Côte d’Ivoire : le portefeuille de la Banque Mondiale estimé à 2126 milliards F CFA

La 9e édition de la Revue annuelle de l’institution financière, tenue jeudi dernier, décompte 27 projets actifs dont 22 nationaux et 5 projets régionaux.La Côte d’Ivoire a atteint un taux d’absorption de 9,8 % des fonds alloués par la Banque Mondiale pour le financement ou le co-financement de projets de développement qui portent notamment sur le développement humain, l’électricité, la mobilité urbaine et les services sociaux de base. Ce pays vise 18 % d’ici juin 2022.

La Directrice des opérations de l’institution de Bretton Woods en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers, a salué l’esprit de coopération et de franchise dans la revue du portefeuille, non sans faire observer qu’ « il y a encore du travail à effectuer » pour l’absorption des fonds alloués.

Pour sa part, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a indiqué que le portefeuille comprend également 11 autres projets chiffrés à près de 1,5 milliard de dollars. De plus, des dispositions sont en gestation pour un appui budgétaire de l’ordre de 300 millions de dollars.

« Il convient toutefois de garder à l’esprit que le volume du portefeuille nécessite un changement d’approche. Cette mutation va impacter positivement notre mode opératoire pour répondre avec plus d’agilité à certaines contraintes majeures dont l’absorption rapide des ressources », a expliqué M. Coulibaly.

Désormais, tous les projets de la Côte d’Ivoire, approuvés par le Conseil d’administration de la Banque Mondiale, devront entrer en vigueur dans un délai de trois mois au maximum.

Éliminatoires Mondial : l’Afrique du Nord prend une option sur la qualification

Trois des quatre pays de cette partie du continent, engagés dans les barrages de la Coupe du monde de foot Qatar 2022, se sont imposés ce vendredi lors de la manche aller.Le premier round des barrages de la Zone Afrique s’est déroulé ce 25 mars avec cinq matchs disputés. La République démocratique du Congo concède le nul face au Maroc (1-1). Sous les yeux du président Félix Tshisekedi, les Léopards ouvrent le score grâce à l’ailier Yoane Wissa dont le centre dévié n’a laissé aucune chance au gardien Yassine Bounou (12′).

En seconde période, les Lions de l’Atlas sortent les crocs. Un réveil qui se matérialise par un pénalty suite à une faute de main de Cédric Bakambu. Chargé d’exécuter la sentence, Ryan Mmaee se loupe complètement. Le Maroc n’abdique pas et fait sauter le verrou par l’intermédiaire de Tarik Tissoudali. L’attaquant de La Gantoise reprend d’une somptueuse volée une remise de la tête d’Ayoub El Kaabi pour égaliser six minutes après son entrée en jeu (76′). Le score n’évoluera plus.

L’Algérie réalise une sacrée performance au Cameroun. Les Fennecs l’emportent un à zéro. Le seul but de la partie porte la signature d’Islam Slimani royal dans les airs (0-1, 40′). Son coup de tête puissant, sur un coup franc botté par Youcef Belaïli, trompe André Onana. L’Algérie résiste ensuite pour battre les Lions indomptables sur leurs terres. Ce n’était plus arrivé depuis 1998. Ce succès est d’ailleurs le tout premier des Fennecs en matchs officiels face à cet adversaire de poids.

La Tunisie douche le Mali. Dans ce duel des Aigles, le Malien Moussa Sissako déplume ses partenaires en plein vol. À la faveur de la récente blessure en club de Falaye Sacko, le défenseur du Standard de Liège est associé à Boubakar Kouyaté dans la charnière centrale. Mais l’enjeu crispe le joueur de 21 ans. En l’espace de quatre minutes, but contre son camp (0-1, 36′) et carton rouge (40′), Moussa Sissako condamne son pays à l’exploit. Les Aigles de Carthage, comme à leur habitude, ferment la boutique.   

Égypte – Sénégal, le choc de la journée. Les deux finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations se sont, cette fois-ci, départagés. Les Pharaons prennent leur revanche sur les Lions. Pris à la gorge dès l’entame de la rencontre, le Sénégal encaisse un but matinal. 

Touché par Amr El Sulaya, auteur d’une lumineuse passe, Mohamed Salah perd son face-à-face avec Édouard Mendy. Le portier de Chelsea détourne sur la transversale la frappe de la star de Liverpool. Au mauvais endroit, au mauvais moment, Saliou Ciss marque contre son camp (1-0, 4′). Jusqu’au coup de sifflet final, les Lions poussent, mais butent sur une forteresse.

Enfin, l’opposition entre le Ghana et le Nigeria se solde par un nul vierge. La faute aux derniers remparts des Black Stars et des Super Eagles. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine.

Crise en Ukraine: une nouvelle tarification du pain en Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, les boulangers proposent une nouvelle indexation du prix du pain.La guerre en Ukraine entraîne une hausse des prix du blé. Pour s’adapter à cette situation, les organisations patronales des boulangers de Côte d’Ivoire proposent la baguette standard à 150 Fcfa pour un poids entre 142g-174g (contre un grammage entre 193g-228g actuellement homologué) et annoncent une baguette améliorée à 200 Fcfa entre 175g-207g.

Dans une déclaration transmise à APA, elles expliquent que ces prix vont « préserver l’équilibre dans la chaîne de valeur du secteur blé-farine-boulangerie en Côte d’Ivoire ».

Considérant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les deux plus gros producteurs de blé au plan mondial, ces organisations appellent à l’application des échanges avec le ministère de tutelle qui ont permis d’arrêter ces tarifications.

Il ressort  des discussions, la validation de deux types de baguettes, notamment la baguette standard à 150 Fcfa avec un poids compris entre 142 g et 174 g et la baguette améliorée à 200 Fcfa avec un poids compris entre 175 g et 207 g.

Le secteur de la boulangerie-pâtisserie en Côte d’Ivoire est en souffrance depuis 2006, souligne la déclaration,  qui relève que  les boulangers ont connu une flambée des coûts de facteur et de production.

Des augmentations des intrants majeurs sont observés depuis cette date jusqu’à aujourd’hui. Par exemple, la farine est passée de 11.250 Fcfa à 21.250 Fcfa pour le sac de 50 kg, soit une augmentation de près de 97%, et le gaz de 350f/kg à 750 f/kg avec une progression de 100%.

Par ailleurs, la main d’œuvre devient plus coûteuse. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) est passé de 35.000 Fcfa à 60.000 Fcfa, soit une augmentation de près de 100%.

« Avec des pourcentages de croissance exponentielle de tous les coûts de production et de facteur, le secteur de la boulangerie-pâtisserie en Côte d’Ivoire vit des heures sombres depuis plus de 15 ans », poursuivent les organisations patronales des boulangers de Côte d’Ivoire.

Ce faisant, elles exigent « le maintien de la distanciation de 500 mètres entre les boulangeries, tout en réaffirmant le renforcement de la circulaire du 21 mai 2021 du directeur général des impôts et la suspension des redressements et contrôles et des mises à recouvrements fiscaux dans les boulangeries ».

Le groupe Eranove et ses filiales présents au 9ème Forum de l’Eau à Dakar

Acteur industriel panafricain majeur engagé dans la fourniture de services essentiels en Afrique, le groupe Eranove et ses filiales prennent une part active au 9ème Forum de l’Eau à Dakar.Du 21 au 26 mars 2022, le groupe Eranove et ses filiales sont présentes à la 9 ème édition du Forum mondial de l’eau à Dakar, dont le thème général est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». 

Groupe industriel panafricain majeur engagé dans la fourniture de services essentiels en Afrique, le Groupe Eranove a réaffirmé sa contribution au développement de l’accès à l’eau et à l’assainissement sur le continent, à l’occasion du 9ème Forum mondial de l’eau. 

Intervenant dans le domaine de l’eau et l’assainissement, les membres de la délégation conduite par le directeur général M. Marc Alberola, accompagné de ses filiales SDE (Sénégal), SODECI (Côte d’Ivoire), Orelo (Gabon) et Omilayé (Bénin), partageront leurs expériences et leurs expertises à travers des rencontres et des panels.

Le directeur général du Groupe M. Marc Albérola a mis en exergue l’expertise du Groupe Eranove au regard des enjeux de financement, de gouvernance, de gestion ainsi que de la sécurisation des réseaux d’eau potable et d’assainissement en Afrique. 

Le Groupe Eranove assure un service public à plus de 1,4 million de clients (eau potable) et 700 000 clients en assainissement. ll produit et distribue chaque année plus de 300 millions de m3 d’eau potable.

Durant ce forum, l’accent sera mis sur quatre priorités essentielles, notamment la sécurité de l’eau, de l’assainissement; l’eau pour le développement rural et la coopération. 

Les « Outils et Moyens » incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances, des innovations et ressources de qualité devraient également être abordés.  

Ces quatre axes constituent des priorités pour l’Afrique, mais aussi pour le monde dans sa globalité, soutient le Groupe, dont le président sénégalais Macky Sall a visité le stand du groupe Eranove avec une délégation de haut niveau. 

Dynamisme des échanges commerciaux entre Abidjan et Londres

Les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire sont estimés à 427,2 milliards de Fcfa entre 2020 et 2021, selon l’ambassadeur de la Grande-Bretagne à Abidjan, Mme Catherine Brooker.La diplomate britannique s’exprimait, jeudi à Abidjan, à l’ouverture du premier Forum des affaires Royaume-Uni et Côte d’Ivoire dénommé « UK-Côte d’Ivoire Business forum ». 

« Le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire, c’est 547 millions de Livres Sterling d’échanges commerciaux entre 2020 et 2021, cela équivaut à environ 427,2 milliards de FCFA », a indiqué Mme Catherine Brooker, dans un discours.  

