Congo : Presight ai ltd poursuit son projet de transformation numérique

Le sujet était au centre de la rencontre entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo et une délégation de la société « Presight ai ltd ».

 

Le ministre Léon Juste Ibombo a reçu une délégation de la société « Presight ai ltd » conduite par Sheik Hosenbocus, directeur du développement des affaires, ce jeudi 02 novembre 2023. Les échanges portaient sur le suivi du protocole d’accord signé entre les deux parties en 2022.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement ( PND 2022-2026). Il a pour but de favoriser la transformation numérique du secteur public ainsi que d’accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets liés audit domaine en combinant compétences, efforts et connaissances afin d’atteindre les objectifs fixés dans le Plan Congo Digital 2025.

« le processus est en train de progresser et on aimerait commencer les travaux au début de l’année prochaine », a expliqué Sheik Hosenbocus.

Congo : le Pnud réitère son engagement dans l’accélération de la mise en œuvre du PND

C’est ce qui ressort des échanges entre la directrice adjointe du bureau régional pour l’Afrique du Pnud, Noura Hamladji et la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

 

Noura Hamladji réitère l’engagement du Pnud à accompagner le Congo dans l’accélération de la mise en œuvre du Plan national de développement ( PND 2022-2026). L’information a été donnée pendant son audience le 31 octobre à Brazzaville avec la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

« Avec la ministre, nous avons pu discuter au niveau du Congo sur comment accélérer la mise en œuvre du PND et aller au niveau local avec des plans locaux de développement. Aussi, avoir un programme d’accélération pour l’achèvement des Objectifs de développement durable (ODD), notamment pour les populations les plus vulnérables. Il s’agit ici de garantir l’accès aux services de base, à l’électricité, à l’eau, à l’éducation, à la santé, mais aussi à des activités génératrices de revenus », a indiqué la directrice adjointe du bureau régional pour l’Afrique du Pnud.

Poursuivant son propos, elle a fait savoir que dans le cadre de l’atteinte des objectifs fixés dans la mise en œuvre des ODD, il est nécessaire et important de mobiliser des ressources et des financements.

« Lors de nos échanges, nous avons également évoqué l’idée de mettre en place un cadre intégré pour les financements, la traçabilité de ceux-ci ainsi que l’exploration de toutes les sources de financement innovantes », a expliqué Noura Hamladji.

La diplomate onusienne a ensuite abordé le sujet de l’emploi des jeunes. D’après elle, les jeunes représentent la majorité de la population au Congo d’où l’importance accélérer à travers le programme de développement communautaire mis en place par le Pnud.

Congo-PND 2022-202 : 343 projets à financer

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) va accompagner le gouvernement à mobiliser les fonds.

 

Pas moins de 343 projets doivent être financer à hauteur de 8 862 milliards FCFA. Ce sera dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026. Une équipe d’experts du Pnud a entamé, mardi 29 août, des discussions avec les représentants du secteur privé national. Ces consultations devront déboucher sur l’élaboration d’un cadre de financement intégré du PND 2022-2026.

L’agence onusienne Pnud a mis à disposition de l’État congolais une équipe de trois experts, en vue d’accompagner le gouvernement dans l’évaluation du financement du développement et de l’élaboration de la stratégie nationale de financement intégrée. En effet, la recherche des ressources pour le financement des 343 projets reste le principal défi des autorités. Le coût du programme quinquennal du gouvernement est estimé à plus de 8 862 milliards FCFA.

Congo-PND 2022-2026 : mobilisation des banques locales pour rattraper le retard

Le gouvernement congolais a réussi à mobiliser les principales banques du pays, pour accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

 

Le protocole d’accord relatif à la mise en place d’un nouveau cadre de coordination pour le financement des projets d’investissements publics liés au PND 2022-2026 a été signé, le 8 août, à Brazzaville, entre le ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, et les dirigeants des banques. Cet engagement des deux parties permet également le suivi et le contrôle de la mise en œuvre des projets prioritaires.

Pendant la session inaugurale du comité de pilotage du cadre institutionnel de suivi et évaluation, le 1er août dernier, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a admis un retard dans la réalisation des projets de développement et invité les ministères sectoriels à accélérer la mobilisation des partenaires financiers.

