Congo-Fida : réunion d’évaluation du partenariat

Le Fonds international de développement agricole a tenu jeudi 12 décembre à Brazzaville sa revue annuelle en présence du ministre de l’Economie.

 

Le Congo et le Fonds international de développement agricole (Fida) font le point de leur partenariat. Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a présidé, le 12 décembre à Brazzaville, la réunion relative à la revue annuelle du portefeuille du Fida.

« Cette réunion a pour vocation de procéder à l’évaluation des progrès réalisés dans le cadre du partenariat entre le Congo et le Fida. Elle a également pour objectif de partager nos expériences et de tracer la voie pour l’avenir de nos projets de développement agricole », a déclaré le ministre de l’Economie.

Le Fida a en ce moment un seul projet inscrit dans son portefeuille. Il s’agit du Projet agriculture jeunes et entrepreneurs (Paje). Il a été au centre des échanges entre l’équipe du Fida et le Congo. Il était question d’identifier les difficultés rencontrées depuis sa mise en œuvre en 2022, puis définir les stratégies pouvant permettre de les surmonter.

Pres de 35 000 enfants sensibilises à l’environnement à Pointe-Noire par Congo Terminal et Renatura

Le 13 décembre 2022, lors du bilan sur le partenariat Congo Terminal et Renatura, les deux acteurs ont noté avec satisfaction la sensibilisation à l’environnement de 35 000 enfants durant l’année 2022. Ils sont plus de 300 000 depuis le début de l’opération en 2005.

 

Congo Terminal accompagne Renatura dans la sensibilisation sur l’environnement ; l’apprentissage des gestes éco-responsables et la connaissance des espèces menacées, plus particulièrement les tortues marines. Cette sensibilisation s’adresse aux élèves d’établissements scolaires de Pointe-Noire et des environs ainsi qu’aux familles des collaborateurs. Depuis le début de l’année, les actions de sensibilisation ont été accentuées par la diffusion de messages et documentaires télévisés mettant en avant les bonnes pratiques des entreprises pour la préservation de la biodiversité.

« Plus les personnes sont au fait des dangers que peuvent provoquer la pollution et des gestes pour y remédier, plus nous avons de chance de préserver notre écosystème » déclare Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Pour une ville qui compte environ 1 million d’habitants, nous sommes heureux d’avoir sensibilisé environ une personne sur trois. Au début nos efforts n’étaient pas significatifs, mais l’accompagnement de Congo Terminal a été un accélérateur. Nous pensons poursuivre dans cette lancée pour que chaque famille accroît son engagement à préserver l’environnement » soutient Nathalie Mianseko, Directrice Renatura Congo.

Renatura est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité, l’étude et la protection des tortues marines au Congo. L’ONG travaille également depuis plusieurs années à la sensibilisation sur l’environnement, l’accompagnement de l’Etat dans la mise en place d’une aire marine protégée ; la vulgarisation des gestes clés et la formation des associations œuvrant dans le même secteur d’activité ou activité assimilée telle que la pêche.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.   www.congoterminal.net


Coopération : vers un partenariat sportif entre le Congo et la Russie

C’est ce qui explique l’échange entre l’Ambassadeur de la fédération de Russie au Congo Gueorguy Tchepik et le ministre en charge des Sports Hugues Ngouélondélé.

 

L’Ambassadeur de la fédération de Russie au Congo Gueorguy Tchepik et le ministre en charge des Sports Hugues Ngouélondélé ont discuté le 27 octobre à Brazzaville. Ils ont échangé sur la possibilité de revoir les axes du partenariat Congo-Russie en matière de formation et encadrement des jeunes sportifs Congolais et des entraîneurs.

« Je viens d’être reçu en audience par le ministre des sports. Nous avons discuté sur certaines questions de coopération en matière de sport entre la Russie et le Congo. Certes cette coopération n’existe pas encore pour le moment mais lors de la commission mixte tenue en septembre à Brazzaville, nous avons signé un mémorandum d’entente pour relancer la coopération en la matière », a indiqué l’Ambassadeur de Russie au Congo.

