Congo : 3 millions de dollars pour des familles vulnérables

C’est un don de la Chine pour répondre aux besoins des familles en situation de vulnérabilité alimentaire en République du Congo.

 

Le don de la Chine a été remis lundi 11 décembre, au programme alimentaire mondial (PAM). L’accord relatif à ce don a été signé lundi entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Li Yan, et le représentant résident du PAM au Congo, Mamadou Mbaye. Ce don d’une valeur de trois millions de dollars, va répondre aux besoins des familles vulnérables.

Rappelons cet appui du gouvernement chinois fait suite à l’opération par laquelle 1356 et 880 foyers ont reçu respectivement à Brazzaville et à Pointe-Noire une assistance alimentaire composée de riz.

En dehors de l’assistance alimentaire et sanitaire, la Chine apporte son soutien aux petits producteurs, au nombre de plus de 1.700 œuvrant dans la production de manioc. C’est du moins ce qu’a indiqué Mamadou Mbaye, représentant résident du PAM au Congo.

Congo : plus de 173 000 élèves bénéficient des repas des cantines scolaires

L’initiatives est du Programme alimentaire mondial (PAM), appuyé par les États-Unis et l’Union européenne (UE), pour maintenir les enfants à l’école.

 

Cette année, ce sont plus de 173 000 élèves dans plus de 500 établissements à travers le Congo qui bénéficient des repas des cantines scolaires. Cette initiative du PAM vise à maintenir les enfants à l’école.

« On investit sur la personne humaine, on fait la promotion de l’éducation. On évite que les enfants soient dans la rue. L’abandon scolaire est la conséquence de ce que nous voyons aujourd’hui en ville : des jeunes qui traînent à 15 ans parce qu’ils sont déscolarisés depuis longtemps », explique Mamadou Mbaye, représentant et directeur pays par intérim du PAM.

Notons que les cantines, en plus de d’améliorer le rendement scolaire, contribuent aussi à la hausse du taux d’assiduité des enfants à l’école. Pour mener à bien sa politique, le PAM bénéficie des financements de plusieurs partenaires.

Congo : plus de 160 000 personnes recevront une assistance alimentaire

La Chine à travers le Programme alimentaire mondial (PAM), a accordé au Congo une assistance alimentaire en faveur des personnes vulnérables.

 

Ce sont 167.828 personnes soit 100.697 à Brazzaville et 67.131 à Pointe-Noire qui seront assistées grâce au don de riz offert par la Chine. Cette nouvelle contribution chinoise s’inscrit dans la lignée du Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 du gouvernement congolais.

 

Dans un extrait tiré de Xinhua, pour l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin « Ce projet est issu d’un protocole d’accord signé entre le gouvernement chinois et le PAM en juillet 2021 et porte sur la mise en œuvre d’un don alimentaire en faveur des populations vulnérables en zones urbaines du Congo en utilisant un financement du Fonds pour la coopération Sud-Sud de Chine avec la participation du gouvernement congolais ». Il l’a rappelé lors de la cérémonie de remise de don, organisée au bureau du PAM au Congo.

 

La distribution se fera conformément aux résultats de l’exercice de ciblage effectué en février par le PAM et les agents du ministère des Affaires sociales dans les deux principales villes du Congo.

Congo : la Chine donne 500 000 dollars pour assister les victimes des inondations

Ce geste s’inscrit dans le cadre de la réponse à l’appel d’aide lancé en décembre dernier par le gouvernement congolais à la communauté internationale.

 

La Chine a disposé jeudi 24 février 2022, une assistance d’un coût financier de 500.000 dollars pour assister les populations victimes des inondations dans la partie septentrionale de la République du Congo.

« Cette assistance financière est une manière de soutenir le gouvernement congolais dans les opérations de secours à la population sinistrée », a indiqué l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, lors de la remise du don à la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Selon le diplomate chinois, ce geste est une réponse à l’appel d’aide lancé en décembre dernier par le gouvernement congolais à la communauté internationale pour aider les milliers de personnes touchées par cette catastrophe naturelle.

Outre les 500.000 dollars, Ma Fulin a annoncé que son pays devra débloquer une autre enveloppe de trois millions de dollars pour une assistance alimentaire de la population vulnérable. Cette enveloppe, a-t-il précisé, sera gérée par le Programme alimentaire mondial (PAM) dans le cadre de l’exécution des opérations d’assistance.

Congo-Nord : 197 millions FCFA au profit de près de 80 000 victimes d’inondations

La France vient de débloquer 197 millions de francs CFA au profit des victimes des inondations survenues dans la partie nord du Congo.

 

Près de 80 000 victimes de coronavirus vont recevoir un don de la France à travers le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce don vise à apporter des réponses concrètes aux problèmes de ces personnes établies le long du fleuve Oubangui victimes des inondations survenues en novembre dernier.

