Congo : l’ONUDC présente son calendrier d’activités 2024

C’était à Brazzaville dans le cadre du projet intitulé « Renforcer la sécurité maritime et l’Etat de droit en mer dans le Golfe de Guinée ».

 

Le programme des activités de l’année 2024 de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), a été dévoilé dans la capitale congolaise. Le document prévoit entre autres, recrutement d’un binôme d’experts juriste et opérationnel pour la formulation d’un document de procédures opérationnelles standards harmonisées ; recrutement d’experts juridiques pour soutenir la réforme législative et de la tenue de l’atelier juridique pour réviser ou mettre à jour l’avant-projet de loi portant répression des infractions commises en mer.

Autres activités inscrit dans le calendrier 2024 de l’ONUDC, le renforcement des équipes d’enquête des Officiers de police judiciaire ; le déploiement d’un expert en maintenance flotte navale ; la tenue de l’atelier national de présentation des objectifs structure du projet document des Procédures opérationnelles standard (POS) harmonisée ainsi que l’atelier national de révision de l’ébauche du document POS.

Etaient présent à cet atelier de présentation du programme d’activités de l’ONUDC, les experts des représentants du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales et ceux du Secrétariat permanent dudit comité.

Congo : l’Onudc dévoile son plan d’action 2023

Ledit plan a été présenté par le coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale, Aliou Sall.

 

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc)vient de présenter son plan d’action à court terme de l’année 2023 au Congo. Ce plan a été dévoilé lors d’une entrevue entre le coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale, Aliou Sall et le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les Eaux continentales (Sepcim-Aemec), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

Le plan d’action de 2023 de l’Onudc 2023 s’appuie sur un cadre harmonisé à tous les Etats du golfe de Guinée :  l’harmonisation des procédures opérationnelles standards entre acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer ; la révision du code pénal et la dotation de deux tribunaux en équipements adéquats pour pouvoir conduire des procès. C’est du moins ce qu’a précisé Aliou Sall. « 2023, c’est autre chose, nous devons nous engager sur un autre plan d’action qui consiste en la révision du Code pénal ».

Pour ce faire, une série de formations opérationnelle et théorique sur les techniques de collecte des preuves et le recueilli des preuves électroniques sera conduite pour jauger sa conformité en phase avec les conventions internationales, en vue de connaître des cas d’actes de piraterie. Cette série de formations sera la première activité qu’entreprendront ensemble l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et le Sepcim-aemec, selon le coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale.

Ces activités, menées dans le cadre du Programme d’appui à la stratégie de sûreté et de sécurité maritime en Afrique centrale, débuteront par une formation théorique, les 17 et 18 novembre à Pointe-Noire, et un exercice pratique en mer sur les connaissances acquises par les officiers de la police judiciaire. A partir du 21 novembre se tiendra à Brazzaville un procès fictif sur la conduite des infractions en mer, notées pendant l’exercice maritime par les officiers de police judiciaire au large des côtes maritimes. De même, ce procès mettra en exergue les connaissances acquises l’année dernière à travers de multiples formations déjà exécutées.

Le Programme d’appui à la stratégie de sûreté et de sécurité maritime en Afrique centrale est une stratégie de l’Union européenne pour le golfe de Guinée, lancé en 2014. Il fait suite à de nombreuses initiatives que les pays de la sous-région, particulièrement les institutions, mettent en avant, en se référant au Protocole de Kinshasa de 2009, l’Architecture de Yaoundé et des différentes résolutions des Nations unies de lutte contre la criminalité maritime.