Congo : dirigeants syndicaux et délégués du personnel renforcent leurs capacités

L’intersyndicale des confédérations de Pointe-Noire et du Kouilou a organisé, du 30 au 1er mai, un séminaire de renforcement de capacités opérationnelles des dirigeants syndicaux et délégués du personnel.

 

Cette formation s’est tenue dans la salle de conférence du 28 novembre 1958 sur le thème : « Travailleurs de Pointe-Noire et du kouilou, consolidons la paix sociale dans nos entreprises à travers le maintien du dialogue social, gage sûr du développement socio-économique et protégeons-nous contre la covid-19, pandémie qui sévit dans le monde ».

Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de ce séminaire, parmi lesquels la procédure de licenciement individuel ou collectif pour cause économique; l’hygiène, sécurité et sanitaire au travail; les rôles et missions des responsables syndicaux et des délégués du personnel à l’entreprise, ainsi que l’importance de l’assurance vie.

Ce séminaire de formation avait pour objectif de donner aux dirigeants syndicaux et délégués du personnel de nouvelles bases pouvant leur permettre de mieux accomplir leur travail. Autrement dit, cette formation visait à renforcer les capacités opérationnelles des dirigeants syndicaux.

Notons que ce séminaire a connu l’implication de la direction départementale du travail de Pointe-Noire et du kouilou qui a délégué quatre inspecteurs du travail pour développer différents thèmes.

Congo-coronavirus : les jeunes sensibilisés à Pointe-Noire

Cette sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la première phase du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables.

 

A Pointe-Noire ce jeudi 15 avril, la première phase de la mise en œuvre du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables à Pointe-Noire, a été lancée. L’initiative est de la directrice départementale des Affaires sociales, Corelli Nick Stella Mavoungou et financé par l’Unicef.

Cette première phase du projet consiste à la sensibilisation et la mobilisation des adolescents et  filles mères sur la covid-19 et impacts associés ainsi que le soutien éducatif. Ce lancement a donné lieu aux causeries éducatives organisées dans toutes les circonscriptions d’action sociale sous la supervision de la directrice départementale des Affaires sociales de Pointe-Noire.

L’objectif de ce projet est de former ces jeunes filles et garçons bénéficiaires ou non du projet sur les mesures barrières à travers les exercices pratiques et les simulations, les techniques de lavement des mains, comment se comporter en milieu public, à l’école, dans les transports en commun, le respect de la distanciation et le port convenable du masque. Ces échanges qui doivent durer trois jours sont animés par les acteurs sociaux impliqués dans la mobilisation sociale et la sensibilisation à la covid-19. Ceux-ci ont été formés en mars dernier  conformément à l’agenda.

La première phase de la mise en œuvre du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables à Pointe-Noire, financé par l’Unicef, a démarré le 15 avril simultanément dans  toutes les circonscriptions d’action sociale, sous  la supervision de son initiatrice, la directrice départementale des Affaires sociales, Corelli Nick Stella Mavoungou.

Congo-Pointe-Noire : l’Acodm peaufine son programme de 2021

Le comité de direction de l’Association congolaise du droit maritime (Acodm) s’est récemment réuni à Pointe-Noire, pour parfaire le programme annuel de sa structure.

 

Dans deux mois, l’Acodm va célébrer ses six ans d’existence, mais avant cet événement, les membres du comité directeur ont tenu à se retrouver pour discuter ensemble de l’avenir de leur structure.

Au menu de leur échange : la question des cotisations statutaires, le projet de partenariat avec la direction générale de la marine marchande et l’association des logisticiens du Congo.

D’autres projets ont également émaillé leur échange parmi lesquels la présentation prochaine du livre « L’Ohada en marche » ainsi que l’organisation d’une activité sur les conditions de travail des gens de mer en période de Covid-19.

Au cours de cette réunion, le secrétariat de l’association a présenté son rapport financier et dressé le bilan de l’année écoulée, un bilan impacté par la pandémie de Covid-19, avant de rappeler les grands faits de cette année, notamment l’organisation d’un colloque international dans les deux grandes villes du pays.

Dans son mot de circonstance, le colonel Eric Dibas-Franck a salué la tenue de cette activité qui a permis non seulement aux membres de cette association d’avoir une idée nette sur les finances mais également de donner un nouveau souffle à leur association. « Cette rencontre nous a permis de réaliser un point des états financiers et des partenariats conclus et en cours de conclusion », a-t-il souligné.

Créée le 23 mai 2015 à Pointe-Noire, l’Acodm regroupe en son sein les spécialistes du droit des activités maritimes dans  toutes ses composantes : droit public et droit privé, droit interne et droit international sans oublier l’économie des transports. Son but est d’asseoir son autorité dans le domaine du droit et de l’économie maritime tant au Congo, dans la zone Cemac qu’au niveau international.

Notons que grâce à une campagne menée de concert avec l’Association française de droit maritime (AFDM), l’Acodm fait désormais partie de l’importante structure où s’élaborent les projets de conventions maritimes internationales, le Comité maritime international (CMI).

Lancement du Cercle de la presse économique de Pointe-Noire

Le 10 février 2021 à la Chambre consulaire de Pointe-Noire, le Cercle de la presse économique a tenu sa première réunion. Il est créé dans le but d’offrir aux professionnels des médias la maîtrise des rudiments de la presse économique et au grand public une information économique de qualité.

Cette plateforme a été rendu possible grâce à l’accompagnement de la chambre de commerce de Pointe-Noire, du groupe Bolloré, de l’Association Pointe-Noire Industrielle APNI et de bien d’autres entreprises de la place.

Le journalisme économique est un domaine qui compte peu de professionnels au Congo, cela a été une occasion tout indiquée pour Jean Banzouzi Malonga, Président des journalistes de Pointe-Noire et co-initiateur du projet d’aborder le thème « Journalisme économique : Approche, exigences et défis » couplé à un partage d’expérience en présentiel et par visioconférence avec des journalistes économiques confirmés tels que Olivier Caslin de Jeune Afrique, Alphonse Ndongo de France 24, Jacques Junior ancien membre de l’équipe rédactionnelle de «Marchés Tropicaux», et bien d’autres.

Plusieurs médias de la place ont pris part à cette activité dont DRTV, Télé-Congo, MCRTV, Vox CG, La Semaine Africaine, les Dépêches de Brazzaville et  TPT. Ils continueront à se réunir régulièrement pour approfondir la maitrise du jargon économique, l’analyse de sujets, la recherche d’informations, le style  rédactionnel et créer des synergies.

Ces journalistes de Pointe-Noire rejoignent ainsi le cercle très prisé de la presse économique sous-régionale ou internationale.

