joseph Biangou Ndinga s’est réjoui d’avoir abrité la première édition de la Coupe du Congo. « Le plaisir est le nôtre d’abriter la première édition de la Coupe du Congo de rugby à Pointe-Noire, une discipline qui n’est pas trop connue dans notre pays. Je félicite les jeunes arbitres et sollicite à la fédération de pérenniser cette compétition pour développer le rugby », a-t-il conclu.

Pointe-Noire : les inondations font des sans abri

La ville océane et ses environs ont été frappés par de fortes pluies qui ont entrainées des inondations, laissant plusieurs familles sans abri.

Les populations de la ville de Pointe-Noire et ses environs font face depuis quelques temps à des inondations. Une situation qui jusqu’ici, a eu de nombreuses conséquences, notamment la destruction de plusieurs maisons d’habitation, la circulation bloquée à cause des eaux qui envahissent les routes et bien d’autres. Il est donc difficile de se déplacer en véhicule.

Constructions anarchiques, détournement des cours d’eau, le rejet des déchets dans les canaux d’évacuation des eaux pluviales et le non-respect des plans d’aménagement urbain, sont entre autres, les principales causes de ces inondations.

Selon les témoins, l’eau serait montée jusqu’à 1,70 m dans certains quartiers où de nombreux ponts et routes ont été endommagés. Ils sont nombreux, ces fonctionnaires et de travailleurs qui affirment n’être pas parti au travail à cause de cette situation.

Mais il faut le dire, le phénomène d’inondation est loin d’être récent dans la capitale économique du Congo.

Arts plastiques: Michel Hengo s’en est allé

L’artiste peintre est décédé  à l’âge de 77 ans, le 21 septembre à Pointe-Noire, des suites d’une longue maladie.

Natif de Makoua, Michel Hengo était presque destiné à faire de la peinture non seulement son hobbie mais surtout sa passion et sa profession. Tout au long de sa vie, le pinceau était son compagnon et la peinture sa passion.

Ancien de l’école de peinture de Poto-Poto, Michel Hengo va peaufiner son style aux côtés des géants des arts plastiques tels Guy Léon Fila, Marcel Gotène, Noël Otoulo, Kitsiba…

Adepte de la peinture à huile et attiré par le réalisme,  Michel Hengo avait fini par convaincre tous les amoureux de l’art pictural.  Ainsi, l’Etat congolais va lui confier des travaux d’envergure tels la grande fresque qui décore l’entrée de la salle des conférences du Palais du parlement de Brazzaville;  l’emblème de l’ancien drapeau national; la fresque en céramique au centre-ville de la capitale, près de l’immeuble de la société Assurances et réassurances du Congo; les timbres-postes…

Installé à Pointe-Noire au début des années 2000, Michel Hengo a continué à peindre et formé les jeunes avant d’être terrassé par la maladie qui l’a laissé quasiment inactif mais sans altérer son inspiration. Aidé de temps à autre par ses enfants, il a continué à peindre pour assouvir sa passion jusqu’à ses derniers jours.

Michel Hengo est né le 19 février 1942 à Mongo, dans le département de la Cuvette. Il est considéré comme un pionnier et une icône de la peinture congolaise moderne. Chevalier dans l’Ordre du dévouement congolais et pinceau d’Or en 2001, il est le créateur de nombreuses fresques et affiches, ainsi que de timbres poste. Il a notamment participé à la conception du drapeau de la République populaire du Congo et de l’emblème du Parti congolais du travail. Il a aussi réalisé la décoration du Palais du parlement de Brazzaville ainsi que celle de la salle de conférence de l’Union africaine à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Le regretté Michel Hengo a été un peintre polyvalent, s’essayant à de nombreux styles (cubisme, art figuratif, symbolisme, l’art abstrait). Les scènes du quotidien l’ont beaucoup inspiré tout comme la figure de la femme congolaise. Il y a trois ans, la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Pointe-Noire lui a rendu un  hommage à titre anthume en organisant dans ses locaux une exposition de vingt-sept de ses tableaux intitulée « Le chant du cygne ».

Journée mondiale du nettoyage : des opérations de salubrité organisées dans des écoles à Pointe-Noire

Une opération de salubrité a été organisée à Pointe-Noire par la mairie de Pointe-Noire en partenariat avec la Société Averda, et la collaboration de certaines associations.

La célébration de la Journée internationale du nettoyage a été couplée à celle de la Journée internationale de la paix. Une opération de salubrité a été organisée à Pointe-Noire par la mairie de Pointe-Noire en partenariat avec la Société Averda, et la collaboration de certaines associations.

