Congo : le gouvernement fait des aspirations de la jeunesse son cheval de bataille

C’était l’un des points importants du septième séminaire gouvernemental qui s’est tenu du 09 au21 février 2024, à Brazzaville.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso dans sont discours d’ouverture, a dévoilé les quatre principaux axes du Programme d’accélération de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026 et de la prise en charge des aspirations de la jeunesse. Le gouvernement mettra un accent sur sous-programmes pro-jeunes basés sur l’employabilité, l’entrepreneuriat, l’éducation et l’accompagnement des jeunes ; l’accélération de la mise en œuvre des projets du programme d’investissement public ; l’assainissement et résilience des villes et communes ; la mise en œuvre des actions d’urgence humanitaires.

Pour le Premier ministre, au moment où les offres du secteur privé (de plus en plus faibles) sont loin de supplanter les offres de l’administration publique, il revient au gouvernement de promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes, en engageant une véritable politique d’auto emploi et de promotion de l’entreprise privée.

Anatole Collinet Makosso a exhorté l’ensemble des membres du gouvernement à redoubler d’efforts et de créativité, affirmant que l’année 2024 doit véritablement être l’Année de la Jeunesse.

Congo : un atelier pour la mise en place d’une stratégie sectorielle de l’éducation

La formation qui s’est clôturée mardi 12 décembre, concernait les cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP).

 

Financée par l’UNESCO en partenariat avec le gouvernement, l’atelier de formation a permis aux apprenants de bénéficier d’une expertise. Elle s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement d’investir dans le capital humain, avec l’aide de l’UNESCO, concernant la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation. Elle répond aussi à la matérialisation du PND 2022-2026 et de l’agenda ODD4 et de la stratégie continentale de l’éducation en Afrique de l’Union africaine.

A l’issue de cette formation, les séminaristes ont marqué leur adhésion à booster l’action pédagogique en mettant en exergue leurs nouvelles connaissances acquises. Après six mois de formation, ces cadres, désormais mieux outillés

C’estLe ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou qui a présidé la cérémonie de clôture le 12 décembre à Brazzaville, de l’atelier final de formation des cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques. 

Source : vox.cg

Congo : un plaidoyer de la BM pour le respect du calendrier de l’appui budgétaire

Une séance de travail a réuni mardi 03 octobre 2023, à Brazzaville, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et une délégation de la Banque mondiale.

 

La séance de travail entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et une délégation de cette institution de Bretton Woods, conduite par sa représentante nationale, Louise Pierrette Mvono, avait pour objectif de « faire un plaidoyer afin que l’Assemblée nationale diligente la revue de ces textes juridiques de manière à ce que nous respections le calendrier de l’appui budgétaire sur lequel nous nous sommes entendus. Le but est de faciliter le travail des équipes techniques des ministères sectoriels commises à la tâche », a expliqué Louise Pierrette Mvono à la presse.

Il a aussi été question pour les deux parties de parler de l’évolution du portefeuille de la BM dans le cadre du partenariat qui lie cette institution à la République du Congo. « La BM est une banque qui finance les projets de développement, mais également une banque des connaissances qui se nourrit d’une vaste expérience que nous avons de par le monde entier et des évidences que l’institution a pu développer sur ce qui marche et ce qui marche le moins bien pour réduire la pauvreté », a-t-elle poursuivi.

Notons que l’appui de la BM au Congo s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

Congo : l’appui de la BM sera de 756 millions US en 2023

La Banque Mondiale (BM) a revu à la hausse son appui financier en faveur de la République du Congo, au titre de cette année 2023.

 

L’appui financier de la BM à la République du Congo passe de 575 millions dollars (2022) à 756 millions US en 2023. Les fonds serviront essentiellement à faciliter l’exécution de nouveaux projets liés au Plan national de développement (PND) 2022-2026 du Congo, notamment dans les domaines du «développement humain, de la protection sociale, de l’agriculture, du numérique et de l’environnement».