Les deux interlocuteurs ont convenu de poursuivre ces échanges afin d’aboutir à un éventuel accord de partenariat Congo-Russie sur le domaine du sport : « Selon l’avis du ministre que je partage personnellement, ça pourrait être le handball, le volley-ball, la boxe et d’autres sports où les Russes sont forts. Il nous revient de voir l’éventualité de faire rencontrer les deux ministres des sports des deux pays dans l’objectif d’un accord de partenariat », a conclu Gueorguy Tchepik.

Congo : signature d’un partenariat de lutte contre l’érosion de la Corniche

Il a été conclu entre la Plateforme dette et développement (PF2D) et la Coordination nationale du Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar), le 26 août 2022.

 

Il s’agit d’une convention de partenariat pour la mise en œuvre du projet suivi indépendant volet consolidation des sauvegardes environnementales du projet de construction de la route de la Corniche, à l’arrondissement 2 Bacongo. Ce partenariat a été établie pour une durée de neuf mois, a été signé vendredi 26 août dernier, à Brazzaville.

Signé entre le coordonnateur de PF2D, Samuel Nsikabaka, et le coordonnateur national du Pronar, François Mankessi, le partenariat permettra à terme la conception d’une cartographie de la Corniche et le planting d’un site pilote de 0,5 hectare sur les deux versants du canal de « Zanga dia ba ngombe ».

Le coût global des activités prévues, à cet effet, est estimé à plus de 2,4 millions de francs CFA. Le projet bénéficie du soutien du ministère des Finances et l’Agence française de développement.

 

1xBet : nouveau partenaire régional du PSG

La société internationale de paris 1xBet et le club de football français Paris Saint-Germain ont signé un accord de partenariat pour les trois prochaines saisons.

 

Le 1er juillet 2022, 1xBet est devenu un partenaire régional officiel du club parisien en Afrique et en Asie, s’étendant à d’autres régions à partir de la saison suivante. Sur ces territoires, ils déploieront des campagnes marketing mettant en scène l’équipe de football professionnelle masculine du PSG.

Les fans peuvent déjà profiter des premiers avantages du partenariat entre les 10 fois champions de France et l’un des leaders de l’industrie mondiale des paris. Les parties ont lancé un site web spécial, https://1xpsg.com/, où les utilisateurs peuvent trouver un code promotionnel qui donne aux nouveaux joueurs la possibilité de recevoir un bonus de bienvenue augmenté.

« Nous sommes ravis d’accueillir 1xBet en tant que partenaire régional du Paris Saint-Germain », a annoncé Marc Armstrong, Chief Partnerships Officer du Paris Saint-Germain.  » 1xBet est bien implanté sur les continents où le club compte de très nombreux supporters. 1xBet est un acteur ambitieux dans le monde des paris sportifs en ligne et, en collaborant avec le Paris Saint-Germain, espère consolider sa position de leader dans de nombreux pays. »

« Le Paris Saint-Germain est l’un des clubs de football les plus populaires au monde », a ajouté Alex Sommers, porte-parole de 1xBet. « Nous partageons le désir de réussir dans tous les domaines et d’offrir aux fans une toute nouvelle expérience de paris en ligne enrichie. »

1xBet est l’un des principaux bookmakers au monde, opérant directement et via ses partenaires franchisés dans plus de 50 pays d’Amérique latine, d’Europe, d’Afrique et d’Asie, et employant des milliers de personnes.

À propos de 1xBet

1xBet est une société de paris de renommée mondiale avec plus de 15 ans d’expérience dans le secteur. Les clients de la marque peuvent parier sur des milliers d’événements dans plus de 60 sports. De plus, le site web et les applications mobiles sont disponibles dans plus de 60 langues.

