Congo : un accord pour renforcer les capacités des PME

L’accord de partenariat a été signé jeudi 29 août, entre la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Paul Nestor Mouandzibi Ndinga.

 

L’accord de partenariat conclu entre les deux entités vise une synergie pour le développement des PME et la création des emplois.

« Je crois fermement que le partenariat transcende la simple collaboration, il symbolise notre engagement à renforcer les capacités des PME et des artisans, à les préparer à prospérer sur la scène mondiale et à construire une économie silencieuse face aux défis du 21e siècle. Aussi, ce protocole marque un tournant décisif vers un développement économique inclusif et durable. C’est le début d’une action concrète, une synergie qui, j’en suis sûr, portera des fruits durables pour notre pays », a déclaré Paul Nestor Mouandzibi Ndinga, président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo.

Ce protocole d’accord entre en droite ligne avec les missions du Congrès des chefs d’entreprise du Congo. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le secrétaire du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Marius Mavoungou.

« La signature de ce jour est un premier pas et cela a été fait avec le ministère des PME. Cela nous permet d’entrer dans leur cellule stratégique de réflexion sur des questions protectionnistes pour pouvoir valoriser le made in Congo à l’exportation, assister le ministère dans ses démarches, dans ses recherches de partenariat d’affaires. C’est, en gros, travailler en synergie », a-t-il fait savoir.

Congo : une nouvelle règle prescrite aux PME de la filière bois

Le texte vise à empêcher l’entrée sur le marché européen des produits issus de la déforestation ou du trafic illicite.

 

Le nouveau Règlement de l’Union européenne sur la déforestation (RDUE) devrait être appliqué à partir de juin 2025. Il concerne aux Petites et moyennes entreprises (PME), producteur et exportateur du bois. Le RDUE vise à empêcher l’importation et la commercialisation sur le marché européen les produits des chaînes d’approvisionnement associés à la déforestation et d’accroître le commerce de produits du trafic illicite.

Selon adiac-congo.com, la Commission européenne a mis en place un système d’information par lequel les PME devront soumettre une déclaration de diligence raisonnée. Ce dispositif d’évaluation est prévu à travers la collecte d’information, l’analyse et la réduction du risque. Grand consommateur de matières premières associées à la déforestation (11 % des émissions de gaz à effet de serre) et de la perte de biodiversité, l’espace européen veut réduire sa contribution à la déforestation et s’assurer que les produits importés n’impactent pas les forêts dans le monde.

Le RDUE devrait comporter les exigences européennes en matière de traçabilité des produits, d’évaluation des risques et des mesures d’atténuation.

Congo : un accord pour améliorer l’environnement technologique des PME

Signé ce mercredi 20 décembre, entre la ministre des Petites et Moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le directeur général de Software Group, Kalin Radev.

 

Le nouvel accord vise à améliorer l’environnement technologique des PME et de l’Artisanat. Au nombre des solutions numériques que va apporter Software Group dans le cadre de cet accord figure « PME business booster ».

« Il s’agit d’une plateforme qui intègre les outils permettant aux PME ainsi qu’aux artisans de maitriser le processus de demande et d’octroi des crédits digitaux ; de mise en place d’une galerie virtuelle pour le e-commerce. Beaucoup de jeunes Congolais vendent déjà en ligne. Il faut leur offrir davantage de solutions pour qu’ils développent leurs activités », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo.

Adiac-congo.com indique que la plateforme d’affacturage mobile qui permet de digitaliser le financement B2B et favoriser la croissance des PME ; Open banking et sandbox réglementaire qui est un instrument visant à améliorer l’environnement numérique des startups en encourageant l’innovation dans le secteur des PME et de l’Artisanat.

Le directeur général de Software Group, Kalin Radev, a estimé que l’opportunité qu’offre cet accord permettra à sa structure d’accompagner le gouvernement dans le développement technologique de l’écosystème des PME et de l’Artisanat.