Cette révision à la hausse témoigne de l’optimisme qu’affiche l’institution de Bretton Woods vis-à-vis de la santé économique de la République du Congo où «la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre cette année, 3,5%» contre 1,5% en 2022, d’après l’économiste de la BM, Vincent Tsoungui Belinga.

L’expert explique que ce rebond de la croissance au Congo est tiré par le secteur hors-pétrole, mais aussi par le regain d’investissement des plus grands producteurs de pétrole.

Congo: le compte rendu du Conseil des Ministres du lundi 23 mai 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Lundi 23 Mai 2022 par visioconférence et sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

Huit (08) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :
  • Un (1) projet de décret au titre du Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale ;
  • Deux (2) projets de décret au titre du Ministère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat ;
  • Un (1) projet de décret au titre du Ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique ;
  • Un (1) projet de décret au titre du Ministère du tourisme et des loisirs ;
  • Deux (2) communications aux titres respectifs du Ministère du commerce, des approvisionnements et de la consommation et du Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale ;
  • Des nominations au titre du Ministère des zones économiques spéciales et de la diversification économique.

 I/- Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale

Invitée par le Président de la République à prendre la parole et à présenter un projet de décret fixant le dispositif national de suivi et évaluation du plan national de développement (PND) 2022-2026 et des plans de développement locaux, Mme Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que la loi n°3 du 14 janvier 2022 portant approbation du plan national de développement (PND) 2022-2026, prévoit en son annexe 4 un dispositif institutionnel de suivi et évaluation dudit PND et des plans locaux de développement (PLD).

La réussite de l’exécution du PND 2022-2026 suppose la mise en place d’outils pertinents de suivi évaluation. Ces outils se présentent ainsi qu’il suit :  un dispositif central de suivi et d’évaluation du plan national de développement (PND) 2022-2026 ; un dispositif central de suivi et évaluation des plans locaux de développement (PLD) ; un dispositif consultatif de suivi et évaluation du plan national de développement (PND) et des plans locaux de développement (PLD).

La gouvernance de ce système national de suivi et évaluation s’articule autour d’un Comité de pilotage présidé par le Premier Ministre, Chef de Gouvernement, d’une Coordination technique, d’un comité technique permanent, de cellules opérationnelles et de sections départementales.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant le dispositif national de suivi et évaluation du plan national de développement (PND) 2022-2026 et des plans de développement locaux.

II/- Ministère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat

Invité à son tour par le Président de la République à prendre la parole, M. Josué Rodrigue NGOUONIMBA, Ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, a soumis deux textes à l’examen du Conseil des Ministres.

Le premier d’entre eux est un projet de décret fixant les modalités d’exercice et de développement des activités de promotion immobilière et de construction d’ouvrages de bâtiment.

Sixième Pilier du plan national de développement (PND 2022-2026), le secteur de la promotion immobilière, pourtant au cœur de la diversification de l’économie congolaise, était jusqu’ici insuffisamment réglementé, ce qui freine son attractivité et décourage amplement des investisseurs désireux de disposer de toutes les garanties de sécurité juridique pour leurs investissements.

Il s’agit ici d’adopter un texte d’application de la loi n°13-2004 du 31 mars 2004, loi qui a vocation de réglementer les activités de promotion immobilière et de construction d’ouvrages de bâtiment. Outre les conditions d’accès et d’exercice de ces activités, le projet qui a été examiné traite en premier lieu des modalités d’obtention de l’autorisation préalable et de la carte professionnelle ; il fixe également les conditions de souscription de la police d’assurance et de constitution de la garantie financière exigées à tout demandeur de la carte professionnelle et destinées à couvrir les conséquences  pécuniaires de la responsabilité civile professionnelle du fait des activités de promotion immobilière et de construction d’ouvrages de bâtiment.

