Congo : le ministère de la Santé lance deux stratégies de lutte contre le diabète

Les projets PEN Plus et Whopen, ont été mise sur pied pour s’attaquer au diabète et aux maladies non transmissibles graves dans toutes les formations sanitaires du pays.

 

A l’occasion de la commémoration de la 33e Journée mondiale du diabète célébrée jeudi 14 novembre, le Congo a adopté les stratégies Whopen et PEN Plus pour lutter contre cette maladie. Leur lancement cadre avec la mise en œuvre du pacte mondial de lutte contre le diabète en Afrique, adopté par les Etats en juillet dernier, lors du 74e Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Les deux stratégies prévoient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement le diabète et les maladies non transmissibles graves » ainsi que « réduire le nombre de décès ».

Whopen et PEN Plus mettront un accent sur l’amélioration de la prestation des soins du diabète qui ne se limitent pas à la gestion de la glycémie. La gestion au quotidien du diabète prend en compte le stress, l’angoisse et parfois la dépression.

PEN plus est une stratégie intégrée de prestation de soins visant à alléger le fardeau du diabète et les maladies non transmissibles (MTN) parmi les enfants et les jeunes adultes les plus pauvres, en augmentant l’accessibilité et la qualité des services de soins chroniques pour les affections graves, telles que le diabète de type 1, les cardiopathies rhumatismales, la drépanocytose et autres.

La stratégie Whopen est un ensemble de protocoles destinés à l’usage des médecins et des paramédicaux dans les formations sanitaires périphériques.

Le lancement de ces deux stratégies est une collaboration du ministère de la Santé et de la Population et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo : validation du plan d’action de sécurité sanitaire 2024-2028

C’était 27 avril à Kintélé lors d’un atelier spécial tenu avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

La République du Congo a approuvé son Plan d’action national de sécurité sanitaire (Panss) 2024-2028. Le document a été validé le 27 avril à Kintélé, pendant un atelier spécial. Il va servir de boussole afin de permettre de bien mener des activités dans le secteur de la santé et aussi d’intégrer des interventions pertinentes pour améliorer la performance du pays.

Le Panss est un processus de planification quinquennal propre à chaque pays, visant à accélérer la mise en œuvre des capacités sanitaires. Il détaille les priorités nationales en matière de sécurité sanitaire, favorise la collaboration entre les secteurs, permet l’identification des partenaires et la garantie de l’allocation des ressources nécessaires.

« La validation de ce plan représente un engagement concret envers l’amélioration de notre capacité à prévenir, détecter et répondre aux menaces sanitaires, qu’elles soient d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle. La sécurité sanitaire constitue un pilier fondamental de notre engagement envers la santé et le bien-être de notre population. En cette période marquée par des défis sanitaires sans précédent, il est impératif que nous nous dotions d’outils nécessaires pour faire face à toute menace potentielle », a souligné Gilbert Mokoki au micro adiac-congo.com.

Congo-hépatites virales : un atelier pour valider le plan national 2023-2027

Des experts se sont réunis en atelier pour valider plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales au Congo.

 

Les participants vont, à travers des ateliers animés par des experts en la matière, proposer les annotations sur le document, apporter des amendements utiles pour améliorer la qualité du document final. L’objectif est de porter les recommandations nécessaires pour sa mise en œuvre.

Le délégué du représentant de l’OMS au Congo, le Dr Cyr Judicaël Passi Louamba, a rappelé que la stratégie mondiale pour la lutte contre les hépatites proposée par l’OMS lors de la 63e Assemblée mondiale et approuvée par les Etats membres a pour vision de « réduire de 90% les nouvelles infections par le virus de l’hépatite et de 65% les décès dus à cette maladie d’ici à 2030 ». Elle souligne, par ailleurs, que les programmes de lutte contre ces affections devraient non seulement être institués de façon globale et systématique dans les plans nationaux de santé (PNDS) mais aussi documentés et disposés des systèmes appropriés de suivi et d’évaluation.

Selon l’OMS, en 2022, près de 354 millions de personnes sont infectées par les hépatites virales dont 294 millions par l’hépatite B et 58 millions par l’hépatite C et 2 millions pour le reste des hépatites. Chaque année, environ 1,4 million de personnes décèdent des suites de cirrhose hépatique ou cancer du foie. Dans la région africaine, l’hépatite B est endémique et touche environ 5 à 8% de la population, surtout en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

L’atelier est organisé par le ministère de la Santé avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé et d’autres partenaires au développement du secteur de la santé.

Congo : recommandation de l’OMS pour réduire l’extrême pauvreté

Elle se trouve dans un rapport des comptes nationaux de la santé en République du Congo pour la période 2019-2020, publié lundi 24 avril à Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais de maintenir le rythme de progression de ses dépenses en santé en vue de réduire l’extrême pauvreté. C’est une recommandation de l’OMS-Congo.

Dans un rapport des comptes nationaux de la santé en République du Congo pour la période 2019-2020, publié lundi à Brazzaville, l’équipe technique de l’OMS-Congo a passé en revue les dépenses de santé du pays qui ont tout de même connu une nette constante.

« Le Congo a à l’heure actuelle un niveau d’allocation de son budget annuel aux dépenses de santé qui est plus élevé que celui de nombreux autres pays africains », relève le rapport, précisant que la part du budget de l’Etat consacrée au financement de la santé demeure encore en deçà de l’engagement des chefs d’Etats de l’Union africaine qui est celui d’allouer 15 % de leur budget national à la santé.

Congo : des travaux pour améliorer l’offre de santé à Bouenza

Les travaux de la première session du Conseil départemental de la santé se sont tenus les 05 au 06 avril 2023 à Madingou.

 

La première session du Conseil départemental de la santé s’est tenue les 5 et 6 avril. Celle-ci a été présidé par le préfet du département de la Bouenza, Jules Monkala Tchoumou. Les travaux avaient pour objectifs d’examiner et d’améliorer les performances du système de santé de ce département tout en misant sur le renforcement de celles-ci cette année. Ils ont connu la participation des délégués de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les participants ont, par ailleurs, visité le centre de santé intégré de Madingou-gare et l’hôpital de base pour s’enquérir de leur fonctionnement.  Au terme des échanges et visites, des recommandations ont été formulées au nombre desquelles, organiser des ateliers de formation à l’endroit des membres du Conseil et des secteurs connexes à la santé en vue d’un fonctionnement harmonieux des systèmes de santé pour faciliter l’accompagnement politique.

Congo : un nouveau plan national de lutte contre le cancer

Ce plan vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an.