Congo-PME/Pnud : le projet de promotion de la croissance en examen

Le projet repose sur l’évaluation de la situation, la fourniture des appuis matériels, techniques et financiers ainsi que l’élaboration de la nouvelle politique des PME et de l’artisanat.

 

Le Comité local d’examen du projet (Clep) s’est réuni, le 6 juin 2023, à Brazzaville. Il s’est agi d’examiner le document du projet de promotion de la croissance par les Petites et moyennes entreprises (PME) et l’artisanat, signé par le ministère de tutelle et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Le projet repose sur l’évaluation de la situation, la fourniture des appuis matériels, techniques et financiers ainsi que l’élaboration de la nouvelle politique des PME et de l’artisanat en vue d’un plan d’actions. C’est du moins ce qu’a affirmé le chargé de programme gouvernance du Pnud, Joseph Ikoubou.

La réunion du Comité local d’examen du projet a pour objectif de mettre en œuvre le projet afin de mobiliser les fonds pour saisir les acteurs de l’artisanat et les partenaires financiers.

Les objectifs spécifiques sont : l’organiser une revue du document de projet en vue d’une compréhension commune, d’amener les participants à échanger sur les modalités de mise en œuvre efficace du projet et tirer les conclusions et les recommandations ainsi qu’informer les participants des procédures et mécanisme du Pnud relatifs à la gestion des projets en vue d’une meilleure appropriation.

Le projet de promotion de la croissance par les PME et l’artisanat vise à accroître, de façon significative, la contribution du ministère avec un effet substantiel en termes d’accroissement des capacités de création des emplois, dans l’optique d’éradiquer la pauvreté dans la vision des Objectifs de développement durable. Il est estimé à plus de 952, 501 millions FCFA dont une partie proviendra du Pnud ainsi que du gouvernement congolais et le reste à rechercher auprès des partenaires financiers. C’est ce qu’a expliqué le chargé de programme gouvernance du Pnud, Joseph Ikoubou.

Congo-usage du numérique par les PME : Banque mondiale mène une enquête

L’objectif est de montrer aux décideurs politiques la nécessité d’agir en conséquence pour favoriser un climat d’adoption des technologies par les entreprises congolaises.

 

La Banque mondiale vient de lancer une enquête sur l’adoption de technologies par les Petites et moyennes entreprises (PME) congolaises. L’enquête s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Elle vise à recueillir des informations précises et quelques opinions sur les technologies digitales utilisées par les entreprises et leur accès à l’électricité.

Notons que l’initiative s’intéressant aux obstacles et moteurs de productivité des PME et s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Les données recueillies devraient permettre de mieux comprendre la façon dont les entreprises utilisent l’internet, leur présence sur le Web, leur participation au commerce en ligne, leur utilisation de certaines technologies de l’information et de la communication et leur recours aux services en ligne.

Pour les initiateurs, les données exploitées à l’issue de cette enquête permettront aux partenaires de la Banque mondiale de proposer de nouvelles politiques de développement de l’énergie et de l’économie numérique au gouvernement congolais. en vue, disent-ils, de renseigner le nouveau Plan national de développement 2022-2026, y compris les nouveaux programmes qui renforceront l’emploi, la compétitivité des PME locales…

Des professionnels de divers secteurs productifs, des journalistes et des services publics sont consultés pour participer à l’enquête, afin que les informations et réponses issues de celle-ci soient aussi précises que possibles pour refléter la réalité.

Congo : l’appui aux PME au centre d’une conférence-débat

La problématique de l’appui aux entreprises agricoles a été centre d’une conférence-débat organisée par la plateforme « Kô sala », le 26 juin à Brazzaville.

 

Les Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agricole ont un rôle clé dans la réduction de la pauvreté au Congo. Mais celles-ci font face à de nombreuses contraintes comme la difficulté d’accès au financement et à l’encadrement.

