Congo : Mohamed Bazoum reçu par Sassou N’Guesso à Brazzaville

Le président nigérien Mohamed Bazoum est arrivé dans la capitale congolaise mardi 21 février 2023, pour une visite de travail.

 

Mohamed Bazoum a été accueilli mardi soir au bas de la passerelle de l’avion par son homologue Denis Sassou N’Guesso. Les deux hommes d’État vont discuter en tête-à-tête ce mercredi au palais présidentiel. Des entretiens qui, selon des sources poches de la présidence congolaise, doivent porter autour de la paix et de sécurité au Sahel mais aussi en Afrique Centrale.

En effet, au Sahel, zone dont fait partie le Niger, la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée depuis 2011. Elle est la conséquence de l’instabilité en Libye. Le Congo qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, a présenté au dernier sommet de l’UA un rapport sur la situation dans ce pays. Une conférence de réconciliation libyenne doit se tenir prochainement. La date et le lieu restent à déterminer. Le soutien diplomatique du Niger pour l’organisation de cette conférence est sollicité.

Notons aussi que la visite de Mohamed Bazoum devrait être marquée par la signature d’accords de coopération entre Niamey et Brazzaville qui accueille une importante communauté nigérienne, très active dans le commerce.

Journée internationale de la femme : à Poto-Poto, les femmes prônent la paix

Les femmes des quartiers 31 et 32 de la circonscription de Poto-Poto s’engagent à promouvoir la culture de paix, d’entraide, du travail mutuel.

 

Les femmes de la République du Congo de concert avec les femmes de la communauté internationale ont célébré le 08 mars. Les femmes de Poto-Poto ne sont pas restées en marge. Au cours d’une conférence débat organisé par le député, Jean de Dieu Kourissa pour l’occasion, des femmes ont pris des engagements.

Encadrées par des experts en développement et promotion des droits féminins, les habitantes de Poto-Poto ont célébré la journée dédiée à la vulgarisation des droits des femmes à travers un moment d’échange et de partage d’expérience.

C’est donc au terme des débats que les participantes ont promis de vulgariser les notions acquises lors de la conférence. Notamment les notions de paix, d’entraide, du travail mutuel et du respect des droits de l’homme.

Congo-Paix dans le Pool : vers un nouveau projet de réinsertion sociale des personnes vulnérables

Le sujet a été au centre d’un entretien entre une délégation des Nation unies avec le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

 

Une délégation des Nations unies en séjour à Brazzaville s’est entretenue, le 1er février, avec le Haut-commissaire à la Réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas. Ils ont débattu de la nécessité de mettre en place un nouveau projet de réinsertion sociale de la population vulnérable, en attendant la mise en œuvre du vrai projet Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).

La délégation onusienne a été conduite par le chef de département des Nations unies pour les affaires politiques en Afrique et dans les Grands Lacs, Samba Sané. Le fonctionnaire onusien est venu discutéer avec les autorités congolaises sur l’éventualité d’initier, à court terme, un nouveau projet socio-économique dans le département du Pool, qui permettrait de soutenir la population vulnérable, au moment où la majorité des projets initiés en avant-première du DDR est à terme.

La démarche entreprise par l’ONU, dûment approuvée par le gouvernement, est d’éviter de replonger les milliers d’ex-combattants en instance de réinsertion sociale dans l’oisiveté, de peur qu’ils violent à nouveau la quiétude générale dans ce département. L’objectif étant de préserver et consolider les acquis de la paix chèrement acquise dans cette contrée à conflits.

Pour ce faire, la délégation onusienne devrait effectuer une mission dans les districts affectés par les troubles sociaux, pour discuter avec la population vulnérable et les ex-combattants, question de recueillir leurs priorités et avis dans les projets à venir.

Congo-CEEAC : les chefs d’Etat réunis à Brazzaville

Ils se pencheront sur la situation globale dans la sous-région CEEAC dans le cadre de la 20è session de son organisation. 

 

La capitale congolaise accueille ce mercredi 19 janvier 2022, un sommet sur la paix et la sécurité. Cet évènement va réunir les présidents des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Le programme de cette réunion prévoit les allocutions respectives de Lounceny Fall, représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique Centrale ; Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine; Gilberto da predade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC et  l’allocution d’ouverture du président sortant Dénis Sassou-N’gusesso.

