Congo : deux présumés trafiquants fauniques devant la justice

Interpellés pour détention d’écailles et griffes de pangolin géant, ces deux hommes seront jugés ce jeudi 19 septembre, dans la ville d’Owando.

 

Les deux présumés trafiquants avaient été pris en flagrant délit de détention de deux grands sacs contenant une importante quantité d’écailles et griffes de pangolin géant. Selon des sources concordantes, le premier aurait acheté ces écailles dans plusieurs villages du département de la Sangha où il a participé aux travaux d’installation de la fibre optique. Le second, quant à lui, s’est procuré sa quantité d’écailles dans les villages environnants de Ouesso.

Ces présumés délinquants auraient camouflé ces écailles et griffes de pangolin géant dans les roues de secours des véhicules pour déjouer la vigilance des contrôles des agents des Eaux et Forêts qui s’effectuent entre Ouesso et Owando.

La justice désapprouverait, entre autres, la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux grands sacs d’écailles et griffes de pangolin géant. Ils risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Rappelons qu’en République du Congo, le pangolin fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Congo : baisse progressive des tensions à Ouesso

La vie reprend peu à peu son cour normal après une séquence agité après le kidnapping puis l’assassinat par un camerounais d’une jeune maman de 26 ans.

Les ressortissants camerounais de la ville Ouessso et leurs commerces ont été pris pour cible après la mise en cause d’un des leurs. Celui-ci est accusé de séquestration et meurtre d’une jeune congolaise et mère d’un enfant de 2 ans.

Tout a commencé le 12 avril, aux environs de 11 heures. La jeune congolaise de 26 ans a quitté son domicile pour se rendre à un rendez-vous. Mais en fin de journée, vers 19 heures, une de ses amies résidant à Pointe-Noire a téléphoné à sa famille. Un individu l’a contactée via le compte WhatsApp de la jeune femme séquestrée pour demander 500 000 francs CFA à la famille et un million de FCFA au père de l’enfant de la victime. L’information a été donnée par le ministre congolais de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou.

Selon RFI, le 14 avril, la famille a porté plainte. Une enquête a été ouverte et un chauffeur de taxi camerounais a été placé en garde à vue. Le lendemain, en représailles, des habitants s’en sont pris à des commerces tenus par des Camerounais. Certains ont dû se retrancher au consulat du Cameroun de Ouesso.

La même source révèle que quelques jours plus tard, le 18 avril, le corps sans vie de la jeune femme kidnappée a été retrouvée dans la forêt près de Ouesso. Un homme accusé du meurtre a été arrêté au Cameroun voisin par la gendarmerie. Le ministre congolais de l’Intérieur a déclaré « avoir renforcé les services de police et de gendarmerie pour contenir les réactions de la foule et sécuriser les populations étrangères ». Les suites judiciaires de l’affaire seront données, dit-il, « conformément aux accords de coopération liant le Congo et le Cameroun ».

Congo : une femme prise en otage par son compagnon

Le kidnappeur d’origine camerounaise demande une rançon de 500 000 francs CFA.

 

Une congolaise de 27 ans et maman d’une fillette de 2 ans a été prise en otage depuis le 11 avril, par son compagnon dans la ville de Ouesso. Ce dernier d’origine camerounaise exige une rançon de 500 000 FCFA, pour libérer la victime.  L’information a été confirmé par les autorités municipale de la ville.

La vidéo de la demande de rançon qui a fait le tour des réseaux sociaux, a suscité de la colère chez les habitants de Ouesso. Ils se sont exprimés en pillant les commerce de vente d’objets de construction, et un autre d’électroménager du kidnappeur.

Dans d’autres vidéos qui ont circulées sur les réseaux sociaux, l’on voit plusieurs jeunes Ouessois, visiblement en colère piller les boutiques du camerounais. Une situation qui a provoqué des échauffourées qui selon RFI ont duré plusieurs heures dans cette ville frontière avec le Cameroun.