La problématique de l’appui aux entreprises agricoles a été centre d’une conférence-débat organisée par la plateforme « Kô sala », le 26 juin à Brazzaville, dans le cadre de la Journée internationale de micro, petites et moyennes entreprises. Les acteurs du secteur privé et jeunes entrepreneurs ont échangé directement sur le sujet avec les ministres concernés, Léon Juste Ibombo, de l’Économie numérique et Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes, du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé.

Il ressort de cette rencontre interactive que le secteur rural représente un pilier stratégique pour la réduction de la pauvreté, l’accélération de la croissance et la création d’emplois. Le secteur agricole joue, au plan social, un grand rôle dans la stabilité sociale et du cadre de vie. Au plan économique, si les activités sont harmonisées, les productions agricoles, de l’élevage des pêches et de l’exploitation forestière contribuent au Produit intérieur brut.

Ces PME agricoles et agroalimentaires apparaissent, d’après le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, comme un important vivier pour la croissance encore largement sous-exploité du fait de nombreuses contraintes. Il a insisté sur l’accompagnement des entrepreneurs locaux, la formation des producteurs à la culture entrepreneuriale et à l’utilisation des outils numériques. L’enjeu de l’appui aux PME, a-t- il ajouté, est de mettre en place des outils pérennes qui constitueront un environnement de services, financiers et non financiers, viable et persistant.

Répondant aux inquiétudes des jeunes et entrepreneurs du secteur agricole, le ministre Léon Juste Ibombo a fait savoir que des initiatives sont en cours en vue de renforcer le cadre juridique pour permettre aux PME agricoles de profiter des avantages qu’offre le numérique. Il soutient donc qu’avec les projets en cours, l’Etat veut cibler les jeunes. C’est une façon selon lui, de s’engager dans un domaine en fonction de leur savoir-faire.

Un avis partagé par l’intervenant Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes. Celui-ci a évoqué l’apport attendu du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa) et la réforme du marché du travail à travers le volet formation et encadrement des porteurs de projets. Il s’agit, entre autres, du renforcement des capacités techniques des promotrices, la formation sur des métiers porteurs et l’esprit d’entreprise, le financement des activités, les dons d’équipements ainsi que la réhabilitation ou la réalisation d’infrastructures marchandes.

Congo : la France apporte son soutien aux PME

Un accord de financement a été signé la République du Congo et la France le 16 avril 2021, à la Case de Gaulle à Brazzaville.

 

En marge de la prestation de serment du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, suite à sa réélection, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, a procédé, entre autres, à « la Case de Gaulle », au lancement officiel au Congo de la garantie « Choose Africa Resilience » accordée par le Groupe Proparco/Agence française de développement (AFD) à la Société générale-Congo afin de soutenir le financement des Petites et moyennes entreprises (PME) et TPE congolaises affectées par la crise économique.

Cette garantie « Choose Africa Resilience » couvrira l’octroi de prêts au Congo pour un montant de 1,6 milliard de FCFA (2,5M Euros). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement pris à Ouagadougou au Burkina Faso en 2017, par le président de la République française, Emmanuel Macron, afin d’accompagner la « révolution » de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. Lancé en novembre 2020 en réponse à la crise, ce volet de résilience d’un milliard d’euros porte à 3,5 milliards d’euros l’initiative Choose Africa de soutien aux start-up, TPE et PME en Afrique.

Cette démonstration de solidarité témoigne tout l’engagement de long terme de la France à soutenir la marche vers le développement de la République du Congo et la diversification de son économie. « Nous avons avec le président de la République de France pris la décision il y a maintenant plusieurs années de mettre un dispositif d’accompagnement des PME africaines, parce que nous sommes convaincus que les PME sont au cœur du tissu économique essentiel aux économies en général et aux économies africaines en particulier. Ces PME avec cette crise sanitaire sont particulièrement impactées par les conséquences de la crise. Donc, nous devons particulièrement les aider. C’est la société générale ici au Congo pour le compte de l’AFD et Proparco pour le compte de l’État français qui accompagnent ces PME avec des prêts garantis par Proparco. Nous avons pris la décision à travers cette signature d’augmenter le volume de garantie pour permettre à la société générale de prêter de l’argent aux PME congolaises qui en ont besoin », a déclaré le ministre Franck Riester à la presse, à l’issue de la cérémonie.