Cette aide de la France devrait permettre de renforcer les conditions de subsistance des populations en situation d’insécurité alimentaire et de répondre aux besoins nutritionnels des populations indispensables au bon développement des individus, notamment des enfants.

Congo-inondations : au moins 35000 sinistrés seront assistés par le PAM

Plus de 80 000 personnes dans le Nord de la République du Congo sont touchés par des inondations causées par les pluies diluviennes.

Ces inondations touchent six districts du département de la Likouala, soit une centaine de villages sur une superficie estimée à 515 kilomètres carrés. Dans cette zone, au moins 250 hectares de terres cultivables sont inondés, ce qui explique la rareté et la hausse des prix des produits de base.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé un financement pour les premières distributions d’urgence. « Si les choses restent en l’état où elles sont aujourd’hui, c’est-à-dire si les pluies diluviennes continuent et provoquent la sortie du fleuve de son lit, quand nous parlons de 83 000 personnes touchées, ce sera certainement 100 000 dans les jours qui viennent », a Josias Gautier Massamouna, assistant aux programmes du Programme alimentaire mondial, après avoir bouclé une mission de terrain.

Le gouvernement a déjà décrété l’état d’urgence humanitaire et a appelé les partenaires à l’aide. Le PAM va débourser 1 million de dollars pour assister au moins 35 000 sinistrés. C’est du moins ce qu’a affirmé son représentant Jean-Martin Bauer.

« Ce montant d’un million de dollar permet de déclencher ce qu’il faut pour lancer la riposte. Mais, il faudrait beaucoup plus. Donc, ce qu’il faudrait, c’est que les partenaires prennent conscience de cet appel du gouvernement », a expliqué Bauer.

Notons qu’en février dernier, les autorités gouvernementales avaient affirmé que les inondations, enregistrées en 2019, avaient touché plus de 200 000 personnes sur l’ensemble du pays.

Congo : 500.000 USD du FIDA pour appuyer les petits producteurs du manioc

Le Fonds international du développement agricole (FIDA) va financer à hauteur de 500.000 USD un nouveau programme de renforcement des initiatives liées à la chaîne de valeur du manioc au Congo, plus précisément dans le département de la Bouenza, dans le sud du pays.

Ce programme sera mis en œuvre avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondiale (PAM).

Ces trois institutions onusiennes l’ont exprimé mercredi a Brazzaville lors d’un entretien avec le ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage, Henri Djombo.

Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre des engagements pris par ces trois agences lors du forum « sur la mécanisation et l’intensification de l’agriculture congolaise « tenu en février dernier à Amsterdam, consistera à proposer aux petits producteurs des variétés de manioc résistantes aux maladies et un meilleur accès au marché.

Des études sur la filière de préférence et de définition des normes sanitaires pour le produit est de même prévues. « Nous pensons qu’à travers cette Initiative votre pays bénéficiera du savoir-faire des partenaires chinois dans le cadre de la production et surtout de la transformation du manioc », a déclaré le représentant du FIDA, Valentine Achancho, relevant que ce « projet s’inscrit comme un premier jalon d’autres initiatives qui vont se dérouler dans le cadre du financement du FIDA, mais également des appuis techniques et multiformes que la FAO et le PAM apporteront ».

Selon les engagements pris à Amsterdam, Henri Djombo espère que ce projet pilote s’exécutera dans les brefs délais. « L’idée est que ce projet manioc soit emblématique et un modèle en termes de succès, de recherche, de qualité et de rentabilité. Nous couvrirons avant tout le marché national, ensuite nous nous positionnerons parmi les grands exportateurs du manioc », a déclaré Henri Djombo.

« Ce sera un projet pilote. Loufima, dans la Bouenza, au sud, seul ne pourra pas atteindre les objectifs assignés. Il n’est pas exclu que nous créons d’autres centres de production du manioc afin de dupliquer ce projet à travers le pays », a poursuivi le ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage.

Ce programme s’inscrit également dans une logique de partenariat « sud-sud’ », public-privé entre la Chine représentée par une société privée et le centre de diffusion des techniques agricoles et le gouvernement, en prévision de la construction d’une usine de transformation du manioc au Congo.

Outre, ce nouveau au profit des petits producteurs, une cinquantaine de groupements de      producteurs de manioc de la Bouenza bénéficie déjà du projet Promanioc.

Financé à près d’un milliard de FCFA par l’Union européenne (UE) et exécuté par le PAM, ce programme vise le renforcement de la chaîne de valeur artisane du manioc au Congo, rappelle-t-on.

Congo : le PAM offre des entrepôts mobiles

Le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Jean-Martin Bauer, a remis le 14 septembre à la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, les quatre entrepôts mobiles qu’il a réhabilités.

