Génocide rwandais (25e anniversaire) : des réfugiés au Congo commémorent l’événement

Les Rwandais vivant à Brazzaville se sont mobilisés, le 6 avril, pour remettre la sombre histoire qui a divisé leur pays entre les mains de Dieu, à  travers  une messe célébrée en la paroisse Sainte-Marie de Ouenzé.

La messe eucharistique a été officiée par l’abbé Brel Franck Loubayi, vicaire à la paroisse Saint Joseph du quartier Maman Mboualé, à Talangaï.

Dans son homélie, le curé est revenu sur la notion du pardon, une arme puissante qui permet à chacun d’ouvrir son cœur et de mieux vivre en communauté.  Le prêtre a aussi insisté sur l’amour du prochain, disant que malgré les conflits qui les ont opposés, les Rwandais doivent s’aimer les uns les autres, comme des frères et sœurs de sang.

« C’est au nom de l’amour que nous nous sommes réunis ce jour pour implorer la miséricorde de Dieu afin qu’il accorde sa grâce aux victimes du génocide rwandais de 1994. Mais n’oublions pas que la mort est pour nous tous, un passage obligé, une destination finale », a enseigné le curé.

S’exprimant à l’occasion de ce vingt-cinquième anniversaire, quelques réfugiés hutus rwandais ont estimé que la communauté internationale devrait tout faire pour les réunir.

« Quand nous quittions le pays, en 1994, la communauté internationale nous traitait de génocidaires, alors qu’elle-même connaît les causes directes qui ont causé cette guerre fratricide. Au lieu d’attiser le feu, elle devrait plutôt créer les conditions de réconciliation afin de permettre à tous les Rwandais de vivre ensemble », a souligné un réfugié qui a requis l’anonymat.

Mayoko : Simon Sita-Pembé demande pardon aux populations

Le sous-préfet de cette localité avait été accusé en octobre 2017 de « détournement » de fonds et dons octroyés par des sociétés forestières pour la construction d’une école, un dispensaire…

Le mardi 01 janvier 2019, le sous-préfet de Mayoko dans le Niari (sud), Simon Sita-Pembé a offert un repas aux chefs des villages, sages et notables des villages de ladite localité. C’est à cette occasion que Simon Sita-Pembé a demandé pardon suite aux « contradictions et malentendus » avec les populations qui lui ont chassé de Mayoko.

Il avait accusé en octobre 2017 de «détournement de fonds et dons octroyés par des sociétés forestières pour la construction d’une école, un dispensaire et 1000 litres de carburant servant à l’électrification de la ville de Mayoko. Il avait été chassé par les populations en furie.

Les populations lui reprochent aussi d’être à «l’origine de plusieurs divorces dans la ville » a retrouvé son poste de travail la dernière semaine du mois de décembre 2018.