C’est la deuxième fois que cette activité est organisée. Il a été lancé l’année dernière au niveau national lors de la première édition du World clean up day. Des activités ont été menées à Pointe-Noire (Ngoyo et Tié-Tié) et à Brazzaville par la Jeune chambre internationale (JCI) qui s’est engagée à œuvrer pour l’accomplissement des objectifs du développement durable.

«A travers le World clean up day, nous touchons six des dix-sept objectifs. Nous avons pu toucher les communautés qui n’étaient pas sensibles à la préservation de l’environnement. Il est important de rappeler que des communautés propres aident à avoir une population propre et en bonne santé. Notre planète doit-être débarrassée de tous les déchets pour un développement durable de nos communautés et de notre environnement », a souligné Fernand Moukengué, président national de la JCI 2019.

Cette année, les actions de sensibilisation de la population au respect de l’environnement ont été axées sur Loandjili. «Nous sommes en action pour sensibiliser et conscientiser les concitoyens sur le danger des déchets dans l’environnement. Notre action ne s’arrêtera pas là, nous signons des partenariats avec d’autres associations pour la pérenniser», a expliqué Exaucée Makosso, secrétaire générale de la JCI.

Festival international de théâtre : les inscriptions sont ouvertes

La manifestation aura lieu du 25 au 29 mars 2020 à Brazzaville et Pointe-Noire. Toutes les troupes et compagnies désireuses d’y prendre part sont appelées à s’inscrire dans la période du 1er septembre au 1er décembre 2019.

C’est sur le thème « Théâtre: outil pour la correction des mœurs nocives » que se déroulera la troisième édition du Festival international du théâtre et autres arts de scène (Fitaas). L’événement accueillera, outre les compagnies locales, quelques troupes étrangères .

Ce grand rendez-vous des férus de l’art de Molière sera marqué aussi par  des  spectacles de danse, de musique, de conte. Les conférences, tables rondes, exposition de livres, excursions, concours de théâtre… meubleront également les activités qui auront lieu en marge des représentations théâtrales.

L’organisation du Fitaas obéit à une recommandation prise lors du  35e congrès mondial de l’Institut international du théâtre (IIT), tenu  à Segovia, en Espagne, il y a trois ans, qui demandait à chaque pays membre de célébrer avec éclat le 27 mars, la Journée mondiale du théâtre.

Ainsi chaque année, le centre de l’IIT Congo, sous la férule de son président, Yvon Wilfried Lewa-Let Mandah, organise le Fitaas. Ses objectifs sont, entre autres, mettre en relief la création artistique congolaise, favoriser l’éclosion et la promotion de nouveaux talents littéraires et artistiques, permettre aux artistes congolais de travailler en vases communicants et en osmose avec ceux du réseau de l’IIT et d’ailleurs, offrir un espace d’expression et d’échanges culturels entre divers peuples du monde, inciter les artistes à l’excellence au travers de l’émulation en décernant les prix aux méritants et faire du Congo une plaque tournante du théâtre mondial.

Pointe-Noire : trois dans un accident de la circulation

Ces personnes ont perdu leur vie après qu’un grumier ait heurté un taxi au quartier Nkouikou.

Un grumier a heurté un taxi au quartier Nkouikou, vers la station Puma de Rebecca à Pointe-Noire. Les trois passagers décédés se trouvaient tous dans le taxi. Les causes de l’accident restent encore inconnues.

Au Congo-Brazzaville, l’alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 60% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 40% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d’accident de la route.

Les pilotes chevronnés et aguerris aux courbes de la route ont tendance pour leur part à se laisser aller et griser par la vitesse. C’est le sentiment général qui se dégage des funestes constatations physiques et matérielles.

Festival Kimoko : la 12e édition s’est terminée sous un air satisfaisant

Après trois jours de représentations théâtrales et d’activités culturelles diverses, la 12e édition du festival international Kimoko a pris fin le 18 août au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard de Pointe-Noire.

C’est un évènement qui a tenu toutes ses promesses selon les organisateurs et les acteurs qui ont participé. C’est la ville de Pointe-Noire qui a accueilli la 12e édition du festival Kimoko. Pendant trois jours, la population de Pointe-Noire a eu droit à un ensemble d’activités notamment des spectacles théâtraux, la danse contemporaine…

Un bilan satisfaisant pour le comité d’organisation du festival Kimoko dirigée par Alphonse Chardin Kala et pour les acteurs. Ce sont des comédiens et des troupes de théâtre venus de Pointe-Noire, Brazzaville, Côte d’Ivoire et du Gabon qui ont presté pour le plaisir des amoureux de théâtre.