Elle a fait savoir que les relations entre le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire, « c’est aussi la construction de six hôpitaux dans la moitié Nord du pays, permettant une couverture sanitaire d’envergure et la formation de centaines de personnel de santé, garantissant des emplois ».   

Le Royaume-Uni assiste la Côte d’Ivoire en matière de géo-spatiale à travers «IMAGES». Londres espère aussi développer « Ordnance Survey » pour la surveillance des territoires forestiers du pays et la lutte contre la déforestation et la promotion de la cacao-cultures durables à travers l’Initiative cacao forêt. 

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, représentant le Premier ministre Patrick Achi, a indiqué que la vision du gouvernement est de propulser la Côte d’Ivoire vers le statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à l’horizon 2030.

Cela, dira-t-il, exige la hausse du revenu moyen par habitant de l’ordre de 2314 dollars en 2020 à près de 4.000 dollars en 2030. Dans ce contexte, l’Etat ivoirien veut s’engager dans une vision réformatrice de l’économie et de la société à travers un développement inclusif.

La Côte d’Ivoire envisage, à travers ces genres  de forum, de multiplier par deux le revenu par habitant en dix ans, créer huit millions d’emplois en plus d’ici 2030, diviser par deux la pauvreté pour atteindre un taux de 20% pour changer le destin de millions de familles.  

Il a rappelé que la Côte d’Ivoire et le Royaume-Uni entretiennent des relations de coopération depuis 1960. Cependant, en ce qui concerne le volet commercial, cette relation « est bien en deçà des potentiels réels ». 

Selon lui, il y a « un volume relativement faible » en termes d’échanges, au regard de 535 millions de dollars en 2020,  qui « ne correspond pas aux capacités des nombreuses entreprises britanniques qui opèrent en Côte d’Ivoire depuis de longues années ».  

Les exportations totales du Royaume-Uni vers la Côte d’Ivoire se sont élevées à 194 millions de livres sterling au cours des quatre trimestres de 2021, soit une diminution de 4,4 % ou 9 millions de livres sterling par rapport aux quatre trimestres de 2020. 

Les importations totales du Royaume-Uni en provenance de la Côte d’Ivoire se sont chiffrées à 456 millions de livres sterling au cours des quatre trimestres se terminant à la fin du troisième trimestre 2021, soit une augmentation de 54,6%. 

La ministre britannique pour l’Afrique, Vicky Ford MP, a déclaré  que « l’amitié et le partenariat entre le Royaume-Uni et la Côte d’Ivoire vont en se renforçant », dans un discours par visioconférence.  

« Le Royaume-Uni s’est engagé à mettre en œuvre notre Accord de Partenariat Économique pour aider à réaliser nos ambitions communes en matière d’accès aux investissements pour les entreprises britanniques et ivoiriennes », a ajouté Mme Vicky Ford. 

La Côte d’Ivoire était le 88ème plus grand partenaire commercial du Royaume-Uni au cours des quatre trimestres de 2021, représentant 0,1% du commerce total du Royaume-Uni, indique un document de l’ambassade britannique à Abidjan.   

Le stock sortant d’investissements directs étrangers (IDE) du Royaume-Uni en Côte d’Ivoire en 2020 était de 18 millions de livres sterling. Le stock entrant des IDE au Royaume-Uni en provenance de la Côte d’Ivoire était inférieur à 1 million de livres sterling. 

La Côte d’Ivoire a su conserver un taux de croissance positif en 2020 et s’attend à un rebond de plus de 7% en 2022. L’indicateur de risque pays de l’OCDE est passé de 6 à 5 selon le classement d’octobre 2021 permettant d’intégrer le top 5 des pays africains les mieux notés. 

Côte d’Ivoire/Covid-19: le port du masque n’est plus obligatoire

Le port du masque n’est plus obligatoire en Côte d’Ivoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements, a annoncé, jeudi, le Conseil national de sécurité (CNS).

Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion du CNS présidée par le président Alassane Ouattara.

« Au regard de la faible circulation du virus de la Covid-19 et de l’absence d’apparition de nouveaux variants, observées dans notre pays, à ce jour », le Conseil national de sécurité a décidé de plusieurs mesures d’allègement, selon un communiqué.

 Il s’agit notamment du  port du masque qui n’est plus obligatoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements ,  des voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test PCR  et des participants aux cérémonies et spectacles présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test antigénique.

Au cours de cette réunion, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a fait un point de situation sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. Ainsi, à la date du mercredi 23 mars 2022, la Côte d’Ivoire dénombrait 81 675 cas confirmés de Covid-19 dont 80 846 guéris, 796 décès et 24 cas actifs.

Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays connaît une baisse significative depuis le début de l’année avec, en moyenne, 314 cas par jour notifiés en janvier, 28 en février et 9 sur la période du 1er au 23 mars.

 La moyenne du taux de positivité, qui était de 7,2% en janvier 2022, est actuellement de moins de 1%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. Le taux d’occupation des lits dédiés à l’hospitalisation est passé de 30% en janvier 2022 à près de 2% actuellement, avec 5 lits occupés sur une capacité de 237.

Le taux de guérison est d’environ 99%, quand  le nombre de décès connaît également une baisse considérable avec 71 décès enregistrés en janvier 2022, 8 en février et 3 sur la période du 1er au 23 mars.

La Côte d’Ivoire enregistre, à ce jour, un taux de létalité de 0,97%, l’un des plus faibles de la sous-région. Au titre de la vaccination dans le pays, le ministre en charge de la Santé a porté à la 3 connaissance du CNS que 10 619 864 doses de vaccins ont été administrées, à la date du 22 mars 2022, avec 4 342 431 personnes ayant reçu les deux doses.

Dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie avec 95% des cas, 65% des populations cibles ont reçu la première dose et 46 % sont totalement vaccinées.

Le ministre en charge de la Santé a également informé le CNS de la poursuite du processus d’approvisionnement en vaccins, avec plus de 21 millions de doses reçues à ce jour, ce qui permettra une vaccination ininterrompue des populations, tout le long de l’année 2022.

Il a par ailleurs, informé le CNS que le Comité scientifique a autorisé la vaccination facultative pour les personnes âgées de 12 à 17 ans.

Eau et assainissement : « le Maroc a fait des pas de géant » (officiel)

Nizar Baraka, ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, dans une interview avec APA en marge du Forum mondial de l’eau au Sénégal, a magnifié la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Hassan II et renforcée par le Souverain Mohammed VI.Le Forum mondial de l’eau, accueilli par le Sénégal, tire à sa fin. Quel bilan faites-vous de la participation du Maroc ?

Tout d’abord, nous adressons nos vives félicitations au président Macky Sall, un grand ami de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à tout le peuple sénégalais frère pour la réussite de l’organisation de cet évènement de grande envergure. Nous sommes très heureux de voir un autre pays africain, 25 ans après le Maroc, organiser le Forum mondial de l’eau.

Conformément aux orientations royales, nous sommes venus au Sénégal avec une très forte délégation. Nous avons, lors de la cérémonie d’ouverture, remis le Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau à l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le Souverain a tenu à multiplier par cinq la récompense financière. Elle est passée de 100.000 à 500.000 dollars.

Nous avons mis en exergue une organisation africaine qui peut servir de modèle à d’autres pays pour que l’eau soit source de paix, de prospérité pour les territoires et les peuples concernés.

En outre, nous avons contribué à l’élaboration du Plan d’actions de Dakar au niveau du segment ministériel présidé par mon ami et frère, le ministre Serigne Mbaye Thiam du Sénégal. Dans ce cadre, nous avons pris part aux différentes rencontres programmées.

Le Maroc assure la Présidence du Réseau international des organismes de bassins (Riob) jusqu’en 2024. Au cours de notre Assemblée Générale statutaire lors de ce forum, la France a été retenue pour prendre la relève.

Notre pays était représenté à moult rencontres pour partager son expérience et s’inspirer des initiatives qui pourraient nous être utiles. On se prépare pour le Sommet de l’Eau prévu l’année prochaine à New-York (États-Unis).

La Déclaration, qui sera adoptée à l’issue du Forum mondial de l’eau au Sénégal, doit contenir des recommandations fortes. C’est le sens des nombreuses discussions tenues ici.

Cet évènement est propice aux rencontres bilatérales. Nous avons ainsi échangé avec les ministres de l’Eau du Sénégal et de plusieurs autres pays africains, arabes et occidentaux, mais aussi avec les organismes internationaux, et les banques multilatérales qui jouent un rôle très important dans le financement des projets liés à l’eau.

Le Maroc a installé un pavillon dans le Centre des expositions de Diamniadio. Cet espace a entre autres abrité des panels de haut niveau pour un partage de connaissances entre des responsables, des universitaires marocains et africains. L’objectif est de produire des réflexions susceptibles d’être reprises dans les résolutions de ce Forum mondial de l’eau.

L’évaluation des Objectifs de Développement Durable (ODD), c’est en 2030. À quel niveau se situe actuellement le Maroc par rapport à l’eau et l’assainissement ?

Nous avons fait des pas de géant grâce à la politique menée par Sa Majesté le Roi Hassan II (Que Dieu ait son âme). Le Souverain Mohammed VI lui a donné une orientation multidimensionnelle.

Le Maroc a aujourd’hui une capacité de mobilisation de l’eau qui va dépasser les 24 milliards m3 à l’horizon 2030 grâce aux barrages érigés. En ce moment, nous avons 10 stations de dessalement de l’eau de mer, 13 d’ici 2030, pour produire de l’eau potable autrement. Nous allons compter plus de 300 petits barrages et barrages collinaires pour le monde rural.