 

La République du Congo se dote d’un plan national de lutte contre le cancer. Avec l’appui de l’Organisation mondial de la santé (OMS-Congo), ce plan compte pour la période allant de 2022-2026. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministère de la Santé et de la Population jeudi 09 mars 2023.

Le plan national de lutte contre le cancer vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an. Il est question avec l’adoption de ce plan de promouvoir l’accès aux médicaments et traitements anticancéreux, d’élaborer les programmes de recherche sur les cancers et d’organiser les activités préventives.

 

« Sur le plan curatif, l’installation de la radiothérapie devient un impératif afin de réduire les évacuations sanitaires », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet.

Le Congo et l’OMS veulent mettre fin à l’exploitation sexuelle

Le sujet était au centre d’un atelier sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels.

 

Le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a initié du 16 au 19 janvier, un atelier dans la ville de Brazzaville. Ledit atelier porte sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels. L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs institutionnels et non institutionnels sur la problématique évoquée.

Les abus et exploitation sexuels comprennent, entre autres, la traite des êtres humains et la prostitution ainsi que toute atteinte physique à caractère sexuel commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal ainsi que la menace d’une telle atteinte. En effet, dans la majorité des cas, les abus sont commis par des proches sans brutalité. De plus, les violences perpétrées contre les enfants et les femmes consistent aussi en attouchements, simulations d’actes sexuels et pénétrations.

Malgré l’existence de l’arsenal juridique et moral, le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki déplore la persistance du fléau d’abus sexuel sur le territoire congolais occasionné, d’après lui, par les hommes en uniformes, les employeurs, les collègues de travail, les employeurs privés, les dispensateurs de soins de services de santé, les formateurs et proches parents.

Pour endiguer le fléau d’abus et d’exploitation sexuels, le ministre de la Santé a encouragé les auditeurs et bailleurs à travailler en réseau.

Congo : levée des mesures contre le Covid-19

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.

 

Les autorités congolaises ont mis fin aux mesures liés au coronavirus. Une décision prise à la suite d’un constat.  En effet, la majorité des sites dédiés à la prise en charge ne reçoivent plus de cas Covid-19. Le pays n’enregistre plus de décès liés au virus depuis plus de cinq mois.

« La pandémie poursuit sa régression au niveau national », c’est le constat qui a été fait par la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 au cours de sa 36ème réunion tenue au Palais du Peuple, sous l’autorité du Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso.

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national, ce vendredi 14 octobre 2022.

Cette décision intervient plus de deux ans après l’entrée en vigueur de cette mesure d’exception. Elle s’explique du fait de l’amélioration de la situation sanitaire relative à la COVID-19 en République du Congo.

En deux ans, près de 400 personnes sont mortes du Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Tuberculose : le Congo dans le top 30 des pays les plus touchés au monde

C’est ce qui ressort du rapport de l’Organisation de la santé (OMS), qui avait été publié au cours de l’année 2021. Le Congo est dans la liste des 30 pays au monde les plus touchés par cette maladie.

 

Dans le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié en 2021, le Congo est dans la liste des 30 pays les plus affectés par la tuberculose dans le monde. Dans un entretien accordé à la chaîne nationale, dimanche 24 avril, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la Tuberculose, Relinga Oyongo a parlé des stratégies mises en œuvre par le Congo pour lutter contre la tuberculose.

 « Le rapport de l’OMS pour les activités menées en 2020 publié en 2021, classe effectivement notre pays parmi les 30 au monde qui ont une forte charge élevée de la tuberculose, soit 379 cas de tuberculose pour 100 mille habitants et sur les 5 700 000 habitants, le Congo a un total d’à peu près 21 000 cas », a-t-il rapporté.

Pour faire face à cela, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose a affirmé qu’il a été mis en place un plan national par le Programme national qui couvre la période 2020-2022.

Il s’appuie sur 3 piliers, à savoir des innovations, des approches qui doivent être centrées vers le patient, l’accompagnement des politiques par la prise de décision et la recherche.

Relinga Oyongo a par ailleurs déploré la sous-notification des cas de tuberculose par une faible couverture en termes des structures de dépistage et de traitement de ces patients à travers le pays.

« En 2021 par exemple, nous n’avons notifié que 11 779 cas, or on s’attendait à 21 mille cas. Vous comprenez qu’il y a eu un gap de recherche. Donc, nous avons ce problème de sous notification », a-t-il déclaré.

Il a ainsi plaidé pour une responsabilité de chaque élément de la pyramide sanitaire, de la direction du programme, aux districts sanitaires en passant par les directions départementales de la santé.

Relinga Oyongo a aussi, rappelé que la mission de son institution vise à « réduire », « baisser » cette incidence de la tuberculose.

Le dépistage et le traitement de la tuberculose sont gratuits selon un décret présidentiel du 28 juin 2008.

Congo : nouvelle stratégie de lutte contre la tuberculose

Le gouvernement de la République du Congo a adopté une stratégie d’élimination de la tuberculose d’ici à 2035.

 

Le gouvernement de la République du Congo a adopté une stratégie d’élimination de la tuberculose d’ici à 2035, a fait savoir jeudi le ministre congolais de la Santé, Gilbert Mokoki.

A l’occasion de la journée internationale de la tuberculose, Gilbert Mokoki a annoncé l’adoption par le gouvernement d’une stratégie d’élimination de la tuberculose d’ici à 2035. Cette stratégie s’arrime aux orientations fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Le bilan de suivi des malades tuberculeux dans les centres antituberculeux de Brazzaville et de Pointe-Noire, à travers l’acquisition des automates de biochimie et d’hématologie, est gratuit, minimisant ainsi en partie les coûts très élevés liés à la prise en charge », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le ministre a toutefois reconnu que des efforts restaient à faire dans la lutte visant à stopper la tuberculose.

Afrique : l’OMS entend donner coup d’accélérateur à la vaccination

«L’Afrique ne peut pas se permettre de rester en marge de la vaccination ». Tel est le message qu’a martelé l’Organisation mondiale de la santé (L’OMS) qui a appelé jeudi 13 janvier 2022 les gouvernements africains à intensifier leurs campagnes d’immunisation, lors d’une conférence en ligne.

Alors que le variant Omicron circule désormais dans 30 pays africains, l’OMS appelle à vacciner 34 millions de personnes par semaine, contre six millions actuellement. Le but : atteindre une couverture vaccinale de 70% d’ici juin 2022.

Un pari difficile, d’autant plus que des doutes ont émergé sur l’efficacité des vaccins face aux variants. Des doutes exprimés notamment par un groupe de médecins inquiets au Ghana.

Dans une pétition signée cette semaine, ils ont remis en cause la viabilité des campagnes de vaccination qui nécessitent des doses de rappel.