1xBet coopère avec des clubs et organisations sportives bien connus – FC Barcelone, FC Lyon, Serie A italienne, AFCON et autres. En outre, le portefeuille de partenariats de 1xBet comprend des organisations de sports électroniques populaires, notamment MIBR, Team Spirit, K23 et OG Esports. Le bookmaker est devenu à plusieurs reprises un candidat et un gagnant de récompenses prestigieuses, y compris des prix de l’IGA, SBC, G2E Asia, EGR Nordics Awards et autres.

À propos du PSG

Le PSG est l’un des clubs les plus décorés de France et le plus titré du XXIe siècle. L’équipe atteint régulièrement les tours finaux de la Ligue des champions et, lors de la saison 2019/20, elle est devenue finaliste du tournoi de clubs le plus prestigieux d’Europe.

Certains des meilleurs joueurs du monde jouent dans le club parisien : le 7e Ballon d’Or Lionel Messi, le joueur le plus cher de l’histoire du football – Neymar, le champion du monde de l’équipe nationale française Kylian Mbappé et bien d’autres.

 

Coopération bilatérale : vers un partenariat vert entre l’UE et le Congo

Le sujet était au centre de l’échange entre l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

 

En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP15) sur la biodiversité, et à la rencontre Union européenne (UE)-Union africaine (UA), l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo, est allé exprimer auprès de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, la volonté de son institution pour un partenariat vert avec le Congo.

L’ambassadeur de l’UE était accompagné de son homologue de l’Allemagne, Wolfgang Klapper, ainsi que de la représentante de l’ambassadeur de France, Fabien Marie. L’UE, qui ne cesse de manifester sa volonté d’établir un nouveau cadre de partenariat vert avec le Congo, se dit prête à l’accompagner dans sa politique de conservation et de préservation de la biodiversité, à la veille de la COP15 qui se tiendra à Kunming, en Chine. Son ambassadeur en République du Congo l’a fait savoir à sa sortie des échanges avec la ministre Arlette Soudan-Nonault.

« Nous avons saisi la ministre pour un dossier particulièrement important concernant le nouveau cadre pour la biodiversité qui est en train d’être négocié en vue de la prochaine conférence des parties de la biodiversité qui aura lieu au mois d’avril. Nous avons échangé avec la ministre sur les priorités, l’intérêt du Congo pour la mise en place de ce cadre, qui est un cadre d’engagement mutuel. Tout est parti de la COP pour avancer avec des objectifs ambitieux, des résultats chiffrés, dans la protection de la biodiversité mondiale », a déclaré Giacomo Durazzo.

La protection de la biodiversité et le changement climatique vont de paire en paire. Il n’est pas possible d’atteindre les résultats de mitigation de changements climatiques sans la protection de la biodiversité, a-t-il poursuivi.

Les deux parties ont évoqué aussi le prochain sommet de l’UE- UA qui aura lieu en mi-février à Bruxelles (Belgique), au cours duquel les questions de conservation et de protection du changement climatique seront traitées. A propos, le chef de l’État congolais présentera un certain nombre d’idées et de recommandations.

Quant à l’apport de l’UE au Congo en ce qui concerne l’environnement, Giacomo Durazzo a indiqué que son institution et les Etats membres fournissent des appuis substantiels dans ce dossier, en termes de conservation, de protection de l’environnement et aussi de gestion rationnelle des forêts qui constituent un patrimoine important au niveau naturel, mais aussi au niveau économique. « L’UE, à travers un programme important qui s’appelle le Flegt, appuie la bonne gestion des forêts congolaises. Nous avons aussi un financement à travers un programme qui s’appelle Cafi qui est piloté par l’Allemagne sur les gestions forestières. Donc le sujet de la conservation de l’environnement des forêts est  l’une des grandes priorités sinon la plus grande priorité de la coopération de l’UE au Congo », a-t-il fait savoir.

Dans la même optique, l’ambassadeur de l’Allemagne a confirmé la nécessité de son pays d’accompagner le Congo dans sa politique de conservation et de préservation de sa biodiversité.