Ces chefs d’Etat de la CEEAC se pencheront sur la situation globale dans la sous-région dans le cadre de la 20è session de l’organisation.

Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA, l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.

Indépendance : «Au Congo, tant que le virus tribal n’est pas évacué, la paix n’est que factice »

C’est une déclaration de l’historien congolais, Théophile Obenga également conseiller du président Denis Sassou N’Guesso et directeur du projet Université de Kintelé.

«C’est bien beau de parler de la paix, de la paix… Mais tant que ce virus tribal n’est pas encore évacué, la paix c’est un truc factice », a soutenu l’Egyptologue et ancien ministre, Théophile Obenga, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Congo.

Parlant de quelques ratés de l’indépendance du Congo le 15 août 1960, Théophile Obenga a appuyé fort là où ça fait mal : « C’est très compliqué cette affaire d’indépendance, parce que le français qui commande n’a pas de tribu. Lui parti, le Congolais qui commande a le Trésor public à sa portée, il organise, il nomme, etc… Et du coup, comme nous sommes plusieurs ethnies, quand il y a le pouvoir, chaque fois on veut travailler plus avec les siens qu’avec les autres. Cela crée des crispations. C’est ça qui est un peu né dans l’indépendance. Quelques mois après, c’était la guerre civile pour ainsi dire. Cela a continué. Les guerres civiles ne sont pas motivées par les idéologies politiques. Les guerres civiles au Congo sont fondamentalement motivées par le tribalisme. C’est tout. »

Nombreux sont des congolais qui pensent si réellement Théophile Obenga, de par ses fonctions, auprès du Président Denis Sassou N’Guesso, œuvre à accélérer la désagrégation de ce virus, pour que la paix, chère aux congolais, s’installe durablement au pays.

La lutte pour le pouvoir et les richesses explique souvent les conflits ethniques et tribaux en Afrique. C’est surtout au sein des classes privilégiées que la compétition prend ce caractère. Il est évident que ce tribalisme empêche le développement de classes sociales.

Et au Congo-Brazzaville, pour satisfaire des intérêts politiciens, le clivage Nord-Sud a été institué de façon insensée, sans aucune cohérence géographique. Alors qu’il aurait été plus judicieux, d’émettre ces considérations en fonction de la ligne équatoriale. Où s’arrête le Sud et où commence le Nord ?

Avec une clarté biblique, et sur son compte Twitter, l’ex ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, a déclaré en avril dernier, que « ce clivage a permis aux politiciens dépourvus de vision collective pour l’édification d’une Nation, de faire de la manipulation ethnique et la majorité de nos compatriotes ont été transformés en moutons ethniques. Rajoutez à cela le syncrétisme ethnico – religieux. C’est la destruction ! ».

Le tribalisme est devenu aujourd’hui une donnée incontournable dans la société congolaise. La classe politique a réussi à faire croire aux Congolais qu’il existait une différence entre les Congolais du nord et ceux du sud. Entre Bakongos, Mbochis et Tékés. Des partis politiques se créent et se forgent sur la seule croyance du fait ethnique, comme s’il suffisait de convaincre les ressortissants de sa région d’origine pour bien gouverner.

En adoptant la Charte des libertés et de l’unité nationale, la Conférence nationale avait pris en compte le danger de la déflagration ethnique. Malheureusement, les gouvernements qui se sont succédés n’ont mis en œuvre aucune véritable politique pour endiguer définitivement ce fléau.

Il est temps de s’attaquer au tribalisme pour conforter notre unité. C’est à ce prix que nous réussirons à rétablir la confiance, sans quoi, rien ne sera possible.

Il est donc plus que nécessaire que de prendre des mesures énergiques pour éradiquer ce fléau qu’est le tribalisme politique. Comme l’on condamne tout fait raciste, le tribalisme qui en a les mêmes ressorts doit être traité de la même façon. Pour ce faire, il faudrait inscrire dans la loi fondamentale les peines qu’encourent celles et ceux qui en seront coupables. Les impacts de ce phénomène sont trop graves pour le développement économique, social et politique du pays pour ne pas prendre le risque de l’évacuer hors du champ du débat national pour le camoufler derrière le flou des idéologies ou comportements « politiquement corrects ».

