La coopération entre Brazzaville et le Saint-Siège avait été instituée depuis 1977 mais c’est le 2 juillet 2019, que les deux Etats ont échangé les instruments de ratification de l’accord-cadre.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, s’est rendu au Vatican. Le séjour de Jean-Claude Gakosso n’était pas un voyage touristique, il a rencontré son homologue Paul Richard Gallager. Au centre des échanges entre les deux hommes, de décret portant ratification de l’accord-cadre.
C’est le début d’une nouvelle aventure entre les deux Etats, c’est aussi de nouveaux engagements qui seront pris par les deux parties. Le Congo devra réfectionner ou reconstruire quelques édifices appartenant à l’Eglise catholique. De l’autre côté, le Saint-Siège, devra construire un centre de santé de référence à Brazzaville et de créer un cardinal pour l’Église du Congo.
Le ministre Jean-Claude Gakosso a plaidé pour un jumelage entre le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville et l’Hôpital polyclinique universitaire de Gemelli et d’autres centres de santé appartenant à l’Eglise.
Sur le volet de la formation, le chef de la diplomatie congolaise a soumis aux autorités vaticanes l’option de bourses d’études aux étudiants congolais dans les domaines des sciences de la communication, sciences de la santé, des sciences politiques ou du droit. Figure aussi sur cet accord-cadre la convention sur l’enseignement entre les deux parties.
Parmi les artisans de cet accord-cadre qui lie Brazzaville et Vatican, on citera Yann Roméo Pawlowski, délégué aux représentations diplomatiques pontificales et ancien nonce apostolique au Congo et au Gabon. Le ministre Jean-Claude Gakosso lui a consacré un moment d’échanges le remerciant pour le travail amorcé depuis 2009 et couronné seize ans après.