Congo : vers de nouveaux projets de partenariat avec l’Union européenne

L’Union européenne (UE) entend intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

 

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo, a eu un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso. Il s’est agi le 25 novembre au cours de cette réunion entre les deux personnalités de faire une évaluation de la coopération entre le Congo et l’UE.

A cet effet, a procédé à la présentation de l’état des lieux de l’exercice de programmation du nouveau partenariat entre l’UE et le Congo, des secteurs de priorités ainsi que l’identification d’un certain nombre de projets et programmes à lancer dans les prochains mois.

« C’était une prise de contact très intense et intéressante pour faire un peu le bilan rapide de la coopération entre l’Union européenne et le Congo et pour projeter le futur. La coopération avec le Congo est déjà très bonne et peut encore s’intensifier, s’améliorer », a déclaré l’ambassadeur de l’UE, Giacomo Durazzo

Il faut relever que les relations entre l’UE et la République du Congo reposent sur la stratégie de développement. Celles-ci visent à soutenir l’intégration régionale (notamment par la réparation des infrastructures de transport et la diversification de l’économie) et la bonne gouvernance.

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo a fait part de la volonté de son institution d’intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

Congo-Corée du Sud : vers un nouveau partenariat

Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook, a fait part, le 7 juillet à Brazzaville, de la volonté de son pays de collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

 

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a eu un échange avec le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook. La rencontre a eu lieu mercredi 7 juillet 2021 à Brazzaville. A l’issue de cet échange, Ham Sang Wook a exprimé la volonté de son pays à collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

Notons que l’énergie, l’eau et les ressources forestières font partie des secteurs auxquels la Corée du Sud entend approfondir la coopération avec le Congo.  Fort de leurs expériences, en matière de technologie, les compagnies coréennes aimeraient prêter main forte au Congo.

« Nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup de domaines dans lesquels nous pouvons développer notre coopération bilatérale ; si nous arrivons à collaborer dans ces domaines, nous mettrons assurément en place une bonne synergie pour les deux pays », a déclaré le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, chargé des affaires multilatérales et mondiales, Ham Sang Wook.

Les discussions plus approfondies concernant ce nouveau partenariat entre les deux pays s’ouvriront certainement très bientôt.

Nouveau cadre de partenariat entre le Congo et la Banque mondiale

La Banque mondiale a annoncé avoir validé récemment un nouveau Cadre de partenariat avec la République du Congo afin de soutenir la mise en œuvre de ses objectifs de développement pour la période 2019-2024.

Ainsi que le relève l’institution financière internationale dans un communiqué, « ce cadre met l’accent sur le renforcement de la gestion économique pour améliorer le développement du secteur privé et la création d’emplois et sur le développement du capital humain, afin de promouvoir une croissance inclusive et durable ».

« L’objectif de cette nouvelle stratégie consiste à aider la République du Congo à réaliser les réformes économiques nécessaires pour offrir de meilleurs opportunités et services à tous ses citoyens », a souligné Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo précisant que cet engagement se concentrera sur un portefeuille de projets plus réduit mais avec des projets de plus grande envergure, plus ambitieux et ayant un impact plus important.

A noter que ce partenariat, qui comprendra également des projets en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’économie numérique, vise à promouvoir la diversification économique.

Après la contraction de son économie pendant deux années consécutives liée à la baisse des cours du pétrole, le Congo présente actuellement des signes de reprise, selon la Banque mondiale. Cependant, elle constate qu les inégalités demeurent élevées avec plus de 35 % de la population qui vit dans la pauvreté depuis 2016.

Autre constat relevé dans son communiqué: la performance du Congo en matière de capital humain est bien inférieure à la moyenne des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.

Ainsi, un enfant né au Congo aujourd’hui sera 42 % moins productif qu’il aurait pu l’être s’il avait bénéficié d’une instruction complète et de soins de santé adéquats au cours de son enfance, note l’institution financière.

