Congo : le congrès de l’UDH-Yuki se tiendra du 22 au 23 décembre

Le premier vice-président, Pascal Ngouanou, a réuni plusieurs dizaines de militants au siège du parti pour leur expliquer que la mission de la future équipe dirigeante.

 

Le congrès du parti d’opposition Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt Guy-Brice Parfait Kolélas va reprendre les 22 et 23 décembre 2023. Ledit congrès va permettre de choisir le successeur du fondateur de ce parti politique.

Interrompu en juillet dernier à cause de nombreuses dissensions, les militants ayant semé le trouble et occasionné l’interruption de la réunion, en juillet dernier, ont été retirés de la liste des participants, passant ainsi de 700 à 573. C’est du moins ce qu’a précisée l’équipe d’organisation.

Le premier vice-président, Pascal Ngouanou, 78 ans, a réuni plusieurs dizaines de militants au siège du parti pour leur expliquer que la mission de la future équipe dirigeante sera, entre autres, de refonder le parti et surtout de former les jeunes cadres devant prendre la relève.

Il est tout de même important de noter que l’UDH-Yuki ne disposait que 7 millions de francs CFA dans ses comptes, alors que la formation a besoin de 20 millions de francs CFA, soit 30 000 euros pour relancer le congrès.

Congo : la discorde persiste au sein de l’UDH-Yuki

Depuis sa disparition il y a un an de Guy-Brice Parfait Kolélas, les cadres de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), s’entre-déchirent.

 

Les voix demeurent discordantes au sein de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), la formation politique de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé il y a un an. Depuis sa disparition, les cadres du parti s’entre-déchirent. Résultat, le parti ne parvient pas encore à organiser son congrès pour choisir ses nouveaux dirigeants. L’assemblée extraordinaire du 12 mars dernier, qui était censée réconcilier les deux camps opposés, n’y est finalement pas parvenue. L’un des deux camps vient d’organiser une convention que l’autre juge illégale.

C’est le courant dirigé par Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président de l’UDH-Yuki, qui a organisé cette convention marquée par quelques décisions. « Parmi les motions qui ont été élaborées à la convention, il y a une qui est éminemment importante : elle élève le président Guy-Brice Parfait Kolélas au rang d’autorité morale de notre parti », explique M. Bassindikila.

La convention a aussi accusé le premier vice-président, Pascal Ngouanou, de forfaiture pour avoir pris la décision d’investir les candidats en vue des prochaines élections législatives et locales. Ce qui n’est pas de son ressort, selon Gilles Fernand Bassindikila.

Faux, rétorque le camp de l’accusé, qui reconnaît des divergences au sein du parti, mais refuse, par la voix de Diop Mahouckous, directeur de la communication adjoint de l’UDH-Yuki, que l’unité soit remise en cause au sein de cette formation. « Vous savez qu’il peut y avoir des courants à un moment donné de la vie d’un parti politique. Le plus important est que l’unité et la cohésion ne soient pas compromises. »

Les deux camps restent surtout opposés sur la période de la tenue du congrès du parti, avant ou après les législatives de l’été prochain. La base militante appelle les deux camps à arrondir les angles pour que l’UDH-Yuki n’aille pas à ces échéances en rangs dispersés.