Il faut signaler qu’en marge du festival, des ateliers et des rencontres professionnelles ont été également organisées afin de favoriser les échanges entre comédiens et amoureux théâtral.

Jeux africains : “les 15 kilomètres de Pointe-Noire” pour préparer la compétition

Pour préparer la 12éme édition des jeux africains qui se tiendront au Maroc, les athlètes congolais ont organisé un cross populaire dénommé les 15 kilomètres de Pointe-Noire.

Belle occasion pour les athlètes congolais, qui ont saisi ce week-end pour organiser un cross populaire à Pointe-Noire. Dénommé “les 15 kilomètres de Pointe-Noire”, ce rendez-vous avait pour objectif de préparation supplémentaire aux athlètes congolais participant aux jeux africains qui aura lieu à Rabbat au Maroc, du 19 au 31 août 2019. Ce sont plus de 600 athlètes étaient au départ des 15 km de Pointe-Noire.

« Cela fait une année que nous sommes en préparation et l’objectif, c’est d’avoir une médaille au Maroc. Le comité olympique national nous a regroupés il y a déjà un mois à l’internat, et les 15km de Pointe Noire, c’est pour avoir déjà le rythme, parce qu’avec les Kényans, les Éthiopiens et les Marocains, il faut avoir de la compétition dans les jambes », explique Alex Ngouari Mouissi, athlète.

C’était aussi une occasion pour les athlètes non qualifiés aux Jeux africains, de préparer d’autres compétitions telle que le semi-marathon de Brazzaville qui se tiendra dans quelques jours.

« Cette activité est prélude à la pépinière montante, qui va se lancer demain ou après-demain dans ce sport qui est un sport très noble et vous savez que notre pays participe aux jeux africains et certainement quelques talents ont été décelé pour aller défendre les couleurs nationales », se félicite Jean François Kando, maire de la capitale économique congolaise.

Congo : reprise de la circulation des trains voyageurs entre Pointe-Noire et Mbinda

Après une longue interruption, la ligne Pointe-Noire-Mbinda en passant par Dolisie reprend du service.

La circulation des trains voyageurs sur la ligne Pointe-Noire-Mbinda en passant par Dolisie, interrompue depuis près d’un an du fait d’un problème technique, sera de nouveau possible dès ce lundi 12 août 2019.

C’est un nouveau pas décisif dans la relance de l’économie départementale qui est en passe d’être franchi. Les équipes techniques du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) s’emploient aux derniers réglages en vue de la relance de la circulation des trains voyageurs entre les départements du kouilou et du Niari, interrompue depuis près d’un an.

La rupture du trafic entre Pointe-Noire et Mbinda en passant par Dolisie présente des conséquences néfastes sur la population installée tout le long du chemin de fer Dolisie – Mbinda.

Un véritable ouf de soulagement à quelques jours de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Congo.

Festi’Brazza : Pointe-Noire accueille la quatrième édition

C’est du 26 au 28 juillet, dans la capitale économique du Congo que se tiendra la quatrième édition du Festi’Brazza.

Plus que deux jours, et le Festi’Brazza ouvrira ces portes. Organisé  par les équipes de l’association Kirikou Evénements (A.K.E) France et AKE Congo en collaboration avec l’association toulousaine, Festi’Brazza est un festival de la mixité exporté de Toulouse. Événement unique en son genre, ce festival offre au public un éventail de la richesse des peuples et des cultures dans un esprit d’amitié, de convivialité et de partage.

Le concept de Festi’Brazza est né du Festi’Couleurs, festival de la mixité qui se déroule depuis 13 ans déjà en Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Festi’Brazza est une manifestation culturelle qui permet de collecter des dons (fournitures scolaires, matériel informatique, vêtements, médicaments, …) pour leurs différentes actions de solidarité internationale.

L’association toulousaine et l’association Kirikou Evénements, co-responsable de l’organisation et du bon déroulement du Festi’Brazza soutiennent des actions de solidarité internationale. Ainsi, de jeunes Toulousains se rendent à Brazzaville dans le cadre du programme JSI. Ils travailleront sur l’organisation du festival et collaboreront avec des jeunes Congolais. Cette cocréation vise à valoriser les échanges culturels.

Au programme de ce festival : danse, théâtre, concert, défilés, animations, prévention, sensibilisation, jeux, tombola solidaire.