Le gouvernement congolais a réussi à mobiliser les principales banques du pays, pour accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026. Ce nouveau mécanisme de financement des projets permettra de corriger les faiblesses de la pratique actuelle de la conduite des projets publics, a estimé Zacharie Mokemo, le directeur de cabinet du ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier. Celui-ci cite les difficultés de planification des paiements au niveau du Trésor public, qui gère une masse importante des dépenses.

L’accord de financement signé entre le gouvernement et le secteur bancaire fait suite à l’offensive lancée auprès des bailleurs de fonds. En contrepartie, l’État devrait poursuivre les réformes de l’environnement des affaires, en raison de la mobilisation du secteur privé. Des efforts supplémentaires sont également attendus en matière de la mobilisation des recettes intérieures fiscales ainsi que les réformes pour améliorer la qualité de la dépense publique qui doit correspondre aux priorités de développement économique et social.

Congo-PND 2022-2026 : évaluation des premières actions

Après plus d’une année du lancement du Plan national de développement (PND) 2022-2026, l’heure est à l’évaluation des premières actions.

 

La session inaugurale du comité de pilotage du cadre institutionnel de suivi et évaluation du PND 2022-2026, s’est ouvert mardi 1er août, à Brazzaville. Les travaux du comité de pilotage du PND présidés par le Premier ministre ont permis aux autorités de faire le point des initiatives engagées par les ministères sectoriels, en lien avec les recommandations du dernier séminaire gouvernemental consacré à l’identification et la priorisation des projets sélectionnés.

Le gouvernement entend entamer une offensive communicationnelle en direction de ses partenaires et du secteur privé, afin de mobiliser davantage de ressources financières. S’inspirant des échecs des précédents plans, les autorités ont compris que les ressources du budget national ne suffissent pas pour financer les projets ambitieux.

Le PND 2022-2026 représente le référentiel dans la conduite des politiques publiques de développement du gouvernement. À travers ce programme quinquennal axé sur la croissance inclusive, l’exécutif compte poser les bases d’une économie « forte, diversifiée et résiliente ». Les secteurs prioritaires du PND sont l’agriculture, le numérique, le tourisme, l’immobilier, l’industrie et les Zones économiques spéciales.

Congo : la place de l’éducation dans le développement soulève le débat

L’ONG Dynamique pour la promotion de l’Éducation de qualité pour tous – a estimé, lundi 4 avril, que le gouvernement congolais avait oublié ou ignoré l’Éducation dans son Plan national de développement (PND 2022 -2026).

 

Le Plan national de développement doit mobiliser 1 500 milliards de francs CFA (plus de 2,2 milliards d’euros) pour développer six piliers, notamment l’agriculture, l’industrie ou encore les zones économiques spéciales.

Le Tourisme, l’Économie numérique et l’Immobilier font également partie du plan de soutien prévu par le gouvernement, mais l’Éducation est la grande absente, selon Patrice Tsoumou, président de l’ONG Dynamique pour la promotion de l’éducation pour tous :

« Les maladies sont nombreuses : il y a la pléthore des effectifs dans les salles de classe et même un ange venu du ciel ne pourra pas les enseigner… Il y a le défaut des enseignants titulaires [nombreuses sont les classes tenues par les vacataires, ndlr]. Il y aussi les tables-bancs et les laboratoires qui manquent. Enfin, tout est malade… Tout est à refaire et rien n’est impossible », décrit-il.

Face à ce constat, Patrice Tsoumou plaide auprès du chef de l’État pour qu’il mette en place un « plan Marshall », afin de sauver l’école congolaise. « Celui qui détient la clé de la solution, c’est le président de la République. Nous allons en appeler au président de la République pour un fonds spécial pour la promotion de l’Éducation de qualité pour tous. Ce fonds, nous pensons proposer au président de pouvoir l’alimenter par 1 % du budget de chaque ministère », propose-t-il.

Il ajoute que les entreprises publiques ayant une autonomie financière devraient apporter également 1 % de leur budget. Au ministère du Plan, personne n’a souhaité commenter ces déclarations malgré nos sollicitations.