L’accès à l’eau potable en milieu urbain est assuré à 100 % au Maroc. En milieu rural, c’est 98 %. Pour l’assainissement, nous sommes à 100 % dans les villes et 10 % dans les villages. Dans ce domaine, nous poursuivons les efforts pour atteindre, le plus tôt possible, cet Objectif de Développement Durable.

Nous avons élaboré un plan avec notamment la création de sociétés régionales multiservices (eau et assainissement) pour avoir les mêmes conditions de vie en milieu urbain et rural. Dans l’optique d’une gestion responsable, les eaux usées sont réutilisées. Les espaces verts de plusieurs villes du Maroc sont arrosés avec de l’eau traitée et non potable. Idem pour les parcours de golf à Marrakech, Rabat et Casablanca.

Nous travaillons sur la préservation des ressources souterraines. Avec la sécheresse des années 80 et le développement fulgurent de l’agriculture dans notre pays, les nappes ont été surexploitées. Pour mieux gérer ces ressources en eau, des contrats de nappes sont en cours de rédaction et des barrages collinaires ont été construites pour les réalimenter.

Le Maroc dispose d’un plan de transformation pour passer de l’irrigation au goutte à goutte dans l’agriculture. Jusque-là, 700.000 hectares de terres sont cultivés avec cette technique. En fin 2026, nous serons à un million d’hectares sur les deux millions irrigués au Maroc. À terme, le Royaume va économiser plus d’un milliard de mètres cube d’eau.

Il y a véritablement eu de l’anticipation et de la planification sur la question de l’eau et une volonté forte pour faire du liquide précieux la priorité des priorités. Au regard des conditions climatiques du Maroc, ça aurait pu être pire.

Dans certaines zones du pays, on est passé du stress hydrique (600 m3 par personne et par an) à la pénurie hydrique (300 m3 par personne et par an). Nous rencontrons de sérieux problèmes, mais nous avons des solutions appropriées. Parmi celles-ci, il y a la mise en réseau des différents bassins pour transférer l’eau des bassins les plus riches vers les plus pauvres.

Le Maroc semble avoir un réel savoir-faire à partager. Quelles sont les perspectives dans ce sens avec les pays africains ?

Nous avons eu plusieurs rendez-vous bilatéraux dans le cadre de ce Forum mondial de l’eau. Ils vont certainement déboucher sur la conclusion d’accords de coopération dans le domaine de l’eau.

Pour certains pays, nous avons déjà des partenariats. Il faut juste les consolider. Ces ententes visent essentiellement le partage de réussites, le renforcement des capacités à travers la formation et l’assistance technique.

La gouvernance constitue un axe majeur en vue d’une gestion intégrée de l’eau. Le Maroc est très actif dans le domaine de l’hydrodiplomatie par le biais notamment du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau qui valorise l’innovation et l’excellence en la matière.

En marge de la COP 22, ayant eu lieu en 2016 à Marrakech, le Souverain a organisé le Sommet africain de l’action lors duquel les chefs d’État du continent ont réfléchi ensemble sur les changements climatiques.

À cette occasion, deux commissions ont été créées. Une pour la région du bassin du Congo dirigée par le président Denis Sassou-Nguesso et une autre pour la région du Sahel. Trente pays au total travaillent en synergie pour une meilleure gestion de l’eau, des ressources naturelles et des forêts. Et le Maroc apporte son savoir-faire et son appui.

Il y a l’initiative triple A (Adaptation de l’Agriculture en Afrique) pensée pour une exploitation intelligente des sols, la valorisation de l’eau dans l’agriculture, l’amélioration des revenus des paysans avec une usine d’engrais produit au Maroc et dédié au continent sur instructions royales. Nous vendons à nos frères africains l’engrais au coût de production.

Les choses bougent en Afrique. Cependant, on doit faire plus. C’est pourquoi, nous accordons beaucoup d’importance à la coopération interafricaine. Par ailleurs, le continent a besoin de l’accompagnement du Fonds vert climat, des bailleurs de fonds multilatéraux, etc.

La Banque islamique de développement (Bid) a décidé d’augmenter significativement les ressources réservées à la problématique de l’eau. La Banque africaine de développement (Bad) s’inscrit dans cette dynamique. L’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE) agissent aussi dans cette direction. La mobilisation de toutes ces énergies nous permettra de faire face aux effets du changement climatique.

Mobile Money: MTN MFS Côte d’Ivoire enregistre 6 millions d’abonnés actifs chaque mois

MTN Mobile financial services (MFS) communément appelé MTN Mobile Money (Momo), enregistre un peu plus de 6 millions d’abonnés actifs chaque mois, selon son directeur général, Mme Lynda Ahui Mensah.Mme Lynda Ahui s’exprimait, jeudi à Abidjan, en marge d’un panel qui avait pour thème « L’impact des femmes pour un développement durable », un événement auquel a pris part, en qualité d’invitée spéciale, la ministre ivoirienne de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo qui a assuré que le gouvernement ivoirien fait de l’autonomisation des femmes « une priorité ».

La ministre Belmonde Dogo a invité la gent féminine à s’approprier des outils et mécanismes à leur portée pour participer, sur la même table avec les hommes en tant que décideurs, dans tous les secteurs d’activités.

A ce panel, Mme Lynda Ahui Mensah a décliné les performances de MTN MFS Côte d’Ivoire et l’accompagnement de l’entreprise auprès des femmes. Cette structure, émettrice de monnaie électronique, un fleuron du groupe MTN, Mme Lynda Ahui la dirige depuis septembre 2018. 

Elle avait à ses côtés, comme panélistes, Dr Cathérine Ebah, directeur de la station de recherche technologique du Centre national de recherche agronomique (CNRA), et Mme Olga Yenou, ingénieur en électromécanique, CEO de deux usines de transformation du cacao. 

Selon le CEO de MTN MFS, MTN Mobile Money, fintech leader, est aujourd’hui à « un peu plus de 6 millions d’actifs chaque mois ». La société a d’ailleurs tenu la dragée haute, en dépit de la crise de Covid-19, avec « une population de plus de 2 millions à 3 millions d’abonnés qui ont pu faire de l’épargne sur leur compte au travers de l’offre MoMokash ».

« Nous accompagnons plus de 50.000 femmes en milieu rural dans l’agriculture qui ont accès à tous nos produits et services », a-t-elle insinué, ajoutant que sa structure soutient les femmes via l‘éducation financière et des formations avec le ministère chargé de la Femme, toute en leur permettant l’accès à des produits et services diversifiés tels que les dépôts et retraits, le paiement de leurs intrants, les produits de micro-prêts et micro-épargne et des produits de micro-assurance avec son partenaire Ayo. 

A la tête de MTN MFS Côte d’Ivoire, Mme Lynda Ahui considère cette posture comme une fierté, mais aussi « un challenge ». Pour elle, « le but pour une femme qui arrive à ce niveau-là, c’est vraiment de montrer l’exemple, et d’accompagner la jeune génération féminine qui rentre en entreprise, pour aller encore plus haut que là où elle-même se trouve.

Certains défis pour les femmes sont d’ordre technique, mais « pour la question de l’accès au crédit, nous avons très vite identifié et déployé depuis 2017 la micro-épargne et mis à disposition du microcrédit, quelque chose de fort que nous poussons en zone rurale », a-t-elle renseigné.   

« Le deuxième élément sur lequel nous avons commencé et que nous allons accélérer, c’est la construction d’écosystème ; (il s’agira) de mettre à disposition des points d’utilisation de la monnaie digitale, le mobile money, pour permettre à ces dames de ne pas avoir à retirer ces fonds, mais à les utiliser dans tout le réseau MTN », a-t-elle annoncé.     

« Plusieurs femmes, aujourd’hui, sont sur le réseau des services financiers de l’entreprise qui veut continuer d’avoir des opérations ciblées vers les femmes se trouvant en milieu rural pour augmenter leur taux d’accès aux microcrédits », a-t-elle poursuivi.  

MTN MFS Côte d’Ivoire, a, en 2021, accru le nombre de ses abonnés et travaille activement à accélérer sa croissance comme fintech leader, en poussant encore plus l’usage des services et la diversification des offres pour répondre aux besoins des clients.  

« Outre les prêts et la formule épargne, la micro-assurance lancée l’année précédente, permet de garantir une certaine couverture en cas d’accident pour les abonnés », a fait savoir Mme Lynda Ahui, indiquant que l’établissement envisage aussi des prêts contextualisés.   

Sanctions: Victoire provisoire de la junte de Bamako face à l’Uemoa

Cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte.C’est une victoire, pourvu qu’elle ne soit que provisoire. Les autorités maliennes de transition, frappées depuis le 9 janvier par des sanctions économiques décidées par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avaient introduit, le 21 février, un recours devant la cour de justice de l’organisation sous-régionale pour faire annuler de telles mesures. Jeudi 24 mars, l’instance judiciaire de l’Umeoa a annoncé la suspension des sanctions contre Bamako. 

La nouvelle intervient à la veille d’un sommet extraordinaire de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) sur le Mali. L’homme fort de Bamako, le colonel Assimi Goita y, a été convié, mais il a décliné l’invitation préférant y envoyer son chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop. 

La mesure pourrait, cependant, modifier le rapport de force entre le chef de l’Etat de transition malin et ses pairs ouest-africains qui cherchent à le forcer à fixer une « date raisonnable » pour un retour à l’ordre constitutionnel depuis son installation à la tête du pays. C’était à l’issue d’un coup d’État en mai dernier, le deuxième en quelques mois depuis que le jeune colonel, 39 ans, avait évincé en août 2020 le président élu Ibrahim Boubacar Keita, décédé en janvier dernier. 

