La deuxième phase du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) a été lancée le 30 janvier à Brazzaville par le gouvernement et la Banque mondiale (BM).
C’est le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, qui a patronné la cérémonie.
Ce projet vise à promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines, c’est-à-dire à améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus. La phase qui vient d’être lancée s’étendra jusqu’en juin 2020.
Financé au départ à trente-deux millions de dollars pour atteindre quinze mille jeunes vulnérables, le PDCE est actuellement géré avec une enveloppe de quinze millions de dollars et va atteindre six mille cinq cents jeunes, d’après la représentante de la BM au Congo, Korotoumou Ouattara.
Sur vingt-un mille deux cent soixante-douze candidats, quatre mille cent dix-huit ont été sélectionnés à Brazzaville et Pointe-Noire pour bénéficier des formations dans les domaines portant sur l’électricité, le froid, la maçonnerie, la menuiserie, la plomberie et autres filières.
Le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes a salué la restructuration du PDCE et la qualité de sélection des bénéficiaires du projet. Il a indiqué que son ministère veillera à la formation des jeunes et demandera au service public d’emploi de voir le mécanisme à mettre en place pour leur insertion dans les différents secteurs d’activité et d’apprentissage.