Le bilan fait état d’un homme grièvement blessé qui a fait une hémorragie et a fini par succomber à sa blessure. C’est du moins ce qu’a dit les forces de l’ordre ont tiré des bombes lacrymogènes pour ramener la paix.

La sécurité a été renforcée à Ouesso sur ordre du ministère de l’Intérieur et selon le maire, la ville a retrouvé son calme en fin de journée.

Congo : Un prêtre retrouvé mort à Ouesso

Le corps sans vie de l’abbé Paul Mbon a été retrouvé, mercredi 3 juillet 2019, dans la rivière Sangha, à Matoto, dans la commune de Pokola (nord).

Porté disparu depuis le 28 juin à Ouesso, où il avait été invité pour une ordination. Paul Mbon aurait été assassiné. Selon des témoignages, il avait été enlevé dans la nuit du 28 au 29 juin 2019,  par des individus non identifiés, alors qu’il sortait d’une promenade avec un collègue prêtre.

C’est le corps sans vie en décomposition avec des blessures, qui a été repêché dans les eaux de la Sangha. Vue la décomposition du corps, l’inhumation a eu lieu le jeudi 04 juillet à Ouesso. Un suspect serait interpellé dans cette affaire de mort suspecte du prêtre Paul Mbon. Notons aussi qu’une enquête est en cours, pour découvrir ce qui s’est réellement passé.

L’abbé Paul Mbon a été récemment affecté à la paroisse de Sembé, dans le département de la Sangha, mais avant, il a été prêtre au diocèse de Ouesso.

Congo : vers la création des zones économiques spéciales de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso

Le conseil des ministres qui s’est tenu le 27 mars sous la présidence du chef de l’Etat, a examiné et approuvé trois projets de loi déterminant les conditions générales de création de ces zones.

Quatre villes ont été  sélectionnées pour abriter les zones économiques spéciales destinées, entre autres, à soutenir le programme gouvernemental de diversification de l’économie. Il s’agit d’Oyo-Ollombo, Ouesso, Brazzaville et Pointe-Noire

Le Conseil des ministres s’est réuni sous l’égide du président de la République, Denis Sassou Nguesso, pour examiner et approuver trois projets de loi déterminant les conditions générales de création et de fonctionnement des zones de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.

Notons que c’est en conformité avec la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, qui porte création des zones économiques spéciales, détermine leur régime et leur organisation. Cette dernière est adossée à la loi d’orientation datant de 2014 qui concerne l’aménagement et le développement du territoire national. Il faut souligner que les études dans le cas de la zone de Pointe-Noire sont avancées.

Congo : arrestation d’une femme pour tentative de trafic d’ivoire

En provenance d’une localité située dans la sous-préfecture de Pokola, la dame transportait un sac dans lequel étaient enfouis quatre pointes d’ivoire emballées dans un matelas couvert d’un drap.

Une femme a été arrêtéé à Ouesso, au nord du Congo, par les agents de la direction départementale de l’Economie forestière de la Sangha, en collaboration avec ceux du Fonds mondial pour la nature, pour tentative de trafic d’ivoire, a annoncé mardi la radio publique.

En provenance d’une localité située dans la sous-préfecture de Pokola, la dame transportait un sac dans lequel étaient enfouis quatre pointes d’ivoire emballées dans un matelas couvert d’un drap pour échapper à la vigilance des services de contrôle.

D’après les spécialistes de la conservation de la faune, quatre pointes d’ivoire équivalent à deux éléphants abattus. L’abattage des éléphants étant interdit par la loi congolaise de 1983, la présumée trafiquante d’ivoire devra donc répondre des faits pour lesquels elle est soupçonnée, devant les juges du tribunal de Ouesso.

Elle encourt une peine de cinq ans de prison ferme et une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions FCFA, selon les dispositions de l’article 113 de la loi n°37-2008 sur la faune et des aires protégées du 28 novembre 2008.

Selon ses déclarations consignées dans le procès-verbal, les pointes d’ivoire qu’elle transportait appartiennent à un trafiquant reconnu par les services de conservation dans la zone. Elle s’apprêtait à les livrer à un client à Ouesso.