Congo : le personnel de SOPECO réclament 04 mois de salaire

Ils expriment leur ras-le-bol en se rassemblant tous les jours pendant les heures de service dans l’enceinte de leur direction générale.

 

C’est munis des couvercles de marmites, des casseroles, des bidons, des bouteilles cassables et bien d’autres objets que, les agents de la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) se font entendre. Ils accusent 26 mois d’arriérés de salaire.

Mercredi 05 mai 2021, les travailleurs de cette société ont réclamé le paiement d’au moins quatre mois de salaire de l’année en cours sur les 26 mois d’arriérés accumulés.

« Depuis le début de l’année 2021, nous avons perçu aucun salaire pour cause de gestion chaotique  de l’entreprise  par la directrice générale, qui se  caractérise par son égocentrisme et le manque  de dialogue social »  s’est indigné Stell Gabiot,  Porte-parole de l’intersyndical de la SOPECO.

Il faut noter en plus de leurs salaires, ces employés demandent aussi le départ de la directrice générale Ludovique Mbossa Mabwere.

« Il n’existe pas de dialogue sincère avec la directrice générale, pendant des réunions, elle nous dénigre. Elle oublie que nous devons collaborer pour le bon fonctionne de la société » a fait savoir Franck Siassia,  Secrétaire général de la section fédérale syndical de la poste et télécommunication.

Les agents de cette structure lancent un cri d’alarme au  Chef de l’Etat  afin que leur situation soit revue.

Congo-CHU : la gestion du personnel désormais numérisée

C’est grâce au logiciel SAGE, qui a pour fonction de numériser et informatiser tous les dossiers des employés des agents du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

 

L’annonce a été faite, le 6 avril à Brazzaville, par sa directrice des ressources humaines, Chiara Raffelini. Ce paramétrage consiste à adapter le logiciel fiche à la convention collective du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU) et aux réalités du terrain.

Développé depuis trois mois par un consultant des solutions informatiques congolais, Moussahoua Dimitri, le logiciel SAGE est censé être capable de numériser, informatiser tous les dossiers des employés des agents du CHU. A ce sujet, un travail architectural a été élaboré par la mise en place d’un serveur, l’installation d’un Data center, ensuite par l’interconnexion de toutes les machines clients au niveau du serveur.

« Le processus s’est déroulé de manière correcte, en assurant une continuité du travail. On a formé des utilisateurs ; ce sont des informations digitales qui peuvent être utilisées de façon permanente et partout », précise Dimitri Moussahoua.

La réforme permet, en effet, si un employé tombe malade, la possibilité de joindre sa famille. Avec ce logiciel le CHU peut avoir toutes sortes d’information concernant l’employé. « Donc, en quelques secondes, nous avons toutes sortes d’information ; nous pouvons intervenir de façon adéquate et assez vite, mais aussi accomplir une deuxième étape, c’est-à-dire, l’informatisation de la paie et aussi l’implantation de la biométrie ; en live savoir qui est en train de travailler et qui ne l’est pas. Ensuite nous pouvons faire des ajustements nécessaires dans la paie », a déclaré la directrice des ressources humaines, Chiara Raffelini, soulignant que pour l’externe, le fait d’avoir le logicien SAGE donne la possibilité de paramétrer sur la réalité du CHU en particulier, la réalité de tous les hôpitaux et autres établissements de santé du Congo en général.

Douala : le personnel du Consulat général du Congo réclame 4 mois d’arriérés de salaire

Plusieurs démissions ont été enregistrées ces dernières semaines dans cette représentation diplomatique de la République du Congo au Cameroun.

Ce sont quatre mois de salaire que réclame le personnel du Consulat général du Congo. Une situation qui a entraîné plusieurs démissions ces dernières semaines. L’atmosphère est tendue entre Jules Ngoulako, consul général et ses collaborateurs. Celui-ci est accusé de « détournement » par le personnel qui lui réclame quatre mois d’arriérés de salaires.

«Ça va faire cinq mois à la fin de novembre», s’indigne un employé du consulat.

Le personnel consulaire composé de Camerounais, Centrafricains et Congolais est inquiet de ne pas pouvoir envoyer les enfants à l’école. « Je n’ai pas encore pu envoyer mes enfants à l’école cette année à cause de cette situation », se lamente un autre employé.

Selon une source qui requiert l’anonymat, Brazzaville aurait fait le virement des agents locaux mais le consul général se serait accaparé de cet argent.

Le problème d’arriéré de salaire du personnel de cette représentation diplomatique ne daterait pas d’aujourd’hui. Dans une correspondance adressée au Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger en date du 12 février 2018, Jules Ngoulako accusait bonne réception « des ordres de virement de 11 mois de salaires du personnel local du Consulat du Congo à Douala » en 2017.

Le 02 avril 2020, les agents locaux du Consulat général ont saisi le ministre des Affaires étrangères du Congo pour lui soumettre leurs doléances. « Monsieur le Ministre, nous vous informons que depuis fin décembre 2019, nous vivons un véritable drame dans nos familles car, jusqu’à date, nous n’avons perçu aucun franc de nos salaires, alors que nous avons des loyers à payer, des enfants à soigner, à nourrir et à éduquer », écrivent-ils non sans dénoncer le traitement esclavagiste qui leur est infligé par le Consul général : « Quant aux salaires de 2019, ils nous ont été payés en monnaie de singe et à main levée : 20.000 (vingt mille) ; 15.000 (quinze mille) francs CFA pour faire un mois.»

Plusieurs démissions ont déjà été enregistrées. Un employé aurait récemment écopé d’une mise à pied.

« Quand il te donne une mise à pied, il coupe ton salaire », dénonce une victime du Consul général. Contacté par notre reporter, Jules Ngoulako n’a pas voulu répondre aux questions de la presse. «Je ne vous connais pas, je ne peux pas vous répondre», s’est-il contenté de dire au bout du fil.