La Fédération congolaise de tennis (Fécoten) a animé, le 25 mars, une conférence de presse au cours de laquelle elle a confirmé l’organisation de ces tournois.
La capitale congolaise abritera, du 5 au 17 juin, deux Opens juniors « J30 » qui se disputeront au Pôle de tennis, à proximité du stade Alphonse-Massamba-Débat. Ce sont des tournois individuels qui se dérouleront en simple et en double dans les deux versions qui permettront aux vainqueurs de gagner trente points dans le classement, a expliqué Hugues Henri Ngouélondélé, directeur des compétitions.
La Fécoten a également annoncé la tenue, du 17 au 29 juillet, de deux autres tournois seniors « M25 » qui auront cette fois-ci lieu au complexe sportif la Concorde, à Kintélé. Ces tournois professionnels concernent uniquement les hommes et permettront aux vainqueurs de gagner 25 millions de dollars. Emmener la compétition au Congo, a précisé l’expert, s’inscrit dans le but de donner la possibilité à plus de Congolais d’y participer à moindre coût. Cela coûte cher, dix personnes dans une compétition internationale.
« Les M25 sont les compétitions professionnelles qui font suite à la participation congolaise à la Coupe Davis. Les mêmes joueurs qui ont représenté le Congo à cette compétition auront la possibilité de jouer les tournois professionnels pour qu’ils aient l’opportunité de gagner des points au classement et de pouvoir être en mesure de mieux se positionner lorsqu’on fait les tirages au sort », a précisé Thierry Ntwali, l’expert de la Fédération internationale de tennis.
Selon lui, cet événement va aider la Fécoten à pouvoir susciter un meilleur engouement en vue d’avoir plus de partenaires pour lui permettre d’obtenir les moyens susceptibles de faire voyager plus de joueurs. « Pour que les joueurs congolais puissent avoir un meilleur classement, ils doivent jouer au moins douze semaines de compétitions par an à l’extérieur du pays. A partir de cette compétition, nous allons lever les fonds pour réinvestir dans le programme de développement qui pourra permettre aux athlètes congolais de voyager plus », a-t-il précisé.
Les compétitions sont aussi une façon de mettre en valeur les infrastructures de qualité dont dispose le Congo. « La Fécoten est l’une des rares fédérations en Afrique qui a des infrastructures. Le pôle tennis a huit courts, il y en a très peu dans la région dont j’ai en charge. Il y a aussi Kintélé… », a reconnu Thierry Ntwali.
Ces compétitions, a précisé le président de la Fécoten, seront organisées grâce à l’appui du ministère des Sports et de plusieurs sponsors qui se sont déjà annoncés. Il a exhorté d’autres à les rejoindre dans ces événements propices au développement de la discipline.