Congo : des actifs et passifs de l’Etat évalués

C’était au cours d’une réunion du Comité du bilan d’ouverture de l’Etat qui s’est tenue samedi 14 octobre 2023 à Brazzaville.

 

Le patrimoine de l’Etat a été évalué samedi 14 octobre 2023, dans la capitale congolaise, Brazzaville. C’était au cours du Comité du bilan d’ouverture de l’Etat, structure sous tutelle du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public.

L’objectif est de permettre à l’administration centrale de connaître de quoi le patrimoine de l’Etat est constitué, notamment des richesses naturelles qu’il regorge. Il s’agit, entre autres, de réserves de terres, de pétrole, de gaz, de mines solides, des stocks électromagnétiques ainsi que les participations de l’Etat dans les entreprises publiques et privées.

La session introductive du bilan d’ouverture de l’Etat s’inscrit dans le cadre des préparatifs du passage dès le 1er janvier 2024 de la comptabilité de caisse à celle de droit constaté et patrimonial.

Congo : les membres du cabinet du chef de l’Etat déclarent leur patrimoine

C’est à la faveur d’une audience solennelle au Palais de justice de Brazzaville, que la Cour suprême a réceptionné les déclarations de patrimoine.

 

Plusieurs membres du cabinet du chef de l’Etat ont déclaré leur patrimoine en fin de semaine dernière. Une démarche qui cadre avec la volonté affichée par l’exécutif de faire respecter ce devoir constitutionnel.

C’était en faveur d’une audience solennelle au Palais de justice de Brazzaville, que la Cour suprême a réceptionné les déclarations de patrimoine de plusieurs membres du cabinet du président de la République. L’exercice a été poursuivi par les membres du gouvernement, les parlementaires et autres hauts fonctionnaires d’État.

Parmi ces personnalités figuraient le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba ; le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye ; le haut-commissaire à la Réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas entre autres.

« Le but étant de voir comment s’est comporté votre patrimoine durant le temps au cours duquel vous avez exercé la fonction qui vous a placé dans l’obligation d’en faire une déclaration publique », a précisé Henri Bouka, premier président de la Cour suprême.

Rappelons que c’est l’article 55 de la constitution du 25 octobre 2015 dispose : « tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci, conformément à la loi. »