Congo-présidentielle 2021 : des élus locaux indépendants de Pointe-Noire soutiennent la candidature de Sassou N’Guesso

Dans une déclaration rendue publique le 22 février, en présence du conseiller spécial du chef de l’Etat, Juste Désiré Mondélé.

Le collectif des élus locaux indépendants de la ville de Pointe-Noire a annoncé son soutien à la présidentielle au candidat Denis Sassou N’Guesso. Ils justifient leur démarche par les réalisations en cours pour l’industrialisation et la modernisation du département de Pointe-Noire. Il s’agit, entre autres, de la pose de la première pierre de construction de la raffinerie « Atlantique pétrochimie » et de l’extension de la centrale à gaz de Djeno ; du pavage des quartiers précaires ; de la construction de l’hôpital général de Pointe-Noire, ainsi que des marchés Ndji-Ndji et Tié-Tié.

« Nous, collectif des élus locaux indépendants de Pointe-Noire, réuni ce jour en assemblée générale…, après avoir constaté les réalisations que bénéficient notre ville et au regard de la constance de ces facteurs de développement socioéconomique, soutenons de manière indéfectible le candidat Denis Sassou N’Guesso et l’accompagnons sans faille à la victoire dès le premier tour au scrutin présidentiel du 21 mars 2021 », peut-on lire dans la motion de soutien lue par le président du collectif, Parfait Ndongui.

Il faut dire qu’après le Niari, la Lékoumou et la Bouenza, Pointe-Noire est devenue le quatrième département à adhérer à cette initiative.

Congo : Sassou N’Guesso en visite de travail à Pointe-Noire

Le Che de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso en séjour dans la ville océane a visité un certain nombre d’infrastructures socio-économique.

Lundi 22 février 2021, le président la République s’est successivement rendu dans trois arrondissements de Pointe-Noire. Il était à l’hôpital général dans l’arrondissement 6 Ngoyo puis aux voiries urbaines, dans l’arrondissement 3 Tié-Tié et enfin au siège du port autonome en bordure de mer dans le 1er arrondissement Lumumba.

Précisons que l’hôpital général de Pointe-Noire, déjà doté de ses premiers équipements, tout comme celui en cours d’achèvement à Brazzaville près du Centre national de radio et de télévision, à Djiri. La construction de ces infrastructures sanitaire s’inscrit dans le cadre du programme « Santé pour tous » du chef de l’État.

Les voiries urbaines quant à elles relèvent du programme mené par le gouvernement et la Banque mondiale pour désenclaver les quartiers périphériques des deux principales villes du Congo. Pour ce qui est du nouveau siège du Port autonome de Pointe-Noire, celui-ci contribue à l’amélioration des conditions de travail de cette entité stratégique dans la chaîne de l’économie du Congo.

Congo : le rédacteur en chef de la télévision Pointe-Noire a été suspendu

Henri-Michel Ngakeni aurait été suspendu de ses fonctions pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Le journaliste Henri-Michel Ngakeni a été suspendu. Le rédacteur en chef à la télévision Pointe-Noire, dans le Kouilou,  a été sanctionné jusqu’à nouvel ordre pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, portant ainsi entrave au fonctionnement harmonieux de l’administration.

Pointe-Noire : un nouvel accident de la circulation

Cet autre accident de la circulation s’est produit lundi 28 décembre 2020, à la sortie de la ville de Pointe-Noire, capitale économique du Congo.

Un blessé dans un accident de la circulation qui produit lundi sur la route de Pointe-Noire. Un conducteur qui roulait en direction de Hinda dans le département du Kouilou a perdu le contrôle de son véhicule et s’est retrouvé dans un fossé. Le chauffer qui était seul dans le véhicule a été grièvement blessé. La cause de cet accident reste encore inconnue.

C’est un accident de trop en république du Congo. Notons tout de même que des campagnes de sensibilisation sur les dangers des infractions au code de la route sont menées en ce moment par les services habilités. Cette initiative vise à limiter les accidents de la circulation qui sont légion surtout en période de fête de fin de l’année. Vigilance à tous les automobilistes.

 

Congo : M & F en showcase à Pointe-Noire

Ce concert aura lieu dimanche 20 décembre 2020, au Lagon bleu, et réunira plusieurs autres artistes de hip-hop, Rnb et rap.

Le groupe M & F sera en showcase ce 20 décembre, au Lagon bleu. Ce showcase réunira  plusieurs autres artistes qui s’illustrent dans le hip-hop, le Rnb et le rap.

Ce concert permettra au public de découvrir les artistes en devenir tels Big Tyger (qui évolue en Guest Star), le groupe 2K2, le groupe Afro Musik, Ben Abdallah, Twaine Naakatchum, 42 Team, Zuko. Ce showcese sera organisé par Wilkai Musik et Coeurtys Event’s.

Wilkaï Musik est un incubateur de nouveaux talents de la musique congolaise. De la conception musicale au travail en studio jusqu’à la programmation des tournées, Wilkai Muzik a pour vocation d’accompagner les artistes congolais talentueux dans leurs développements professionnels.

Signalons que d’ici la fin de l’année, de nombreux autres événements culturels seront organisés par Wilkai Muzik, en respectant les mesures barrières.  En dehors de son apport multiforme dans l’accompagnement artistique, ce label soutient aussi les oeuvres caritatives et charitables dans la ville océane.

Congo : une sensibilisation sur la résistance aux antimicrobiens organisée à Pointe-Noire

La session de sensibilisation sur la résistance aux antimocrobiens s’est tenue à Pointe-Noire dans le cadre de la semaine mondiale pour un bon usage des produits contre les microbes.

La session a été placée sous la direction de N’kaya-Tobi, directeur général de l’élevage, qu’assistait Flore Mireille Mabika Bampoutou chargée de communication à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO) au Congo.

Pour les organisateurs, l’objectif général de cette sensibilisation est d’attirer l’attention des décideurs, des prescripteurs et des communautés sur la nécessité de bien utiliser les antimicrobiens afin d’éviter le développement et la propagation des résistances. Spécifiquement, il s’agit d’organiser un atelier de lancement officiel du projet de coopération technique « Appui à la sensibilisation et à la gouvernance de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens » ; une campagne de sensibilisation des décideurs, des praticiens de la médecine humaine et vétérinaire, les éleveurs ainsi que le grand public à la problématique de la résistance aux antimicrobiens ; des visites des élevages semi-industriels du secteur agroalimentaire ; une tribune télédiffusée sur la problématique de la résistance aux antimicrobiens.

Au cours de ces retrouvailles, les participants ont suivi une communication sur la résistance aux antimicrobiens développée par le Pr Esther Nina Ontsira Ngoyi et une autre sur la problématique de la résistance aux antimicrobiennes développée par Jean Ikolakoumou, coordonnateur national.

Congo : vers la construction d’une deuxième raffinerie à Pointe-Noire

Le projet qui vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés aura une capacité de 2,5 millions de tonnes par an.