Pour Franck Riester, c’est un soutien fort pour le tissu des PME africaines congolaises qui ont besoin suite à la crise sanitaire du soutien financier des partenaires comme la France. « C’est un geste de soutien à l’économie congolaise, comme nous soutenons l’État congolais à travers la signature que j’ai réalisée peu avant, qui vise à permettre de prolonger la décision qu’a prise l’État français dans le cadre du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette en 2020 jusqu’à fin juin 2021. Donc la France est au rendez-vous de son amitié avec le Congo dans la crise sanitaire que nous traversons tous. »

Cette cérémonie s’est tenue en présence du ministre d’État, ministre du Commerce, Alphonse Claude Nsilou ; de la ministre des PME, Yvonne Adelaïde Moungany ; du ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé.

Après la signature, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, a rencontré également les conseillers du Commerce extérieur de la France et l’ensemble des chefs d’entreprise français établis au Congo, afin d’évoquer avec eux, le climat des affaires et les perspectives du développement des relations économiques et commerciales entre la France et le Congo.

Congo-Appui aux PME : 147 entreprises bénéficient d’1,3 milliards FCFA de subvention

Ils sont les lauréats du Concours du plan d’affaires (CPA) et du Fond d’appui au développement des PME (FADPME).

 

Au Congo 147 entreprises vont bénéficier d’une subvention évaluée à 1,3 milliard FCFA. Ils sont lauréats du CPA et FADPME  et c’est mardi 13 avril 2021 que la liste a été publiée à Brazzaville. Au total 120 projets de création  d’entreprises et 27 sociétés en développement ont été sélectionnés par les experts à l’issue d’un programme conjoint Congo/Banque mondiale.

Ces bénéficiaires de ce premier cycle du CPA et de cette première génération du FADPME, s’inscrivant dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (PADEC), ont été sélectionnés à l’issue des travaux d’examen confiés à des experts locaux et étrangers. Il faut dire qu’il y avait plus de 1113 dossiers de candidature au départ, puis 230 meilleurs dossiers présélectionnés, c’est finalement 147 candidatures qui ont été retenues.

Ces PME vont recevoir des subventions de l’État congolais selon un mécanisme à coûts partagés. Les subventions varient entre 5 millions et 100 millions francs CFA par bénéficiaire. Le comité de sélection a procédé à un tri à travers les principales villes du pays et formé les postulants, notamment à Brazzaville, Pointe-Noire, Kinkala, Owando, Dolisie, Makoua et Ouesso. Les critères de choix restent la pertinence de projets, la capacité orale des candidats et le secteur d’activité.

D’après la ministre des PME, de l’Artisanat et du Secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany, l’objectif a été atteint, celui d’impulser la culture entrepreneuriale parmi les jeunes et les femmes. Toutes les couches sociales ont été retenues dans cette initiative d’appui au secteur privé national, car les femmes représentent 31% de l’ensemble des lauréats et 14 % pour les personnes vulnérables.

Relevons que le PADEC est un projet financé grâce à un prêt de la Banque mondiale à hauteur de 25 millions de dollars, environ 14,6 milliards de francs CFA.

Congo-PME : un nouveau challenge avec de nouveaux directeurs

Ces nouveaux directeurs ont entre autres la mission d’améliorer le climat des affaires en faveur des entrepreneurs en république du Congo.

Le directeur général des Petites et moyennes entreprises (PME), Rudy Stéphen Mpiéré Ngouamba Ambila et celui du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des PME (Figa), Armel Fridelin Mbouloukoué, ont pris leurs fonctions le 2 septembre à Brazzaville. Ils ont, entre autres, mission d’améliorer le climat des affaires en faveur des entrepreneurs.