Les médias congolais ont également un rôle important à jouer dans la conscientisation des populations en ce qui concerne le changement de mentalité sur cette question. La presse congolaise ferait mieux, en parlant d’unité nationale, de la mettre en œuvre, plutôt que d’essayer de diviser les congolais.

Les jeunes formés aux les techniques de communication de masse

Du 09 au 13 août dernier, une vingtaine de jeunes, ont assisté à cet atelier de formation qui a duré deux jours à Brazzaville.

C’est une initiative du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), antenne du Congo et de l’Unesco. La formation portait sur la présentation générale du Réseau et le bilan de sa communication actuelle et aussi sur les techniques et stratégies de la communication de masse.

A la fin de la formation, les participants ont notamment pu s’enquérir de quelques techniques de communication sur l’importance du community management, la présentation des réseaux sociaux Facebook et les techniques d’optimisation de leurs contenus, la présentation des étapes de création d’un projet de communication en amont et en aval.

« Une fois formés, ces jeunes devront sensibiliser à la culture de la paix dans des zones sensibles et non-sensibles telles que dans des écoles et des villes post-conflits armés », a précisé Florentine Tasumbu Washema Okoni, formatrice et membre du secteur culture Unesco.

Au cours de cet atelier, les participants ont été soumis à des travaux de groupe pour tenter d’apporter des résolutions au défi de communication du Payncop.

Congo : Sassou N’Guesso reçoit Victor Manuel Rita de Fonseca Lima

Le président de la République du Congo a reçu en audience le 26 juillet dernier, le conseiller diplomatique du président angolais, Victor Manuel Rita de Fonseca Lima.

«En dehors des questions de coopération bilatérale entre nos deux pays, nous avons abordé, avec le président de la République du Congo, de la création à Kinshasa d’un mécanisme traitant les questions liées à la sécurité et la stabilité dans la Région des Grands Lacs », a déclaré l’émissaire du président angolais.

Victor Manuel Rita de Fonseca Lima a indiqué qu’une réunion s’est déjà tenue à Luanda, où la question sur la création dudit mécanisme a été évoquée. Elle visait essentiellement à traiter les questions de la sécurité en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda. Tous les pays frontaliers sont donc préoccupés par les questions de paix.

Congo : Sassou Nguesso séjourne à Oyo

Le chef de l’État s’est envolé mercredi 08 mai, pour Oyo, dans la Cuvette, à environ 400 km, au Nord de Brazzaville.

L’agenda du président Sassou Nguesso annonce des activités intenses. Il aura des échanges avec des personnalités africaines et du Monde sur les questions de paix et de sécurité ainsi que des discussions avec les partenaires au développement du Congo.

Il est possible que Denis Sassou N’Guesso, inaugure le siège de l’agence locale de la Banque des États d’Afrique Centrale (BEAC). Comme à l’accoutumé, Denis Sassou N’Guesso ne manquera pas de s’incliner devant la tombe de sa défunte mère, Emilienne Mouebara, décédée le 10 mai 1982.

RCA : le Conseil National de la Médiation explique l’accord de paix à la population

Le Conseil National de la Médiation sensibilise les leaders communautaires de Bangui et ses environs sur l’Accord de paix scellé entre le gouvernement et les groupes armés à Khartoum et signé à Bangui le 6 février 2019.

« Chacun doit jouer sa partition dans cet accord de paix car la paix dépend des efforts de tout le monde », a déclaré le médiateur de la République, Jacques Mbosso.

Pour le médiateur de la République, l’accord de paix, bien que ce soit le 8è depuis le début de la crise, présente un caractère contraignant pour une réussite. « Il dispose des mécanismes propres pour son suivi et engage toutes les parties même la communauté internationale », a-t-il souligné devant les leaders communautaires du 8è arrondissement.

Denis Sassou Nguesso, un artisan de paix dans la sous-région

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a salué les efforts du président congolais, dans son effort à assurer la paix et la quiétude dans sous-région, notamment lors du processus électoral en RDC.

Ma Fulin a s’exprimé le mercredi à l’issue d’une rencontre avec le numéro un congolais au Palais du peuple à Brazzaville.