L’Uemoa avait annoncé le 9 janvier dernier, lors d’un sommet extraordinaire à Accra au Ghana, la suspension de toutes les transactions commerciales avec le Mali, à l’exception des produits de consommation essentiels : pharmaceutiques, fournitures et équipements médicaux, ainsi que le matériel pour le contrôle de la Covid-19 et des produits pétroliers et d’électricité.

Dans sa saisine de la cour de justice de l’Uemoa, porté par un collectif de six avocats mené par Me Moustapha Cissé du barreau du Mal, le gouvernement de la junte de Bamako avait introduit deux recours. Le premier visait à « à obtenir de la Cour de Justice de l’UEMOA, sise à Ouagadougou au Burkina Faso, l’annulation » des décisions prises contre le gouvernement du Mali, selon les morts de Me Cissé. Le second demandait « la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’État du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali », ajoute l’avocat. .

Dans leurs arguments déposés devant la cour, les défenseurs du régime de transition malien avait aussi insisté sur le fait que les textes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) interdisent toute directive ou instruction aux institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’Uemoa, de tout autre instance ou individu.

Selon un communiqué du Greffier adjoint de la Cour de Justice de l’Uemoa, Hamidou Yamega, les juges estiment recevable « la requête aux fins de sursis à exécution introduite par l’Etat du Mali » et qu’ils ordonnent « le sursis à l’exécution des sanctions prononcées par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA lors de sa session extraordinaire tenue, à Accra, le 9 janvier 2022 et figurant dans son communiqué final ».

Même si elle demande à être confirmée ou pas, par une décision définitive devant intervenir plus tard, cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte. Sur les réseaux sociaux, ces derniers espèrent qu’elle pousser les chefs d’Etat de la Cedeao à se montrer plus conciliant avec Bamako. 

Parallèlement aux sanctions de l’Uemoa, la Cedeao avait décidé la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Communauté et le Mali, la suspension de toute aide financière et des transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité, et gel des avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales de la Cedeao.

Suspension des sanctions de l’Uemoa contre le Mali

La décision est prise par la Cour de justice de l’Uemoa.Ouf de soulagement pour les autorités de transition au Mali. Les sanctions économiques imposées à ce pays depuis le 9 janvier 2022 par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) suite au refus de la junte de céder le pouvoir aux civils sont suspendues par la Cour de justice de l’organisation sous-régionale.

Ces sanctions avaient, entre autres, entraîné le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens et la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales.

Bamako avait contesté ces sanctions et commis un collectif d’avocats pour les faire annuler. Ces derniers avaient déposé le 21 février 2022 deux recours dénonçant leur « illégalité absolue ».

La suspension des sanctions contre le Mali intervient à la veille d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) prévu ce vendredi 25 mars à Accra et auquel le colonel Assimi Goïta, président de la transition, est invité.

Côte d’Ivoire: des travailleurs œuvrent pour la reconciliatioin

Les travailleurs ivoiriens réunis au sein de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) ont remis, mercredi à Abidjan, au ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB, leur contribution pour une réconciliation «sincère et réussie» dans le pays.En déplacement au siège de l’UGTCI, à Treichville, dans le sud d’Abidjan, le ministre KKB a réceptionné cette «contribution documentée» des mains du premier Secrétaire général adjoint de cette centrale syndicale, Dorgeles Adouwetchi Assémien.

«Je suis venu m’abreuver à la sagesse syndicale » a déclaré le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale devant des syndiqués de l’UGTCI. 

« J’ai fait le tour des institutions, des chefs traditionnels, des ONG pour m’assurer que nous regardons dans la même direction. Maintenant, c’est le tour des syndicalistes », a poursuivi le ministre qui a entamé, mardi, une série de rencontres avec les cinq centrales syndicales du pays.

« Mon souhait est de vous associer à ce processus parce que vous avez de l’expérience. Nous n’avons pas le choix que de léguer à nos enfants, petits enfants une paix durable, une Côte d’Ivoire en paix », a-t-il souligné.

 « Cultivons la confiance entre nous et les choses vont aller de soi », a lancé KKB, estimant que « le processus de réconciliation a démarré et nous sommes dans la conne direction ».

«Je suis venu vous solliciter. (…) Le foncier, qu’il soit rural ou urbain est à la base de plusieurs conflits. Il est au centre de cette thématique de la réconciliation et de la cohésion sociale », a conclu KKB.

Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau : l’OMVS nage dans le « bonheur suprême »

Hamed Diane Séméga, Haut-Commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), considère la récompense portant le nom d’« un roi bâtisseur, visionnaire et panafricaniste » comme un couronnement.Depuis cinquante ans, le Sénégal, le Mali, la Guinée et la Mauritanie conjuguent leurs efforts pour une exploitation concertée du deuxième cours d’eau le plus important en Afrique de l’Ouest. Le fleuve Sénégal, long de 1800 kilomètres, couvre une superficie d’environ 300.000 km2.

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), grâce à sa bonne gestion du liquide précieux, a remporté le 7e Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau. Cette distinction a été décernée le mardi 22 mars 2022 dans le cadre du 9e Forum mondial de l’eau organisé au Sénégal.

« Ce prix est une reconnaissance de l’esprit de l’OMVS, des efforts déployés au quotidien par les quatre pays qui la composent et du leadership de nos chefs d’État. Notre travail est reconnu à l’international », a affirmé Hamed Diane Séméga.

À en croire le Haut-Commissaire, l’OMVS s’impose comme un modèle dans le monde : « La gestion des cours d’eau transfrontaliers est trop souvent conflictogène. Par conséquent, on doit se réjouir de l’exploitation d’un fleuve sahélien au débit faible sans problèmes majeurs » même si des désaccords subsistent sur certaines questions. 

Le jury a magnifié les actions de l’OMVS dans plusieurs domaines. « L’Organisation œuvre pour l’utilisation rationnelle et optimale de l’eau du fleuve. Elle produit aussi de l’électricité pour relever les défis de l’aménagement et permettre aux États membres d’avoir une énergie bon marché », a avancé l’ancien ministre malien.

Poursuivant son raisonnement, il a renseigné qu’en 18 ans, l’OMVS a fait économiser aux pays qui l’ont en partage près de 1000 milliards F CFA sur la facture énergétique. « Sans électricité, il est illusoire de parler de développement », a souligné M. Séméga.

Récemment cinquantenaire, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal est dans l’obligation de s’adapter aux effets du réchauffement climatique en préservant « l’eau surtout pour la consommation humaine », a admis son Haut-Commissaire.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau constitue pour l’heureux gagnant « une opportunité d’échanges avec les populations afin de les mettre face à leurs responsabilités individuelles et collectives » parce que la ressource est en danger à cause également de la croissance démographique autour du bassin.

« Les populations sont souvent complices d’agissements destructeurs sur le fleuve comme par exemple l’orpaillage anarchique sur la Falémé », a déploré M. Séméga à la tête de l’OMVS depuis cinq ans.

Le vainqueur du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau recevait 100.000 dollars. Cette année, sur instruction du Roi Mohammed VI, l’enveloppe est passée à 500.000 dollars.

La Côte-d’Ivoire va indemniser les préjudices liés au Covid19

Le système prévoit une indemnité forfaitaire en règlement de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020.

Un Forum international des médias en juin à Abidjan

La rencontre a pour thème central « Médias : Contenus et business à l’ère du Digital, face à la Covid-19 ».La première édition du Forum International des médias d’Abidjan, une plateforme consacrée aux acteurs de la presse et visant à échanger sur les problématiques du secteur, est prévue les 23 et 24 juin 2022, selon un communiqué transmis à APA.    

Ce forum, consacré notamment aux médias, aux professionnels, aux acteurs locaux et internationaux, vise à réfléchir à travers des panels et ateliers thématiques, sur les problématiques du secteur. 

Il a pour objectif de partager les expériences, les bonnes pratiques et faire des recommandations aux pouvoirs publics pour un écosystème viable et plus dynamique. Il vient combler un besoin, car « il n’existe pas de lucarne dédiée aux médias pour des échanges et débats entre les professionnels du secteur ».  

« Le Forum vient non seulement combler ce vide, mais surtout s’afficher comme l’espace par excellence faire des recommandations aux pouvoirs publics et décideurs de haut niveau pour la pérennité d’un secteur en difficulté », a déclaré Lacinan Ouattara, journaliste ivoirien et initiateur de ce rendez-vous international. 

Cette plateforme est organisée, par ailleurs, en partenariat avec l’Agence Côte d’Ivoire événement et a pour thème central « Médias : Contenus et business à l’ère du Digital, face à la Covid-19 ». 

Des experts, professionnels médias locaux et internationaux, mais aussi des multinationales du digital, vont mener des débats sur les modèles économiques et les mutations induites ces dernières décennies par le digital dans un écosystème marqué depuis près de trois ans par la Covid-19. 

« Les médias sont à la recherche d’un nouveau souffle. Plusieurs d’entre eux sont en crise et le digital est présenté comme une alternative dans bien des cas », a fait observer e commissaire général, M. Lacinan Ouattara.    

Citant Emarketer, il a ajouté que « la part du numérique dans les dépenses publicitaires mondiales franchira le seuil de 50% cette année pour la première fois et qui est en bonne voie pour atteindre près de 70% en 2025 ».  

Toutefois, « la question, c’est comment en tirer profit pour des industries médiatiques plus fortes et pérennes, surtout après la pandémie ? », s’est-il interrogé. 

Cette première édition du Forum International des Médias d’Abidjan sera l’occasion pour les différents médias de démontrer leur savoir-faire à travers une exposition et des espaces démo. 

Il est, par ailleurs, prévu une cérémonie de récompense avec des Prix du Jury et des Prix du public.