S’adressant au nouveau directeur général des PME, la ministre en charge du département, Yvonne Adelaïde Mougani, a indiqué : « Les PME sont un maillon d’une importance capitale pour le développement du pays. On trouve des PME tout aussi bien dans l’agriculture, l’industrie que dans divers services. Dans tout ce que vous aurez à entreprendre n’oublier jamais cela ».

Elle a, par la même occasion, invité le directeur général des PME à mettre en place des synergies qui permettront d’obtenir de bons résultats. « Vous devriez travailler en étroite collaboration avec vos collègues. Dans votre mission, vous aurez à dénombrer régulièrement les fameuses PME, il vous faudra donc commencer à travailler pour pouvoir bénéficier d’un recensement qui prend en compte les données actuelles », a fait savoir la ministre Mougani.

Le nouveau directeur des PME a signifié que le gouvernement a initié des réformes et mis en place un certain nombre d’institutions pour pouvoir accompagner les entrepreneurs. Il s’agit de faire réactualiser le recensement des PME qui date de 2017. « Nous avons aujourd’hui un programme sur tout ce qui est développement des PME qu’il va falloir mettre en exergue afin que nous améliorons non seulement le climat des affaires mais également les conditions de vie des entrepreneurs », a souligné Rudy Stéphen Mpiéré Ngouamba Ambila.

En ce qui concerne le Figa, la ministre des PME a déclaré que celui-ci devrait représenter le bras armé de l’écosystème qui a été mis en place pour l’accompagnement, l’appui et le soutien aux PME, aux entreprises artisanales et aux acteurs du secteur informel.

« C’est un défi pour moi d’être le tout premier directeur général du Figa. En cette période difficile que traverse l’économie de notre pays, je suis honoré de contribuer à la relance du tissu économique. Nous allons donc travailler avec le système bancaire ainsi que les microfinances de la place pour pouvoir faire émerger le Figa afin d’apporter des garanties au secteur des PME », a  signifié Armel Fridelin Mbouloukoué.

« Soyez donc conscient de la tâche qui vous revient afin que nous ayons un Figa opérationnel qui va être la réponse des préoccupations des opérateurs économiques agacés par la difficulté d’accès au financement. Il faudra mettre en place des synergies collaboratives », a lancé la ministre des PME, s’adressant au nouveau directeur du Figa.

Congo : Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas lance le Padec

C’est un projet financé par la Banque mondiale en hauteur de près de quatorze milliards de francs CFA.

La ministre en charge du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a lancé, le 8 juin à Brazzaville, le Projet d’appui au développement des entreprises et à la compétitivité (Padec).

Le projet a pour objectif principale de renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises au sein des filières sélectionnées (agro-industrie, tourisme, transport/logistique et technologie de l’information et de la communication), dans les zones géographiques ciblées.

Le Padec qui aura une durée de quatre ans, est entièrement financé par la Banque mondiale à hauteur de près de quatorze milliards francs CFA. Les zones géographiques ciblées sont entre autres Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso. Selon les informations du coordonnateur du projet, Benoît Ngayou, ce corridor de croissance abrite les plus grandes agglomérations du pays, où l’essentiel de l’activité économique est localisée avec des effets d’entraînement sur les départements de la Likouala, la Cuvette ouest et la Lékoumou.

Il faut le noter, le Padec est structuré en trois composantes à savoir l’appui réglementaire et institutionnel, l’appui direct aux PME, enfin la gestion de mise en œuvre. Il s’appuie également sur la mise en place d’un environnement réglementaire et institutionnel combiné à des mécanismes d’accompagnement ainsi que d’appui technique et financier de manière à maximiser son impact sur le développement des PME et des chaînes de valeur prioritaires.