A trois jours de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et après une campagne marquée par des violences, le numéro un congolais qui ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, a invité plusieurs chefs d’Etat de la SADC [Conférence de coordination pour le développement de l’Afrique australe] et de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] le mercredi 26 décembre dernier à Brazzaville pour un sommet exceptionnel sur la RDC.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment exprimé leur préoccupation suite aux violences pendant la campagne électorale et réaffirmé leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période jugée sensible.

Denis Sassou Nguesso a adressé un message d’« apaisement » à tous les acteurs du processus électoral en RDC avant de réaffirmer l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité, conditions essentielles au développement.

Brazzaville : la situation politique en RDC au centre d’un mini-sommet

Des chefs d’Etats d’Afrique centrale et Australe sont réunis depuis mercredi 26 décembre 2018, pour parler de la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région.

Cette rencontre a pour objectif principal, le processus électoral en République Démocratique du Congo. Les chefs d’État présent à cette réunion ont décidé de mettre un point d’honneur sur la situation en République démocratique du Congo. Mais il faut tout de même signaler que Kinshasa s’est fait remarquer par son l’absence.

« Les chefs d’État sont réunis pour passer en revue la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région. Mais ils vont débattre essentiellement du processus électoral en RDC », a déclaré le secrétaire général des affaires étrangères de la République du Congo-Brazzaville, Cyprien Sylvestre Mamina.

« La RDC n’est pas représentée pour l’heure, mais il n’est pas exclu qu’une délégation venant de ce pays vienne en retard au mini-sommet », a-t-il ajouté.

Le sommet a commencé à huis-clos ce mercredi et étaient présent les présidents de trois des neuf pays voisins de la RDC: Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Joao Lourenço (Angola), et Edgar Lungu (Zambie).

Les présidents de la Namibie, Hage Geingob, et du Botswana, Mokgweetsi Masisi, sont également présents à ce sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) et de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl).

En revanche, trois pays qui suivent de près la situation en RDC sont représentés : le Rwanda par son ministre des Affaires étrangères, et l’Ouganda et l’Afrique du Sud par des diplomates.

Le mini-sommet de Brazzaville intervient à quatre jours des élections générales reprogrammées le 30 décembre en RDC après un troisième report.

Denis Sassou Nguesso et Archange Touadera en tête à tête

Dans la capitale française, le 12 novembre, les deux présidents ont échangé sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région.

En marge des festivités du centenaire de l’armistice 1918 à Paris, le président congolais, Denis Sassou Nguesso s’est entretenu avec son homologue centrafricain Archange Touadera lundi 12 novembre, sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région, dans la capitale française.

On rappelle que le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a toujours exprimé la reconnaissance du peuple centrafricain pour l’implication du président Denis Sassou Nguesso dans la résolution de la crise Centrafricaine.

Pour le président Faustin Archange Touadera le président Sassou Nguesso a beaucoup œuvré pour le retour de la paix en Centrafrique.

S’il y a eu des élections apaisées en RCA, c’est grâce aux efforts qu’il a déployés en tant que médiateur international dans cette crise.

Message à la Nation : Sassou content du retour de la paix dans le Pool

Dans son message adressé aux congolais le mardi 14 août 2018, à l’occasion de la fête de l’indépendance de son pays, le président Sassou se dit confiant en ce qui concerne l’avenir.

À l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le président Denis Sassou N’Guesso a adressé mardi soir, un message à ses compatriotes. En dépit de la crise économique qui mine le pays, le génie congolais reste à son entendement une force pour le sursaut national.

Douze minutes, c’est le temps qu’a duré le message du président de la République. Axé sur les fondements même de la République autour des valeurs qui traduisent la devise : Unité Travail Progrès, le chef de l’État a traduit en cet anniversaire, un haut moment d’hommage aux pères de l’indépendance et des martyrs de la République.

Par delà les difficultés économiques actuelles, Denis Sassou N ‘Guesso a salué le peuple congolais pour sa patience et sa maturité.

De même, il a salué le retour de la paix dans le département du Pool (sud), la paix sans laquelle, rien de durable ne peut se réaliser, car l’avenir n’est nullement dans la violence. Aussi met-il l’accent sur les processus de désarment démobilisation et réinsertion.

Par delà les difficultés que connaît le pays, l’espoir est permis. Les avancées actuelles invitant à plus d’optimisme et de sérénité. Au prix d’efforts persévérants et opiniâtres, le Congo va se relever.