Installés dans l’enceinte de l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville, ces entrepôts permettront, entre autres, de renforcer les capacités du gouvernement dans sa réaction et la gestion des urgences dans le pays. En effet, l’action du PAM a consisté en la mise à neuf des toiles, ajouts de la clôture grillagée, l’éclairage et le drainage.

Chaque magasin mobile fait 250m2 et chacun peut stocker 750 tonnes, soit une capacité additionnelle considérable de 3000 tonnes de stockage pour le gouvernement. Le représentant du PAM a rappelé que c’est à la demande de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire que cette agence onusienne a fait un effort pour réhabiliter le site et ces quatre magasins.

« A Brazzaville, il est très difficile de trouver des espaces de stockage. Nous pensons que nous avons maintenant une structure de stockage qui est capable de répondre aux besoins du gouvernement quand il y a une situation de crise. Le ministère dispose d’un instrument additionnel pour remplir sa mission et le PAM se félicite d’avoir pu contribuer à cela », a justifié Jean-Martin Bauer.

Réceptionnant les entrepôts, Antoinette Dinga-Dzondo a indiqué que pour faire de l’action humanitaire, il faut disposer des hommes et des structures. Selon elle, ces instruments de stockage indispensables sont les bienvenues car ils permettront au gouvernement de libérer les salles de classe qui servaient de lieux de stockage. « Les équipements, matériels et aides que nous avons reçus pendant la période de confinement ont été stockés dans les salles de classe.  La réception de ces structures coïncide avec la veille de la rentrée scolaire, donc nous allons pouvoir vider ce qui nous reste des stocks de salles de classe. C’est avec beaucoup de satisfaction que je procède à la réception de ces quatre entrepôts que nous allons partager avec le système des Nations unies », s’est réjoui la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire.

Elle a, par ailleurs, dévoilé l’ambition du gouvernement d’avoir des entrepôts dans chaque département. « Si nous pouvons avoir de telles structures dans chaque chef-lieu de département, cela peut minimiser les coûts d’approche », a laissé entendre la ministre.

Congo : le PAM fait un don 1 million de dollars US pour assistance aux populations de Likouala

Ce don va permettre d’assister près de 7.000 ménages vulnérables, soit 36.000 personnes dans les districts de Bétou, Dongou, Epena et Impfondo.

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a fait, le 18 août 2020 à Brazzaville, un don d’un million de dollars US du fonds USAID en vue de poursuivre l’assistance alimentaire aux populations vulnérables dans le département de la Likouala.

Ce don va permettre d’assister près de 7.000 ménages vulnérables, soit 36.000 personnes dans les districts de Bétou, Dongou, Epena et Impfondo. Chaque bénéficiaire recevra 10.800 Fcfa via le système des transferts monétaires Scope pour effectuer des achats alimentaires dans les boutiques partenaires du Pam.

S’exprimant à cette occasion, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique (Usa) en République du Congo, Todd Haskell a fait remarquer que dans les moments difficiles, les défis auxquels sont confrontés les plus vulnérables sont souvent oubliés ajoutant que les victimes des inondations de l’année dernière sont toujours confrontées à diverses difficultés, luttant toujours chaque jour.

« En tant que véritables partenaires, nous nous engageons à soutenir le Congo et les Congolais lorsqu’ils sont dans le besoin », a-t-il souligné. Depuis plusieurs mois, les populations de la Likouala font face à trois facteurs de vulnérabilité, à savoir, les inondations d’octobre 2019 à janvier 2020, qui ont détruit les maisons, les champs (70% des récoltes perdues selon les services techniques locaux et une prochaine grande récolte possible seulement en fin d’année 2020) ; la résurgence du virus Ebola dans la province voisine de l’Equateur, en République démocratique du Congo (Rdc), qui a entraîné la fermeture des frontières, alors que les échanges commerciaux sont fréquents entre les deux zones, et la crise sanitaire de la Covid-19 qui affecte l’ensemble de la population congolaise et mondiale.

Ces facteurs ont eu un impact majeur sur le prix et la disponibilité des produits alimentaires dans ladite zone et un impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnel des populations. Par exemple, selon une enquête du Pam, en juin 2020, le prix au kilo du foufou était de 25% plus élevé que la moyenne annuelle au marché de Liranga. Réagissant à un appel des autorités congolaises, lancé en novembre 2019, le PAM a apporté une assistance à plus de 130.000 personnes affectées par les inondations dans le nord et le centre du pays.

Le représentant de cette institution onusienne en République du Congo,  Jean-Martin Bauer, a indiqué qu’en cette période instable due à la crise sanitaire de la Covid-19, il est essentiel de soutenir les populations locales encore fragilisées par les évènements climatiques d’octobre et de novembre derniers. Ainsi, il s’est dit content de voir les Usa soutenir leur action d’assistance dans cette période de crise sanitaire.