Pour rappel, le Padec vient remplacer du Projet d’appui à la diversification de l’économie qui était cofinancé à parts égales (50%) par le Congo et la Banque Mondiale.

 

Cofina présente ses services aux PME et PMI congolaises

Le directeur général de l’institution bancaire, filiale du Congo, El Hadj Falilou Ndaw, a présenté, le 18 juillet à Brazzaville, les différents services qu’offre cette dernière.

Au cours d’un cadre d’échange et de discussion dénommé « Meet-up », souhaité désormais par la Compagnie financière africaine (Cofina) tous les mois, son directeur général, encadré des collaborateurs, a ouvert le panel des services que l’institution bancaire a prévu pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et Petites et moyennes industries (PMI) trop souvent écartées des circuits de financement par les banques classiques.

Le Groupe Cofina, a-t-il expliqué, est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance et la banque traditionnelle qui offre la possibilité pour les PME africaines d’accéder plus facilement au crédit.

« Nous sommes au Congo depuis neuf mois et nous nous sommes rendu compte qu’il n’y a aucun dynamisme de financement des PME et PMI. Et lorsqu’on se rend compte que le pays traverse une crise très importante, nous craignons de voir que les acteurs financiers ne puissent pas jouer leur rôle. Parce qu’ils sont dans une position de phobie de risque, ils ne veulent pas faire le pas d’aller vers ces PME/PMI qui représentent 90% de nos économies », a déclaré El Hadj Falilou Ndaw.

La situation mène souvent ces entreprises à se tourner vers des financements parallèles, ou « financement de quartier » avec des taux impossibles allant jusqu’à 30%. Le risque, a-t-il souligné, est de voir ces PME être étouffées et avec elles le tissu économique.

Pour la Cofina, c’est bien au regard de ces préalables qu’elle a monté un business model orienté vers des produits sur mesure, destinés à assurer une meilleure croissance aux entreprises dont l’accès au financement avec les banques classiques est difficile.

« 80% de nos solutions sont orientés vers PME et PMI »

« Nous voulons que ces entreprises sachent, si elles ont un bon de commande, qu’elles ont un interlocuteur qui peut leur donner une réponse en soixante-douzeheures. Si elles ont une facture, au lieu d’attendre un paiement, on peut leur mobiliser 90% du montant immédiatement. Si elles ont un marché, nous pouvons les accompagner. Si elles ont des besoins pour gérer la masse salariale, nous sommes là. Il faut que les gens sachent que Cofina a apporté une révolution sur le marché congolais », rassure El Hadj Falilou Ndaw.

Depuis le démarrage de ses activités au Congo, il y a neuf mois, la Cofina a prêté environ huit milliards de FCFA aux PME et PMI. Plusieurs chefs d’entreprise présents au « Meet up » ont salué l’innovation apportée par l’institution bancaire.

« Nous sommes souvent devant des situations qui exigent une solution rapide. À la Cofina, ils ont compris et m’ont accompagné lorsque ce fut le cas. En plus, il ne s’agit pas d’avoir un crédit mais avoir également des souplesses de remboursement comme ce que Cofina a fait avec moi », a témoigné Emmanuel Sitou, responsable d’une PME.

Des témoignages concrets de financement ont été évoqués par des entrepreneurs bénéficiaires qui ont, tout de même, résolu à connaître un peu plus de la Cofina dans des segments précis comme le financement des stocks, l’accompagnement sur les marchés publics.

Si les PME et PMI trouvent déjà des solutions au Congo, il reste un segment difficile, celui des startups, ces entreprises incubées. El Hadj Falilou Ndaw a annoncé la création prochaine au Congo de la « Cofina Startup House » pour accompagner ces entreprises naissantes grâce à des collaborations ingénieuses avec des structures habilitées.

Fondé en 2013, le Groupe Cofina est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance.  Il est présent dans six pays d’Afrique francophone (Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Sénégal).