S’inscrivant dans la logique de son adresse du 30 décembre 2017, le président de la République a réaffirmé que sans complaisance, les dispositions en vigueur s’appliqueront dans la lutte contre les antivaleurs et il y veillera personnellement.

Région des Grands Lacs : les pays membres discutent des questions diplomatiques

La Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), s’est ouvert jeudi 19 juillet à Brazzaville.

La capitale congolaise, Brazzaville accueille depuis jeudi 19 juillet 2018, la conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Les sujets examinés pendant cette rencontre sont entre autres le point de la réunion tenue à Kinshasa, en juin dernier, l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations des ministres et du sommet des chefs d’Etat de la CIRGL et la restructuration du secrétariat de l’organisation.

« Cette rencontre est marquée par les préoccupations d’ordre politique, sécuritaire et humanitaire. Un contexte marqué aussi par des difficultés d’ordre financier que connaissent bon nombre de pays membres. Ces difficultés qui ont un rejaillissement sur la bonne administration de notre organisation », a indiqué le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Jean-Claude Gakosso félicité le mécanisme de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba sur la République démocratique du Congo et sur la Région des Grands lacs.

Pour l’ambassadeur itinérant, Raphaël Malongo, a, quant à lui, plaidé pour la paix entre les deux Soudan. Il reconnait tout de même, les avancées de paix en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo, malgré la persistance de quelques foyers de tensions.

« Nous sommes tous attentionnés car le président Joseph Kabila va s’adresser au parlement. Mais nous souhaitons que rien ne vienne entraver ce processus engagé. Au Soudan du Sud, nous espérons que le tout se consolidera pour qu’on arrive à un climat de paix. En RCA, nous espérons que les choses vont avancer », a indiqué Raphaël Malongo.

Les coordonnateurs nationaux de la CIRGL comptent veiller aux conclusions des travaux de la réunion du comité de gouvernance du Fonds spécial pour la reconstruction et le développement, la libre circulation des détenteurs de passeports diplomatiques sur les territoires des Etats membres de la CIGRL et les relations entre le secrétariat et le bureau de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies dans la Région des Grands Lacs.

Journée de la concorde nationale : les échangés centrés sur la paix et la sécurité dans le Pool

L’évènement qui s’est tenu du 08 au 10 juin à Kinkala avait pour thème : « Le vivre ensemble : enjeux et perspectives ».

Les activités officielles du vingt-septième anniversaire de la Journée nationale de la réconciliation et de la concorde nationale ont eu lieu à Kinkala, chef-lieu du département du Pool. Cette célébration avait pour thème : « Le vivre ensemble : enjeux et perspectives ». La commémoration du 27e anniversaire de l’événement, du 8 au 10 juin à Kinkala, a été dominée par les questions de paix et de sécurité, laissant quelque peu de côté le thème central

« Attention manifeste dans l’assistance multiforme que le département a commencé à bénéficier et qui permet déjà le retour progressif de la population dans les localités respectives et ce, à la faveur de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités du 23 décembre 2017.  Vingt-sept ans plus tard, avançons donc dans la marche vers le développement tel qu’édicté par le programme de société du chef de l’Etat pour que nous allions plus loin tous ensemble. Travaillons pour des lendemains meilleurs, révisons nos erreurs, retrouvons notre conscience et dire, plus jamais ça », a déclaré Georges Kilébé, préfet du département du Pool.

Dès l’entame de la causerie-débat, douze intervenants ont pris la parole, exprimant pour la plupart leurs inquiétudes sur certaines situations qui persistent à certains endroits dans le département du Pool, notamment les difficultés éprouvées par la population de Kindamba de rentrer chez elle.

Plusieurs interrogations ont fusé lors de ces échanges, portant, entre autres, sur les hommes du pasteur Ntoumi qui continuent de tenir les cheiks points alors que la force publique a déguerpi de toutes ses positions et sur le ramassage des armes.  D’autres sont allés jusqu’à demander des garanties de la part du CNR le parti du pasteur Ntumi.

À ces interrogations, des suggestions ont été faites. Et à propos, certains intervenants ont évoqué les questions d’échange, de communication de la population ainsi que la mise en place des lieux de dialogue du genre « Mbongui » et même la mise en place d’un Conseil national de dialogue, seul cadre d’échange entre les Congolais afin de mieux raffermir le vivre ensemble des citoyens.