Seuls sept pays africains ont atteint l’objectif fixé par l’OMS de vacciner 40% de leurs populations.

Dans le reste du continent, seulement 10% des gens ont été entièrement vaccinés.

Au Congo, dans la période du 13 décembre 2021 au 3 janvier 2022, le pays a enregistré 2 412 cas confirmés de covid-19, soit en moyenne 114 cas par jour, comparé au 39 cas moyen par jour enregistrés au cours de l’année 2021. On observe une flambée sans précédent et de nouvelles contaminations.

Selon les autorités sanitaires, cette augmentation exponentielle est aussi liée à la circulation d’un nouveau variant Covid-19 au Congo, à savoir le variant Omicron qui sévit partout dans le monde.

Le Ministère en charge de la Santé appelle les populations à plus de responsabilité et à adhérer massivement à la vaccination pour se protéger contre les risques de formes graves de la maladie.

Le taux de couverture vaccinale est seulement de 10,29%. Ce chiffre veut dire que 4 personnes sur 5 qui devraient être vaccinées n’ont pas encore pris leurs doses de vaccin contre la covid-19.

Zone CEMAC-coronavirus : le Congo placé à la 5éme place des pays les plus touchés

C’est ce qui ressort des statistiques relatives à la pandémie à Coronavirus publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé Afrique.

 

La République du Congo arrive à la 5ème place avec 1,33%. Un classement alors que la campagne de vaccination lancée le 24 avril de l’année en cours à Brazzaville par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, est loin du succès espéré. Plusieurs raisons expliquent cela notamment l’hésitation vis-à-vis des vaccins qui est aussi la conséquence de la désinformation, et du sentiment relativement répandu qu’il n’y a aucune urgence à se faire vacciner, d’une part en raison de la faible circulation du virus au Congo donc du risque sanitaire limité et de l’autre, faute de mesures incitatives. Beaucoup ne voient aucun intérêt à se faire vacciner.

Au 19 août 2021, l’OMS dénombre plus de 7,3 millions de cas de Covid-19 confirmés, dont 186 000 décès au total dans toute l’Afrique. Le continent compte toutefois plus de 6,5 millions de guérisons.

Dans les statistiques publiées par l’OMS Afrique, Gabon arrive en dernière position des pays de la CEMAC les moins touchés avec 0, 64%. Le pays le plus touché est le Tchad (3,49%, suivi du Cameroun (1, 62%) et de la Guinée Equatoriale (1,36%). Le Congo-Brazzaville et la RCA occupent respectivement la 5ème (1,33%) et la 6ème (0,87)%.

Congo-OMS : vers une amélioration de l’accès aux soins de santé de base

L’Organisation mondiale de la santé entend poursuivre son programme d’amélioration de l’accès aux soins de santé de base dans les districts sanitaires.

 

Amélioration de l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires en République du Congo, c’est une mission de l’ l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette organisation s’engage à poursuivre cette mission. Cette annonce a été faite par directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Rebecca Moeti Matshidiso, le 6 juin à Brazzaville.

« L’organisation envisage poursuivre son programme défini en vue d’améliorer l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires au Congo.  Elle compte également appuyer la formation des administrateurs du secteur de la santé, améliorer la capacité de la gestion de la santé publique au niveau des districts et au niveau local pour bénéficier de tous les investissements avec la construction des hôpitaux généraux dans tous les départements du pays », a-t-elle indiqué à l’issue d’un échange avec le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

En ce qui concerne le coronavirus, Rebecca Moeti Matshidiso annonce que l’OMS se propose d’appuyer les populations à respecter les mesures barrières (la distanciation, le port du masque, les règles d’hygiène élémentaires) et à se faire vacciner.

Pour le ministre Gilbert Mokoki le Congo attend aussi de « l’OMS l’appui dans le domaine de la formation du personnel administratif et de gestion des structures sanitaires. Nous allons développer cette coopération de mécanisme bilatéral de la commission mixte que nous avons avec le ministère des Affaires étrangères pour dynamiser la coopération avec l’OMS. »

RDC-OMS : Denis Mukwege nommé membre du Conseil scientifique

Ce conseil, nouvellement créé, a organisé sa première réunion le mardi 27 avril pour décider des premières étapes et d’un programme de travail.

 

Le Conseil scientifique de l’OMS a été créé en avril 2021 par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Cette structure, explique l’OMS, fait office de porte-parole des responsables scientifiques et conseille absolument le directeur général de l’OMS sur les questions scientifiques hautement prioritaires et les progrès de la science et de la technologie qui pourraient avoir un impact direct sur la santé mondiale. La division des sciences de l’OMS, fait-on savoir, facilitera l’activité du Conseil en définissant les principales priorités de l’OMS en matière de science, de recherche et d’innovation, indépendamment des spécificités du programme, et en se concentrant sur les domaines où des lacunes existent.

Le Conseil scientifique aura ainsi les fonctions suivantes: évaluer les questions scientifiques urgentes et hautement prioritaires et fournir des contributions et des conseils pour les traduire en impact sur la santé publique dans le cadre de la mission de l’OMS; identifier les problèmes scientifiques et technologiques actuels et nouveaux auxquels l’OMS doit s’attaquer, y compris les menaces pour la santé mondiale et les nouvelles avancées susceptibles d’avoir un impact direct ou indirect sur la santé mondiale; donner une orientation stratégique aux actions de l’OMS dans les domaines de la science, de la recherche et de l’innovation; participer à l’examen rapide et confidentiel des produits normatifs de l’OMS, à la demande du directeur général; et entreprendre d’autres tâches et fonctions conformes au présent mandat, à la demande du directeur général.

Neuf éminents scientifiques

Le Conseil est composé de neuf scientifiques éminents du monde entier. Ils servent à titre personnel et représentent un large éventail de disciplines englobant de nombreux aspects de la science, allant de la recherche fondamentale à la science de la mise en œuvre de la santé publique. Les membres, explique l’OMS, sont recrutés et sélectionnés en tant qu’experts reconnus du monde entier dans les domaines des sciences fondamentales, de la recherche translationnelle et clinique, des sciences sociales, de l’épidémiologie et de la santé publique.