Le Congo va se doter d’une deuxième raffinerie dans la ville de Pointe Noire, grâce à une convention de financement signée avec la société chinoise Beijing Fortune Dingheng. D’une capacité de 2,5 millions de tonnes par an, le projet vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés. Mais, les experts appellent à la bonne gouvernance et surtout au respect de l’environnement.

Il est difficile de trouver du pétrole lampant dans les stations-service de Brazzaville. Certaines stations ont même supprimé les pompes de livraison de ce produit. La Congolaise de raffinage (Coraf), première raffinerie opérationnelle depuis 1982, ne couvre que 70% des besoins du pays qui va se lancer dans la construction d’une deuxième raffinerie.

Alphonse Obami, conseiller des missions, chargé de l’aval pétrolier au ministère des hydrocarbures : « Selon nos estimations, il serait fort probable qu’au premier trimestre 2021 les travaux de cette deuxième raffinerie commencent. »

Alphonse Obami explique les raisons qui poussent les autorités à monter cette deuxième raffinerie. « C’est pour répondre aux besoins croissants de notre industrie et aux besoins croissants de notre population en carburants. » Elle pourrait jouer un rôle plus important. « Nous sommes rassurés, nous exporterons les produits pétroliers dans la sous-région, et pourquoi pas sur le marché mondial. »

Le montant de la convention de financement de cette raffinerie modulable, qui sera implantée dans la zone économique spéciale de Pointe-Noire, n’a pas été révélé. Ses caractéristiques ont été présentées par Sen Shao, représentant de la société chinoise : « La société envisage d’installer une raffinerie, qui aura une capacité nominale de raffinage de 2 500 000 tonnes/an. Le modèle-type est celui d’une raffinerie modulable dont les produits finis seront principalement les essences et gazoles de qualités supérieures, les gaz de pétrole Liquéfiés, les fiouls légers, les pétroles lampants. », affirme M. Shao.

Coordonnateur national de la Campagne « Publiez Ce Que Vous Payez », Christian Mounzéo reste quant à lui préoccupé par la gouvernance et la gestion de l’environnement : « Il est utile de solder avant tout l’ensemble des problèmes en ce qui concerne la gouvernance de cette filière (du pétrole NDLR). Par ailleurs, n’oublions pas qu’il y a une réputation pour les entreprises asiatiques, chinoises notamment, qui sont d’une certaine façon peu soucieuses des préoccupations des questions liées à la gestion de l’environnement. »

En termes de raffinage, le Congo n’utilise officiellement que 10% de sa production pétrolière estimée entre 300 000 et 350 000 barils par jour.

Congo-coronavirus : 142 nouveaux cas détectés

Selon les statistiques officielles, ces nouveaux cas ont été enregistrés en 06 jours dont 92 à Brazzaville et 50 dans la ville de Pointe-Noire.

La République du Congo vient d’enregistrer 142 nouveaux cas de coronavirus en 6 jours. Cette maladie a déjà tué 94 personnes sur le 5774 cas confirmés dont plus de 5000 ont été guéris, Selon les statistiques officielles. De ces 142 nouveaux cas, 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire et le nombre de cas actifs est estimé à 667.

Le Sénat et l’Assemblée nationale qui se tenaient en session plénière le 26 novembre 2020, ont autorisé pour la 12ème fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au Congo.

Ce regain du coronavirus serait dû au relâchement général observé dans le pays par les populations.

Congo-Coronavirus : le couvre-feu ramené à 20h

Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie, ce nouvel horaire n’est applique que les week-ends et les jours fériés.

La coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a recommandé le 25 novembre au gouvernement de ramené le couvre-feu à 20 heures dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie.

Ce nouvel horaire concerne les week-ends et les jours fériés à Brazzaville et à Pointe-Noire. Dans ces villes les plus mouvementées du pays, le couvre-feu ne devrait plus commencer à partir de 23 heures et prendre fin à 5 heures du matin. Il commencera désormais très tôt dès 20 heures.

Généralement, les recommandations de la réunion de la Coordination, présidée par le chef de l’Etat, sont aussitôt entérinées par le conseil des ministres qui est également présidé le président de la République. Cette nouvelle mesure sur les heures du couvre-feu devrait donc incessamment entrer en vigueur dans les villes concernées.

Dans les villes secondaires où le couvre-feu a été supprimé, la situation reste inchangée.

Selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, la Coordination nationale a constaté un « rebond inquiétant de la pandémie », dans le pays.

Dans un point publié le 21 novembre par le gouvernement, la Covid-19 a déjà tué 94 personnes sur les 5.774 cas confirmés au Congo. D’après cette nouvelle situation, 142 nouveaux cas ont été enregistrés en six jours dont 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire.

On dénombre dans le pays quelque 667 cas actifs. Plus de 5000 cas pris en charge ont été guéris, selon les centres de prise en charge de la pandémie. Le taux de létalité est de 1,94% au Congo. Une situation bien « inquiétante », selon la conclusion des autorités.

Mais, la grosse raison pour les autorités de reconsidérer les heures de couvre-feu est le relâchement général des mesures de prévention et de protection contre la Covid-19. La population et les pouvoirs publics ne suivent plus ces mesures.

Les boîtes de nuit, pourtant officiellement fermées, fonctionnement jusqu’à tard dans la nuit. Les marchés domaniaux ne sont plus désinfectés, tout comme certains bâtiments publics. Dans les établissements scolaires, les élèves ne respectent pas la mesure du port de masque obligatoire, et les salles de classe ne sont désinfectées.

Si le port de masque devient aléatoire, même dans les milieux de grande affluence, la distanciation physique n’est plus respectée. Les bus, notamment ceux de la STPU restent bondés de monde, notamment aux heures de pointe, au vu et au su des agents de l’ordre.

Les taxis et les bus détenus par les particuliers emboitent le pas. Aucune mesure n’est respectée, chauffeurs et récepteurs ne portent pas de masque. Le gel et autres mesures de protection n’existent plus dans le transport en commun.

Par ailleurs, le gouvernement a préféré ouvrir les frontières aériennes avec l’Europe, épicentre de la maladie, tente de sauver la mise en gérant la Covid-19 sur place. Les voyageurs rentrent tranquillement chez eux, sans quarantaine et très souvent les tests sont en rupture dans le pays.

Le renforcement des mesures de prévention reste, alors, pour les autorités, la grosse cartouche, une stratégie importante.

Congo : la Chine va construire une nouvelle raffinerie à Pointe-Noire

Un accord a été signé entre la société Beijing Fortune Dingheng Investment et les ministres des Hydrocarbures, des Finances et des Zones économiques spéciales.