Répondant à ces inquiétudes, le vice-président de la commission ad hoc mixte et paritaire (Camp), Philippe Ané Bibby, a déclaré: « Nous sommes les artisans de la paix et la Camp qui a été mise en place au lendemain de cet accord est en train de faire un grand travail. Déjà, après la réouverture des routes Brazzaville-Kindamba, le démantèlement des bouchons est formel sur ces routes aujourd’hui. Nous sommes à mi-parcours et satisfaits du travail qui a été fait et se fait ».

Pool : réouverture des routes

Fermé pendant près de deux ans, du fait de l’insécurité, le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation.

La Commission ad hoc mixte paritaire de l’accord du 23 décembre 2017 a amorcé, le week-end dernier, la réouverture des voies dans le département du Pool. Une action qui a redonné du sourire à la population locale qui tire son bénéfice de la vente des produits agricoles. L’acte fait partie des termes de cet accord entre le gouvernement et les représentants du pasteur Ntoumi, visant le retour définitif à la paix dans cette partie du pays.

Pour l’heure, seul le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation. Bassin de production non négligeable, la relance du trafic sur cette dorsale permettra aux riverains, meurtris depuis deux ans, de retrouver leurs équilibres économiques à travers la vente de divers produits agricoles.

« Vive la paix, nous sommes contents de la réouverture de cette voie. Cela nous permettra, comme d’habitude, de vendre facilement nos produits agricoles et de bien vivre. Si le gouvernement pouvait nous rouvrir également la voie ferrée dans les prochains jours, cela nous avantagerait », a souhaité maman Louise, une vieille dame rencontrée à Missafou, un village centre qui abrite également une gare ferroviaire.

« J’ai un grand verger, à pareil moment, je devais vendre beaucoup de filets de safous et d’autres fruits. La dernière fois, j’ai cultivé une importante bananeraie, hélas ! depuis que nous sommes en conflit, toute la production ne fait que pourrir. La guerre n’est pas bonne. Dieu merci que cette route soit rouverte à la circulation ! », a déclaré, pour sa part, le vieux André, en liesse totale à l’arrivée du cortège dans son village situé au sortir de la forêt de Bangou.

Il faut dire que le Pool fait partie des départements du Congo qui produisent en grande quantité et alimentent Brazzaville en produits agricoles. En temps de paix, la population située le long des routes et du chemin de fer vend un peu de tout. Elle commercialise de jour comme de nuit du foufou, du manioc, des légumes, des fruits et bien d’autres produits agricoles, mais aussi du charbon et du bois de chauffe, grâce auxquels elle vit au quotidien.

La route étant un facteur de développement, la réouverture des voies dans cette contrée est un signal fort mais aussi l’espérance d’une nouvelle vie.

Dynamique de paix : Le pasteur Ntoumi évoque son statut personnel

Miénanzambi, 10 kilomètres à peine du chef lieu du district, Mayama, c’est là qu’a décidé de s’établir le Pasteur Ntoumi, lassé de vivre en forêt, à la merci des intempéries.

La fin de la crise du Pool et le retour à la paix sont irréversibles, en témoignent la volonté affirmée par le président Denis Sassou N’Guesso et les différents signaux qui confortent cette dynamique. Rassuré, le Pasteur Ntoumi est désormais sorti des forêts et a établi ses quartiers à Miénanzambi, près de Mayama.

Miénanzambi, 10 kilomètres à peine du chef lieu du district, Mayama, c’est là qu’a décidé de s’établir le Pasteur Ntoumi, lassé de vivre en forêt, à la merci des intempéries.

Rassuré, le pasteur Ntoumi ne l’est pas moins et il apprécie à juste titre l’irréversibilité du processus de paix, dont la publication de la commission paritaire confirme s’il en était encore besoin, à ceux qui voyaient en l’accord de paix une entourloupe, que le gouvernement congolais veut bien tourner cette page, hélas, encore une, des plus sombres de notre histoire commune.

Désormais, le pasteur Ntoumi s’est investi dans un autre combat. Il se bat pour son statut personnel.

S’étant établi à Mienanzambi où il avait naguère une résidence secondaire qui n’a pas survécu à la crise, il sollicite qu’on lui construise une résidence dans ce village où il menait des activités agricoles.

