Congo : les responsables du Pagir élaborent un plan d’action de l’exercice budgétaire 2025

Les travaux qui se sont ouverts ce jeudi 19 décembre, à Brazzaville vont s’achever demain vendredi 20 du mois en cours.

 

Il sera question pour les participants de présenter les fiches techniques, le plan de passation des marchés et prioriser les activités ; examiner et valider la liste complète des activités retenues au titre du projet du plan de travail et budget annuel (PTBA) 2025 ; harmoniser les bases des données des projets du PTBA 2025 ; présenter et valider le projet du PTBA 2025 avec des déclinaisons au plan mensuel, trimestriel, semestriel et annuel  et, enfin, rédiger le rapport de l’atelier en mettant en exergue les points forts et les faiblesses relevées en vue de leur amélioration.

Les responsables des structures bénéficiaires du Programme accélérer de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (Pagir) ont deux jours pour échanger sur la question.

Financé à hauteur d’environ 41,6 milliards FCFA, le Pagir comprend deux volets, à savoir un financement portant sur les résultats d’un montant de 55 millions de dollars américains ainsi qu’un financement de projet d’investissement d’un montant de 15 millions de dollars américains.

Ledit programme vise à appuyer le gouvernement dans sa politique de renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques. Il devrait permettre à terme d’accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et la gestion des dépenses de l’État dans la santé et l’éducation.

Congo : l’Onudc dévoile son plan d’action 2023

Ledit plan a été présenté par le coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale, Aliou Sall.

 

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc)vient de présenter son plan d’action à court terme de l’année 2023 au Congo. Ce plan a été dévoilé lors d’une entrevue entre le coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale, Aliou Sall et le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les Eaux continentales (Sepcim-Aemec), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

Le plan d’action de 2023 de l’Onudc 2023 s’appuie sur un cadre harmonisé à tous les Etats du golfe de Guinée :  l’harmonisation des procédures opérationnelles standards entre acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer ; la révision du code pénal et la dotation de deux tribunaux en équipements adéquats pour pouvoir conduire des procès. C’est du moins ce qu’a précisé Aliou Sall. « 2023, c’est autre chose, nous devons nous engager sur un autre plan d’action qui consiste en la révision du Code pénal ».

Pour ce faire, une série de formations opérationnelle et théorique sur les techniques de collecte des preuves et le recueilli des preuves électroniques sera conduite pour jauger sa conformité en phase avec les conventions internationales, en vue de connaître des cas d’actes de piraterie. Cette série de formations sera la première activité qu’entreprendront ensemble l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et le Sepcim-aemec, selon le coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale.

Ces activités, menées dans le cadre du Programme d’appui à la stratégie de sûreté et de sécurité maritime en Afrique centrale, débuteront par une formation théorique, les 17 et 18 novembre à Pointe-Noire, et un exercice pratique en mer sur les connaissances acquises par les officiers de la police judiciaire. A partir du 21 novembre se tiendra à Brazzaville un procès fictif sur la conduite des infractions en mer, notées pendant l’exercice maritime par les officiers de police judiciaire au large des côtes maritimes. De même, ce procès mettra en exergue les connaissances acquises l’année dernière à travers de multiples formations déjà exécutées.

Le Programme d’appui à la stratégie de sûreté et de sécurité maritime en Afrique centrale est une stratégie de l’Union européenne pour le golfe de Guinée, lancé en 2014. Il fait suite à de nombreuses initiatives que les pays de la sous-région, particulièrement les institutions, mettent en avant, en se référant au Protocole de Kinshasa de 2009, l’Architecture de Yaoundé et des différentes résolutions des Nations unies de lutte contre la criminalité maritime.