Si le secteur privé joue un rôle important dans la création d’emplois et la croissance économique des pays émergentes comme la République du Congo, comme le rappelle Aliou Maiga, directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, ce dernier assure que « La nouvelle stratégie vise à mobiliser l’investissement privé et à favoriser l’innovation pour aider le gouvernement de la République du Congo à atteindre ses objectifs de développement. »

Soulignons que le Cadre de partenariat s’articulera autour de deux axes : « Renforcer la gestion économique et la diversification » et « Développer le capital humain et la résilience pour une croissance inclusive et durable ».

Selon la Banque mondiale, le premier axe impliquera de moderniser le secteur public à travers une plus grande efficacité et redevabilité dans la gestion des ressources publiques; d’adopter des règles budgétaires susceptible d’augmenter l’épargne publique lorsque la conjoncture est favorable afin de faire face aux périodes de  volatilité des prix des matières premières, peut-on lire de même source.

Cet axe impliquera aussi d’améliorer la productivité et la commercialisation agricoles ainsi que les infrastructures et le climat des affaires afin de créer des emplois et de renforcer le développement du secteur privé.

Le deuxième axe, précise-t-elle, permettra d’améliorer l’accès à des services d’éducation et de santé de qualité, d’élargir la couverture de protection sociale et de promouvoir l’autonomisation des femmes afin d’accroître l’inclusion sociale.

La Banque mondiale ajoute, par ailleurs, que cette stratégie permettra d’améliorer la gestion des forêts et d’autres ressources naturelles pour favoriser une croissance durable et plus résiliente.

Pour rappel, le Congo compte actuellement 10 projets qui bénéficient d’un financement de 451 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et de la Banque pour la reconstruction et le développement (BIRD).

Selon l’institution, ces projets sont axés sur la gestion et la diversification économiques, le capital humain, la protection sociale et l’environnement.

Congo : vers un partenariat d’assistance aux usagers de l’aéroport de Maya-Maya

Un protocole d’accord à cet effet a été signé entre l’Aerco, l’Asecna et la Sécurité civile en vue d’orienter leurs actions vers une assistance partagée.

L’initiative vise à mutualiser les efforts et moyens mis en œuvre en matière de coordination des urgences nécessitant des soins immédiats où une évacuation vers les centres hospitaliers. Le document a été paraphé, du côté d’Aerco, par son directeur général, Daniel Lefèvre ; du côté de la Sécurité civile par son directeur général, le général de police de première classe Albert Ngoto; et du côté de l’Asecna par son représentant au Congo, Joachim Tchissambou.

Le projet éligible au titre de ce contrat prévoit que chacun, dans son domaine de compétence, apporte sa pierre à l’édifice. Ainsi, dans le cadre de ce protocole, trois structures s’associent pour permettre la mise en conformité à la norme réglementaire : la sécurité civile met à la disposition du personnel formé, des moyens pour porter assistance aux différents usagers de la plate-forme, dans le cadre des urgences.

Aerco, pour sa part, met à disposition des locaux ainsi que des équipements permettant d’assurer une prise en charge rapide et une stabilisation de l’urgence. Enfin, l’Asecna, met à disposition un véhicule de secours médicalisé permettant une évacuation des victimes vers les centres de prise en charge appropriés.

« Avec cette signature, le Congo sera le premier pays sur les dix-huit Etats membres de l’Asecna à disposer d’un tel protocole. Mesdames, messieurs, la mobilisation des moyens matériels et humains de premier secours contre l’incendie est un levier adapté à la mise en œuvre du plan d’urgence de l’aéroport », a indiqué le représentant de l’Asecna, Joachim Tchissambou.

Le mot du directeur général de la Sécurité civile, Albert Ngoto, qui, après avoir salué la clairvoyance et le leadership du ministère de l’Intérieur qui a permis cette action concrète, a exhorté les sapeurs-pompiers qui seront en service à l’aéroport à plus d’ardeur au travail et au sens de discipline.

