Ledit projet permettra de faire le diagnostic précoce du VIH chez les adolescents, les nourrissons exposés nés des mères infectées.
A Brazzaville, mardi 15 décembre 2020, les documents stratégiques pour la mise en œuvre accélérée du projet dénommé « Point of Care » ont été validés. Le projet aidera le Congo à réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici 2030. C’est du moins ce qu’a expliqué le représentant adjoint du Fonds des Nations unies pour l’enfance (l’Unicef) bureau pays, Andres Lopez. Pour lui, c’est une stratégie combinée à d’autres programmes axés sur la délégation des tâches, la prévention du VIH des adolescents et bien d’autres.
La stratégie « Point Care » a démarré en 2019 et prendra fin en 2021. Il s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le Congo à accélérer l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de l’accès aux traitements antirétroviraux chez les enfants et les adolescents.
Les discussions ont eu lieu entre les cadres du ministère de la Santé, les partenaires techniques et financiers lors de l’atelier organisé par le Programme national de lutte contre le sida, ouvert par le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Florent Balandamio.
L’objectif a été de contribuer à la mise en œuvre effective du projet de passage à l’échelle de la stratégie. L’atelier visait à développer le plan d’assurance de la qualité des produits du VIH, stimuler la prévision de la demande nationale des besoins en produits sur la base des objectifs de l’Unicef et partager les informations supplémentaires.
Le Dr Valerie Kouraï, personne ressource au Programme national de lutte contre le sida, a donné à cette occasion une communication sur le thème « Situation, défis et perspectives ». L’oratrice a rappelé le taux de prévalence nationale à 3,2%, la féminisation de la maladie avec des nouvelles infections en augmentation à 25% et la prévalence de la femme enceinte à 10%.
Elle a souligné l’importance de la prévention primaire et des grossesses non désirées, du dépistage pour les bébés à six mois et à neuf mois pour le traitement, ainsi que celui du conjoint. Par contre, elle a déploré la faible fréquentation des femmes infectées dans les centres de santé, l’insuffisance des ressources financières et techniques.
A son tour, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Florent Balandamio, a rappelé que le Congo s’est aligné comme d’autres pays retenus de l’Unicef afin d’introduire et d’intensifier le diagnostic précoce du VIH au point de départ, test de soins dans les structures de santé.