Les priorités du PAM en République du Congo pour la période 2019-2023 sont la réponse aux situations d’urgence, l’alimentaire scolaire, le soutien aux petits exploitants et le renforcement des capacités.

Congo-covid19 : l’Allemagne contribue à hauteur de plus de 98 millions FCFA pour la lutte contre la pandémie

Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables.

L’ambassade d’Allemagne au Congo a annoncé le 5 août à Brazzaville, au ministre en charge de l’Action humanitaire un don de 150.000 euros soit environ 98 millions de francs CFA pour soutenir les populations pendant cette période de crise sanitaire. Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables de Brazzaville et de la Likouala.

Grâce à cette contribution, l’Allemagne (dont la ville de Dresde, jumelée à la ville de Brazzaville) accompagnera des ménages vulnérables, dans les quartiers périphériques de Brazzaville, identifiés comme étant les zones où vivent les personnes les plus vulnérables face à la crise sanitaire de Covid-19, et dans la Likouala, où une assistance est toujours nécessaire.

Le nord du Congo fait face à une triple vulnérabilité liée aux inondations d’octobre 2019 à janvier 2020 qui ont détruit 70% des récoltes. Il y a également à la résurgence du virus Ebola en RDC d’où de nombreuses denrées proviennent. On note enfin la crise sanitaire de la Covid-19. Ces facteurs ont un impact majeur sur le prix et la disponibilité des produits alimentaires dans la zone, et donc un impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnel des populations de la zone.

Les transferts monétaires seront privilégiés pour cette assistance alimentaire : les bénéficiaires pourront ainsi effectuer des achats alimentaires auprès de boutiques partenaires du PAM.

« Depuis longtemps, l’Allemagne est aux côtés du Programme Alimentaire Mondial, comme deuxième plus grand contributeur du PAM dans le monde. En République du Congo, la coopération avec le PAM nous permet de renforcer l’amitié entre le Congo et l’Allemagne avec les actions concrètes et d’assister les populations en situations difficiles de manière rapide et efficace », a souligné Jonas Wiesenecker, Chargé d’Affaires a.i. d’Allemagne au Congo.

« Ce don du gouvernement d’Allemagne nous permettra d’élargir notre action pour renforcer la sécurité alimentaire des plus vulnérables au Congo. Cette contribution de la ville de Dresde, inédite, est un grand signe de solidarité des habitants de Dresde vers ceux et celles de Brazzaville », a ajouté le représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer,

Depuis mai dernier, les équipes de PAM, en collaboration avec les équipes du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire sur la base du Registre social universel (RSU), ont déjà apporté une assistance alimentaire à 75.000 personnes dans cinq quartiers de Brazzaville. Une enquête récente, menée par le gouvernement et le PAM dans la capitale, montre l’impact important de la crise sanitaire sur les emplois et les revenus des ménages, ce qui se traduit par une forte augmentation de l’insécurité alimentaire.

Inondations : plus de 200 000 sinistrés enregistrés

Le plan d’urgence de 30,5 millions de dollars élaboré par les humanitaires n’a reçu jusque-là qu’une contribution de 7 millions de dollars.

Les pluies n’ont pas encore cessé de tomber au Congo, le gouvernement ne comptabilise pas moins de 213 000 sinistrés des inondations. Après le Nord, Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales agglomérations du pays sont touchées à leur tour.

La trentaine révolue, Magui, a fui sa maison du sixième arrondissement pour se retrouver dans une famille d’accueil. Ce week-end, elle est revenue visiter sa maison qui ne ressemble à plus rien. « Ça fait deux mois que ma famille et moi sommes partis de la maison, témoigne-t-elle. Nous l’avons retrouvée totalement vide : tout a été emporté par les eaux de pluie. »

Magui fait partie des milliers des sinistrés de Brazzaville enregistrés par le gouvernement, qui en a recensé d’autres à Pointe-Noire, la capitale économique. À travers le pays, leur nombre a considérablement augmenté, selon Christian Aboké-Ndza, directeur de cabinet au ministère de l’Action humanitaire. « Les évaluations que nous avons réalisées ici, à Brazzaville et à Pointe-Noire, nous poussent aujourd’hui à dire qu’on est passés de 170 000 à 213 000 personnes sinistrées. Les sinistres sont réels. »

Sur le terrain, le Programme alimentaire mondial apporte une assistance depuis que le gouvernement a décrété l’état de catastrophe naturelle.

« Le PAM a déjà distribué plus de 1 890 tonnes de produits alimentaires à plus de 115 000 personnes, indique Jean-Martin Bauer, représentant du PAM au Congo. Nous avons également distribué plus de 200 millions de francs CFA (plus de 300 000 euros, NDLR) via un système de transferts monétaires. »

Les humanitaires estiment que l’ampleur de la crise et sa durée dans le temps ont été sous-estimés.