La société chinoise Beijing Fortune Dingheng Investment a finalisé un accord avec les ministres des Hydrocarbures, des Finances et des Zones économiques spéciales pour la construction d’une raffinerie dans la zone économique de Pointe-Noire. Celle-ci aura une  capacité nominale de raffinage de 2,5 millions de tonnes par an.

Cette raffinerie rentrerait en exploitation à l’horizon 2023. Elle vise à répondre à la demande croissante non seulement de la République du Congo, mais également de la sous-région en produits pétroliers finis tels que l’essence et le gazole, les gaz de pétrole liquéfiés, les fiouls légers et le pétrole lampant.

Pour le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, ce projet vise à créer de la valeur ajoutée en transformant localement le pétrole brut du Congo en produits finis, permettant ainsi d’augmenter les volumes des produits pétroliers finis, en sus de ceux de la congolaise de raffinage.

Le Congo dispose déjà d’une raffinerie, « La Congolaise de raffinerie », avec pour activité principale le raffinage du brut. Elle assure la sécurité énergétique du pays en lui fournissant environ 70% de ses besoins en produits finis. Sa capacité de traitement est d’un million de tonnes par an.

Congo : vers la mise sur pieds de la Fédération de sambo

Les membres du bureau du comité national de sambo ont décidé de convoquer l’assemblée générale constitutive de la Fédération le dimanche 22 novembre 2020.

La république du Congo a besoin d’une Fédération de sambo qui aura qui aura son siège à Pointe-Noire. L’assemblée générale constitutive de la Fédération congolaise de cette discipline est convoquée, le 22 novembre, au complexe sportif de Pointe-Noire. Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du bureau du comité national de la discipline présidé par Arnaud Ndenguet.

Notons que ça fait  plus de sept ans de se pratique le samba au Congo. Il y a cinq ans qu’a été mise en place du premier comité national de la discipline dans la ville océane et deux ans après la campagne de vulgarisation de cet art martial dans les départements du pays, la mise en place d’une fédération s’est imposée.

Réunis le 17 novembre dans la ville océane, les membres du bureau du comité national de sambo ont décidé de convoquer l’assemblée générale constitutive de la Fédération le dimanche 22 novembre. Cette décision est conforme à la loi portant organisation et développement des activités physiques et sportives, aux statuts de l’association congolaise de sambo,  à la circulaire n°0455/MSEP-CAB/DGS-DAS du ministère des Sports et de l’Éducation physique relative à la convocation des assemblées générales.

Le sambo – art martial russe – est actuellement pratiqué dans six départements du Congo, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Kouilou, Bouenza et Niari.

Congo : des chefs d’entreprises améliorent leurs connaissances sur le droit Ohada

Ils se retrouvent depuis le 2 novembre dernier, à la Chambre de commerce, pour une formation qui s’achèvera samedi 07 novembre 2020.

Une vingtaine de représentants des entreprises de la ville de Pointe-Noire acquièrent une meilleure connaissance du droit Ohada. Au cours d’une formation lancée le 2 novembre à la Chambre de commerce.

« La connaissance du droit Ohada est un moyen de sécuriser les investissements ». Ces mots mentionnés sur une grande affiche placée juste à l’entrée de la salle où se déroule la formation organisée par la Chambre consulaire de Pointe-Noire indiquent bien l’importance de cette activité pour les entreprises de la place. Selon des explications de Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre de commerce, cette formation est une réponse à un problème identifié. « On s’est rendu compte que les entrepreneurs n’avaient pas une parfaite connaissance du droit Ohada. Nous avons construit un parcours qui consiste à identifier ce que chaque entrepreneur doit savoir sur les différents actes uniformes pour leur permettre de savoir ce que prévoit l’Ohada sur tous les actes qu’ils posent », a-t-il dit.

Ce sont donc toutes les connaissances nécessaires par acte uniforme qui ont été identifiées qui font l’objet de cette formation qui se déroule en mode parcours. Pendant six jours, une vingtaine de représentants de Petites et moyennes entreprises renforcent leurs connaissances sur l’environnement juridique des affaires. La formation porte sur la connaissance générale du droit Ohada et ces neuf actes uniformes (droit des sociétés commerciales et GIE, arbitrage et médiation, recouvrement et voies d’exécution, sûretés…) qui font chacun l’objet d’un module.

Un accent particulier est mis sur les actes les plus récents comme celui relatif aux transports des marchandises. Les modules animés par des professionnels du droit ont été retenus en tenant compte des activités que mènent les entreprises tout au long de leur cycle de vie, donc de la création au développement. La formation permettra une meilleure application des règles fixées par les actes uniformes de l’Ohada en vue de sécuriser les investissements des acteurs économiques. «Tous les actes posés par l’entreprise et régis par le droit Ohada sont passés en revue», a indiqué Sylvestre Didier Mavouenzela.

Ce dernier a invité les entrepreneurs intéressés par ce programme à contacter les Chambres de commerce de Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire pour participer à cette formation gratuite qui intègre le cadre de la deuxième composante axée sur l’amélioration du climat des affaires du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II) subventionné par l’Union européenne. Au total, vingt sessions sur le droit Ohada sont prévues à Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie. La session qui se déroule actuellement est la troisième à être organisée dans ce cadre et la deuxième que Pointe-Noire abrite. La première a eu lieu à Brazzaville.

Congo-Terminal pétrolier de Djeno : Total prolonge de 20 ans son contrat

Le géant français des hydrocarbures, Total, a renouvelé pour vingt ans son contrat de gestion du terminal pétrolier de Djeno, au large de Pointe-Noire.

« On s’est mis d’accord pour renouveler la concession du Terminal de Djeno qui est un ancrage historique de Total au Congo, pour 20 années de plus. L’histoire de Total de ce pas va continuer en bonne confiance avec les autorités », s’est félicité, Patrick Pouyanné, PDG du groupe Total. C’était mardi 03novembre 2020, à la sortie d’une audience que lui avait accordé le président Denis Sassou Nguesso à Oyo (nord du pays).

« Une nouvelle époque va s’ouvrir. L’important pour nous est que le terminal soit opéré dans les conditions de sécurité et qu’il soit toujours disponible pour l’ensemble des opérateurs de la République », a-t-il poursuivi.

Il faut le relever, le terminal pétrolier de Djeno, le plus important dans ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole, rassemble toutes les cargaisons venant des différents champs pétroliers du pays avant leur exportation. Le premier accord qui liait le groupe pétrolier à l’Etat congolais devrait prendre fin le 18 novembre, selon les autorités de Brazzaville.

Si jusqu’à présent Total détenait 63% des parts dans la gestion du Terminal, contre 37% pour le groupe italien Eni, les nouvelles dispositions du contrat apportent des modifications importantes.

D’après Pouyanné, « le Terminal sera partagé entre diverses sociétés et Total sera un des principaux actionnaires. La République du Congo aura sa part ainsi que les autres opérateurs tels que Eni et Perenco ».