Pour le directeur général de l’Aerco, Daniel Lefèvre, ce dispositif avancé, dont l’efficacité en cas de situation d’urgence massive repose sur la coordination et la mobilisation des moyens extérieurs à l’aéroport, constitue une évolution majeure. « C’est pourquoi nos équipes vont travailler avec tous les acteurs identifiés pour mettre à l’épreuve nos procédures d’urgence ; seul moyen de préparer efficacement à faire face aux différentes situations de crise. Sur ce projet que nous mettrons en œuvre sous l’impulsion de l’Agence nationale de la sécurité civile et de la préfecture de Brazzaville, je sais compter sur votre participation à tous », a-t-il, poursuivi.

Daniel Lefèvre a, par ailleurs, souligné que l’installation d’un poste avancé de la sécurité sur la plate-forme de Brazzaville permettra aux aéroports de se conformer aux dispositions du Manuel des services d’aéroport (DOC OACI 9137-AN/898 7e portant sur la planification des mesures d’urgence aux aéroports).

Notons que cette réglementation dispose que « lorsqu’il n’existe pas de service médical ni de service d’ambulance sur l’aéroport, le gestionnaire d’aéroport a, entre autres obligations, d’établir des protocoles avec les services locaux, privés, publics ou militaires pour la prise en charge des urgences nécessitant des soins immédiats ou une évacuation vers des centres hospitaliers ».

 

Nouvel accord entre les associations Jeunes leaders congolais et Tyac Académie du Bénin

En séjour de travail en Afrique de l’ouest où il a été invité au Bénin, au Ghana et en Côte-d’Ivoire, le président de l’association Jeunes leaders congolais (JLC), Marcellin Mounzeo-Ngoyo, a signé un protocole d’accord avec l’ONG Tyac Académie, représentée par son promoteur Ghislain Mpedi.

La convention signée par les deux parties leur permettra de définir la mise en œuvre d’un partenariat très étroit d’une durée indéterminée dans plusieurs domaines.  Ce partenariat porte sur la recherche de l’innovation, la capitalisation des connaissances et leur diffusion, la réalisation d’études et d’expertises, la normalisation, la réglementation technique, la méthodologie, la certification des diplômes et des produits, l’élaboration d’un corpus commun de méthode et de procédures… De même, la valorisation et la réussite conjointe des projets au programme : (projet Tyac, projet numérisation, projet centre d’enseignement d’écriture général, projet agropastoral espoir-jeune), la répartition des bénéfices, la mise en œuvre de l’initiative panafricaine « l’Afrique aux Africains » figurent dans ce partenariat.

La signature de cette convention s’inscrit résolument dans une volonté de proposer une réponse graduée et adaptée aux besoins de la jeunesse africaine en particulier et des États africains en général. Par cette initiative, les deux parties souhaitent répondre à une triple exigence : éduquer- former-gouverner.

Des attestations de bourse remises aux meilleurs

Bien auparavant, les deux associations ont procédé à la cérémonie de remise d’attestation de bourse organisée à Cotonou par Tyac Académie sous le patronage du président Marcellin Mounzeo-Ngoyo, venu du Congo Brazzaville, invité spécial de cette cérémonie. Le projet a porté sur des thèmes liés à l’éducation, avec des axes déployés vers les filières techniques et professionnelles. Les diplômes de cette institution sont reconnus par l’État et consignés par le ministère des Enseignements du Bénin.

Dédié aux formations des filières techniques avec pour volets formations techniques et formations professionnelles, le projet Cesac-Tyac issu d’un protocole d’accord entre le CPGSI-Cesac et l’ONG-Tyac Académie, est lancé depuis l’année scolaire 2018-2019 en République du Bénin, sous l’autorisation du ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale, du 25 janvier 2019 et des Enseignements secondaires et de la Formation technique et professionnels sous autorisation du 26 août 2002 et du 30 septembre 1988. L’occasion était toute indiquée pour le président des JLC de lancer le plus grand projet panafricain dénommé : « L’Afrique aux Africains » éduquer-former-gouverner. Pour Marcellin Mounzeo-Ngoyo, il est temps pour l’Afrique de prendre son destin en mains.

