Congo-Conférence sur l’afforestation et le boisement : 50 places pour le parlement

La ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo l’a dit devant les deux commissions parlementaires en charge des questions environnementales.

 

Brazzaville abritera la première conférence sur l’afforestation et le boisement du 2 au 5 juillet 2024. L’objectif de cet évènement est de de faire une recommandation à tous les pays d’adopter les politiques de reboisement et d’afforestation pour lutter contre les changements climatiques, la sécheresse et la désertification.

La ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo invite les parlementaires à apporter leur contribution pour la réussite de cette conférence. « Vous êtes partie prenante dans la tenue de la conférence sur l’afforestation et le reboisement. Vous devez donc vous inscrire dans les sessions pour apporter vos contributions pour mettre en place la stratégie qui doit avoir des axes prioritaires pour réussir l’afforestation et le reboisement au niveau mondial », a indiqué Rosalie Matondo.

La ministre s’était exprimée lors de son audition devant les deux commissions parlementaires en charge des questions environnementales. Le membre du gouvernement qui a eu un entretien lundi 24 juin, avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a indiqué que « La participation des députés dans le cadre des sessions et thématiques qui seront développées permettra à ces derniers de faire part de leurs préoccupations, notamment celles qui émanent du vécu des populations et leurs attentes liés à cette problématique sur le reboisement. Ces questions pratiques et enjeux actuels concerne tout le monde, d’où l’importance de sensibiliser l’ensemble des parties prenantes ».

Rosalie Matondo a précisé que 50 places sont réservées aux parlementaires, soit 30 pour l’assemblée et 20 pour le sénat. « Il ne reste qu’à vous de désigner ceux qui doivent participer parce que vous connaissez mieux les préoccupations des populations que vous représentez », a-t-elle dit Rosalie Matondo.

La première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, est une initiative du président Denis Sassou N’Guesso, exprimée lors de la Cop 27 tenue en novembre 2022 à Charm El Cheikh en Egypte.

Congo : la FAO confirme son assistance aux parlementaires

Le sujet était au centre de la rencontre entre la représentante résidente de la FAO, Yannick Ariane Rasoarimanana, et le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

 

La représentante résidente de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Yannick Ariane Rasoarimanana a eu une un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, jeudi 15 juillet 2021. Il s’est agi pour les deux personnalités de parler de l’assistance de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’Alliance parlementaire congolaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Apcsan).

« La République du Congo a une alliance parlementaire et assure la présidence du secrétariat général du Réseau des alliances parlementaires d’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’assistance de la FAO concerne surtout le renforcement des capacités des parlementaires pour pouvoir appuyer de façon consistante la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Congo », a-t-elle annoncé.

Selon Yannick Ariane Rasoarimanana, cette assistance va porter sur les différentes lois visant l’amélioration des cadres juridiques, incitatifs et institutionnels des investissements surtout privés dans le développement agricole. Le but étant, entre autres, d’assurer une bonne approche de la diversification de l’économie à travers l’agriculture.

Congo-Coronavirus : des parlementaires demandent l’annulation de la dette des pays pauvres

Face aux conséquences économiques potentielles de la pandémie du Covid-19, plus de trois cents parlementaires d’une vingtaine de pays ont appelé le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à annuler la dette des pays pauvres.

Pour ces parlementaires, il ne suffit pas de suspendre la dette des pays pauvres, mais plutôt de l’annuler tout simplement. « Annuler la dette, c’est la moindre des choses que peuvent faire la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et d’autres institutions financières internationales », affirment les parlementaires emmenés par le sénateur américain Bernie Sanders et la représentante démocrate Ilhan Omar.

Les signataires, originaires de tous les continents, jugent que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril. Certes, affirment les signataires, « le G20 a décidé en avril dernier de suspendre la dette des pays les plus pauvres. Mais le but est d’empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes. Il faut donc que le remboursement de la dette soit complètement annulé au lieu d’être simplement suspendu. Et pour ce faire, il faut augmenter les ressources de la Banque mondiale et du FMI ».

Parmi les signataires figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem. Pour sa part, la Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa réputation de prêteur et affaiblirait ses capacités d’action dans le futur.