Le Terminal de Djeno est opérationnel depuis 1972. Officiellement, il traite plus de 95% de la production congolaise de pétrole brut, soit environ 220 000 barils par jour. Près de 1000 employés sont en fonction sur le site.

Congo : Pointe-Noire a son centre de médiation et d’arbitrage

Cette structure a été créé pour favoriser l’amélioration du climat des affaires en République du Congo et mettre fin aux diverses difficultés que rencontrent les opérateurs économiques.

Lancé il y a quelques jours par la Chambre consulaire de Pointe-Noire, le Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco) va offrir aux entreprises ponténégrines un cadre alternatif de règlement de litiges d’affaires. Le Cemaco a pour objectif d’améliorer le climat des affaires en République du Congo et de mettre fin aux diverses difficultés que rencontrent les opérateurs économiques, favoriser un environnement incitatif pour les investisseurs privés et l’entrepreneuriat local.

A travers la médiation et l’arbitrage, le Cemaco entend proposer aux entreprises  une solution de gestion des litiges à l’amiable, l’accessibilité à une justice offrant des garanties, désengorgement des juridictions étatiques dans la gestion des questions conflictuelles.  Afin de matérialiser la mise en place de cette structure et marquer l’adhésion des opérateurs économiques de Pointe-Noire à cette initiative, les entreprises présentent à l’activité d’ouverture ont procédé à la signature de la charte de médiation et d’arbitrage du Congo. Et la concrétisation de ce projet intervient dans le cadre de la deuxième composante de la phase II du programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II), financé par l’Union européenne (UE)  dont l’institution consulaire assure la mise en œuvre.

Dans son mot de circonstance, Prosper Bizitou, administrateur général de Cemaco, a présenté le concept de justice alternative, l’évolution et les perspectives de cette structures, tout en rappelant à l’assistance que le Cemaco est un organe qui se veut neutre, stable et impartial dans le règlement des litiges en entreprises et interentreprises.  L’ambassadeur de la délégation de l’UE au Congo, Raul Paula Mateus a insisté, quant à lui, sur l’objectif général de Cemaco, celui d’améliorer le climat des affaires. Aussi a-t-il rappelé l’importance des économies vertes, à l’heure où les énergies fossiles passent le témoin à l’économie verte, tout en soulignant l’importance des chaînes de valeurs, levier du développement local. Notons que les responsables de Cemaco entendent ouvrir une troisième structure à Ouesso. Cette activité a connu la présence d’Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire.

Congo Terminal achète de nouveaux équipements

Ce sont deux nouveaux portiques de parc RTG que vient de réceptionner le concessionnaire du terminal à conteneurs du Port de Pointe-Noire.

Financés à hauteur de de 2,6 milliards de francs CFA avec une capacité de levage de 40 tonnes, ces équipements devront permettre à accroître les capacités de stockage des conteneurs sur les parcs et participer à l’amélioration de la fluidité sur l’ensemble des opérations.

Congo Terminal continue son programme d’investissements afin de faire de Pointe-Noire un port en eaux profondes de « référence », adossé à des corridors spécifiques et qui répond aux attentes des principaux armateurs.

En 2019, l’entreprise a manutentionné plus de 920 000 EVP contre 190 000 EVP au début de la concession qui ont permis au port de Pointe-Noire d’obtenir la distinction de « meilleure productivité à quai des ports d’Afrique centrale et de l’ouest ».

« Grâce à ce nouvel investissement, nous renforçons la compétitivité de l’économie et accélérons le dynamisme des échanges régionaux dans la région. Depuis 2009, Congo Terminal a investi plus de 250 milliards de FCFA (400 millions d’euros) dans le développement des infrastructures, l’acquisition des équipements modernes de manutention et l’installation d’un système d’exploitation performant. », Laurent PALAYER, Directeur Général de Congo Terminal

Congo : « Biyawula » de l’orchestre Tshi – Fumb’ dans les bacs

Le nouvel album du groupe de musique tradi-moderne Tshi – Fumb’, Biyawula (les foulards), a été présenté le 10 octobre 2020, à l’IFC de Pointe-Noire.

L’institut Français du Congo de la ville océane a abrité la présentation du nouvelle album de l’orchestre Tsi-Fumb’ intitulé Biyawula. C’est un travers un point de presse et un concert que le public a découvert la quintessence de ce produit aux titres très moralisateurs et éducateurs.

Prix du meilleur orchestre Pool Malebo music awards reçu en 2019 à Kinshasa et prix Tchikunda 2015, le groupe Tshi-Fumb’ qui ne cesse de faire parler de lui s’impose de plus en plus comme l’un des meilleurs groupes tradi-modernes de la ville océane et du Congo. Le point de presse sur son nouvel album Biyawula a eu comme intervenants Sylvie Bayonne, directrice de l’Institut français du Congo (IFC) à Pointe-Noire, Jonas Leli Makosso et Joseph Tchicounda, respectivement manager et directeur technique du groupe. L’activité s’est déroulée en présence des membres de l’orchestre qui ont fait une prestation pour donner un aperçu sur leur nouvel album. Elle a été une occasion pour la presse locale de découvrir et de saisir la quintessence et la richesse de cette œuvre produite par la maison Male Jones production.

Cet album est constitué de douze titres aux sonorités du département du Kouilou chantés en langue vili. Il s’agit notamment de Biyawula, Tchi tù noongu (le conteur), Mba yinua mukundi (je prendrai des comprimés), Lyaaku lya mana (c’en est fini pour toi), Neela (la blague), Ntcheetu (la femme), Tchikumbi bachik’ (tchikumbi sort), Mbilulu,  Sukula bikuumbu (dis-moi des nouvelles), Waka linganguna (tu t’es tiré des ennuis), Muyungu, Sak’ dingumba (dansons ensemble).

Biyawula par exemple s’adresse à la femme africaine en général et congolaise en particulier qui opte plus pour la culture moderne au détriment de sa propre culture. Ce titre relate l’histoire d’une femme au foyer qui ne sait faire aucune tâche ménagère, passe son temps devant le poste téléviseur et dans les commérages, une femme qui consacre son temps à se parer de mèches artificielles et autres artifices qui la dénaturent. Biyawula nous renvoie l’image de cette femme africaine paresseuse et déracinée ayant perdu ses repères.

Donnant plus de détails sur le message de ce titre,  Sylvain Matouti, responsable moderne du groupe, a précisé que Biyawula n’est qu’un symbole pour dire qu’il faut porter les enseignements et les conseils reçus sur sa tête comme une couronne qui est représentée dans la chanson par le foulard.  Ce titre est aussi un appel à la femme congolaise à renouer avec le port de foulard de tête et la mode traditionnelle, à perpétuer les valeurs traditionnelles africaines. L’album «Biyawula» est disponible en CD est vendu au siège du groupe à Loandjili Faubourg, chez les disquaires de la place. Le public peut aussi se le procurer sur les réseaux sociaux ainsi que les plates-formes de téléchargements. Tshi-Fumb’ propose aussi cet album en format clé USB. Il est l’un des premiers groupes congolais à proposer un album sous ce format.