Au Congo-Brazzaville, les déplacés du Pool veulent vivre en paix pour de bon

A l’entrée du Pool, province voisine de Brazzaville détruite par les violences armées, un échantillon de mille ménages de déplacés a reçu une importante assistance apportée par l’agence américaine USAID. Au cours de la distribution, ces personnes ont surtout manifesté le désir de retourner dans leur région d’origine après l’accord de paix conclu le 23 décembre dernier.

Assis sur des chaises en plastique à l’ombre d’un arbre dans la grande cour d’une paroisse catholique de Nganga Lingolo, à l’entrée du Pool, les déplacés ont reçu l’aide de l’USAID distribuée par deux agences dont Caritas Congo, dont Alain Robert Moukouri est secrétaire général : « C’est essentiel, parce que ces ménages que nous avons ciblés n’ont pas encore bénéficié de non-vivres. Pour l’instant, ça va couvrir mille ménages. Pour l’instant, nous nous contentons de cette situation », dit M. Moukouri.

Les bénéficiaires ont apprécié l’aide ; mais ils ont surtout manifesté le désir de regagner le Pool après l’accord de paix : « C’est un accord qui est le bienvenu, a dit l’un d’eux. Mais il faut qu’il n’y ait plus la nécessité de signer ce genre d’accord. C’est-à-dire qu’il faut que la haine disparaisse ; que les coups de feu ne soient donnés que pour arrêter des bandits ou pour des entraînements militaires, et non pour pointer quelqu’un. »

Todd Haskell, l’ambassadeur américain au Congo, a plaidé pour le retour d’une paix durable, tout comme l’archevêque de Brazzaville, Anatole Milandou : « Ce que nous devons enseigner aux élèves, c’est le cahier, le stylo et comment aller à l’école. Le fusil ne nous apportera rien. »

Pool: la commission de suivi de l’accord de paix tient sa première réunion

Il est question ce mercredi 17 janvier 2018, d’une prise de contact entre les autorités et les représentants du pasteur Ntumi.

Les travaux de la Commission de suivi de l’accord de paix, signé le 23 décembre à Kinkala dans le département du Pool, sont sur le point de débuter. C’est une première réunion de « prise de contact » ce mercredi 17 janvier entre les autorités et les représentants du pasteur Ntumi, principal protagoniste de la rébellion armée depuis 2016.

Officiellement, ces discussions doivent déboucher sur la rédaction d’une feuille de route destinée à poursuivre le processus de paix. Mais avant de se pencher sur les modalités concrètes d’application de cet accord, les représentants du pasteur Ntumi entendent bien y apporter certaines modifications.

Premier point à négocier : le sort du pasteur. Ce dernier se trouve toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt. Ses délégués demandent la levée des poursuites. « On ne peut négocier les poings liés », explique Philippe Ané, son représentant au sein de la délégation envoyée à Brazzaville.

« Nous sommes venus discuter avec la partie gouvernementale pour enrichir l’accord, pour étoffer l’accord, pour apporter quelques rectificatifs à un certain nombre d’éléments qui n’ont pas été pris en compte dès le départ. Les points qui n’ont pas été inscrits – de l’accord -, on va devoir rééquilibrer, recadrer, de façon que l’accord en question soit un accord complet. Les questions notamment liées à la levée du mandat d’arrêt, par exemple. Parce qu’on ne peut pas aujourd’hui désamorcer cette crise avec les mains liées. Donc ce sont ces questions préliminaires qu’il faut que nous voyions avant. Lorsque ces questions seront résolues, je crois que les autres choses suivront. Les autres points devront être exécutés très progressivement, en fonction, bien entendu, de ce que nous aurions arrêté avec la partie gouvernementale », conclut-il.

Deuxième point de négociation : les revendications formulées par le pasteur dans un enregistrement audio diffusé quelques jours après la signature de l’accord de Kinkala par Jean-Gustave Ntondo. Parmi ces revendications : la libération de tous les détenus politiques, l’adoption de la loi d’amnistie générale ou encore l’organisation d’un dialogue inclusif sous l’égide d’observateurs internationaux.

Cette rencontre entre les autorités congolaises et les représentants du leader de la rébellion du Pool n’est donc qu’une première étape. Aucun calendrier n’a encore été fixé.