Les mesures adoptées sont indispensables pour permettre à l’Etat de mieux protéger les intérêts des consommateurs, personnes physiques ou morales ayant payé par avance la construction de leur logement, ces consommateurs étant soumis au risque de faillite du promoteur immobilier ou du constructeur d’ouvrages de bâtiment et donc de ne pas pouvoir recevoir le bien avant la fin de sa construction.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’exercice et de développement des activités de promotion immobilière et de construction d’ouvrages de bâtiment.

Poursuivant son propos, le Ministre NGOUONIMBA a soumis aux Membres du Conseil un second texte, à savoir un projet de décret déterminant les modalités d’inscription et de radiation aux registres des agents et des courtiers immobiliers, d’obtention, de renouvellement et de retrait de la carte professionnelle ainsi que celles relatives à la police d’assurance d’agent et de courtier immobiliers.

A cet égard, il a précisé que la loi n°37-2011 du 29 décembre 2011 réglementant les professions d’agent et de courtier immobiliers a défini les règles applicables en matière d’accès et d’exercice de ces professions.

L’objectif est de faire passer les professionnels et courtiers du secteur informel au secteur formel.

Il s‘agit de personnes physiques ou morales ayant la qualité de commerçant et qui, d’une manière professionnelle ou habituelle, se livrent ou prêtent leur concours aux opérations immobilières et à la conclusion d’actes juridiques portant sur les biens d’autrui, relatifs à : l’achat, la vente, la location ou la sous location des immeubles bâtis ou non bâtis ; l’achat, la vente, la location ou la sous location de fonds de commerce ; la souscription, l’achat, la vente d’actions ou de parts des sociétés immobilières ayant vocation à une attribution en jouissance ou en propriété ; l’achat et la vente des parts sociales non négociables, quand l’actif social comprend un immeuble ou un fonds de commerce ; la gestion immobilière.

Le décret présenté définit ainsi les modalités d’inscription et de radiation aux registres des agents ou courtiers immobiliers ; les modalités d’obtention, de renouvellement et de retrait de la carte professionnelle ; la police d’assurance.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant les modalités d’inscription et de radiation aux registres des agents et des courtiers immobiliers, d’obtention, de renouvellement et de retrait de la carte professionnelle ainsi que celles relatives à la police d’assurance d’agent et de courtier immobiliers.

III/- Ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique

Invité par le Chef de l’Etat à prendre la parole, M. Léon Juste IBOMBO, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a soumis à l’examen et adoption du Conseil des Ministres un projet de décret fixant les modalités de financement et de gestion du Fonds du service postal universel.

Faisant application des dispositions de la loi n°10-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des postes, et afin d’assurer une offre minimale de services postaux de base au public, de manière permanente, équitable et sur l’ensemble du territoire national, les pouvoirs publics ont institué un Fonds spécial dénommé « Fonds de service postal universel ».

Ce fonds, dont la gestion sera assurée par l’opérateur postal public chargé du service postal universel, est destiné au financement du service postal universel ; il sera alimenté par les contributions versées par les opérateurs postaux privés, l’Etat, les collectivités locales, les organismes internationaux et des bailleurs de fonds publics ou privés.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de financement et de gestion du Fonds du service postal universel.

IV/- Ministère du tourisme et des loisirs

Appelée par le Président de la République à prendre la parole, Mme Destinée Hermella DOUKAGA, Ministre du tourisme et des loisirs, a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret fixant les conditions de délivrance de l’autorisation, de l’agrément ou de la licence des activités touristiques.

L’article 3 de la loi n°29-2021 du 12 mai 2021 réglementant le secteur du tourisme prévoit que « la liberté d’exercer une activité de tourisme durable et responsable en quelque lieu du territoire national est reconnue à toute personne physique ou morale de nationalité congolaise ou étrangère ». Cette activité ne peut cependant s’exercer que par des personnes ayant au préalable obtenu une autorisation, un agrément ou une licence délivrée par le Ministère en charge du tourisme.