Pointe-Noire : l’Assemblée locale adopte plus de 20 milliards FCFA supplémentaires

Ce budget vient compléter celui adopté pour l’exercice 2020, qui n’a pas pu s’exécuter normalement à cause des effets conjugués de la crise sanitaire du coronavirus.

C’est plus de 20 milliards de FCFA supplémentaire que le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a ajouté au budget de l’exercice 2020. Un argent qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de vingt milliards cinq cent seize millions quatre cent trente-huit mille huit cent quarante-quatre francs CFA (20.516.438.844 FCFA).

Le budget primitif, adopté dans un contexte de crise économique consécutive à la baisse drastique des cours du pétrole, n’a pu s’exécuter normalement à cause des effets conjugués de la crise sanitaire du coronavirus (covid-19) qui a perturbé gravement les équilibres macro- économiques.

L’Etat ayant consenti un appui budgétaire supplémentaire de deux milliards de francs CFA, en plus de celui de quatre milliards de francs CFA, le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a été amené à élaborer un budget supplémentaire.

Ainsi, lors de la dixième session ordinaire dite administrative, les élus locaux ont adopté, à l’unanimité avec amendements, le budget supplémentaire du conseil exercice 2020.

Ce budget s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de vingt milliards cinq cent seize millions quatre cent trente-huit mille huit cent quarante-quatre francs CFA contre vingt et un milliards neuf cent millions francs CFA, soit une baisse de 6,32% par rapport au budget primitif.

Congo : levée du couvre-feu dans dix départements

Cette mesure a été suspendue dans dix départements et allégée dans les deux principales villes de le République du Congo.

Le gouvernement congolais vient de lever le couvre-feu dans dix départements du Pays. A Brazzaville et à Pointe-Noire, ladite mesure  a été modifiée. Elle va désormais de de 23h à 05h du matin et entre en vigueur à partir de ce lundi 28 septembre 2020. Les brazzavillois et les ponténégrins n’ont pas attendu le début de la nouvelle mesure pour se réjouir.

Un soulagement pour les commerçants qui se plaignaient de la « mort »  de leurs activités. Plusieurs d’entre eux comme des restaurateurs étaient obligés de fermer leurs commerces vers 15h. C’est terminé la course à la recherche des transports en commun pour pouvoir regagner le domicile.

Il faut dire cette mesure fait suite à cet appel lancé ces dernières semaines, par la société civile et certains activistes, demandant au gouvernement de supprimer le couvre-feu. Une mesure qui empêchait certains entrepreneurs à mener leurs activités commerciales dans la soirée. Certaines entreprises au Congo travaillent que dans la nuit, à cause du couvre-feu les activités étaient en arrêt.

Instauré depuis six mois, de 20h à 5h du matin,  le couvre-feu est l’une des mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus au Congo. Le pays compte actuellement 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès. Avec la nouvelle mesure, les jeunes sont appelés à plus de responsabilité.

Notons que, samedi, 26 septembre, le parlement a entériné de nouvelles mesures et adopté pour la neuvième fois consécutive l’Etat d’urgence sanitaire en République du Congo.

Congo : les populations demandent la levée du couvre-feu dans les deux grandes villes

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire estiment que cette mesure les empêche d’exercer leurs activités quotidiennes.

Vingt (20h) heures à 5 heures du matin, c’est l’intervalle des heures auxquelles les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont le droit de se retrouver dehors. Ce couvre-feu a été instauré dans les deux grandes villes congolaises depuis six mois dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. Pour les congolais de ces parties du pays, ça commence à être long et à des conséquences dans leur quotidien. Ils demandent la levée de cette mesure.

L’activiste Charlin Kinouani arbore un tee-shirt qui dénonce la pratique du couvre-feu dès 20h. « Là j’ai lancé une action citoyenne qui s’appelle « image expressive ». Elle vise principalement la levée du couvre-feu », affirme-t-il, insistant que le couvre-feu constituait « un poison pour les libertés individuelles et collectives ».

Pour l’universitaire et acteur politique Vivien Manangou, le couvre-feu n’a plus sa raison d’être. « Vous voyez déjà que lorsque vous allez dans les rues, les populations n’en peuvent plus. Donc aujourd’hui, le couvre-feu à 20 heures à Brazzaville et à Pointe-Noire ne se justifie plus ni sur le plan économique, ni sur le plan scientifique, ni sur le plan social », dénonce-t-il.

Le Congo est sous état d’urgence sanitaire, renforcé par un couvre-feu depuis le mois d’avril. A Brazzaville et à Pointe-Noire, le couvre-feu commence dès 20h, donnant l’aspect de villes fantômes.

Des ONG locales dénoncent l’atteinte des libertés fondamentales. Le défenseur des droits de l’Homme Joe Washington Ebina affirme que le couvre-feu asphyxie les populations.

« Les marchés de Fond Tié-Tié à Pointe-Noire, de Dragages, de Ta Nkeoua, de Ta Ngoma à Brazzaville, qui font vivre beaucoup de familles. Mais cette activité est bloquée. Le couvre-feu n’est plus adapté par rapport à la situation », déplore Ebina qui souligne également « la panique » qui s’en suit dès qu’il est 19h, car chacun voudrait très rapidement rentrer chez soi.

La semaine prochaine, la coordination nationale de gestion de la pandémie à Covid-19 devrait se réunir, et une réponse pourrait certainement être apportée ces nombreuses plaintes.

Pointe-Noire : deux milliards FCFA pour améliorer les voiries urbaines

Le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire vient de recevoir un appui budgétaire supplémentaire de l’Etat de deux milliards de francs CFA pour la poursuite des travaux d’amélioration des voiries urbaines.

Un supplément de 2 milliards de FCFA, c’est la somme que vient de recevoir le conseil départemental et municipal de la ville de Pointe-Noire. L’annonce a été faite par son président, Jean François Kando, à l’ouverture de la 10e session administrative du conseil.

Il faut noter que la ville de Pointe-Noire connaît des difficultés en matière d’aménagement des voiries urbaines. Le conseil départemental et municipal réalise des travaux d’entretien des voies notamment boucher les nids de poules sur les chaussées pour permettre à la population de circuler sans difficulté. Mais les moyens ne pas insuffisants pour en faire davantage.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso avait décidé d’octroyer une dotation spéciale à la mairie de Pointe-Noire afin de lui permettre de réaliser différents projets d’aménagement des voiries urbaines.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Charles Nganfouomo,  avait à cet effet effectué une descente à Pointe-Noire pour se rendre compte de la manière dont cette dotation avait été gérée.