Pool : le PAM soutient la relance agropastorale

La directrice régionale du PAM, Lola Castro, s’est rendue dans cette région affectée par l’insécurité alimentaire.

Au Congo-Brazzaville, le Programme alimentaire mondial (PAM) appuie le retour des populations dans le Pool à travers des activités de relance agropastorale.  Le PAM est l’une des agences de l’ONU qui accompagnent actuellement les populations du Pool à se relever après le conflit armé.

La réhabilitation de la piste agricole Missie-Missie – Mounkoto soulage déjà les populations qui évacuent leurs produits agricoles vers les centres de consommation. A Mindouli, le PAM mobilise les jeunes pour relancer les activités piscicoles. L’espoir renaît ici, après de longs mois d’incertitude.

« Nous disons merci au PAM et à l’APDRA. Nous allons curer tous ces étangs et réformer les digues. Selon la nouvelle méthode, il faut faire des pêcheries. Là, c’est un étang de 7.000 à 8.000 poissons. Nous les vendons seulement ici », affirme Gérard Menga, responsable de groupement piscicole à Mindouli.

La directrice régionale du PAM, Lola Castro qui a visité ses projets de réhabilitation du Pool, se dit satisfaite.
« En tant que directrice régionale du PAM, c’est très intéressant de venir au Pool et être dans ces régions. Nous avons travaillé avec les communautés locales pour voir comment elles peuvent revenir à la sécurité alimentaire. Il s’agit pour les populations de commencer à produire comme avant, les produits qui iront au marché et développer la région ».

Dans la Bouenza, le département voisin, le PAM soutient les cantines scolaires dont l’impact sur les études des élèves n’est plus à démontrer, selon Michel Kombo, directeur d’une école primaire à Madingou.
« Depuis qu’ils ont la cantine, les enfants ne fuient plus les cours, même ceux qui sont malades s’efforcent de venir. Nous avons constaté que, dans le sac des enfants, ils oublient l’ardoise, mais l’assiette est toujours là, » a indiqué M.Kombo.

Pour Annick Goma, directrice d’école à Madingou gare, « cela augmente le taux de fréquentation. Il y a moins d’abandon à l’école. Vraiment, je félicite le projet PAM ».
Le PAM veut aider les populations à beaucoup produire pour assurer la sécurité alimentaire dans plusieurs régions du pays.

Prise en charge des déplacés du Pool : le PAM est satisfait

La directrice régionale du Programme alimentaire mondial (PAM), Lola Castro s’est dit le 12 mars à Brazzaville satisfaite des efforts consentis par son agence.

« C’est une joie de voir de tels progrès en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Avant, le pourcentage des enfants mal nourri était de 17 %. Mais aujourd’hui, il a baissé jusqu’à 9 %. Nous voyons qu’il y a une amélioration dans ce secteur. J’ai aussi constaté les efforts fournis dans la production agricole et le développement de ce secteur dans ce département », a souligné Lola Castro lors des échanges avec la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

Lola Castro a aussi reconnu le travail du gouvernement pour garantir le retour des déplacés du Pool dans leurs villages respectifs.

Concernant les réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC) au Congo, Lola Castro a souligné qu’avec le gouvernement congolais, ils multiplient des stratégies pour prendre soins d’eux.

Congo: un projet pour relever le Pool

Pour rendre cela possible, le gouvernement américain a débloqué 3 millions de dollars pour un projet axé sur l’ouverture et la réhabilitation de pistes agricoles et des étangs piscicoles.

Dans le département du Pool au Congo, hommes et femmes, tronçonneuse, houe, perle et autres à la main, travaillent d’arrache pieds. Tous se donnent à fond pour l’ouverture d’une piste agricole devant relier le bassin de production de Moukonkoto et Missié-Missié à la Route nationale 1.

C’est un projet axé sur l’ouverture et la réhabilitation de pistes agricoles et des étangs piscicoles. Le gouvernement américain a débloqué 3 millions de dollars soit 1,7 milliard de FCFA, pour financer ledit projet.

« Nous sommes contents parce que désormais nous avons la voie qui nous emmène jusqu’à Moukonkoto : c’est une piste agricole qui nous permet d’évacuer notre marchandise jusqu’à Brazzaville. C’est le cas du manioc, du haricot… », déclare un bénéficiaire.

Après le conflit qui a secoué ce département, le Pool ne s’est toujours pas relevé de la guerre civile, entraînée un blocus des activités économiques. Notons que les communautés impliquées dans sa réalisation travaillent sous la supervision du Programme alimentaire mondial (PAM).