Côte-d’Ivoire: Décès du journaliste Francis Domo

Le défunt est un ancien de l’Agence ivoirienne de presse (AIP).Le journaliste ivoirien Francis Domo, à la tête d’une direction de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique, a tiré sa révérence des suites d’une maladie, selon une note de la structure publique. 

Dans cette note, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), M. Samba Koné, annonce au collège des conseillers et à l’ensemble du personnel la « profonde douleur » du décès de M. Francis Domo. 

Le défunt, journaliste professionnel,  occupait la fonction de directeur de la presse et des productions d’informations numériques au sein de l’ANP. Il a également servi à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’agence officielle du pays. Son décès est survenu le mardi 22 mars 2022 des suites d’une longue maladie. 

Côte d’Ivoire: la pêche génère près de 100.000 emplois directs

Le secteur de la pêche génère près de 100 000 emplois directs et plus de 580.000 emplois indirects, selon des données du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. « Le secteur de la pêche fournit près de 100 000 emplois directs et plus de 580 000 emplois indirects dont 1/3 détenu par la femme », a dit mardi à Abidjan Mme Fatoumata Koné Ntehin, chargée d’études à la direction nationale des pêches. 

Mme Fatoumata Koné Ntehin s’exprimait, par visioconférence à Abidjan, à l’occasion d’une conférence globale de l’Initiative pêche côtière (IPC 2022) organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Son exposé portait sur le « rôle des femmes dans les chaînes de valeur de la pêche en Côte d’Ivoire ». Ce même exercice a été fait par les responsables en charge du projet Initiative pêche côtière, au sein de leur institution, au Pérou et en Indonésie.  

Relatant le contexte en Côte d’Ivoire, Mme Fatoumata Koné Ntehin, a relevé que le sous-secteur de la pêche continentale emploie plus de 30 000 personnes dont 1/3 de femmes sont impliquées pour la plupart  dans la transformation et la commercialisation. 

Les résultats d’une enquête cadre de l’Uemoa conduite en 2012 sur la pêche continentale en Côte d’Ivoire révèlent que dans la capture, interviennent 19 543 hommes contre 1608 femmes, soit 7,6% de femmes sur 21 152 acteurs.

Au niveau de la transformation, l’enquête mentionne 1 587 hommes contre 6 930 femmes sur 8 517 acteurs, soit 81,4% de femmes qui ont cependant « des difficultés d’accès au produit pour la commercialisation et la transformation ».  

Sur le segment de la commercialisation, l’on dénombre 2 997 hommes contre 7 799 femmes sur un total de 10 796 personnes enquêtées, soit un taux de 72,2% de femmes. Selon Mme Fatoumata Koné, les femmes ont des difficultés d’accès au financement de leurs activités. 

Mme Fatou Sock, coordinatrice du projet IPC au siège de la FAO, a pris part aux échanges. Au Pérou, une étude montre que les femmes passent plus de temps en activité et gagnent moins d’argent que les hommes. 

En Indonésie, l’état des lieux des femmes dans la chaîne de valeur de la pêche, indique  plutôt un pourcentage équilibré dans les activités de pêche, même si les femmes participent très peu aux activités de capture. 

Concernant les activités post-captures, les femmes font la majeure partie du travail, notamment la transformation et la commercialisation. Elles ont un accès limité à l’obtention de crédits par rapport aux hommes. 

M. Aboubakar Koné, administrateur national du projet Initiative pêche côtière-Afrique de l’Ouest, a énuméré les performances obtenus en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Cap Vert). En Côte d’Ivoire, il a fait observer que le projet IPC a lieu sur la base des activités existantes.  

Le débarcadère de Lokodjro, situé à l’Ouest d’Abidjan a été soutenu par la FAO avec des fours FTT. Celui de Sassandra, dans le sud-Ouest ivoirien, devrait recevoir également des fours FTT pour accompagner les mareyeuses dans leurs activités. 

Comme solutions, la Côte d’Ivoire envisage de créer un environnement plus propice à l’accès aux produits et au financement des activités des femmes, ainsi qu’aux investissements privés tout en encourageant la synergie d’actions avec les collectivités locales pour financer les projets. 

Le Programme Initiative pour les pêches côtières (IPC) est un effort mondial de collaboration financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de développement.

Son objectif est d’améliorer la gestion des pêches et à conserver la biodiversité marine dans les zones côtières grâce à une meilleure gouvernance et au renforcement de la chaîne de valeur des produits de la mer.

Le programme mondial IPC est mis en œuvre, conjointement, par la Convention Internationale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le PNUD, le PNUE, la Banque mondiale et WWF.

Il est exécuté à travers ses cinq projets dans six pays (Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Equateur, Indonésie, Pérou et Sénégal) et constitue un cadre international de collaboration, de partage et de capitalisation des expériences de tous les partenaires impliqués. 

Dans le cadre de la stratégie de partage des connaissances du projet, les partenaires de l’initiative tiennent chaque année une Conférence Globale annuelle afin de partager les progrès accomplis, les leçons apprises et les meilleures pratiques. 

L’édition de cette année se déroule du 21 au 25 mars 2022. La Côte d’Ivoire a été programmée pour présenter les acquis de la mise en œuvre du projet au niveau national. Des transformatrices de poisson de Sassandra ont saisi expliqué à cette tribune les défis liés à leur secteur d’activité.

« L’eau n’est pas suffisamment dans l’agenda politique mondial » (expert)

Philippe Guéttier, Conseiller auprès du Partenariat Français pour l’Eau (PFE), dans un entretien accordé à APA en marge du Forum mondial de l’eau abrité par le Sénégal, estime que l’heure n’est plus au discours, mais à l’action.Le Forum mondial de l’eau est organisé tous les trois ans depuis 1997 pour une meilleure gestion de la ressource. Pour autant, y-a-t-il une prise de conscience collective ? 

Sur la terre, il y a toujours la même quantité d’eau. C’est une constante. Par contre, les activités humaines ont modifié, pour tout un tas de raisons, la capacité de capter cette eau. Avec le changement climatique, les modifications sont encore plus visibles dans certaines régions du monde y compris le Sahel.

L’eau n’est pas suffisamment dans l’agenda politique mondial. Il y a un exemple qui le montre. En mars 2023, il y aura à New-York, aux États-Unis, une conférence organisée par les Nations Unies sur l’eau et les Objectifs de Développement Durable (ODD). La précédente a eu lieu à Mar del Plata, en Argentine, en 1977.

Le traitement de l’eau est un échec au niveau des Nations Unies. Les États se sont emparés de la question du climat avec l’Accord de Paris (France). Il faut maintenant le faire pour l’eau. Dans les Forums mondiaux de l’eau, il y a notamment des échanges de connaissances et des partenariats. Toutefois, ils ne peuvent pas remplacer les conférences des Nations Unies au cours desquelles les pays s’engagent à agir.

Les réflexions de Dakar pourront être utiles dans un an lors de la Conférence des Nations Unies. Au niveau local, on constate que ça bouge. C’est un bon signal, mais il faut vraiment un accord global sur les questions liées à l’eau.

En 2030, les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies seront évalués. Pour le volet 6 concernant l’eau et l’assainissement, où en est-on ?

Dans le monde, il y a aujourd’hui 2,1 milliards d’individus qui n’ont pas accès à l’eau potable. C’est un tiers de l’humanité. Il y a aussi 4,5 milliards de personnes qui n’ont pas accès à l’assainissement. C’est la moitié de la population mondiale.

L’accès à l’eau et à l’assainissement est un droit international reconnu en 2010. Ce n’est pas suffisant. Tel que le monde est parti, les Objectifs de Développement Durable (ODD) ne seront jamais atteints en 2030. Il faut plus d’investissements et une réelle volonté politique. Un grand big bang. C’est tout le sens du Forum mondial de l’eau à Dakar.

On doit trouver le juste équilibre entre l’eau pour la consommation humaine, l’industrie et l’agriculture, etc. Dans les pays où l’on manque d’eau, on ne doit pas avoir des cultures qui en consomment beaucoup. On peut également utiliser les technologies qui permettent une rationalisation de la ressource comme le goutte à goutte.

Le Partenariat Français pour l’Eau (PFE) a conçu une application dont le but est d’accélérer la mise en œuvre de projets en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). Comment ça fonctionne ?

L’application s’appelle Water for all SDGs (L’eau pour tous les Objectifs de Développement Durable, en français). Elle a été lancée ce mardi dans le cadre de la 9e édition du Forum mondial de l’eau. Pour le moment, l’application est disponible en français et anglais. D’ici quelques semaines ou mois, elle sera disponible dans d’autres langues.

Water for all SDGs permet à une organisation, une personne qui développe un projet, une politique ou une stratégie d’identifier les impacts (positifs et négatifs) par rapport aux 17 Objectifs de Développement Durable (ODD).

Elle est très simple d’utilisation. Il faut juste répondre à des questions spécifiques et appuyer sur l’option résultat. Les données du projet fournies sont aussitôt analysées pour évaluer leurs impacts sur tous les ODD qui sont finalement peu connus et peu utilisés.

On parle généralement de 17 objectifs, mais en fait il y en a 169 chiffrés pour la plupart. L’idée de la création de cette application, c’est d’aider les maitres d’ouvrages, les porteurs de projets… à savoir s’ils peuvent contribuer à l’agenda 2030.

Dakar accueille les dialogues du centre Koffi Annan de maintien de la paix

La conférence est axée sur le thème « Contribuer à la mise en œuvre du Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO : Promouvoir le partenariat avec les organisations de la société civile dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest ».Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC, sigle anglais), basé à Accra (Ghana) tient dans la capitale sénégalaise, Dakar, sa deuxième édition de la série de dialogues avec les parties prenantes en partenariat en collaboration avec le Réseau ouest Africain pour l’Edification de la Paix (WANEP) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). 