Les conditions de délivrance de ces agréments et autres, fixées par le décret soumis à l’examen du Conseil, ont pour objectif de permettre que les professionnels du secteur passent plus facilement du secteur informel au secteur formel.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions de délivrance de l’autorisation, de l’agrément ou de la licence des activités touristiques.

V/- Communications

1/- Ministère du commerce, des approvisionnements et de la consommation

Les Membres du Conseil ont suivi une nouvelle communication sur le plan de résilience, dont le principe avait été retenu lors de la réunion du Conseil des Ministres tenue le 6 avril 2022, communication développée par M. Alphonse Claude N’SILOU, Ministre d’Etat, Ministre du commerce, des approvisionnements et de la consommation.

Il en ressort que le Gouvernement, pleinement conscient des dangers liés à la flambée des prix, a fait le constat de la nécessité de renforcer la production nationale en matière alimentaire ; en effet, les produits importés pourraient nous manquer compte tenu de leur cherté du fait de la crise mondiale notamment due aux événements qui se déroulent en Ukraine ou du fait que les pays exportateurs décident de les conserver pour constituer des stocks de sécurité.

Cette situation appelle donc à une mobilisation du peuple congolais, afin qu’il se consacre davantage à l’augmentation significative de l’offre nationale, sous peine d’une crise alimentaire interne. Dans le cadre du Plan de résilience en cours de finalisation, le Conseil des Ministres annonce donc que le temps est venu de soutenir encore davantage la production locale.

Ainsi, l’Etat est appelé à organiser cette mobilisation. Dans cette optique, les grandes lignes du Plan de résilience telles qu’entérinées ce jour par le Conseil des Ministres sont les suivantes :

  • Promouvoir une politique de substitution aux importations en encourageant le développement de la production locale pour les produits de base (huile végétale, farine, volaille, viandes bovine et porcine, développement des intrants agricoles, etc.) ;
  • Faciliter le transport des produits agricoles depuis leur bassin de production vers les centres de consommation, grâce à la réhabilitation des voies de transport routier, du ferroviaire via le CFCO, ainsi qu’une facilitation du transport fluvial ;
  • Fixer par voie réglementaire une liste des produits alimentaires et agricoles essentiels, qui devront faire l’objet du soutien de l’Etat ;
  • Mobiliser les banques locales, qui seront appelées à échanger avec le Gouvernement lors d’une table-ronde dédiée, afin de mettre en place un système de facilitation et d’octroi de crédits bonifiés aux producteurs, avec l’aide et le soutien de l’Etat ;
  • Mettre en place dans les meilleurs délais un Guichet en faveur des producteurs agricoles concernés, afin de les identifier et de faciliter leur soutien ;
  • Appliquer avec énergie et pragmatisme toutes les mesures administratives, fiscales et parafiscales existantes, afin de faciliter la politique nationale de dynamisation de l’offre alimentaire et agricole nationale ;

Pour répondre à ces besoins non prévus lors de l’adoption de la loi de finances initiale, le Conseil des Ministres a décidé du principe de la présentation, dans les meilleurs délais, d’une loi de finances rectificative afin de prendre en compte la nécessité de mobiliser les ressources financières additionnelles nécessaires à la réussite du plan de résilience.

2/- Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale

Les Membres du Conseil ont ensuite suivi une communication de Mme Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKASD, Ministre de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, portant sur la mise en œuvre du Plan National de Développement 2022-2026, après bientôt six mois d’exécution.

La Ministre EBOUKA-BABACKAS a notamment évoqué la mise en œuvre des 72 projets du PND inscrits dans la loi de finances 2022 ainsi que la nécessité de réaliser un certain nombre de réformes qui permettront l’opérationnalisation du PND, citant notamment l’évolution attendue de la fiscalité, la mise en place des plans locaux de développement et la consécration d’un cadre de suivi évaluation.