« Nous passons à un mode d’assistance où les gens travaillent sur la route pour réhabiliter les étangs piscicoles et ainsi contribuer au relèvement de leurs propres communautés. Nous intervenons pour essayer de relever cette économie et de remettre des revenus à la disposition de la population pour favoriser la sécurité alimentaire », a dit Jean-Martin Bauer, le représentant du PAM au Congo.

Le département du Pool s’active pour retrouver son statut de grenier de Brazzaville, la capitale congolaise.

 

Pool : aide américaine aux agriculteurs

Les déplacés de Missié-Missié dans le district de Mindouli ont choisi d’ouvrir, 7 kilomètres de route, dans un sol sablonneux.

Un bruit de scie à moteur brise le silence lugubre qu’a imposé pendant deux ans le conflit armé à Missié-Missié. Des arbres sont coupés. Les populations qui avaient fui, commencent à revenir. Grâce aux vivres du PAM (Programme alimentaire mondial), les retournés de guerre du Pool veulent rendre accessible leur bassin de production au marché local.

« Les gens sont rémunérés en vivres. Ils reçoivent l’équivalent de 360 francs CFA par jour et par personne dans leur ménage. Ils travaillent, désherbent et dessouchent. Ils ont élargi le passage ici qui fait maintenant 4 mètres de large. Le véhicule peut passer là où le passage était impossible. Là, les travailleurs il y en a 64, et les bénéficiaires de la route, il y en a plus de 1.000, repartis sur six villages », explique le représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer.

Pour Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’Action humanitaire, c’est important d’être d’accord de ne plus se faire nourrir gratuitement.

« Ce que nous faisons maintenant, c’est ce qu’on appelle le relèvement, la réhabilitation des moyens de vie. C’est un peuple agricole et ces produits ne sont pas seulement pour eux, c’est pour être vendu et la route est nécessaire », indique la ministre.

Une logique qu’accepte volontiers Philippe Mabouaka, chef du village Missié-Missié, mais aussi à la tête de la communauté de travailleurs sur de cette nouvelle piste.

« Avec cette piste, il y a plus de contours. La route va nous servir à faire rentrer les véhicules commerciaux à Missié-Missié. Ici, on produit les haricots, le gombo, les aubergines, mêmes les cultures européennes, les arachides, le foufou. Ceux qui font le haricot vont jusqu’à 300-400 sacs. Mais, ils posent un problème de déplacement. Une femme pour partir de Mounkonkoto jusqu’à Missié-Missié, il faut qu’elle fasse au moins 5 heures du temps. Mais actuellement, c’est une heure, et on est très content », témoigne le chef Mabouaka.

Lancement du projet sur l’éducation à la sécurité alimentaire et nutritionnelle

Le projet vise à améliorer les compétences du personnel du système éducatif dans l’adaptation du programme d’éducation à la nutrition à leur contexte.

Fruit de la coopération entre l’Unesco, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement congolais, le projet vise à améliorer les compétences du personnel du système éducatif dans l’adaptation du programme d’éducation à la nutrition à leur contexte.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a lancé le 4 avril à Brazzaville, en sa qualité de président de la Commission nationale congolaise pour l’Unesco, le projet portant sur l’éducation à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en République du Congo. En effet, outre l’amélioration des compétences, ce projet d’une durée de douze mois vise également à perfectionner les compétences des femmes, des adolescents et jeunes dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, Anthony Ohemeng Boamah, a rappelé que deux récents rapports sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition confirmaient que des carences nutritionnelles et une mauvaise santé des enfants en âge d’être scolarisés étaient une des causes de faible taux de scolarisation, d’absentéisme élevé, d’abandon précoce et de mauvais résultats scolaires. Selon lui, il est important que ces questions d’alimentation et de nutrition soient traitées de manière efficace à travers les politiques et programmes de santé, d’hygiène et de nutrition destinés aux élèves et au personnel enseignant.

Il a aussi rappelé que des enfants des ménages pauvres étaient plus affectés par la malnutrition chronique que ceux des plus riches. Ils participent, a-t-il ajouté, de moins en moins à l’éducation dans l’échelle des niveaux d’enseignements, sont moins présents dans le secondaire et accèdent difficilement à l’enseignement supérieur. « Les données du PAM relatives aux cantines scolaires en République du Congo révèlent que le taux de fréquentation est en moyenne de 97,74% dans les écoles assistées par le PAM contre 80% au début du projet. Le taux d’abandon est de 3% contre 7% en moyenne au début du projet. Des efforts doivent être entrepris en vue de donner aux enseignants, aux apprenants et aux jeunes des connaissances, des aptitudes et des compétences en vue de la promotion de l’hygiène alimentaire et de l’utilisation de bonnes pratiques alimentaires leur permettant de se nourrir convenablement », a souligné Anthony Ohemeng Boamah.