Les neuf membres actuels sont : Prof Harold Varmus, lauréat du prix Nobel de médecine en 1989 et professeur au Weill Cornell Medical College, aux États-Unis (président du Conseil) ; Dr Salim Abdool Karim, directeur du centre pour le programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA) ; Dr Edith Heard, directrice générale du laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL), Royaume-Uni ; prof Adeeba Kamarulzaman, professeur de médecine et de maladies infectieuses, et président, International AIDS Society, Malaisie ; Dr Mary-Claire King, professeur de sciences du génome et directrice associée, scientifique médical, Université de Washington, États-Unis ; prof Abla Mehio Sibai, professeure d’épidémiologie, faculté des sciences de la santé, université américaine de Beyrouth, Liban ; Dr Denis Mukwege, gynécologue et lauréat du prix Nobel de la paix, République démocratique du Congo ; Dr Bill Pape, directeur et fondateur de Gheskio, Haïti et Dr Yongyuth Yuthavong, Spécialiste principal, Centre national de génie génétique et de biotechnologie, NSTDA, Thaïlande.

Gynécologue et spécialiste mondial du traitement des survivants de violences sexuelles en temps de guerre

Le Dr Denis Mukwege est un militant mondial contre l’utilisation du viol comme arme de guerre.

Après avoir obtenu son diplôme de médecine à l’université du Burundi en 1983, le Dr Mukwege a travaillé comme pédiatre à l’hôpital rural de Lemera près de Bukavu. Cependant, après avoir vu des patientes qui, en raison de l’absence de soins appropriés, souffraient souvent de douleurs, de lésions génitales et de fistule obstétricale après l’accouchement, il a étudié la gynécologie et l’obstétrique à l’Université d’Angers, en France, obtenant sa maîtrise et complétant sa résidence en médecine en 1989. Le 24 septembre 2015, il a obtenu un doctorat à l’Université libre de Bruxelles pour sa thèse sur les fistules traumatiques dans la région orientale de la République démocratique du Congo.

En 1999, le Dr Mukwege a fondé l’hôpital Panzi. Il est devenu l’un des plus grands spécialistes mondiaux du traitement des survivants de violences sexuelles en temps de guerre. En 2008, il a créé la Fondation Panzi pour fournir une prise en charge holistique aux survivants et pour atteindre ceux qui ne relèvent pas de la juridiction administrative nationale de l’hôpital.

Le Dr Mukwege a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment le prix des droits de l’homme des Nations unies (2008), le prix Right Livelihood (2013) et le prix Sakharov du Parlement européen (2014). Le magazine Time l’a classé parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde et la Fondation Carter l’a nommé «citoyen du monde». En 2018, il a reçu le prix Nobel de la paix pour ses efforts mondiaux visant à mettre fin à l’utilisation du viol comme arme de guerre.

Classement Afrique des pays où l’on consomme le plus d’alcool : le Congo occupe la 9ème place

L’Organisation Mondiale de la Santé vient de publier la liste des dix pays africain où l’alcool est sont le plus consommé.

La République du Congo est en 9ème position, sur le classement des pays d’Afrique où l’alcool est le plus consommé. C’est du moins ce que vient de révéler l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le pays de Denis Sassou N’Guesso occupe la 9ème place avec un pourcentage de 6.20% devant la Côte d’Ivoire qui ferme le tableau avec 5.98%. Le Gabon et le Cameroun ouvrent respectivement le bal avec 9.1 à la première place et 9.00% à en 2ème position.

Les autres pays tels que Nigeria qui occupe la 3ème place avec 8.9%, l’Ouganda, 4ème avec 8.33%, 5ème position, Afrique du Sud avec 7.77%, 6ème le Rwanda avec 7.12%. Le Rwanda est suivi en 7ème place par la RDC avec 6.32% et enfin, 8ème position l’Angola avec 6.20%.

Congo : baisse des cas de coronavirus dans les hôpitaux

Les autorités sanitaires congolaises indiquent à Brazzaville que plusieurs centres de prise en charge des parents Covid sont vidés suite aux nombreuses guérisons.

L’annonce a été faite par le professeur Alexis Elira Dokekias, de la Commission de prise en charge des patients souffrant de coronavirus. Le gouvernement n’affiche toutefois pas de triomphalisme à ce sujet et maintient quasiment toutes les mesures prises pour la lutte contre la propagation de cette pandémie.

« C’est que si actuellement on arrive sur plus de 200 cas à dépister deux positifs, alors qu’il y a quelque temps, il y avait plus de 80 positifs, cela veut dire que la situation s’est améliorée. Mais cela ne veut pas dire que le virus est parti », affirme le professeur Elira Dokekias.

Il confirme que dans la plupart des centres – comme Mfilou, Leyono, La Concorde ou le CHU à Brazzaville – il n’y a presque plus de malades. Alors que le pays compte encore officiellement plus de 1.000 cas actifs, qu’est-ce qui peut justifier une telle baisse?

Selon l’épidémiologiste Achile Lanzy, « ces six dernières semaines, les patients qui sont infectés sont de plus en plus asymptomatiques, c’est-à-dire ne présentent pas de signes, ou sont posystomatiques, donc présentent très peu de signes ».

« Tous les patients asymptomatiques dépistés positifs ne devraient plus obligatoirement être hospitalisés », révèle-t-il.

Observateur depuis le déclenchement de la crise sanitaire dans le pays, l’ambassadeur des Etats-Unis, Todd Haskell, conclut que le Congo doit avoir passé le pire.

« C’est moins grave maintenant, qu’il y a six mois. La situation est restée ici sous contrôle. Je crois que nous avons traversé le pire », commente le diplomate américain dont le pays a plusieurs fois aidé le Congo dans la lutte contre le coronavirus.

Il faut aussi noter que des hôtels, réquisitionnés pour les mises en quarantaine des cas suspects ou asymptomatiques, ont été désinfectés et s’apprêtent à reprendre leurs activités commerciales.

Le point du 9 octobre dernier, l’OMS parle d’une trentaine de nouveaux cas dont un décès. Mais le gouvernement ne communique aucun chiffre depuis plus de deux semaines.

Selon les dernières données de l’Université Johns Hopkins, le pays a enregistré 5118 cas positifs et 90 décès. Au total, 3887 personnes se sont rétablies. Les mesures de protection et de prévention restent en vigueur dans le pays.

Congo-coronavirus : début d’une campagne de sensibilisation entre Moungoumba et Bétou

L’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) a lancé ce week-end une campagne transfrontalière de prévention du coronavirus entre ces deux localités de Centrafrique et du Congo.

Dans cette zone transfrontalière, les populations échangent couramment aussi bien par voie terrestre que fluviale, mais les tests et les médicaments contre le coronavirus font défaut.

Depuis cinq semaines que les responsables de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCAEC) sillonnent les zones transfrontalières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour sensibiliser contre le coronavirus. Une pandémie qui gagne du terrain.

