Congo : le Parlement vote une loi pour sécuriser les investissements privés

Le Sénat et l’Assemblée nationale, les deux chambres du Parlement viennent d’adopter la loi relative aux contrats de partenariat public-privé.

 

La nouvelle loi permettra, entre autres, aux partenaires privés de sécuriser et de rentabiliser leurs investissements et à l’Etat de répondre à la forte demande en infrastructures de base. Pour les initiateurs de ladite loi, c’est une solution qui va permettre à l’Etat de préserver l’intérêt général à travers un service public de qualité. Quant au partenaire privé, il lui permettra de connaître, selon ses attentes, le retour sur investissement et le profit. La loi détermine, en effet, le cadre juridique et institutionnel des contrats de partenariat public-privé.

La nouvelle loi définit, les règles de passation des contrats public-privé, les critères d’attribution des contrats public-privé, les clauses de ces contrats, et, dans le cadre de l’exécution des contrats, les droits et obligations de la personne publique, les droits et obligations du partenaire privé, les conditions et modalités de résiliation du contrat.

Le gouvernement a sollicité la participation du secteur-privé à la conception au financement et à l’exploitation de ces infrastructures.

Le cadre institutionnel des contrats de partenariat public-privé propose des organes de gouvernance, notamment le comité national de partenariat public-privé, le comité technique, la commission de passation de contrats, la commission de contrôle des partenaires. Il indique également les principes de gouvernance que devront respecter les acteurs institutionnels retenus dans le partenariat.

Congo : la CIB aspire à une nouvelle technologie

La Congolaise industrielle des bois (CIB), entend développer ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement.

 

La CIB, principale société spécialisée dans l’exploitation forestière au Congo, entend apporter une nouvelle technologie pour le développement de ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement congolais.

Dans le cadre de cette ouverture, le vice-président de la CIB, Ashish Malik, en compagnie de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a rencontré le 2 août le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à qui il a présenté la vision future de son entreprise. Malgré la crise engendrée par la Covid-19, la CIB œuvre pour le développement économique dans le secteur du bois.

La rencontre avec le chef du gouvernement a été l’occasion, pour le vice-président de la CIB, de faire un état des lieux de sa structure et de présenter également les différents projets qu’elle compte réaliser dans le domaine de la transformation et le développement industriel. Ceci dans le cadre de la nouvelle loi forestière.

Considérée comme la plaque tournante de l’activité forestière au Congo, la CIB basée à Pokola, dans le département de la Sangha, compte plus de 1 000 travailleurs permanents à ce jour. Cette société est attributaire de 4 unités forestières d’aménagement situées à Pokola, Kabo, Loundoungou-Toukoulaka et Mimbeli Ibeng. Les trois premières UFA sont certifiées FSC à 100%.

La CIB possède également 4 unités industrielles de production (scieries), 41 séchoirs, une unité de moulurage, un atelier de menuiserie et un atelier de fabrication de maisons ossature bois.

En République du Congo, la CIB exploite des concessions d’aménagement forestier et de transformation couvrant environ 2,1 millions d’hectares. La société a obtenu la certification FSC pour environ 1,3 million d’hectares, le reste étant en cours de certification, l’une des plus grandes concessions contiguës de bois feuillus tropicaux certifiés FSC au monde. Environ 92 500 hectares sont préservés en tant que forêts sur pied dans le cadre de REDD+.