VI/- Nominations

Au titre des mesures individuelles, le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

Ministère des zones économiques spéciales et de la diversification économique

Sont nommés :

  • Directeur Général des zones économiques spéciales : M. Bertrand KONGA BOKASSA, Administrateur en chef des SAF de 9ème échelon.
  • Directeur Général de la diversification économique: M. Servais PACKA, administrateur des SAF.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 14h15.

Fait à Brazzaville, le 23 Mai 2022

Le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement,

Congo : la Banque mondiale promet de soutenir le gouvernement

Le soutien de la Banque mondiale (BM) au Congo s’inscrit dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026.

 

Le vice-président de la Banque mondiale (BM), Ousmane Diagana, a promis lundi au gouvernement de la République du Congo de le soutenir pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

« Nous allons sur le plan interne réviser notre stratégie de partenariat avec le Congo pour qu’il soit davantage aligné sur les objectifs de développement du pays », a indiqué Ousmane Diagana au sortir d’un entretien avec le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, à Brazzaville, capitale congolaise.
Sur le plan de la stratégie régionale, a-t-il précisé, la BM va mettre un accent particulier sur quatre éléments pertinents aussi bien pour le Congo que pour l’ensemble des pays de l’Afrique centrale.

Selon lui, la vision du développement de son institution envers le Congo s’appuie sur le partenariat actuel entre les deux parties, basé sur son engagement résolu à aller vers les réformes structurelles et sectorielles importantes, mais aussi celle à diversifier son économie.

D’après le chef du gouvernement du Congo, le premier élément de cette stratégie concerne l’importance des institutions solides, stables, crédibles dans le cadre d’une gouvernance bien appuyée. Le second, a fait savoir Collinet Makosso, est relatif à l’urgence permettant à l’économie congolaise à créer des opportunités d’emplois pour tous, notamment pour les jeunes.

L’engagement de la BM rejoint celui de la Banque africaine de développement (BAD) qui conditionne son soutien à la présentation, par les autorités congolaises, des priorités du moment.
 « Nous savons tous que le secteur privé, c’est le lieu où les décisions les plus rationnelles en matière d’investissement sont prises. Il est créateur d’emplois et source d’investissement dans la durée », avait déclaré au gouvernement le chef de la délégation de la BAD, Matungulu Mbuyamu Ilankir qui a récemment séjourné au Congo.

Congo : la BADEA va soutenir le PND

Le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Dr Sidi Ould Tah, l’a annoncé mardi 15 février à Brazzaville.

 

« Au cours des cinq prochaines années, nous allons mobiliser des partenaires financiers arabes pour contribuer au développement du Congo », a-t-il déclaré au terme d’un entretien avec le président congolais Denis Sassou Nguesso. Selon lui, la stratégie décennale de la BADEA va porter sur quatre principaux axes à savoir les infrastructures, l’agriculture, l’entrepreneuriat juvénile et féminin, le commerce et le partenariat public-privé.

Sidi Ould Tah a également affirmé que son institution mettrait sur pied des lignes budgétaires dans les banques congolaises afin de contribuer au financement des projets de partenariat public-privé, en particulier ceux qui s’inscrivent dans le secteur productif.

L’annonce de l’appui financier de la BADEA est une bonne nouvelle pour le gouvernement congolais étant donné que le PND 2022-2026, chiffré à près de 900 milliards de francs CFA, présente un fossé de plus de 600 milliards de francs CFA à combler avec le soutien des partenaires.

Adopté en janvier dernier par le Parlement congolais, le PND fait la part belle aux activités destinées à la diversification de l’économie congolaise qui dépend actuellement de la production pétrolière. Il porte essentiellement sur le développement de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme et des zones économiques spéciales.

Le Congo a 17 nouveaux ingénieurs formés à Cuba

De ces 17 nouveaux ingénieurs, on compte 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua  a déclaré  le 2 décembre à Brazzaville aux étudiants finalistes rentrés de Cuba après six ans de formation, que leur retour ne posait aucun souci d’intégration professionnelle.