Le festival va s’ouvrir le 26 juillet de 10h à 16h par un débat. Les opinions vont se croiser sur deux thématiques : « La dot est-elle un frein au mariage ? » de 10h- 12h, et « L’Occident est-il (toujours) un eldorado pour la jeunesse africaine, L’Afrique, eldorado du 21ème siècle ?

Le 27 juillet, l’activité aura lieu de 17h à 23h. Enfin, le 28 juillet de 10h à15h, concours, sport en fête : le nzango.

Le Nigéria annonce l’ouverture d’un consulat à Pointe-Noire

L’annonce de l’ouverture d’une représentation diplomatique a été faite lors d’une visite de Deborah Iliya, l’ambassadrice du Nigeria au Congo.

Bientôt le Nigéria aura un consulat à Pointe-Noire, la capitale économique de la République du Congo. En visite auprès de ses compatriotes, la diplomate a fait cette annonce sans toutefois préciser de date effective du projet.

« C’est en cours et tout dépend du moment où l’administration centrale décidera. Mais nous travaillons là-dessus, et nous le leur rappelons. La bonne nouvelle est qu’ils nous demandent si la population ici est suffisante pour une telle administration. Nous avons une population de Nigérians plus que suffisante qui vit ici », a indiqué Deborah Iliya.

L’établissement devrait notamment faciliter les démarches administratives pour les citoyens nigérians au Congo. Il sera situé au quartier Mahouata, dans l’arrondissement 1 Lumumba.

« Je crois que cela va montrer aux Nigérians vivant à Pointe-Noire que nous avons un bureau de liaison qui peut nous aider à avoir de meilleurs rapports avec les autorités de la communauté d’accueil », s’est félicité Tagbo Chike, président par intérim de la communauté nigériane à Pointe-Noire.

Il faut le dire, la ville portuaire accueille une importante communauté nigériane. Selon les chiffres officiels, cette communauté nigériane au Congo est constituée de 5 000 personnes dont 3 000 à Pointe-Noire.

Pointe-Noire : où poursuivre ses études universitaires après le Bac ?

C’est la question que se posent les futurs bacheliers de la ville de Pointe-Noire.

Pointe-Noire, la ville portuaire, deuxième ville de la République du Congo. Elle est connue pour ses plages. La gare ferroviaire de la ville est le terminus de la ligne de chemin de fer Congo-Océan. Paradoxalement, celle-ci n’a pas d’université publique. C’est une nouvelle équation pour les nouveaux bacheliers et leurs parents. Pour poursuivre leur cursus universitaire, ces jeunes sont obligés de se rendre à Brazzaville ou s’inscrire dans des instituts privés locaux pour ceux dont les parents peuvent supporter la charge. Et pour les autres, c’est la fin des études.

Un bachelier indigné n’a toujours pas avalé la pilule. Lui c’est Éloges Ntsoumou, il a mis un terme à ses études après l’obtention de son bac. « J’ai obtenu mon baccalauréat A4 en 2016, mais faute d’université à Pointe-Noire et de moyens financiers, j’ai été contraint de mettre un terme à mes études. Je me suis lancé dans ce petit commerce qui me permet de faire face à mes besoins et peut-être aussi rassembler les fonds pour apprendre un métier. Le Congo ne s’arrête pas seulement à Brazzaville », raconte Éloges Ntsoumou.

La ville de Pointe-Noire comme les villes d’autres départements, en dehors de Brazzaville, ne dispose pas d’un complexe universitaire public.

Bientôt les résultats du baccalauréat 2019 seront affichés, la réflexion bat son comble chez les futurs bacheliers. Il faut trouver une solution avant la publication des résultats. «Je suis issu d’une famille modeste. Je n’ai aucun parent proche capable de m’héberger à Brazzaville après l’obtention de mon Bac. Le Bac A4 n’a pas assez de débouchés. Le seul moyen qui m’est offert, c’est de m’inscrire à l’université Marien Ngouabi. Au cas contraire, ça sera un peu difficile pour moi. Je souhaite que les autorités de ce pays construisent un complexe universitaire public pour permettre aux bacheliers de Pointe-Noire d’étudier sur place comme ceux de Brazzaville », s’inquiète Jordaine Bayenda, élève en terminal A4.

Personne ne comprend pourquoi, jusqu’aujourd’hui Pointe-Noire, la deuxième ville du pays n’a pas d’université publique, alors que chaque année le nombre d’admis au baccalauréat est important.

Les ponténégrins espèrent tout de même qu’au moins la construction de l’université catholique de Loango, située près de Pointe-Noire. Les travaux de cet établissement avaient été lancés le 15 décembre 2015.