Ainsi, au cours de la 10e session administrative du conseil, Jean François Kando s’est dit heureux d’annoncer aux élus locaux  que leur choix contenu dans le programme d’urgence, adopté à cet effet et l’utilisation rationnelle de ces fonds viennent de faire bénéficier à la ville de Pointe-Noire, d’un appui budgétaire supplémentaire de l’Etat de deux milliards de francs CFA pour poursuivre les travaux d’amélioration des voiries urbaines.

Le bureau exécutif du conseil a, en marge des travaux de cette session administrative, effectué une visite des différents chantiers en cours de réalisation.

Au total, plus d’une quinzaine de chantiers ont été visités par l’équipe municipale, partant du centre-ville en passant par les quartiers, Siafoumou, Koufoli, Mongo-Kamba, quartier Culotte, Tchiniambi, l’avenue Marien-Ngouabi, Mpaka, jusqu’à Ngoyo.

Initiés avant le début de la crise sanitaire, ces chantiers sont inscrits dans le programme d’urgence du conseil départemental et municipal. Avec cet appui budgétaire de l’Etat, le bureau exécutif va poursuivre ses efforts d’amélioration des conditions de vie et de mobilité des populations.

La visite guidée a permis aux élus locaux de toucher du doigt l’état d’avancement des ouvrages mais également d’apprécier les efforts fournis par le bureau exécutif à travers la réalisation de ces chantiers.

Chambre de commerce : début des activités au Cemaco

Le Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco), antenne de Pointe-Noire, est opérationnel depuis mardi 18 août 2020.

Les activités du Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco), antenne de Pointe-Noire, ont effectivement démarré, a confirmé, le 18 août, Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre consulaire, institution chargée de l’opérationnalisation dudit centre dans le cadre du PRCCE II lancé par le gouvernement.

Le lancement du Cemaco  a été marqué par une formation des arbitres et médiateurs qui a eu lieu du 12 au 13 août à la Chambre de commerce. L’opérationnalisation du Cemaco intègre la deuxième composante du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II) lancé par le gouvernement congolais avec l’appui financier de l’Union européenne (UE). Cela, en vue de répondre aux problèmes et faiblesses identifiés, en proposant des réformes et outils pour renforcer les capacités entrepreneuriales des Congolais et améliorer l’environnement des affaires.

Dans ce projet, la Chambre de commerce de la ville océane intervient dans la deuxième composante axée sur l’amélioration du climat des affaires avec comme mission d’œuvrer pour l’opérationnalisation du Cemaco, le déploiement d’un help desk  (bureau d’aide pour rendre disponible l’information et proposer une assistance en back office) et la mise en place d’un parcours Ohada au profit des petites et moyennes entreprises.

La formation des arbitres et médiateurs lancée par Prosper Bizitou, administrateur général du Cemaco, a permis de renforcer les capacités des participants sur les outils et techniques dans la conduite d’une médiation conformément à l’acte uniforme de l’Ohada relatif au droit de la médiation adopté le 23 novembre 2017. Ateliers pratiques et échanges d’expérience ont constitué l’essentiel de cette formation animée par deux experts, à savoir  Flora Dalmeida Mele, magistrat, ex- présidente de la Cour commune de justice et d’arbitrage basée à Abidjan et Médard Désiré Backadi, ancien directeur des études et des stages à l’Ecole régionale supérieure de la magistrature du Benin. Cette activité a constitué la dernière étape de l’opérationnalisation du Cemaco. Sylvestre Didier Mavouenzela satisfait a expliqué : «Nous avons mené beaucoup d’activités de sensibilisation importantes pour développer l’arbitrage et la médiation, une technique nouvelle que les opérateurs ne connaissent pas forcément. Dans un environnement moderne, il faut aussi une justice moderne et l’arbitrage et la médiation constituent des façons modernes de gérer les litiges entre opérateurs économiques. C’est une institution qui manquait à notre pays et c’est  un pas de plus qui a été franchi».

Congo : début du couvre à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis lundi 27 juillet, le couvre-feu est déclaré dans les deux plus grandes villes de la république du Congo. Il faut aussi noter que ces capitales sont l’épicentre du coronavirus.

Le 27 juillet dans un tweet, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a précisé que le couvre-feu débutait ce même soir à partir de 20 heures, particulièrement à Brazzaville et à Pointe-Noire. Les autres départements du pays devraient entrer plus tard en couvre-feu. Il s’agit pour le gouvernement de corriger certaines mesures de déconfinement progressif. Notons qu’au Congo, la propagation du coronavirus n’est toujours pas maîtrisée.

Le couvre-feu a été ramené de 20 heures à 5 heures du matin. Ce changement fait partie d’une batterie de mesures annoncées le week-end dernier par le gouvernement qui réagit ainsi face à la propagation du coronavirus. Les Brazzavillois et les Ponténegrins habituées à rentrer à 22 heures devraient le faire désormais deux heures plus tôt.

En juin dernier, le gouvernement avait annoncé, dans son plan de déconfinement par paliers, l’ouverture des hôtels, des bars et des restaurants et le début du couvre-feu à 22 heures. Apparemment, ces activités ont permis à la population de prendre d’assaut des lieux de jouissance jusqu’à tard la nuit, se livrant aux boissons alcoolisées et à la danse.

La police a interpellé plusieurs fois dans les boîtes de nuit des jeunes gens dans un état d’ébriété, alors que ces lieux n’ont jamais été autorisés à rouvrir depuis leur fermeture en avril dernier. Des comportements inciviques et propices à la propagation de la Covid-19, selon plusieurs analystes.

Certains critiques estiment par ailleurs qu’il n’y avait aucun lien entre l’augmentation des cas positifs et le couvre-feu. Ils arguent que le virus ne circule pas que de nuit, il n’est donc pas justifié que le couvre-feu soit ramené à 20 heures.

Coronavirus : 96% cas positifs enregistrés à Brazzaville et à Pointe-Noire

Les deux plus grandes villes de la République du Congo totalisent à elles seules 2.743 sur les 2.851 cas positifs que compte le Congo, en date du 20 juillet.

Brazzaville totalise 1.824 et Pointe-Noire 919 cas de coronavirus. Ces chiffres, ont été révélés lundi 20 juillet 2020, lors du point sur la situation épidémiologique de Congo.

Dans les huit autres départements touchés par cette pandémie, l’on compte 108 cas repartis de la manière suivante : Kouilou : 49, Niari :19, Bouenza :13, Pool :16, Cuvette :5, Cuvette-Ouest : 4, Lekoumou :1 et Sangha :1. Seuls les départements de la Likouala et des Plateaux n’ont pas encore enregistré un cas de Covid-19.