« Nous travaillons à ce que la direction d’orientation des bourses écoute vos désidératas, qu’elle vous conseille, vous appui, vous accompagne. Ces équipes serviront d’intermédiaire entre vous et la chambre de commerce, entre vous et les deux structures issues de la dissolution de l’ONEMO », a rassuré Bruno Jean Richard à l’arrivée des étudiants finalistes.

De ces 17 étudiants finalistes, on a compté 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

« Former des cadres supérieurs est la mission de la République mais cela ne suffit pas pour dire que la mission est accomplie, car la mission ne s’arrête pas qu’aux diplômes », a poursuivi le ministre qui a exhorté ces finalistes à devenir des atouts en contribuant Programme national de développement ( PND 2018-2022).

Bruno Jean Itoua a cité les secteurs de l’agriculture, l’industrie et le minier qui vont accueillir ces finalistes diplômés dans des spécialités d’une importance capitale pour le Congo. Il a également évoqué les zones économiques spéciales à l’instar de Maloukou Tréchot disposant de 16 usines qui n’attendent qu’une main d’œuvre outillée.

« Vous avez aussi le droit de vous investir dans l’entrepreneuriat et non seulement rêver de devenir un fonctionnaire de l’Etat », a fait savoir Bruno Jean Richard Itoua .

Un salon d’emploi sera ouvert sous peu, pour jouer le rôle d’interface avec le monde entrepreneurial, a informé le ministre.

Le Congo et le Pnud veulent d’adopter un nouveau programme pays 2022-2024

Dans le cadre de la poursuite de leurs stratégies de coopération pour le développement, les experts congolais représentants différents ministères et ceux de l’agence des Nations unies se sont réunies, le 20 décembre, à Brazzaville.

La réunion stratégique s’est déroulée dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger. Elle avait pour objectif principal l’adoption du nouveau document de programme pays 2022-2024. Ce document de six mille mots sera présenté et transmis au conseil d’administration des agences du système des Nations unies qui aura lieu au mois de juin 2019.

Au cours de la rencontre, les participants ont échangé sur les différents points et volets clés constituant ce nouveau document stratégique de partenariat entre le Congo et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Un texte qui s’appuie sur le Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui venait d’être adopté par le parlement.

Selon le représentant résident adjoint du Pnud, Emma Ngouan-Anoh, ce document décline de façon succinct les domaines dans lesquels cette agence onusienne va aider le Congo. Il précise aussi les priorités d’intervention, les partenaires au développement et leurs stratégies.

Parmi les points qui ont fait l’objet des échanges, figurent ceux liés au renforcement de la gouvernance, au développement du capital humain et à la diversification de l’économie avec pour secteur de concentration l’agriculture et le tourisme. Car, pour le Pnud, le développement du Congo dans les cinq prochaines années devra s’appuyer sur ces trois piliers.

En effet, le programme pays consiste à aider le Congo à consolider les progrès accomplis au cours du cycle passé et à remédier aux lacunes qui subsistent en matière de pauvreté et d’inégalité. Ce programme est également destiné à soutenir les efforts du gouvernement décrits dans le PND qui prône un changement structurel de l’économie congolaise, en mettant l’accent sur la bonne gouvernance, le capital humain, la diversification de l’économie pour une croissance inclusive, résiliente et écologiquement viable.

Ainsi, en ce qui concerne le point sur la bonne gouvernance, le projet du document qui est en débat souligne que les défis en la matière restent nombreux. Ce qui entraîne la faible satisfaction de la population. Et, le Congo est placé au 41e rang des pays africains avec une moyenne de 43,4 % de l’indice Mo 2018.

Notons que ces travaux ont été coordonnés par le directeur général du plan et du développement, Franck Corneille Mampouya Mba.