Le Congo et le PNUD valident un nouveau programme au développement 2020-2024

Elaboré pour les cinq prochaines années, ce nouveau programme de coopération au développement ‘’CPD », sera soumis à l’approbation du conseil d’administration du Pnud, en septembre.

Ce programme de développement a été validé entre le ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, et le bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Congo. C’était vendredi 12 avril à l’issue d’un atelier.

Il s’agit, en effet, de la contribution de cette agence onusienne à la réalisation des priorités nationales définies dans le Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ceci en fonction de ses avantages comparatifs, des enseignements tirés du programme pays actuel et pour mieux se projeter sur l’avenir.

Cette rencontre, qui a regroupé les acteurs nationaux, les ministères, des partenaires techniques et financiers, ainsi que la société civile et le secteur privé, a permis de recueillir les suggestions d’amendements. Ainsi, les participants ont identifié les domaines des partenariats envisagés avec le Pnud pour la période arrêtée.

« Nous avons défini neuf résultats pour le prochain cycle avec ces indicateurs très clairs qui nous permettent de focaliser notre action et de travailler main dans la main avec l’ensemble des parties prenantes, en essayant d’aider le Congo », a déclaré Emma Ngouan Anoh, représentante adjointe du Pnud et coordonnatrice par intérim du Système des Nations Unies au Congo.

« Nous allons donc renforcer le processus de planification, programmation avec les ministères, nous allons apporter un appui à la société et aux institutions nationales, chargées des questions de redevabilité ; sur les statistiques au niveau national pour que nous puissions suivre le progrès vers les Objectifs de développement durable », a explique-t-elle.

Au niveau de la diversification, le Pnud entend aider à la mise en œuvre des chaînes de valeur dans le secteur agricole où certaines spéculations ont été identifiées y compris dans le secteur de l’écotourisme. Il est également prévu d’aider le Congo à mieux gérer, de façon participative, la dynamique autour des parcs avec les communautés et renforcer la politique de conservation.

Le Congo et le Pnud veulent d’adopter un nouveau programme pays 2022-2024

Dans le cadre de la poursuite de leurs stratégies de coopération pour le développement, les experts congolais représentants différents ministères et ceux de l’agence des Nations unies se sont réunies, le 20 décembre, à Brazzaville.

La réunion stratégique s’est déroulée dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger. Elle avait pour objectif principal l’adoption du nouveau document de programme pays 2022-2024. Ce document de six mille mots sera présenté et transmis au conseil d’administration des agences du système des Nations unies qui aura lieu au mois de juin 2019.

Au cours de la rencontre, les participants ont échangé sur les différents points et volets clés constituant ce nouveau document stratégique de partenariat entre le Congo et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Un texte qui s’appuie sur le Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui venait d’être adopté par le parlement.

Selon le représentant résident adjoint du Pnud, Emma Ngouan-Anoh, ce document décline de façon succinct les domaines dans lesquels cette agence onusienne va aider le Congo. Il précise aussi les priorités d’intervention, les partenaires au développement et leurs stratégies.

Parmi les points qui ont fait l’objet des échanges, figurent ceux liés au renforcement de la gouvernance, au développement du capital humain et à la diversification de l’économie avec pour secteur de concentration l’agriculture et le tourisme. Car, pour le Pnud, le développement du Congo dans les cinq prochaines années devra s’appuyer sur ces trois piliers.

En effet, le programme pays consiste à aider le Congo à consolider les progrès accomplis au cours du cycle passé et à remédier aux lacunes qui subsistent en matière de pauvreté et d’inégalité. Ce programme est également destiné à soutenir les efforts du gouvernement décrits dans le PND qui prône un changement structurel de l’économie congolaise, en mettant l’accent sur la bonne gouvernance, le capital humain, la diversification de l’économie pour une croissance inclusive, résiliente et écologiquement viable.

Ainsi, en ce qui concerne le point sur la bonne gouvernance, le projet du document qui est en débat souligne que les défis en la matière restent nombreux. Ce qui entraîne la faible satisfaction de la population. Et, le Congo est placé au 41e rang des pays africains avec une moyenne de 43,4 % de l’indice Mo 2018.

Notons que ces travaux ont été coordonnés par le directeur général du plan et du développement, Franck Corneille Mampouya Mba.

 

Brazzaville accueille la 3ème réunion de l’initiative sur les tourbières

L’annonce a été faite le 10 février par les ministres des deux Congo, lors d’un point de presse. Du 21 au 23 mars 2018, la République du Congo servira de cadre  à la troisième réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières.

La République du Congo abritera du 21 au 23 mars 2018 la troisième réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières. L’annonce a été faite le samedi 10 février 2018 au cours d’un point de presse par les ministres chargés d’Environnement des deux Congo.

« Nous réitérons notre engagement à renforcer la collaboration entre nos deux états dans la protection de l’environnement et la valorisation des tourbières récemment découvertes dans la cuvette centrale du bassin du Congo pour assurer l’équilibre climatique », a dit Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement du Congo Brazzaville.

Au cours de la prochaine rencontre qui aura lieu à Brazzaville, il  sera question de poursuivre le dialogue avec les parties prenantes et les partenaires de l’initiative mondiale afin de coordonner les actions pour la gestion des tourbières.
Cette rencontre sera organisée en partenariat avec la Commission Climat du Bassin du Congo  avec l’appui financier de la FAO et du PNUD.

Les tourbières sont un gisement de tourbe en quantité exploitable. Elles servent de combustible. Découvertes en octobre dernier à Lokolama, dans la province de l’Équateur après une expédition des scientifiques, ces tourbières dans le bassin du Congo s’étendent sur 145.500 km2. Une quantité capable de stocker au moins 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de 3 ans d’émissions de combustibles fossiles dans le monde.