Notons que ce 20 juillet, le Congo a totalisé 666 guéris, 50 décès, 9 cas transférés à l’étranger.  Huit patients sont sous oxygène, à Pointe-Noire. Les Congolais sont ainsi invités à intensifier le respect des mesures barrières. Le numéro vert 3434 est toujours ouvert.

Reprise du trafic passager sur la ligne Congo-Océan

La circulation sur le chemin de fer qui relie Pointe-Noire et Brazzaville qui avait été interrompue depuis 2016 a repris ce week-end.

C’est une satisfaction pour la population de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le trafic des passagers sur la ligne Congo-Océan reprend. L’usage de ce chemin de de fer avait été interrompu depuis 2016, à cause de la destruction de quelques ouvrages dans le Pool, au sud du pays, en raison d’une crise politico-militaire.

Ce week-end, le train Air Pool a parcouru les 510 kilomètres qui séparent les deux principales agglomérations du Congo. « La marche a été bonne, raconte Joachim Mbalou Mabicka, le chef du train. Il n’y a pas eu de difficulté. Dès qu’on s’approchait de tout voyageur qui n’avait pas son titre de voyage, il sortait de l’argent et on lui établissait le billet. »

Il faut tout de même noter que les voyages se font sous le respect des mesures barrières au coronavirus.

« Nous allons jeter toutes nos forces afin que le CFCO retrouve ses lettres de noblesse. », le promet Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre en charge des Transports.

Ponton Awards 2020 : le vote est ouvert au public depuis 13 juillet 2020

Le comité d’organisation a publié la liste des nominés par catégorie de la première édition de Ponton Awards 2020, la soirée du mérite ponténégrin qui a lieu le 15 août au Lagon en bordure de mer.

Organisé par l’agence Prescom Media, l’évènement Ponton Awards 2020, qui a pour crédo « Vos actions ne seront plus ignorées », récompense les meilleurs qui se distinguent dans leurs domaines respectifs. Et l’excellence entrepreneuriat primera les entreprises congolaises pour leurs idées novatrices, leur impact social et leur passion; l’engagement jeunesse distinguera des acteurs qui s’impliquent dans l’orientation de la jeunesse et participent à leur développement; les sociétés culturelles qui accompagnent les projets culturels recevront aussi une récompense tout comme les modèles artistiques; l’excellence sport, la cinquième catégorie, honorera des acteurs qui ont des idées novatrices, un impact social et une passion pour le sport.

Afin de garantir la transparence et l’équité des chances à tous, plusieurs votes sont prévus. Le premier vote du jury se prononcera sur les candidats par catégorie avant le vote final. Les avis du grand public sont également pris en compte. Le public va faire son choix via whatSapp au : 05 663 63 63 avant le 13 août. Les nominés par catégories sont désormais connus au terme d’un travail ardu et méticuleux effectué après l’appel à candidatures et les propositions du jury. Que du beau monde et des valeurs sûres à départager avant le vote final.

En modèle artistique, les nominés ont pour noms : Henri-Gelase Bouckety, écrivain, dramaturge, poète; Richi Mbebelé, acteur-réalisateur; Michael Gandoh, réalisateur et formateur; Achille Mouebo, artiste-musicien; Adriana Talansi, styliste, créatrice de mode. En excellence sport, le jury va choisir entre Achley Moi-Bayonne, fondateur de l’association Génération dorée (Projet sportif); Hussein Rihan, président directeur général du Club Natalys; Coach Lena, coach sportif. En catégorie engagement jeunesse ont été nominés Cedric Sehossolo, promoteur culturel, journaliste-chroniqueur; Malolo Matouala, initiateur de la Plateforme « Le travail est précieux »; Kriss Brochec, entrepreneur, e-consultante, formatrice Ceo de l’AMID; Avelin Malonga, Ceo de la charcuterie le Saucissier Congo; Grâce Bitemo, promotrice de la société artisanale 2GB Production; Emmanuel Nketé, entrepreneur culturel, initiateur du magazine Jeunes Emergents; Dr Guy, DGP Group, premier fabricant de tuiles en résine au Congo. Le jury se prononcera en catégorie Sociétés culturelles entre Cowbell, Total E& P Congo, Eni Congo, Congo Terminal. Le trophée, l’attestation et les bons d’achats des appareils électroménagers sont les principales récompenses que recevront les distingués le 15 août au Lagon.

Congo : le projet ville bio lancé à Pointe-Noire

Ledit projet vise à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Jean François Kando, président du Conseil départemental et municipal, député maire de la ville océane, a procédé le 11 juillet au lancement dudit projet destiné à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Initié par le député maire, le projet Pointe-Noire ville bio s’inscrit dans le cadre du maintien de l’élan de solidarité, vis à vis des personnes vulnérables, enclenché dans le pays à la suite de l’Etat d’urgence et au confinement de la population  instaurés pour lutter contre la pandémie du coronavirus. «Nous avons remarqué que pendant la période de confinement, nos populations ont souffert le martyr parce que beaucoup avaient faim et n’avaient pas de moyens de subsistance. Je pense que l’action que nous avons commencée aujourd’hui et qui produira certainement ses effets pourra renforcer l’offre de nourriture dans notre pays et dans notre ville, réduire les prix et aménager le panier de la ménagère et faire à ce que chacun ait accès à des produits bio et propres à la consommation», a expliqué Jean François Kando.

En effet, ce projet a été lancé à travers le soutien du Conseil départemental et municipal à l’association Le Grand rassemblement pour la terre (GRT) qui a initié un projet de maraîchage dans la zone marécageuse de la rivière Mbota Bissongo CQ 413 et qui regroupe un nombre important de jeunes maraîchers. Le lancement du projet a aussi été marqué par celui de la première pelle de la planche du département de Pointe-Noire, projet de cette association. Jean François Kando a indiqué : «Ce projet va être expérimenté et implémenté dans tout le périmètre de la ville si le premier objectif est atteint, c’est-à-dire faire de telle sorte que Pointe-Noire atteigne l’autosuffisance alimentaire à ce niveau».

Pour permettre aux jeunes de bien mener leurs activités de maraichage, Jean François Kando a fait un don des kits agricoles (matériel aratoire, arrosoirs, bottes, chapeaux, pesticides, gilets verts, semences…). Il  les a invités à prendre bien de ce matériel. «Le président de la République qui a une attention particulière vers la jeunesse a demandé à chacun de nous de repartir vers la terre. Et la première couche concernée, c’est la couche juvénile», a rappelé le maire de la ville.  Ce dernier a informé de la mise en place d’une commission chargée de suivre l’évolution du projet.  « Mon souhait serait que ce projet aille jusqu’au bout. Que les premiers fruits soient récoltés pour donner l’exemple à d’autres jeunes», a-t-il dit.