Pour rappel, l’association Jeunes leaders congolais, est créée en 2015 en République du Congo. Partenaire du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, cette association a pour objectifs de : contribuer à l’éducation et à la formation des jeunes par la création et la gestion des projets générateurs de revenus ; œuvrer pour l’éveil du leadership africain et l’employabilité de la jeunesse. Elle œuvre efficacement pour la lutte contre les antivaleurs, l’égocentrisme, ethnocentrisme, pour faire place à l’esprit patriotique en partenariat avec l’association « Les Patriotes » présidée par Andrea Carole Sassou Nguesso, et la Commission diocésaine pour la pastorale de l’enfance et de la jeunesse, coordonnée par l’abbé Urgel Éric Babika, … Elle est présente en Afrique du sud, en Afrique de l’ouest, en Chine et aux USA.

Profitant de son séjour ouest-africain, Marcellin Mounzeo-Ngoyo a fait la promotion de son ouvrage intitulé : » Je connais mon pays » préfacé par Bélinda Ayessa, directrice générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza.

Congo : la semaine du Maroc s’ouvre le 18 juin

L’évènement se tiendra du 18 au 22 juin, à Brazzaville, et c’est l’initiative de la Fondation Congo Assistance, en partenariat avec l’ambassade du royaume chérifien.

Le centre international de conférence et d’affaires de Kintélé servira de cadre à la semaine du Maroc, qui se tiendra du 18 au 22 juin 2019. Il va s’agir d’une rencontre promotionnelle visant à mettre en avant le potentiel, la richesse ainsi que la diversité économique et culturelle du Maroc et du Congo.

Visiteurs, touristes et amoureux de la culture marocaine sont attendus à cet événement, couplé au Forum Ifrane des investisseurs et à la soirée de gala de bienfaisance. La première édition de ce rendez-vous culturel, sera placée sous le haut patronage de l’épouse du chef de l’Etat, présidente de la Fondation Congo Assistance, Antoinette Sassou N’Guesso, en présence de son altesse royale, la princesse Lalla Meryem, sa marraine.

Pendant six jours, plusieurs activités seront de mise notamment sur l’artisanat, l’agro transformation, un forum d’échanges avec les investisseurs marocains, des ateliers et  expositions sur l’artisanat, l’art culinaire, le forum économique réunissant des hommes d’affaires, des investisseurs, des entrepreneurs et opérateurs économiques des deux pays (Maroc/Congo); un défilé de caftans, une authentique cérémonie du thé à la menthe; un défilé de mode marocain et congolais; des espaces culinaires pour découvrir la cuisine des deux pays, des expositions des œuvres artisanales;  des spectacles de danse du Congo et du Maroc; la musique du terroir; une exposition d’artisanat; des démonstrations de tatouage au henné et d’art de la calligraphie arabe.

Autres activités, des échanges avec des investisseurs marocains, la présentation de projets à financer, l’écologie et développement durable, l’entrepreneuriat au féminin (rencontres des entrepreneures marocaines et congolaises) et l’agro-industrie (coopératives marocaines et congolaise) seront également au menu.

Coopération : signature de partenariat entre Rceedao et Unhaco

Ce partenariat a été matérialisé le 10 mai entre le Réseau des chambres des experts européens (Rceedao), et l’Union nationale des associations des personnes handicapées du Congo (Unhaco).

« Nous nous sommes accordés pour travailler et réaliser ensemble les projets pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec handicap », a indiqué le représentant résident de Rceedao au Congo, Alessio Sanguineti, après la signature de l’accord. Rceedao, indiquons-le, est une association diplomatique non gouvernementale installée dans quatre-vingts pays dans le monde.

Le président de l’Unhaco, Jean de Dieu Goma, qui assume par ailleurs les fonctions de secrétaire exécutif du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, a expliqué que c’est pour la première fois, au plan local, qu’un tel accord de partenariat est signé avec une organisation internationale. « Les avantages qui découleront de cet accord profiteront à la fois aux membres de l’Unhaco et du Conseil consultatif en particulier et à toutes les personnes vivant avec handicap en général », a-t-il fait savoir.