En 2008, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a adopté un Cadre de prévention des conflits (CPCC) qui sert de cadre stratégique pour améliorer la prévention des conflits et la sécurité des individus. 

« Pour satisfaire les dispositions du CPCC, les organisations de la société civile (OSC) constituent des acteurs clés qui ont un rôle essentiel à jouer.  Ainsi, l’objectif de la série de dialogues est de créer un forum pour les OSC, les organisations nationales et internationales concernées afin de dialoguer sur leurs rôles respectifs dans la mise en œuvre du CPCC », a dit le général de Brigade, George Arko-Dadzie, commandant adjoint du KAIPTC

Pour Aseye Nani, conseillère technique au programme GIZ-KAIPTC, « la société civile constitue l’un des trois éléments essentiels d’une nation et d’une région libres, avec des gouvernements représentatifs et une économie qui fonctionne correctement ».

« Le nombre croissant de coups d’État militaires et de changements anticonstitutionnels en Afrique de l’Ouest depuis 2019 constitue un défi important pour l’ordre démocratique et le développement pacifique de la sous-région. Le poids de l’insécurité en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel reste une source de préoccupation pour la bonne gouvernance régionale et les interventions extérieures, et c’est là que la société civile devrait jouer un rôle », a dit Mme Nani.

De l’avis de sa directrice, le WANEP, en tant que membre de la société civile, a joué un rôle central dans la résolution des multiples défis auxquels la région ouest-africaine est confrontée. 

« Nous avons contribué à modeler l’architecture de sécurité régionale vers la prévention des conflits, la consolidation de la paix, la reconstruction post-conflit, l’alerte précoce au niveau régional, la gouvernance et divers instruments de politique. Notre organisation a également collaboré avec la Cedeao pour renforcer la résilience des communautés et développer les capacités à répondre aux défis de paix et de sécurité auxquels la région est confrontée », a-t-elle dit.

Af’Sud : tenue en octobre d’un sommet sur l’énergie verte

La rencontre est prévue du 3 au 7 octobre 2022.Plus de 2.000 experts en énergie et responsables gouvernementaux sont attendus au Cap, en Afrique du Sud, en octobre prochain, pour la Semaine annuelle du pétrole en Afrique.

Les organisateurs ont déclaré, ce mardi,  que l’Africa Oil Week, qui est la principale conférence sur l’énergie du continent et qui se tiendra du 3 au 7 octobre, se déroulera en même temps qu’un événement similaire, le Green Energy Africa Summit.

« Se déroulant dans la même ville au même moment, Africa Oil Week et Green Energy Africa Summit feront avancer leurs agendas pour la prospérité du continent », a déclaré Paul Sinclair, vice-président du groupe Hyve, organisateur des conférences.

Selon lui, l’Africa Oil Week continuerait à défendre et à soutenir le développement durable du secteur des hydrocarbures du continent, tandis que le Green Energy Africa Summit facilitera les accords, les transactions et les partenariats dans le secteur de l’énergie en Afrique afin de fournir un accès à l’énergie pour tous.

« Notre objectif est de réunir les bonnes personnes pour faciliter la prospérité économique future de l’Afrique et son essor via le secteur des hydrocarbures lors de l’Africa Oil Week et l’accès à l’énergie pour tous lors du Green Energy Africa Summit », a indiqué M. Sinclair.

Il a ajouté que les deux conférences « espèrent favoriser un plus grand dialogue afin de promouvoir les intérêts de l’Afrique pour les Africains ».

« Nous sommes fiers de faire en sorte que cela se produise et de créer des opportunités qui stimulent les investissements, les transactions et les partenariats qui façonneront un avenir meilleur pour l’Afrique et ses habitants », a-t-il conclu.

Rwanda : hausse de 10,9 % du Pib en 2021

Le produit intérieur brut (Pib) du Rwanda a augmenté de 10,9 % en glissement annuel en 2021, contre une baisse de 3,4 % en 2020, selon les données de l’Institut national de la statistique (NIS).« Ce chiffre reflète un fort rebond par rapport à une projection initiale de 5,6 % », a expliqué, lundi, à la presse le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique, Dr Uzziel Ndagijimana.

En particulier, les services ont contribué à 48 % du Pib, l’agriculture à 24 % et le secteur industriel à 20 %, les impôts directs nets représentant 8 %.

Cela reflète une augmentation de 6 % dans l’agriculture, de 13 % dans l’industrie et de 12 % dans les services.

Alors que les cultures vivrières ont augmenté de 7 %, en raison de bonnes récoltes tout au long des saisons agricoles, les cultures d’exportation ont diminué de 1 % en raison d’une baisse de 1 % de la production de café. Cependant, la production de thé a augmenté de 7 %.

L’Institut national de la statistique (NIS) note également que la croissance de l’industrie est attribuée aux bonnes performances des activités manufacturières qui ont augmenté de 11 %, stimulées par une augmentation de 6 % de la production de boissons.

Les textiles, les vêtements et les articles en cuir ont également augmenté de 16 %, les produits chimiques, le caoutchouc et les produits en plastique de 23 % et les produits métalliques, les machines et les équipements de 4 %.

Les mines et carrières ont connu une augmentation de 27 %, tandis que la construction a augmenté de 15 %.

TICT commande deux grues portuaires pour renforcer ses activités

Tincan Island Container Terminal Limited (TICT) a commandé deux grues mobiles portuaires éco- efficaces Konecranes Gottwald de sixième génération.Ces nouveaux équipements dont la livraison est prévue pour juin 2022, permettront d’améliorer l’efficacité opérationnelle de TICT et de soutenir le développement de son trafic conteneurisé.

Les grues nouvellement acquises ont une portée de 54 m pour une capacité de 150 tonnes. Elles s’appuient sur leur grande capacité de levage pour optimiser leurs performances et disposent également d’une base de soutènement personnalisée adaptée aux conditions locales, ainsi que d’une extension de grue à tour pour atteindre les conteneurs positionnés en hauteur.

Depuis 2006, TICT a réalisé d’importants investissements pour moderniser son terminal à conteneurs et participe désormais à d’autres projets, notamment la modernisation de son service de transport par barges pour réduire la congestion urbaine. TICT s’engage également à intensifier ses efforts en matière d’environnement en s’appuyant sur les huit piliers fondamentaux du label Green Terminal. Cette démarche, approuvée par Bureau Veritas, a été lancée en 2021 par Bolloré Ports et couvre l’ensemble des problématiques environnementales.

« Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans un projet global visant à renforcer la compétitivité du port de Lagos. Les deux grues mobiles qui équiperont le terminal à conteneurs permettront une hausse des volumes manutentionnés, afin de répondre aux exigences d’une activité en constante progression et d’améliorer notre productivité. En parallèle, nous travaillons au développement de nos activités de transport par barges afin de promouvoir une solution logistique plus durable pour nos clients, en accord avec notre stratégie RSE », a déclaré Etienne Rocher, Directeur général de TICT.

Tincan Island Container Terminal (TICT) est un consortium formé de Bolloré Ports et d’un partenariat chinois, constitué de China Merchants Holding International (CMHI) et China Africa Development Fund (CADF). En plus de 15 ans, TICT a réalisé de nombreux investissements en travaux d’infrastructures et d’équipements, et emploie près de 600 personnes, avec l’objectif de faire de Tincan le terminal le plus performant de la capitale économique du Nigéria, avec des connexions directes vers les principales autoroutes de la mégapole et ses différentes zones industrielles.

La Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite planchent sur leur coopération

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio et l’Ambassadeur du royaume de l’Arabie Saoudite, Abdullah Bin Hamad Alsubaiee, ont évoqué, lundi à Abidjan, la coopération entre les deux pays.Au cours d’un huis-clos d’environ une heure, le ministre Bertin Konan Kouadio et l’ambassadeur Abdullah Bin Hamad Alsubaiee ont passé en revue les voies permettant de renforcer le processus de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire.

Le tête à tête entre les deux délégations a porté essentiellement sur le renforcement de la qualité des relations entre les deux pays. Le ministre ivoirien a salué cette visite qui augure selon lui, de lendemains meilleurs pour la coopération ivoiro-saoudienne.

« (…) Nos liens de coopération sont au très beau fixe. Cela se traduit par ce déplacement également », s’est félicité le ministre KKB, remerciant «l’Arabie Saoudite pour tous les efforts qu’il ne cesse de déployer pour accompagner la Côte d’Ivoire sur le chemin de la paix ».

Auparavant, le diplomate saoudien a dit avoir pris bonne note du tableau qui lui a été dressé par le ministre en charge de la réconciliation et de la cohésion nationale.

Il a rappelé la visite effectuée par le ministre KKB à la chancellerie du royaume de l’Arabie Saoudite à Abidjan. A cette occasion, les deux hommes avaient déjà «évoqué les voies et moyens de renforcer les relations de coopération entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire».

Forum mondial de l’eau: l’Omvs reçoit le prix Hassan II

L’Omvs, qui a été distinguée lundi à Dakar, était parmi les favoris du Grand Prix Hassan II pour l’Eau.Ce n’est pas vraiment une surprise. À la veille de l’ouverture du neuvième Forum mondial de l’eau, son nom circulait comme grand favori de cette prestigieuse qui, tous les trois ans, récompense une personnalité ou une institution active dans le domaine de l’eau. Lundi, lors de la première journée de ce plus grand événement international lié à l’eau qu’abrite jusqu’à 26 mars la capitale sénégalaise, Dakar, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau a été décerné à l’Omvs (Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal).

La distinction qui est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars a été remise, ce lundi par le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, au Haut Commissaire de l’organisation Hamed Diané Séméga.

