Le Système d’uniformatisation des plaques d’immatriculation et de lecture automatique (Supila) des véhicules a été mis en service, le 16 juin, à Brazzaville.
Le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi a lancé le 16 juin dernier le projet Supila. Le nouvel outil qui va produire les permis et cartes grises biométriques a pour objectif de lutter contre la fraude et les accidents de la route.
Le projet Supila apporte un dispositif à la pointe de la technologie, afin d’éradiquer la fraude et d’assurer la traçabilité des automobilistes. Ce nouveau dispositif répond aux normes internationales, car les informations sur les permis et cartes grises ainsi que sur les automobilistes seront stockées dans une base de données sécurisée.
La réforme engagée par les autorités, d’après le ministre Honoré Sayi, vise à répondre aux nombreux défis du secteur de transport routier. Le pays ne disposait ni d’un système informatique sécurisé pour la gestion des données des transports routiers, ni de celui d’archivage électronique fiable et sécurisé. La circulation est envahie de faux permis de conduire et la police routière a de la peine à tracer les automobilistes contrevenants aux normes de la circulation.
Avec le projet Supila, les pouvoirs publics comptent assurer un traitement diligent des actes administratifs de circulation routière, en vue de garantir un meilleur contrôle des usagers et une saisine méthodique des archives.
Le système informatisé sera constitué d’un progiciel qui met en exergue des éléments techniques sur la carte à puce dédiée au permis de conduire biométrique et à la carte grise sécurisée. La biométrie va harmoniser les éléments sur les armoiries de la République, l’identité et la photo du titulaire, la signature de l’autorité compétente et le numéro de permis.