Les équipes ont déjà parcouru plus de 10 000 kilomètres dans la zone de Bétou au Congo et Moungoumba en Centrafrique où les populations échangent fréquemment. Cette sensibilisation a été motivée pour des raisons évoquées par le Dr Brahim Issa Sidi représentant du secrétaire exécutif de l’OCEAC : « L’épidémie n’est plus importée, on vit avec ça. Les contaminations sont devenues pratiquement domestiques ou locales. Nous allons faire en sorte que, non seulement on ne va pas relâcher la sensibilisation ou la prévention, on va ajouter le dépistage et autres prises en charge parce que, s’il y a des positifs dans la population, il faut les connaître. »

Pour le Dr Issa Sidi, la sensibilisation est une flamme qu’il faut nécessairement maintenir parce que l’épidémie, selon les enquêtes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), va s’accentuer et durer encore longtemps.

 

Coronavirus : aucun cas enregistré au Congo

La ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo a déclaré le 4 février à Brazzaville que le Congo n’avait aucun cas déclaré du coronavirus.

« Dès le début de la maladie en Chine, le gouvernement congolais a pris mis un dispositif de contrôle des passagers en provenance des pays étranger. Aujourd’hui nous sommes allés faire le constat sur son fonctionnement. Aujourd’hui en Afrique et au Congo, il n’y a pas encore un cas déclaré du coronavirus », a souligné Jacqueline Lydia Mikolo.

Assisté de ses collègues de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, des Transports et de la marine marchande, Fidèle Dimou et de la Communication et des médias, Thierry Moungala, Jacqueline Lydia Mikolo a fait savoir que le dispositif mis en place dans les frontières fonctionne normalement. « Ce dispositif qui consiste à équiper le personnel en bavettes, solutions hydro-alcooliques, thermo-flash et gants est le même à l’aéroport Maya-Maya, au Beach de Brazzaville, à Ouésso et à Pointe-Noire », a-t-elle précisé.

Jacqueline Lydia Mikolo a aussi visité l’hôtel de la Concorde à Kintélé qui devra être transformé en centre d’isolement au cas où un cas de coronavirus venait à être détecté.

Le représentant de l’OMS Congo, Lucien Manga a souligné que le Congo a mis en place un dispositif de prévention recommandé par son organisme. « L’OMS a dépêché au Congo un technicien qui devra accompagner le gouvernement dans les techniques de prévention contre le coronavirus », a-t-il dit.

OMS-Afrique : des méthodes pour élargir la couverture sanitaire universelle

Le sujet est au centre de la 69e session de l’Organisation mondiale de la santé et l’Afrique, qui se tient depuis lundi 19 août 2019, à Kintélé.

« La couverture sanitaire universelle, ne laisser personne de côté », le sujet est débattu depuis le 19 août, aux assisses de la 69ème session de l’OMS-Afrique. Ils sont une quarantaine de ministres de la santé de la région Afrique de l’OMS et leurs partenaires à prendre part à cette réunion, qui se tient pendant une semaine, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui reçoit ces assises dans son pays, a prononcé le discours d’ouverture où il a invité la communauté africaine à lever les obstacles qui entravent l’élargissement de la couverture sanitaire universelle en Afrique.

« … je lance un vibrant appel, à tous les pays africains, pour une ratification rapide du traité instituant l’Agence africaine du médicament », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso.

Pour le chef de l’Etat, la démarche permettrait, de maximiser la lutte contre les faux médicaments, de combattre la mortalité et d’assurer une bonne santé à la population.

Il « exhorte les Etats africains à prendre, activement, part à la réunion de haut niveau, sur la couverture sanitaire universelle, prévue le 23 septembre 209, à New-York, en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies ».

Lutte contre Ebola : l’OMS appelle à la solidarité régionale

OMS a appelé lundi à Brazzaville les neuf pays frontaliers de la RDC à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

L’appel concerne les neuf pays voisins de la République démocratique du Congo et a été lancé lundi à Brazzaville par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS, lors de la 69e Session du comité régional de l’organisation onusienne pour l’Afrique.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé lundi à Brazzaville les partenaires des Nations unies, principalement les neuf pays frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC) à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

« Le moment est venu pour que tous les partenaires, notamment les neuf pays voisins de la RDC, fassent preuve de solidarité pour barrer la route à la propagation d’Ebola », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS.

« La stratégie régionale de surveillance et de riposte de la maladie est si importante. Elle (…) peut combler toutes les lacunes constatées », a-t-il estimé.

« Ebola est une urgence de santé qui est complexe », en RDC où les agents de santé font parfois face à l’insécurité dans les zones touchées puis au manque de confiance de certaines communautés, a-t-il souligné.

Le Dr Ghebreyessus prenait part lundi à Brazzaville à la 69e Session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qui sera marquée par l’élection du nouveau directeur de l’OMS/Afrique, qui a son siège dans la capitale congolaise.

Au moins 400 participants, dont 47 ministres de la Santé du continent, prennent part à cette session, dont les assises ont été inaugurées par le président congolais Denis Sassou Nguesso.

« Ebola est une maladie évitable et traitable. Nous avons un vaccin qui est à plus de 97% efficace et des médicaments qui le sont à plus de 90% », a affirmé le directeur général de l’OMS.

Par ailleurs, une équipe japonaise spécialisée dans la réponse aux urgences concernant les maladies infectieuses sera déployée à partir de vendredi.

Elle doit permettre le renforcement de la quarantaine et la participation à d’autres activités pertinentes en vue de prévenir la propagation de l’épidémie, a annoncé l’ambassade du Japon en RDC.

En juillet, le comité d’urgence de l’OMS avait élevé la dixième épidémie d’Ebola en RDC au rang d’une urgence de santé publique de portée internationale.

Cette épidémie a déjà tué plus de 1.934 personnes en RDC où elle sévit dans la partie orientale, frontalière de l’Ouganda, du Rwanda ou encore du Burundi.

OMS-Afrique : les pays africains veulent améliorer leur capacité à faire face aux épidémies

Le sujet sera au centre de la rencontre qui regroupera les ministres de santé des pays du continent africain, le 19 août à Brazzaville.

Progresser dans le système de défense des épidémies en Afrique. C’est de ça dont il sera question dans les échanges des ministres de santé des pays du continent africain, le 19 août 2019. Une rencontre qui se tiendra à Brazzaville, capitale de la République du Congo. L’annonce de la tenue du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a été faite le 29 juillet, par la directrice de l’institution, le Dr Matshidiso Moeti.

Elle s’est exprimée à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.  « Ils vont discuter des problèmes sanitaires. Nous allons voir comment améliorer la capacité de nos pays à faire face aux épidémies ; ce qui est en train de se faire notamment au niveau de la République démocratique du Congo où il y a Ebola et dans les pays voisins », a expliqué  la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.