Congo : les parlementaires édifiés sur les missions du CICR

Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) a organisé, le 17 mars à Brazzaville, un séminaire atelier au profit des parlementaires congolais à l’occasion  duquel il les a édifiés sur son rôle et ses attributions en temps de conflit armé.

L’atelier a été coordonné par la conseillère juridique régionale du CICR, Claudine Mushobekwa Kalimba. Il a réuni les membres de la commission des lois et des affaires administratives de l’Assemblée nationale et celle des affaires juridiques et administratives du Sénat.

La sensibilisation visait à édifier ces parlementaires sur le rôle régalien du CICR ainsi que sur ses missions traditionnelles au moment de conflit armé ou d’une situation de violence.

« Le Comité international de la Croix-Rouge collabore depuis des années avec le gouvernement sur des thématiques variées. Cet énième atelier a été organisé au profit des membres des commissions des lois et administratives des deux chambres. Cette fois-ci, il s’est agi de nous édifier sur les missions du CICR », a précisé le président de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat, Jean Pierre Manoukou Kouba.

Le CICR a aussi édifié les parlementaires sur le droit international humanitaire, qui réglemente les situations de conflits armés internationaux ou internes. Son objectif est double : limiter les cibles et les formes de la violence armée et garantir des secours aux populations victimes du conflit. Ce droit organise les deux piliers de l’action humanitaire, notamment l’assistance et la protection, et s’applique en temps de conflit armé.

Dans sa présentation, le CICR a souligné qu’il dispose d’une mission exclusivement humanitaire, visant à protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et bien d’autres situations de violence, en vue de leur apporter une assistance.

L’institution humanitaire a aussi la mission de prévenir la souffrance des populations, par la promotion et le renforcement du droit et principes humanitaires universels.

Rapatriement des réfugiés rwandais : les parlementaires s’impliquent dans le processus

L’ambassadeur du Rwanda au Congo, Jean-Baptiste Habyalimana, a annoncé le 27 mars à Brazzaville, à l’issue d’un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, que les parlements des deux pays organiseront bientôt des campagnes d’information, en vue de sensibiliser les réfugiés rwandais au bien-fondé de leur retour au pays.

« Avec le président de l’Assemblée nationale, nous avons parlé de la communauté rwandaise, réfugiée au Congo depuis plus de vingt ans. Nous avons conclu que les deux parlements poursuivront la sensibilisation, afin de leur faire comprendre qu’ils gagneront en se faisant identifier à l’ambassade, qui leur délivrera des papiers de séjour », a indiqué Jean-Baptiste Habyalimana.

Lors de cette campagne de sensibilisation, les deux parlements auront, entre autres missions, de sensibiliser et de persuader les milliers de réfugiés rwandais dont le statut a expiré le 31 décembre dernier, d’adhérer au processus en cours.

Il s’agira, en effet, d’emmener ces réfugiés à regagner volontairement leur pays, conformément aux lois en vigueur sur le rapatriement des réfugiés. Les deux chambres parlementaires auront aussi, d’après le diplomate rwandais, à conscientiser les Rwandais qui ont choisi le Congo comme terre d’asile de remplir les conditions de séjour en vue d’obtenir les pièces légales.

« Pour ceux qui veulent rester dans le pays d’accueil, ils doivent s’adresser à l’ambassade du Rwanda, qui du reste, leur délivrera les documents qui garantiront leur intégration sociale afin qu’ils vivent dans la légalité », a renchéri l’ambassadeur.

Outre le rapatriement des réfugiés, les deux responsables ont aussi passé en revue les relations diplomatiques qui lient les deux pays. Dans le volet coopération parlementaire, ils ont relevé la nécessité qu’ont les deux chambres de collaborer.

« Nous avons parlé des relations qui doivent exister entre nos deux parlements, dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Etant des représentants du peuple, ces deux chambres doivent travailler ensemble pour l’intérêt de nos populations. Il y aura certainement des lois et des ratifications à faire. C’est ainsi que nos parlements doivent travailler ensemble pour garantir l’intégration sous-régionale et l’opérationnalisation de tous les projets retenus », a conclu Jean-Baptiste Habyalimana.