Congo : des entrepreneuses formées sur la rédaction d’un business plan

Après six mois de formation, des femmes porteuses de projet d’entreprise ont reçu leur diplôme le 28 juin dernier, à Brazzaville. Une initiative de la fondation Sounga ngaï.

La fondation Sounga ngaï ambitionne d’éradiquer l’inadéquation entre la formation et l’emploi, ainsi que les difficultés d’obtention des prêts. Pour Danièle Sassou Nguesso, président de ladite fondation, les femmes en créant leurs entreprises, elles vont contribuer à la réduction du chômage et encourager leurs proches à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Les projets proposés au cours de cette formation, abordaient les questions de collecte des matières premières, de traitement des produits alimentaires, de la distribution, de la vente des articles et de la restauration. Le péché

Selon la ministre des PME, cette activité participe aux projets du gouvernement qui fait de l’entrepreneuriat un levier pour la diversification de l’économie nationale.

« Les femmes doivent s’inscrire à la bourse de sous-traitance dont le projet vient d’être voté au Sénat car l’Etat ne peut tout produire. Vous devez accompagner l’Etat dans la lutte contre le chômage et la création d’emplois. Continuez à travailler, soyez créatives et constituez-vous en groupes afin de pérenniser vos projets », a-t-elle conseillé.

COFINA finance signe un partenariat avec de Mediterrania Capital Partners

Le Groupe Compagnie Financière Africaine (COFINA), première institution africaine de méso finance, annonce la signature d’un partenariat stratégique avec Mediterrania Capital Partners, fonds de capital-investissement privé dédié à la croissance des entreprises en Afrique. Cette prise de participation minoritaire, assortie d’une assistance technique, permettra au Groupe COFINA de lever jusqu’à 50 millions d’euros sous forme de capital et de dette au cours des trois prochaines années.

Grâce à ce financement, COFINA renforce ses capacités de financement auprès de ses clients et accélère son développement régional, avec quatre nouvelles implantations prévues en Afrique de l’Ouest et Centrale d’ici à 2021. L’arrivée de Mediterrania Capital Partners dans le tour de table de COFINA est gage à la fois de consolidation pour le Groupe et d’augmentation de ses fonds disponibles pour financer les entrepreneurs.

COFINA se positionne sur le « chaînon manquant », notamment les TPE et PME qui accèdent difficilement à des financements de moyen/long terme (soit plus de 70% des entreprises en Afrique selon la Banque africaine de développement). Un grand nombre d’institutions financières existantes ne disposent pas de connaissances, ni de systèmes adéquats pour évaluer et suivre les projets des PME, ce qu’elles compensent en exigeant des garanties très onéreuses.

La mésofinance consiste à accompagner des entrepreneurs ou des dirigeants de PME dont les besoins de financement sont devenus trop importants pour les institutions de microfinance, mais dont la structure entrepreneuriale reste encore considérée comme insuffisamment formelle pour les banques commerciales traditionnelles. Seulement 6,4 % des PME d’Afrique subsaharienne déclarent avoir eu un accès à un financement, contre 27 % en Asie du sud-est.

« Après une première phase d’expansion, la signature de ce partenariat avec Mediterrania Capital marque une nouvelle étape pour le développement de notre groupe sur un marché toujours aussi prometteur. En Afrique, les crédits au secteur privé représentent moins de 20 % du PIB, contre 30 % en Asie du Sud et 40 % en Amérique latine. Malgré leur immense potentiel, les marchés sur lesquels nous opérons, bien qu’extrêmement fertiles en entrepreneurs, sont très mal desservis par les banques traditionnelles », déclare Jean-Luc Konan (photo), fondateur de COFINA.

« Mediterrania est fier de contribuer à la success story COFINA. Cette pépite africaine a réussi à s’imposer dans un secteur clé et à revendiquer une place de leader dans cinq pays africains. Nous espérons que la nouvelle phase d’expansion dans laquelle nous allons nous engager permettra d’augmenter la rentabilité de COFINA et de l’imposer comme un modèle pour tous les autres acteurs du secteur », déclare Albert Alsina, CEO de Mediterrania Capital Partners.