Il faut le dire, l’épidémie d’Ebola ne sera pas la épidémie qui sera à l’ordre du jour. D’autres comme le chikungunya seront également abordés.

Congo : quand les TIC s’associent à la santé

Le Congo et l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) ont organisé un atelier visant à montrer l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication dans le domaine de la santé.

Du 22 au 23 mars, deux jours qui ont permis aux participants d’en savoir plus sur la cyber santé. Il s’est agi de trouver les moyens de permettre l’amélioration de système de santé de tous les pays membres pour une utilisation efficiente et efficace de l’information sanitaire. L’objectif étant d’obéir aux normes internationales de santé exigées par l’OMS.

L’on se souvient qu’en 2010, lors de la 60ème session du comité régional de l’OMS, le sujet avait été à l’ordre du jour. La cyber santé étant considérée comme un outil essentiel à l’amélioration du système d’information sanitaire.

Il avait été recommandé aux pays membres de l’OMS de mettre en place une stratégie nationale de communication relative aux TIC ; de créer aussi des infrastructures et établir des services de cyber santé, y compris la modernisation de la connexion internet pour les établissements de santé publique. L’interconnexion de toutes les administrations de santé publiques est aujourd’hui une priorité.

Les participants ont également fait référence aux opportunités qu’offrent les TIC. Notamment, l’accès aux soins de santé à travers les outils tels que l’ordinateur, le téléphone portable, la télémédecine et l’e-Santé. D’autres outils ont été évoqués à l’exemple de SMS for life : moyen de communication jugé efficace pour contacter en temps réel les populations dans les zones reculées afin de les prévenir contre tout autre risque sanitaire.

Congo : le ministère de la santé et l’OMS organisent les journées roses

Le lancement d’une campagne intitulée « Octobre rose », consacrée à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein féminin, s’est déroulé le 9 octobre à Brazzaville.

La campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein a été organisée, pour la première fois, aux Etats-Unis d’Amérique, en 1985. Près de dix ans plus tard, en 1994, la France a emboîté le pas. Progressivement, cette campagne est en train de gagner le monde entier.

Voici donc vingt-cinq ans que chaque année, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation au cancer du sein, afin d’attirer une plus grande attention sur cette maladie, de favoriser la prise de conscience et d’accroître le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement ainsi qu’aux soins palliatifs.

Dans son discours de circonstance, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné qu’aucune famille ne peut se prétendre d’être épargnée de cette pathologie chronique qui entraîne des dépenses énormes de santé qui conduisent à l’appauvrissement de la société. « Devant ce drame, les professionnels de santé, les ONG et les associations doivent plus que jamais intérioriser la déclaration du président de la République qui, avec ses qualités de visionnaire, situait déjà la santé comme une urgence dans le système de santé résilient que nous souhaitons dans tous les fronts pour une réponse efficace et efficiente contre toutes ces maladies », a-t-elle rappelé.

Intervenant à son tour, le représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, Ray Mankélé, a déclaré : « Il y a chaque année près de 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus au cancer du sein. C’est de loin, le premier cancer chez la femme à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement. L’incidence du cancer du sein progresse régulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire du fait d’une plus longue espérance de vie, de l’augmentation de l’urbanisation et de l’adoption des modes de vie occidentaux ».

Au Congo, rappelons-le, les données du registre du cancer de Brazzaville renseignent que de 2014 à 2015, 1447 Congolais étaient atteint de cette maladie. Ce même registre apprend aussi qu’en 2016, six cent douze cas ont été répertoriés parmi lesquels dix-huit ont été découverts au cours d’un acte d’autopsie, c’est-à-dire trop tard. Parmi tous ces cas, les spécialistes affirment que les femmes présentent des cancers gynécologiques des mamelles, notamment ceux du sein à hauteur de 48%, et du col utérin avec 33%. Si jadis ces cancers ne touchaient que les sujets de plus de 40 ans, aujourd’hui les statistiques indiquent que même les femmes de moins de 30 ans sont concernées par les cancers du sein et du col de l’utérus.

Le Congo bientôt doté d’une politique sanitaire nationale

La représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, a donné l’information au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, qui l’a reçue le 17 septembre à Brazzaville.

La représentante de l’OMS est allée faire ses adieux au patron de la diplomatie congolaise, après six ans passés au Congo. Au cours de leur entretien, le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo a annoncé que le Congo sera bientôt doté d’une politique sanitaire nationale. Les experts en la matière sont à pied d’œuvre sur la question depuis des mois et c’est courant cette semaine que se programme pourrait être validé.

« En perspective des programmes enclenchés pendant notre mandat et dont notre organisation mettra en œuvre, il y a la validation dans les prochains jours d’une politique efficace nationale pour le Congo. En principe, ce programme sera approuvé dans la semaine, sauf changement de dernière heure », a précisé le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Parlant des activités phares qui ont marqué son mandat, la représentante de l’OMS s’est dit satisfaite de son passage au Congo, estimant que  le bilan de son séjour de travail dans le pays était positif pour avoir réalisé beaucoup de choses. Elle a évoqué la prise en compte et la résolution de certains aspects de système de santé, la revue du secteur de la santé qui est un défi très important, la mobilisation des ressources, la mise en œuvre de toutes les stratégies et des résolutions votées par les Etats membres au niveau de l’Assemblée mondiale et au niveau des comités régionaux, etc.

Par ailleurs, outre ces défis, pour la représentante de l’OMS, son souvenir le plus marquant est la distinction qui lui a été décernée par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, lors de la célébration officielle de la fête de la proclamation de la République.

« Cette médaille qui m’a été décernée est un signe d’honneur pour moi. Elle marque une reconnaissance de l’Etat congolais vis-à-vis de moi, par rapport aux services rendus et aux efforts que nous avions eu à faire et accomplis durant notre mandat ici au Congo. D’autant plus que c’est pour la première fois qu’un diplomate se voit décoré lors de la célébration d’une fête nationale », a reconnu la représentante de l’OMS.

Evoquant, par ailleurs, d’autres résultats palpables obtenus au cours de son mandat, elle a rappelé que sa motivation à les atteindre était liée au fait que dès son arrivée en 2013, le pays était confronté à une épidémie de choléra. Cette épidémie qui était devenue endémique à Pointe-Noire a constitué son champ de bataille. Ainsi, il était urgent pour elle de mettre sur pied des stratégies sanitaires efficaces pour l’éradiquer et c’est ce qui fût fait. C’est pourquoi, malgré quelques difficultés rencontrées sur le terrain, cette maladie n’existe plus au Congo, a-t-elle affirmé. En plus de cela, selon la représentante de l’OMS, le Congo n’a jamais eu un cas de polio pendant tout le temps de son séjour de travail.

