Congo : un homme risque 5 ans d’emprisonnement ferme à Brazzaville

C’est un présumé trafiquant qui a été interpellé pour délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une pointe d’ivoire.

 

Un homme est interpellé dans le 3e arrondissement de Brazzaville par la direction départementale de l’Economie forestière en collaboration avec la section de recherches judiciaires de la région de gendarmerie ainsi que le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf). Il est accusé du délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une pointe d’ivoire sectionnée en six morceaux, représentant un éléphant tué.

Le présumé trafiquant aurait transporté cette pointe d’ivoire de la sous-préfecture de Mbomo, dans le département de la Cuvette Ouest, jusqu’à Brazzaville pour la vendre. C’est du moins ce que révèle le communiqué de presse du Palf.

La présumé trafiquant répondra de ses actes devant la justice congolaise. Il risque des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de FCFA conformément à la loi.

Congo-Nkayi : deux individus arrêtés avec une pointe d’Ivoire

Ces deux hommes ont été interpellés par les agents de la brigade des Eaux et forêts de Nkayi et des gendarmes avec l’appui du projet PLAF.

Deux hommes ont été appréhendés par la police et ils avaient une pointe d’ivoire. Cette pointe d’ivoire saisie, pesant 1 kg, représentant un éléphant tué, espèce animale intégralement protégée.

Ces présumés délinquants fauniques ont été arrêtés le 12 décembre à Nkayi dans la Bouenza. Ils seraient des habitués du commerce illégal des produits de faune dans la Bouenza et de la Lékoumou. L’un des deux présumés trafiquants aurait acheté cette pointe d’ivoire à Sibiti auprès des braconniers. Il comptait la revendre à Nkayi auprès de ses potentiels clients. L’autre serait son complice qui l’aiderait dans ce trafic illicite dans la ville sucrière.

Les investigations se poursuivent afin d’interpeller tous les présumés délinquants fauniques qui ont joué un rôle dans cette affaire. Ils détiendraient d’autres produits dans d’autres localités. Les individus pris la main dans le sac avec une pointe d’ivoire sont poursuivis pour la détention, la circulation illégales et la tentative de commercialisation d’un trophée d’une espèce animale intégralement protégée (une pointe d’ivoire). Ces derniers répondront de leurs actes devant la justice congolaise. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de francs CFA chacun.

Rappelons que l’éléphant bénéficie d’une protection absolue en République du Congo suivant l’arrêté de 1991 ainsi qu’un acte de la Conférence nationale souveraine.