À propos de Groupe COFINA

Fondé en 2013, le Groupe COFINA est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance et la banque traditionnelle qui offre la possibilité pour les PME africaines (90 % des sociétés privées du continent) d’accéder plus facilement au crédit. Présent dans six pays d’Afrique francophone (Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Sénégal), COFINA a déjà financé plus de 40 000 projets dont 52% portés par des femmes entrepreneures. COFINA a su s’imposer ces dernières années comme la référence en matière de financement des petites et moyennes entreprises en Afrique francophone. COFINA s’est donné pour défi de réduire la fracture financière dont est victime une importante partie de la nouvelle classe moyenne africaine. Fort de plus de 1000 collaborateurs, COFINA gère un portefeuille de plus de 108 000 clients, répartis sur ses six filiales. L’Institution affiche un total de bilan de 96 milliards de francs CFA.

À propos de Mediterrania Capital Partners

Dirigé par Monsieur Albert Alsina, CEO et Fondateur, Mediterrania Capital Partners est un fonds de capital-développement privé dédié à la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne. Avec des bureaux à Barcelone, Abidjan, Alger, Le Caire, Casablanca et Malte, Mediterrania Capital Partners adopte une approche proactive afin d’implémenter sa stratégie de croissance en renforçant la gouvernance et en pilotant le process de création de valeur des sociétés. Mediterrania Capital Partners est une société de gestion régulée et agréée par l’Autorité des Services Financiers de Malte (MFSA) et la Commission des Services Financiers (FSC) de Maurice.

Cofina lance son blog sur la mésofinance et le financement des PME

Deux fois par mois, du contenu sera publié sur ce blog afin de mettre en avant les success stories du Groupe Cofina et de donner la parole aux entrepreneurs.

Le Groupe Cofina lance un blog spécialisé sur la mésofinance hébergé sur son site web. La mésofinance, qui consiste à financer les besoins des petites et moyennes entreprises et industries (PME et PMI) s’avère l’un des outils les plus puissants pour financer le développement inclusif de l’Afrique.

C’est en finançant les PME et PMI que l’Afrique parviendra à réaliser sa transformation industrielle afin de créer les dizaines de millions d’emplois dont le continent aura besoin pour tirer profit de son dynamisme démographique. En 2050, l’Afrique comptera 450 millions de jeunes supplémentaires sur le marché de l’emploi et le rythme actuel de la croissance ne permettra pas de créer plus de 250 millions d’emplois. C’est pour répondre à ce défi que le Groupe Cofina a développé la mésofinance, chaînon manquant du financement des PME en Afrique.

Deux fois par mois, du contenu sera publié sur ce blog afin de mettre en avant les success stories du Groupe Cofina et de donner la parole aux entrepreneurs qui construisent l’Afrique de demain. Le blog sera animé par Jean-Luc Konan, PDG du Groupe Cofina, par des experts mais aussi par des collaborateurs et des clients de Cofina.

« Ce blog est un espace d’expression dans lequel nous voulons échanger et mettre en place des outils pour permettre au continent africain de progresser sur la question du financement des PME, souligne Jean-Luc Konan. Trois ans se sont écoulés depuis le lancement de Cofina et nous estimons avoir impacté près de 500 000 personnes à travers les projets de PME que nous avons financés. »

Depuis le début des années 2000, l’Afrique connaît une croissance soutenue qui a permis l’émergence d’une classe moyenne de salariés, d’entrepreneurs indépendants et de dirigeants de PME. Bien qu’étant créateurs de valeur et pourvoyeurs d’emplois, ces acteurs de la transformation du continent se heurtent à un obstacle majeur qui pénalise leur développement : l’accès au crédit. Cofina leur apporte une solution sur mesure.