Congo : de nombreux dégâts matériels après une forte pluie à Kellé

La pluie qui s’est abattue le 9 mars dernier, à Kellé dans le département de la Cuvette-Ouest a provoqué d’importants dégâts matériels.

 

Les habitants de la localité de Kellé, dans la Cuvette-Ouest ont été frappés par une violente pluie le 09 mars 2022. Celle-ci a emporté tout sur son passage et a causé de nombreux dégâts matériels.

Henri Victor Ika, administrateur maire de Kellé a indiqué qu’on dénombre au total 24 sinistres dont 12 maisons totalement cassées, 10 maisons partiellement cassées, un mur de clôture et la chute des safoutiers. Aucun décès n’a été déploré.

Saisi de la situation, le député de Kellé, Thierry Hobié a dépêché une équipe sur les lieux pour venir au chevet de ces populations. Un don de vivres et non vivres leur a été offert.

Le Nord de la République du Congo est souvent confronté aux catastrophes naturelles. Un accord d’un montant de 500 mille de dollars a été signé 11 mars entre le Congo et la Chine en vue de venir en aide aux victimes des inondations survenues dans la partie septentrionale du Congo.

Congo : retour des inondations à Brazzaville

La population de la capitale congolaise a renoué avec le spectre des inondations suite à la forte pluie mardi 16 mars 2021.

De nouvelles inondations à Brazzaville. La forte pluie qui s’est abattue dans cette ville mardi 16 mars capitale congolaise plongeant plusieurs quartiers dans les eaux. Les populations ont souffert le martyre, avec des eaux jusque dans leurs chambres. Les routes ont été envahies par les eaux pluviales mélangées par endroit aux eaux usées et sont devenues impraticables pour les automobilistes.

A Brazzaville, les eaux pluviales ont envahi les maisons, délogeant du coup les populations vivant au bord de la rivière la Tsiémé et autres cours d’eau de la capitale.

Les principales artères de la capitale ont été envahies également par les eaux rendant la circulation difficile pour les véhicules.

Pour traverser le pont de la Tsiémé à pied, il faut se faire porter au dos par des jeunes moyennant 100 à 200 FCFA ou faire usage d’un véhicule 4×4.

Certains occupants vivant au bord de la Tsiemé sont obligés de quitter leurs maisons pour élire domicile dans la rue en attendant de trouver un logement de fortune pour cette nuit.

Congo : une forte pluie emporte le toit de l’école primaire de Moukatsou

Les parents d’élèves qui ne savent plus à quel saint se vouer, s’inquiètent pour la scolarité de leurs enfants.

Le toit du bâtiment de six salles de classes de l’école primaire de Moukatsou à Kibangou dans le Niari (sud) a été emporté. Une forte pluie survenue lundi est la cause de ce drame arrivé à cette école qui accueille plusieurs enfants.

«Nous ne pourrons pas faire les cours. Je suis inquiet pour nos élèves », a déclaré un enseignant exhortant les autorités locales à sauver l’école dans la localité.

Les autorités locales de la ville de Kibangou ne disposent pas de liquidités pour réhabiliter la toiture de cette école où les cours sont suspendus provisoirement.

Congo : difficile confinement pour les habitants de Talangaï

Ceux-ci ont été surpris par une forte pluie qui s’est abattue et a causé d’énormes dégâts matériels.

Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, ce mardi 28 avril, les habitants se sont réveillés les pieds dans l’eau. C’est la conséquence d’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale congolaise. Le bilan fait état d’énormes dégâts dans la ville.

Des boutiques inondées, des marchandises trempées, des commerçants de Talangaï déplorent de grosses pertes.

Pour se mettre à l’abri du danger, plusieurs jeunes ont occupé des logements sociaux en attendant que les eaux regagnent leur lit.

Du côté de Makazou, des montées irrégulières d’eau ont également été enregistrées. On pouvait voir des habitants perchés sur le toit des maisons, des véhicules sous les eaux et des murs de clôture effondrées. A certains endroits, le bitume a été emporté par les eaux.

Dans les quartiers de la capitale congolaise, les habitants scrutaient le ciel avec inquiétude car ils savent que la saison des pluies est bien loin d’être finie.

Louvakou : une forte pluie détruit 18 maisons

Ces précipitations interviennent au moment où le Congo entame sa première semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus.

Durant trois heures, une pluie torrentielle s’est abattue sur la ville de Louvakou dans le département du Niari (sud). Au total, dix-huit (18) maisons se sont écroulées dont cinq (05) au village Kibindouka, sept (07) au village Bamanganienzé et six (06) au village Moukondo-léproserie.

D’après une source policière, une trentaine de personnes sont sans abris. La même source indique que les sinistrés ne sont pas assistés par les autorités locales ou départementales.

Ces précipitations interviennent au moment où le Congo entame sa première semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus. 60 cas ont été enregistrés (depuis le 14 mars 2020), 5 guérisons et 5 décès.

Brazzaville : effondrement d’une partie de la corniche surplombant le fleuve Congo

Une partie de la corniche qui surplombe le fleuve Congo s’est effondrée jeudi à Brazzaville après des fortes pluies, suscitant une polémique sur la qualité des travaux inaugurés en février 2016.

Accotements et trottoirs  affaissés, bitume fissuré, lampadaire renversé : dans ce quartier-vitrine de la capitale de la République du Congo, les dégâts étaient visibles sur environ 500 mètres, entre le centre-ville et le pont à haubans du 15-Juin inauguré en février 2016.

Le ministre en charge des Travaux publics Jean-Jacques Bouya s’est rendu sur place, sans faire de déclarations.

La police militaire interdisait la circulation sur deux kilomètres environ. De nombreux Brazzavillois ont immédiatement remis en cause la qualité des travaux réalisés par la société chinoise China Road and Bridge Corporation (CRBC).

« Nous constatons maintenant que le travail a été mal réalisé parce que la route s’est effondrée comme un biscuit », se désole un fonctionnaire anonyme.

« On nous disait qu’ici tout était fait selon les règles de l’art. Mais, là on vient de nous démontrer que ce n‘était pas sérieux », regrette un passant, Arthur Ngoma.

« L‘éboulement de la corniche me fait mal. C’est un endroit où tout le monde venait se distraire. C’est regrettable ».

Rendus aux seuls piétons les dimanches, la corniche et le pont sont vite devenus un haut-lieu de promenades fréquenté par des milliers de personnes les fins de semaine.

La délégation de l’Union européenne à Brazzaville a déclaré sur Twitter qu’elle « s’associe à la consternation des Brazzavillois ».

Plusieurs quartiers touchés

« Lieu de retrouvailles, de détente, de loisirs et de pratique du sport, c’est tout un symbole du vivre ensemble qui s’effondre. Nous espérons qu’aucune victime ne soit à déplorer », a ajouté la délégation de l’UE.

La corniche et le pont avaient été inaugurés en février 2016, juste avant l‘élection présidentielle qui avait conduit à la réélection du président Denis Sassou Nguesso.

Plusieurs quartiers de Brazzaville sont touchés par les conséquences des pluies, qui ont aussi provoqué de spectaculaires ensablements.

Dans l’intérieur du pays, des dizaines de milliers de personnes sont aussi victimes des inondations.

Le gouvernement, avec l’appui des organisations humanitaires, tente d’assister quelque 180.000 sinistrés habitant essentiellement le long du fleuve Congo et de la rivière Oubangui (nord).