Selon le jury, l’organisation ouest-africaine, qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, a été distinguée pour son travail en faveur de la concrétisation de la sécurité hydrique et alimentaire du grand bassin transfrontalier. Mais aussi pour son action pour la paix, la prospérité et le développement territorial de ses pays membres.

Créé en 2002, et attribué pour la première fois lors du 3ème Forum Mondial de l’Eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, en mémoire de Feu le Roi Hassan II pour ses actions en faveur de la coopération internationale et de la préservation des ressources en eau.

Avant cette édition de Dakar en 202, initialement prévue en 2020 mais décalée en raison de la pandémie de Covid19, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau avait été décerné à Kyoto en 2003, Mexico en 2006, Istanbul en 2009, Marseille en 2012, Daegu-Gyeongbuk en 2015 et Brasilia en 2018.

Depuis sa création en 1997, le Forums Mondial de l’Eau est organisé tous les trois ans. L’édition organisée cette année à Dakar est la première qui se tient en Afrique subsaharienne et la seconde en Afrique après celle de Marrakech en 1997. 

Accès à l’eau : le Sénégal en bonne voie vers l’ODD 6

Le pays hôte du 9e Forum mondial de l’eau, à travers son Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), a effectué des avancées considérables dans la fourniture de l’eau en milieu rural.Réduire les disparités entre les villes et les villages. Une promesse du président Macky Sall. Pour la matérialiser, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) intervient jusque dans les coins les plus reculés du Sénégal pour notamment démocratiser l’eau potable.

« Ces dernières années, nous avons accentué les efforts avec la réalisation de près de 2100 forages et plus de 670 châteaux d’eau, la mise en service d’une 3e usine de traitement d’eau d’une capacité de 200 mille mètres cube par jour, la construction en cours d’une première unité de dessalement de l’eau de mer à Dakar, la densification des réseaux de transport et de distribution d’eau et l’intensification des travaux d’assainissement », a expliqué le chef de l’État sénégalais.

Il s’exprimait à l’ouverture du 9e Forum mondial de l’eau dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Le Sénégal, pays hôte de cet évènement, vise l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable 6 portant sur l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

Pour y parvenir, il faut d’après Macky Sall un engagement individuel et collectif plus soutenu contre le gaspillage industriel et domestique de l’eau et une agriculture irriguée plus respectueuse de l’environnement.

L’utilisation responsable de l’eau s’impose au moment où elle se raréfie au point d’engendrer des tensions interétatiques.  Pour prévenir cela, le président en exercice de l’Union Africaine (UA) relève l’urgence d’agir sur plusieurs leviers.

Il s’agit pour lui d’encourager davantage la gestion concertée des bassins transfrontaliers, de poursuivre la mise en place de systèmes de régulation efficaces et socialement équitables parce que l’eau ne peut être considérée comme un simple bien économique dont l’exploitation  est soumise à la seule loi du marché, de promouvoir l’économie circulaire d’assainissement par le traitement et le recyclage des eaux usées afin de réduire l’impact environnemental et sanitaire, et stimuler la création de nouvelles activités génératrices de revenus.

Le Sénégal, qui accueille la 9e édition du Forum mondial de l’eau, poursuit « sa tradition de diplomatie de paix et de concertation autour des ressources hydriques » selon le successeur d’Abdoulaye Wade. Une ligne qui justifie son appartenance à deux organismes de bassin à savoir l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) créées respectivement en 1972 et 1978.

La Mauritanie, le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie et le Sénégal « coopèrent ensemble de façon concertée à travers des activités et surtout à travers des infrastructures communes de développement », se félicite Macky Sall.

Le Sénégal, signataire de la Convention de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux, a pris l’initiative d’inscrire dans l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies, la première fois en avril 2016, la thématique eau, paix et sécurité lors de son mandat en tant que membre non permanent.

« Nous avions voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risques élevés de conflits liés à l’eau au 21e siècle », a indiqué le président sénégalais, non sans ajouter que « le moment est venu pour qu’une instance comme le G20 prête attention aux problématiques liées à l’eau à l’image de ce que fait la Banque Mondiale et les autres institutions internationales depuis des décennies ».

Toutefois, soutient le chef de l’État sénégalais, il est temps que le G20 élargisse sa composition pour permettre à l’UA d’en devenir membre compte tenu des enjeux globaux qui s’attachent à la problématique de l’eau et à bien d’autres préoccupations mondiales.

« L’Afrique compte plus d’un quart des pays membres des Nations Unies. L’Afrique, c’est 30 millions de km2 et 1,4 milliard d’individus. Elle constitue la 8e économie mondiale en termes de Produit Intérieur Brut », a fait savoir Macky Sall. 

Ce Forum mondial de l’eau prend fin le 26 mars prochain. Les présidents congolais, bissau-guinéen, mauritanien et éthiopien – Denis Sassou-Nguesso, Umaro Sissoco Embalo, Mohamed Oul El-Ghazouani, Sahle-Work Zewde – ont assisté au lancement des activités.

Côte d’Ivoire: 51 milliards Fcfa pour l’emploi des jeunes

L’Agence française de développement (AFD) va accompagner l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens.En Côte d’Ivoire, Paris s’engage dans l’emploi des jeunes. En effet, l’Agence française de développement  (AFD) va dégager une enveloppe de 51 milliards dans ce domaine, a promis Claire Zanousso, représentante de l’AFD, vendredi dernier, à la clôture du 2e atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », une initiative de suivi-évaluation des politiques publiques emploi-formation des jeunes. 

« En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 50 millions d’euros qui sont consacrés aux enjeux d’emplois des jeunes et plus de 60 millions d’euros pour la formation professionnelle et le renforcement du dispositif d’enseignement technique et d’apprentissage », a dit Claire Zanousso. 

Selon elle, « les enjeux son massifs, mais on va renforcer cet accompagnement parce qu’en 2022, un nouveau projet pour l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens est en cours d’exécution pour un montant de 78 millions d’euros ».

L’atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », qui est soutenu par l’Agence française de développement (AFD), se tient après le premier atelier régional qui a eu lieu du 18 au 22 octobre au Sénégal. Selon Mme Claire Zanousso, ce projet vise à valoriser une « communauté de pratiques ». 

La co-construction de la « Jobs Facility » a pour but de mettre en place des outils permettant de mener à bien la conception, la mise en oeuvre et le suivi de politiques publiques d’emploi et de formation. C’est un un outil d’accompagnement et de renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes. 

La directrice de Cabinet du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion des jeunes et du Service civique, Mme Karitia Coulibaly De Medeiros, a affirmé que « le travail décent, surtout pour les jeunes, est au coeur des politiques de développement » du gouvernement ivoirien.

« Cette initiative, a-t-elle dit, montre la nécessité de faire face aux défis de l’emploi et de la formation des jeunes, d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire comme ailleurs dans toute l’Afrique, des défis sont à relever pour assurer l’insertion socio-économique des jeunes ».

Le Bénin s’imprègne du projet ivoirien d’éducation numérique

Une délégation ministérielle béninois a séjourné en Côte d’Ivoire.La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan, s’est imprégnée, vendredi dernier, du projet d’éducation numérique de la Côte d’Ivoire, en visitant le dispositif du Lycée classique d’Abidjan.

« Je suis venue à Abidjan dans le cadre du partenariat qui nous lie avec Huawei avec qui nous sommes en pourparlers pour trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a dit professeur Eleonore Yayi Ladekan en marge de la visite.

Ce sont ces échanges qui ont conduit ce géant chinois des Télécoms à « nous demander de venir voir la solution implémentée ici à Abidjan et c’est la raison pour laquelle nous sommes venus dans ce lycée classique d’Abidjan », a-t-elle indiqué.

La délégation béninoise a visité deux salles numériques pour voir comment cette question d’échanges entre enseignants et apprenants est adressée en Côte d’Ivoire « dans ce contexte pandémique de la Covid-19, où il devient de plus en plus urgent d’améliorer notre façon de communiquer avec nos apprenants ».

« Nous avons été impressionnés par les matériels déployés qui donnent une qualité d’images et de sons, et les différents modules auxquels nous pouvons avoir accès à travers ces matériels, notamment la préparation des cours, les échanges enseignants-apprenants, à distance », a-t-elle ajouté.

A son avis, cette plateforme de communication est reliée à de nombreux sites. Elle est l’une des 149 directions, écoles et institutions administratives, connectée, « ce qui est une avancée pérenne de pouvoir en un temps record parler avec beaucoup de collègues et d’acteurs ».

La délégation béninoise a eu la possibilité de visualiser quelques enregistrements qui sont en train d’être mis en place. Ce faisant, Mme Ladekan a rappelé que le gouvernement de son pays, « sous le leadership du président Patrice Talon, est dans la même vision veut faire de sorte que les difficultés ressenties par les apprenants puissent être mieux adressées par l’outil informatique ».

Démarrée en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et 10 CAFOP dans 10 villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. Actuellement, le taux d’achèvement du projet est de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Au niveau national, le taux d’exécution est de plus de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, adopté par le gouvernement ivoirien, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement dans la quête d’une école de qualité.

Forum mondial de l’eau : Macky plaide au nom des Africains.

La cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous triennal s’est déroulée, ce mardi 21 mars, à Dakar Arena de Diamniadio, à la périphérie de la capitale sénégalaise.L’eau, source de vie, est au cœur des enjeux du monde contemporain. Sa gestion intelligente est devenue un impératif dans un contexte de raréfaction prononcée de la ressource. Le Forum de Dakar sur cette problématique est axé sur le thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

S’exprimant dans la salle polyvalente de Dakar Arena, pour le lancement de six jours d’échanges, le président Macky Sall a souligné que « l’eau est, selon une vielle sagesse, au commencement et à la fin de la vie ».