Des résultats encourageants obtenus

Lançant le projet, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a indiqué que le gouvernement est déterminé à assurer une alimentation scolaire durable, de bonne qualité et à base des produits locaux pour tous les enfants inscrits dans les écoles primaires à l’horizon 2025. « L’alimentation scolaire de bonne qualité est indubitablement un des piliers de la stratégie et des politiques qui doivent nous y conduire.  L’intérêt croissant porté par la population pour une éducation de qualité se conjugue désormais avec demande de mise en œuvre d’une alimentation scolaire de même nature, donc de l’implantation des cantines scolaires », a déclaré Bruno Jean Richard Itoua.

Il a, par ailleurs, rappelé que l’alimentation scolaire a eu des répercussions positives sur les indicateurs aussi importants dans les différents départements du pays. Ainsi, s’agissant des taux de fréquentation, ils sont estimés à 94% dans la Bouenza ; 96% dans les Plateaux et le Pool ; des taux de rétention on note 96,50% ; 98% dans la Cuvette et le Pool ; 97% dans les Plateaux. Quant aux taux d’abandon, ils sont de l’ordre de 3,5% dans la Bouenza ; 2% dans la Cuvette et le Pool ; 3% dans les Plateaux. Au regard de ces résultats qu’il juge satisfaisants, Bruno Jean Richard Itoua a remercié l’Unesco et le PAM qui, à travers l’accord conclu avec le Congo, ont permis de tels progrès pour l’ensemble de la communauté éducative et plus spécialement pour les enfants scolarisés à bas âge.

« Le Congo s’engage à mettre en œuvre toutes les déclarations et conventions internationales auxquelles il est partie prenante dans le domaine de l’éducation, de la nutrition et de la sécurité alimentaire dont la Convention internationale sur les droits de l’enfant ; les ODD adoptés par les Etats-membres de l’ONU… pour mettre fin à la sous-nutrition », a-t-il conclu.

Notons que cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, et du sous-directeur général de l’Unesco pour l’Afrique, Firmin Matoko. Elle a été ponctuée par la remise d’un échantillon des documents pédagogiques sur diverses thématiques, produits par l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques, grâce au partenariat entre l’Unesco, le Fnuap, l’Unicef et autres partenaires techniques et financiers.

Congo : les Etats-Unis vont débloquer 15 milliards FCFA pour les cantines scolaires

Cette information a été par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, mardi 13 février 2018.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, a annoncé mardi à Brazzaville, qu’après le retrait de leur ONG « Partenariat international pour le développement humain (IPHD)’’, les Etats-Unis sont disposés à débloquer une enveloppe de 30 millions de dollars, soit environ 15 milliards FCFA, pour financer les cantines scolaires à travers le Programme alimentaire mondial (PAM).

« Les Etats-Unis vont débloquer une enveloppe de trente millions de dollars pendant cinq ans pour ce programme via le PAM au Congo. Je suis très fier de ce programme’’, a déclaré le diplomate américain, à l’issue d’un entretien avec le ministre congolais de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Mackosso.

En outre, les deux personnalités ont évoqué la question sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement de la langue anglaise au Congo. Ainsi, le diplomate américain a expliqué au ministre le programme Fellow consistant à améliorer les compétences des enseignants et des cadres administratifs en anglais. De même, les deux parties envisagent de réviser les programmes de formation en anglais.

Pour ce faire, les Etats-Unis travailleront avec l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP) pour la révision des curricula de formation. « Nous collaborons aussi avec le ministère de l’Enseignement primaire sur la possibilité d’améliorer l’enseignement de la langue anglaise au Congo. Il y a un expert américain qui viendra ici, en septembre, pour travailler avec l’INRAP sur les curricula d’anglais », a annoncé l’ambassadeur américain.

Todd Haskell a enfin proposé à Collinet Mackosso la mise en œuvre d’un programme qui consiste à mettre ensemble les élèves des différents établissements afin qu’ils puissent comprendre les programmes de formation développés au niveau de l’ambassade. Pour cela, ils vont mettre en place des classes de découverte et des sorties culturelles ainsi que des échanges de classe entre les élèves des deux pays. C’est ainsi que les deux parties sont tombées d’accord pour créer un comité technique pilote.

De son côté, Collinet Makosso a demandé au diplomate américain de travailler sur un projet d’identification de quelques écoles pilotes qui devraient commencer avec l’apprentissage de la langue anglaise, dès le cycle primaire à Brazzaville, Pointe-Noire et à l’intérieur du pays. Il a aussi souhaité que dans le cadre de la réinsertion des ex-combattants dans le Pool, qu’un accent soit mis sur les enfants ayant abandonné les études en ce qui concerne la formation.

Le PAM à la rescousse des enfants autochtones

L’agence onusienne a apporté un appui nutritionnel aux écoles dont l’apprentissage se fonde sur la méthode ORA (observer, réagir action), a indiqué, le 25 janvier à Brazzaville, la présidente du Collectif Baaka pour le progrès et coordonnatrice de ces écoles, Melaine Rita Ngokia.