« Voilà quelques résultats tangibles que nous avons pu obtenir. Et nous exhortons les équipes qui resteront ainsi que mon successeur à continuer à travailler afin que tous les défis en matière de santé au Congo soient relevés », a-t-elle conseillé, en remerciant le président de la République ainsi que le gouvernement qui l’ont appuyée, écoutée et aidée dans le travail et la mobilisation des partenaires. Le Congo a besoin des partenaires qui soient derrière l’agenda santé du pays, a conclu le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Congo : le directeur général de l’OMS en séjour de travail à Brazzaville

Le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, en visite de travail séjourne à Brazzaville depuis ce 25 juillet 2018.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé est depuis ce 25 juillet au Congo pour une visite de travail de soixante-douze heures. Le premier africain a occupé une telle fonction a été reçu par  Jacqueline Lydia Mikolo, ministre  ministre de la Santé et de la population dans son cabinet ministériel.

Il faut dire que le Congo Brazzaville et l’OMS entretiennent des bon rapports de coopérations en matière de santé. Durant son séjour, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visitera quelques infrastructures sanitaires de Brazzaville, entre autres, le Centre national de référence de la drépanocytose, le Centre de santé intégré de Moukondo.

A en croire les sources bien introduites, Tedros Adhanom aura aussi des rencontres au plus haut sommet de l’Etat. Notamment le 27 juillet avec le président de la République, Denis Sassou N’Guesso; et avec l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, en qualité de présidente de la Fondation Congo Assistance, une structure qui mène la lutte contre plusieurs pathologies dont la drépanocytose.

Pour le directeur, il s’agit de « Travailler sans relâche pour concrétiser la couverture sanitaire universelle, veiller à ce qu’il y ait des ripostes solides dans les situations d’urgences, renforcer la santé et l’autonomie des pays et instaurer la transparence au cœur de l’OMS ».

 

Le « plombage gris », toxique pour le cerveau, les reins et le système immunitaire

C’est une affirmation du Dr Eugène Loubaki, qui estime que les enfants, les femmes enceintes et allaitantes sont les plus exposés.

Interdire l’usage du mercure dentaire encore appelé plombage gris et pour le respect de la Convention internationale de Minamata sur le mercure.  C’est la bataille de l’association Action sur l’environnement et le développement (AED). Ce métal est utilisé par les dentistes pour compenser les trous dentaires. Pour le Dr Eugène Loubaki, le plombage gris est hautement toxique pour le cerveau, les reins et le système immunitaire. Il estime que les enfants, les femmes enceintes et allaitantes sont les plus exposés.

Le 15 juin à Brazzaville, l’AED a initié un atelier pour sensibiliser le public congolais aux risques sanitaires de « l’amalgame dentaire ».

« L’amalgame dentaire dont il est question, faussement appelé ‘’plombage gris’’, mélange de mercure avec d’autres métaux tels que l’argent, l’étain et le cuivre, est largement utilisé dans notre pays, aux fins de réparation des dents abimées. Ce matériau durable s’insère facilement dans la dent creusée et ne coûte pas cher », a souligné Dr Eugène Loubaki, président de l’AED.

Il s’est agi au cours de cet atelier de vulgariser la convention de Minamata sur le mercure et de parvenir à impliquer les parlementaires en vue de l’adoption d’une loi contre l’usage du plombage gris. Aussi, de faire un état des lieux de la dentisterie au Congo. Enfin, d’informer toutes les parties prenantes sur les effets néfastes de la dentisterie avec mercure chez les enfants de moins de 15 ans et les femmes enceintes et allaitantes.

« Regardons le nombre d’enfants qui souffrent d’autisme, le nombre de femmes victimes de fausse-couche. Le risque repose non seulement sur les patients, mais aussi sur les dentistes qui manipulent cette substance », a interpellé le Dr.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le mercure comme l’une des dix substances les plus préoccupantes dans le domaine de la santé.

Le métal est, en plus, un perturbateur endocrinien. Il est aussi classé cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction par l’OMS.

Ebola : Brazzaville adopte des mesures préventives contre la maladie

La République du Congo vient d’opter pour un plan de contingence visant à renforcer les capacités nationales à lutter contre la propagation de cette maladie qui sévit au nord-ouest de la RDC.

Pour préparer, prévenir et riposter contre l’épidémie d’Ebola, le gouvernement congolais en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres partenaires ont arrêté un ensemble de mesures. Il s’agit d’un plan de contingence qui consiste entre autres, à assurer la prise en charge des cas ; à renforcer les mesures d’hygiène, la surveillance épidémiologique, la mobilisation, l’information et la communication.

Depuis quelques jours, l’épidémie d’Ebola a été déclarée dans la province de l’équateur, au Nord-Ouest de la République Démocratique du Congo. Pour la représentante de l’OMS, le Dr Fatoumata Binta Diallo, il y a des risques de propagation dans certains départements du Congo-Brazzaville voire dans certains pays de la sous-région.

« L’épidémie a éclaté dans l’Equateur, donc vers les localités de Mbandaka et Bikoro qui sont très proches du département de la Likouala, plus précisément de la ville de Liranga. A ce titre, l’OMS a déclaré certains pays à très haut risque. Ce sont le Congo, la République centrafricaine, tous ces pays qui sont limitrophes de la RDC et surtout de cette zone. Nous sommes en alerte totale, on se met déjà en position de se préparer et de répondre rapidement », a-t-elle indiqué.

Bon à savoir, la région de l’Equateur en RDC est frontalière au département de la Likouala. Les deux régions, dont les populations échangent quotidiennement, sont séparées par le fleuve Oubangui qui mène jusqu’en République centrafricaine.

« On a identifié, dans notre pays, les départements à risque qui sont la Likouala, la Cuvette, les Plateaux, le Pool, voire même Brazzaville », a expliqué la représentante de l’OMS au Congo. « Pour cela, on a réactivé le comité de coordination de la lutte contre les épidémies qui réunit les représentants des départements impliqués et des différents partenaires », a ajouté Fatoumata Binta Diallo.

Pour rappel, le Congo a connu deux épidémies d’Ebola en 2001 et 2003 dans le département de la Cuvette ouest.

L’OMS recommande au Congo la mise en place des comités nationaux pour lutter contre les faux médicaments

C’était jeudi 22 mars lors de la célébration d’une journée de mobilisation contre les faux médicaments organisée par l’Institut français de Brazzaville.

Dans une allocution lue par son Représentant au Congo, le Dr. Ray Mankelé, l’OMS a également suggéré des points focaux pour les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés, qui serviraient de liens avec le dispositif des Etats membres. Ces points focaux seront responsables de la réception, de la communication des informations relatives aux produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés, ainsi que de la réponse à apporter.

