« Les histoires d’une île verte » est le nouvel ouvrage de ce romancier, poète et dramaturge congolais publié aux éditions L’Harmattan.
Pascal Tchibouanga dans son livre conte le combat de Koursante, personnage principal de l’œuvre, pour la préservation et le respect écologique.
Roman de 96 pages, « Les histoires d’une île verte » est une imagination féconde au service de la protection de l’environnement. Le récit se trame essentiellement autour de Koursante, un jeune homme aux convictions nobles pour le bien-être de sa nation.
Jeune élève-officier finaliste, Koursante décide un jour d’aller à Kouangou pour rendre visite à son oncle Mobio, un fonctionnaire à la retraite établi comme agriculteur dans son village natal. Au cours de son séjour, Koursante retrouve Nourh, un vieil ami de la famille, au contact duquel il s’informe sur la vie paysanne devenue difficile à Mobio. En effet, Nourth lui fait part de l’abus d’autorité et des dérapages, tant de la part des carabiniers que des gardes forestiers. Le pays regorge de foisonnantes richesses forestières mais comme dans la plupart de pays africains il peine à se développer, contraignant ainsi la population à des conditions de vie pénibles.
A cette annonce, Koursante est dérangé et se convainc de son désir ardent pour le respect strict des règles de la République, un pays insulaire où une révolution verte est en marche. Pourtant, Nourh et tant d’autres habitants ne le tolèrent guère. Dans sa narration, Pascal Tchibouanga utilise la fiction pour emmener le lecteur à réfléchir sur cette problématique environnementale toujours d’actualité. Aujourd’hui le combat pour l’environnement mérite d’être amplifié davantage avec la pandémie de coronavirus.
Depuis le début de cette contagion due à la Covid-19, la majorité des cas de décès liés au nouveau coronavirus concernent des individus ayant des pathologies antécédentes, notamment les personnes âgées et la pollution tendait à accroître ces maladies, rendant plus fragiles les populations exposées.
Dans les grandes villes de plusieurs pays occidentaux, la mise à l’arrêt de nombreuses activités économiques pour réduire les risques de propagation du virus ont eu pour effet de réduire significativement, dans l’air, le taux de certains contaminants tels que le dioxyde d’azote ou les particules fines. Ce qui, selon certains chercheurs, aurait permis de sauver un nombre de vies plus élevé que le nombre de morts lié au virus dans ces mêmes Etats. Ainsi, exploiter à bon escient les richesses naturelles pour le bien-être commun de la société, précisément profité de la nature sans pourtant la détruire, tel est l’un des appels émis par l’auteur dans cet ouvrage.
Pascal Tchibouanga est né en 1963 au Congo. A son actif, quelques parutions : « Taradh et les enfants musiciens », une pièce de théâtre publiée en 2011 ; « Monsieur Siamois » livre de genre romanesque paru en 2012 ; « Réminiscence écarlates et échos cathartiques », une poésie éditée en 2016.