La présidente du Collectif Baaka pour le progrès (CBP) a dressé le bilan à mi-parcours du fonctionnement des écoles ORA, construites dans les départements de la Sangha et de la Likouala au profit des enfants autochtones et bantous délaissés. Elle s’est félicitée de l’apport du Programme alimentaire mondial (PAM) qui a ouvert dix-sept cantines scolaires sur les dix-neuf écoles au total. Ces cantines scolaires attirent davantage d’élèves et encouragent les ménages pauvres à envoyer ainsi qu’à maintenir leurs enfants à l’école.

Sur le plan pédagogique, courant l’an 2017, Melaine Rita Ngokia a réussi à organiser un séminaire de renforcement des capacités des animateurs de ces établissements dans la Sangha. L’ONG CBP a également ouvert un centre de formation artisanal pour valoriser les produits forestiers non ligneux et réalisé un projet apiculture en milieu autochtone pour une initiation à la lutte contre l’oisiveté. Afin de réconforter les familles autochtones, l’œuvre socio-sanitaire de cette organisation consiste à prendre en charge les soins des malades hospitalisés.   

Rappelons que pour sauver les enfants de l’analphabétisme, l’expérimentation des écoles ORA a été lancée par la Fondation Fréderic pour assistance aux enfants bambedjélé et le CBP, deux ONG locales, au regard de l’abandon de ces enfants par les parents et de l’éloignement des écoles primaires.

Dans les départements de la Sangha et la Likouala, les écoles primaires construites par l’Etat, il y a des décennies, sont actuellement éloignées de certains villages qui ont connu une véritable éclosion démographique. Le cas du village Matoto qui, sans école primaire, regorge à lui seul plus de deux cents enfants bantus et autochtones, bénéficiant d’un enseignement scolaire élémentaire.

Vers la tenue du premier forum sur l’alimentation scolaire 

Ce forum sur l’alimentation scolaire est prévu du 27 février au 1er mars prochain à Brazzaville.

Le Représentant résident du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) au Congo, M. Jean Martin Bauer, a annoncé le 16 janvier à Brazzaville, la tenue, du 27 février au 1er mars prochain, du premier forum sur l’alimentation scolaire au Congo.

Cette annonce a été faite à la sortie de l’audience que le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation M. Anatole Collinet Makosso, a eu avec M. Bauer, dans le but de réaffirmer les liens de coopération entre le ministère de l’éducation primaire et secondaire et le PAM.

«Le 1er mars, c’est la journée africaine de l’alimentation scolaire. Nous souhaitons, à l’occasion de cette journée, réunir au tour d’une même table, tous les partenaires qui interviennent dans le domaine de l’alimentation scolaire pour qu’on puisse discuter ensemble de la mise en oeuvre effective du programme national d’alimentation scolaire pour qu’il ait une cantine scolaire dans chaque établissement du Congo», a-t-il indiqué.

A cette occasion, les deux interlocuteurs ont également parlé de l’achat du haricot produit par les paysans de la Bouenza, qui est un programme mis en place avec le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, mené en collaboration avec la FAO et le FIDA. Ce programme qui appuie une vingtaine de producteurs de haricot est financé par l’Union Européenne.

Le PAM, a-t-on appris, achète ce haricot pour le distribuer au niveau des cantines scolaires. A cet effet, le PAM a pu acheter 13 tonnes de haricots directement aux petits producteurs de la Bouenza. «Pour nous, c’est une première au niveau de ce programme, donc nous sommes fièrs de nous appuyer de plus en plus sur les potentialités productives du Congo, pour pouvoir les mettre au bénéfice des enfants qui sont dans les écoles du pays», a-t-il fait savoir.

Pour lui, ce sont des nouvelles positives que le PAM a discuté avec le ministre. Pour cela, il a souhaité pouvoir faire des cantines scolaires, une véritable plateforme pour l’agriculture, la nutrition et pour l’éducation dans le pays.

Actuellement, a dit M. Bauer, le PAM est en train de couvrir un nombre limité des départements compte tenu des contraintes financières que cet organe a connu. Par ailleurs, le représentant du PAM a annoncé l’arrivée, à partir du mois d’avril, des produits alimentaires des Etats Unis d’Amérique pour un programme qui couvrira les départements de la Likouala, de la Bouenza, du Niari, du Pool, des plateaux et de la cuvette dont bénéficieront 54000 élèves en mois d’avril.

«Nous sommes actuellement à un niveau plus bas. Nous avons aussi discuté avec le ministre sur les voies et moyens pour améliorer et augmenter le volume de la couverture des cantines scolaires», a-t-il reconnu.