Pourtant, constate le chef de l’État sénégalais, la situation n’est pas rassurante « si on en juge par les indicateurs du rapport des Nations Unies sur l’eau publiés en mars 2021 ». En effet, le document révèle que deux personnes sur cinq dans le monde vivent dans des régions où l’eau est rare. Les femmes et les filles passent plus de 200 millions d’heures par jour à chercher le liquide précieux.

De plus, renseigne le rapport onusien, 2,1 milliards de personnes sont contraintes de consommer de l’eau polluée, 80 % des eaux sont rejetées dans la nature sans aucun traitement, mettant en péril la santé et la vie de 4,5 milliards d’individus et 90 % des 1000 catastrophes naturelles les plus dévastatrices depuis 1990 sont liées à l’eau.

Si rien n’est fait, avertit Macky Sall, la situation ira de mal en pis en raison notamment de la forte pression démographique, de l’urbanisation rapide et d’activités industrielles polluantes. Le 9e Forum mondial de l’eau, le premier en Afrique subsaharienne, est donc l’occasion de sonner l’alerte sur la gravité de l’heure.

À en croire le président en exercice de l’Union Africaine (UA), les questions hydriques doivent rester au cœur de l’agenda international car « il y va de la vie et de la santé de milliards d’individus, mais également de la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».

Concluant son propos, Macky Sall a assuré que l’ampleur des défis à relever donne du sens aux différentes thématiques de cette édition du plus grand évènement planétaire lié à l’eau.

Il s’agit entre autres des mécanismes de financement et de la gouvernance de l’eau, de l’innovation en matière d’assainissement, de la problématique de l’eau potable en milieu rural, de la recherche scientifique pour maximiser l’utilisation de l’eau et la réutilisation des eaux usées.

À Dakar, le monde se retrouve autour de l’eau

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte.C’est une première en Afrique subsaharienne. Dakar, capitale du Sénégal, accueille du lundi 21 au vendredi 26 mars, la neuvième édition du Forum mondial de l’eau. L’événement, organisé à Diamniadio, le nouveau pôle urbain annexe de la capitale sénégalaise situé à 50 kilomètres du centre-ville, est placé sous le thème « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Un sujet pour lequel Dakar, « villes de tous les extrêmes » et « l’un des lieux les plus vulnérables de la planète », selon les mots de l’hydrologue Emma Haziza, et l’Afrique subsaharienne, où 500 enfants meurent chaque jour faute d’eau salubre et d’assainissement insuffisant et où 70% de la population n’est connecté à aucun réseau, ne pouvait qu’être un lieu idéal pour en débattre. 

Plus de 5000 participants, dont des chefs d’Etat, des responsables d’institutions internationales, des patrons de sociétés spécialisées dans l’eau ainsi que des acteurs de la filière, des experts et des chercheurs, sont attendus à ce Forum. 

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte. Cette édition de Dakar devait se tenir en mars 2021. Mais elle a été décalée d’une année en raison de la pandémie de COVID-19.

Dans une tribune parue à la veille de la rencontre sur le site officiel du Forum, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a plaidé  pour que la communauté internationale place » l’eau au cœur de l’action du multilatéralisme et des politiques internationales, pour bâtir des mécanismes de riposte efficaces face aux crises multiformes et pour la construction d’un monde post-COVID-19 résilient, prospère et stable ».

Macky Sall, qui est depuis début février président en exercice de l’Union africaine, souhaite que la rencontre soit l’occasion de saisir des « leçons apprises » et de partager « des expériences innovantes issues des projets labellisés de l’Initiative Dakar 2022, en vue d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Comme lors de chaque édition du Forum depuis 2002, « Dakar 2022 » sera l’occasion de la remise du Grand  Prix Mondial Hassan II pour l’Eau, une distinction créée par le Royaume du Maroc et le Conseil mondial de l’eau pour récompenser « l’excellence en matière de coopération et de gestion rationnelle dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau ». 

Lors du dernier Forum, organisé en 2018 à Brasilia, le prix Hassan II pour l’Eau, qui est aujourd’hui à sa septième édition, avait été attribué à l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), en reconnaissance des travaux menés sous l’égide de son Secrétaire général, M. Angel Gurría, « pour avoir élevé la sécurité de l’eau au rang de grande cause mondiale, ainsi que pour les orientations pratiques fournies dans ce domaine aux pays du monde entier ».

Le prix Hassan II pour l’Eau est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars. Une forte délégation marocaine conduite par le ministre de l’équipement et de l’eau, Nizar Baraka devait le remettre au nouveau lauréat. 

Mali : décès de Soumeylou Boubèye Maïga

L’ancien Premier ministre a rendu l’âme, ce lundi 21 mars à Bamako, dans une clinique où il était soigné depuis décembre dernier.Le Mali est en deuil. Le président de l’Alliance pour la Solidarité-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), Soumeylou Boubèye Maïga, est décédé ce lundi matin. En prison depuis août 2021, il a vu son état de santé se dégrader ces dernières semaines, poussant sa famille à demander aux autorités de la transition son évacuation à l’étranger.

Né le 8 juin 1954 à Gao, Soumeylou Boubèye Maïga a notamment servi comme chef des services de renseignements, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la présidence du Mali. Il a été Premier ministre du Mali du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019.

Abidjan abrite la 2e édition du Cyber Africa Forum

La capitale économique ivoirienne abrite les 9 et 10 mai 2022 la deuxième édition du Cyber Africa Forum (CAF), qui se tiendra sous le signe de la souveraineté numérique et de la protection des données.Ce forum aura lieu sous le haut parrainage du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, et en la présence d’acteurs majeurs de l’écosystème de la cybersécurité tels que Huawei, Deloitte, Orange ou Ecobank, selon une note reçue lundi.  

Cette rencontre est co-organisée par Ciberobs, plateforme de référence sur la cybersécurité en Afrique et Jeune Afrique Media Group, groupe panafricain, leader dans les media et l’évènementiel.

L’édition 2022 du Cyber Africa Forum se déroulera autour du thème « Souveraineté numérique et protection des données, leviers de croissance économique pour le continent africain », un sujet important visant à établir la confiance numérique via la protection des données.    

Elle permettra d’aborder l’émergence de nouveaux risques en matière de cybersécurité, liés aux pratiques associées à la numérisation des sociétés africaines (télétravail, finance numérique et/ou décentralisée, commerce en ligne, souveraineté dans un contexte de tensions géopolitiques…).

Des thématiques concerneront directement plusieurs acteurs économiques majeurs actifs en Afrique, à l’instar d’Atos, CCDOC, Cybastion ou encore ESET Africa, notamment présents aux côtés de bien d’autres acteurs publics (dirigeants politiques, organisations multilatérales…) et privés.

« Les risques économiques liés à la cybersécurité sont une réalité en Afrique. Le Cyber Africa Forum se veut être cette plateforme d’échanges de référence sur le continent qui rassemble les acteurs africains et internationaux afin de mettre le risque cyber au cœur des problématiques de l’Afrique, comme enjeu de son émergence », a déclaré Franck Kié, président-fondateur de Ciberobs.

« Depuis dix ans, notamment via l’Africa CEO Forum, nous sommes au plus près des problématiques du secteur privé et le constat est clair », a dit M. Frédéric Maury, directeur général délégué à Jeune Afrique Media Group.

A la différence des grandes entreprises à travers le monde, les CEOs africains perçoivent le potentiel de la data et du digital mais négligent encore trop souvent le risque cyber, qui est pourtant l’un des plus importants opérationnellement, a-t-il ajouté. 

C’est pour cela, soulignera-t-il, que le groupe a décidé, aux côtés de Ciberobs, de faire du Cyber Africa Forum un lieu incontournable sur le sujet. A cet évènement de référence de la cybersécurité en Afrique qui prévoit 23 panels et plus de 80 intervenants, des décideurs de plus de 25 pays sont attendus.

« Nous jouons le rôle de facilitateurs en fournissant des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs d’Afrique subsaharienne », a assuré pour sa part Nathalie Kienga, vice-présidente de Ciberobs.

Le Cyber Africa Forum 2022 mettra à l’honneur les talents de la cybersécurité africaine via plusieurs initiatives, notamment la « Cyber Africa Women », qui vise à promouvoir et soutenir les femmes dans le domaine de la cybersécurité et du numérique. 

Il décernera également des prix à des personnalités qui ont œuvré pour le renforcement de la cybersécurité sur le continent ; et une récompense inédite en faveur de la start-up de l’année dans le domaine de la cybersécurité.

Un hackathon réunira une trentaine de candidats autour d’une épreuve de CTF (Catch the flag) à l’issue de laquelle les trois premiers à terminer le challenge seront récompensés à ce second forum sur la cybersécurité africaine.

L’édition 2021 du Cyber Africa Forum a connu une participation massive de l’ensemble de l’écosystème de la cybersécurité, tant du secteur public que privé avec 700 participants sur site et plus d’un millier sur Facebook et YouTube Live.

Plus de 50 partenaires et sponsors, 60 pays représentés et plus de 150 rendez-vous d’affaires organisés ont été enregistrés à la première session qui a regroupé autorités publiques, dirigeants d’entreprises, spécialistes de la cybersécurité.

Fondée en 2019, Ciberobs-Make Africa Safe est une plateforme de premier ordre en matière de cybersécurité, avec des activités dans la sphère médiatique, dans la construction d’expertise et d’opportunités (Cyber Africa Community) ainsi que dans le Conseil (Ciberobs Consulting).

L’organisation est à l’origine du Cyber Africa Forum, événement de référence dans le domaine de la cybersécurité en Afrique. Ciberobs-Make Africa Safe a été fondée par Franck Kié, commissaire général du Cyber Africa Forum et Managing Partner de Ciberobs Consulting.