Jean de Dieu Goma a, en outre, noté que les attentes des personnes vivant avec handicap sont nombreuses. Les échanges entre les deux parties vont se poursuivre puisqu’un déplacement pour l’Italie est prévu afin d’analyser de plus près certains dossiers sur lesquels repose l’accord de partenariat. « Je ne peux pas encore vous livrer tout ce qui va être fait. Le moment de le dire viendra », a confié le président de l’Unhaco.

Brazzaville servira de cadre à la 8ème édition de la conférence JCertif

Du 27 au 29 septembre 2018, le sujet sur les nouvelles possibilités du numérique sera au centre de cette conférence.

La capitale congolaise Brazzaville accueillera du 27 au 29 septembre 2018 la huitième édition de la conférence JCertif, centrée sur les technologies numériques. Cette année, elle se déroulera sous le thème « Vers les nouvelles possibilités du numérique », avec pour objectif d’encourager l’éducation populaire en matière de Technologies de l’information et de la communication.

Comme lors des précédentes éditions, des formations ponctuées d’ateliers d’apprentissages sont prévus, tout comme des cours gratuits de programmation d’applications web et mobiles. Cependant, les participants, composés de start-up, amateurs, passionnés, experts, travailleurs indépendants, entrepreneurs, étudiants, professeurs, auront cette fois la possibilité de nouer des partenariats avec les plus grandes entreprises technologiques au monde, à l’instar d’Oracle Corporation et Google qui seront de la partie.

De manière globale, l’objectif de JCertif est de créer une vaste communauté d’acteurs du secteur des TIC, qui comprendra des développeurs, des concepteurs de logiciels, ou plus globalement des entrepreneurs Tech qui devraient favoriser le transfert de connaissances, susciter des vocations auprès des générations futures et permettre aux participants à la formation de mettre en pratique les connaissances acquises par la création et la participation à des projets de développement Open Source.

Eco-Oil signe un partenariat avec Rivulis-Eurodrip

La signature de l’accord a eu lieu le 7 juin 2018 à Paris, à l’issue d’une table ronde sur « l’innovation au service de l’agriculture et du développement durable ».

Environ 700 hectares vont être exploités par la société Eco-Oil du Congo-Brazzaville, à travers son programme Ecoplus, pour la production de mangues et d’oranges. Cette société vient de signer un partenariat avec le groupe Rivulis-Eurodrip. Un accord qui a été matérialisé le 07 juin 2018 à Paris, lors d’une table ronde sur « l’innovation au service de l’agriculture et du développement durable ».

Ce projet à pour objectif de réhabiliter la station fruitière de Loudima, depuis plus d’une vingtaine d’année. Les 700 hectares vont être exploités dans un premier temps, avant d’atteindre à terme 2 000 à 3 000 hectares.

Rivulis-Eurodrip va fournir à Ecoplus, à partir d’Israël, 35 000 plants de manguiers. Claude-Wilfrid Etoka, le PDG d’Eco-Oil, minimise le paradoxe d’importer des plants d’arbres qui existent au Congo-Brazzaville. « Cette station fruitière a des plants qui datent de plus de 50 ans, qui ne sont plus performants. Mais par contre, on a plus de rendement à l’hectare avec les plants qui vont arriver d’Israël. »

Claude-Wilifrid Etoka, pense que la relance des activités de la station fruitière de Loudima sera bénéfique aux populations riveraines. « Ça fait plus de 2 ans qu’on est déjà sur le site. Je pense que ces gens-là ont été repris au niveau de la station fruitière. Ils ont arrêté de venir faire la cueillette, maintenant ils deviennent des salariés chez nous. », a-t-dit.

Le contrat Rivulis-Eurodrip/Ecoplus sera opérationnel avant la fin de cette année.