En effet, l’OMS estime que 1 pc des médicaments qui circulent dans les pays en développement sont contrefaits, Ce ratio pouvant atteindre 10 à 15 pc dans les pays émergents et 30 pc dans les pays développés. Selon l’OMS, 30 à 70 pc des médicaments qui se vendent en Afrique sont contrefaits.

« Depuis 2013, 1.500 cas de produits de qualité inférieure ou falsifiés ont été signalés. Parmi ceux-ci, figurent les produits antipaludiques et les antibiotiques. 42 pc de ces produits venaient d’Afrique subsaharienne, 21 pc des Amériques et 21 pc de la région européenne »’, a indiqué le Dr. Mankelé.

L’OMS a lancé un appel aux pouvoirs publics, décideurs, partenaires techniques, organismes internationaux et autres à conjuguer leurs efforts pour parvenir à endiguer le trafic des faux médicaments et leur marché illicite.

De son côté, la ministre congolaise de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a annoncé l’adhésion du Congo à la Convention Médicrime avant la fin de cette année, estimant qu’aucun Etat ne peut vaincre seul le fléau des faux médicaments.

Sur le plan régional, le Congo souscrit au plan opérationnel d’action 2016-2020 de lutte contre les faux médicaments des pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique commune, a rappelé la ministre, soulignant que le Congo a mis en place une Commission d’homologation des médicaments et un système de pharmacovigilance et procédé au renforcement de l’Autorité nationale de réglementation pharmaceutique.

Des projets portant création du Programme national de lutte contre les produits médicaux faux et les circuits illicites, ainsi que celui portant création du Laboratoire de contrôle de qualité des produits de santé sont déposés sur la table du gouvernement.

La journée de mobilisation a été marquée par des communications sur les médicaments falsifiés faites par le spécialiste des maladies infectieuses et tropicales de France, membre de l’Académie nationale de médecine, le Pr. Marc Gentilini, et par l’expert pharmaceutique de Medicrime, Alexamndre de la Volpierre, sur La Convention Médicrime.

Le Pr. Marc Gentilini a déploré la circulation des produits contrefaits dans le monde. Selon lui, les faux médicaments sont des produits périmés, détériorés et avec des principes actifs inadaptés.

Ces médicaments proviennent de l’Inde, de la Chine, du Pakistan et de la Russie et sont déversés en Afrique. Les produits comme les antalgiques sont falsifiés aux Etats-Unis et au Canada. Les produits anticancéreux, des anti-rétroviraux, faux viagra et anti-diabétiques en Europe.

Concernant le Traité Médicrime, Alexandre de la Volpierre a expliqué que la Convention dote les Etats parties d’un instrument puissant pour combattre la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires, dans l’optique de la protection sanitaire des patients et des utilisateurs des produits médicaux.

L’OMS Afrique entend appuyer les efforts du Congo

Le Congo fait des efforts dans l’amélioration de son système de santé, a reconnu la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique. Le gouvernement a, en effet, résolu d’augmenter de 11%, cette année, l’allocation budgétaire dans ce secteur malgré les difficultés financières que traverse le pays. « Avant que les partenaires viennent nous aider, nous devons nous-mêmes faire des efforts », a souligné le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Un principe qui encourage la communauté internationale à aider davantage le Congo dans le domaine sanitaire, a expliqué le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, promettant: « En deux ans, nous effectuerons trente missions pour soutenir les différents programmes de santé ici au Congo »

La problématique de la couverture sanitaire universelle a également été évoquée. Le gouvernement s’y attèle pour permettre à la population, notamment celle de l’arrière-pays, d’accéder facilement aux services de base et améliorer la prise en charge des malades. La formation des ressources humaines (médecins et infirmiers), les maladies transmissibles et non transmissibles qui prennent de l’ampleur, en l’occurrence l’hypertension dont le taux de prévalence chez les adultes au Congo est à 30%, figurent parmi les nombreux défis à relever. « Il y a beaucoup du travail à faire pour la prévention de cette maladie », a souligné la directrice régionale de l’OMS. Sur la formation des cadres en matière de santé, rappelons-le, deux mille étudiants congolais sont à Cuba. C’est dans deux ou trois ans que les premières promotions retourneront au pays.

Le programme de travail du Dr Matshidiso Rebecca Moeti l’a conduit, par ailleurs, chez le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. Les membres du bureau de la chambre basse du parlement et la commission santé de cette institution ont échangé avec elle sur les priorités et défis du pays en matière de santé. « J’ai exhorté les parlementaires, notamment le président de l’Assemblée nationale, à accompagner le Plan national de développement sanitaire mis en place par le ministère dès que les fonds seront disponibles », a indiqué la directrice régionale de l’OMS.

Le Dr Matshidiso Rebecca Moeti a visité, en outre, la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé. Le haut fonctionnaire onusien s’est fait une idée des conditions de stockage des médicaments. La manière d’aider le Congo à trouver les fonds pour l’approvisionnement et la distribution des médicaments et produits de santé a fait l’objet des échanges entre les deux parties. La ronde que la directrice régionale de l’OMS a amorcée prendra fin le 16 février.

Cancer : le taux de mortalité devrait doubler d’ici à 2030 (OMS)

Le taux de mortalité par cancer devrait d’ailleurs doubler d’ici à 2030, a prévenu dimanche 4 février Dr Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique, lors de la journée mondiale contre le cancer. Elle indique le caner est la deuxième cause de mortalité dans le monde.

Les pays à revenu faible et intermédiaire tels que les États membres de la Région africaine enregistrent 75 % des décès par cancer qui surviennent dans le monde, une forte mortalité qui s’explique en partie par le diagnostic tardif des cancers, indique Matshidiso Moeti dans son message.

En effet, moins de 30 % des pays à faible revenu ont accès aux services de diagnostic et de traitement du cancer. En 2015, près de 35 % des pays à faible revenu ont indiqué disposer de services de pathologie dans le secteur public.

Reconnaissant que la menace croissante du cancer pose un problème de santé publique, les gouvernements du monde entier ont adopté la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé sur le cancer en 2017. Ils se sont engagés à respecter les 22 actions que les États membres doivent prendre pour réduire le nombre de décès par cancer chaque année et améliorer la vie des personnes atteintes par un cancer.

L’OMS lance un appel aux gouvernements pour qu’ils amorcent des changements stratégiques, conformément à leurs engagements en matière de lutte contre les maladies non transmissibles, et qu’ils réduisent de 25 % d’ici à 2025 la mortalité prématurée imputable à ces maladies.

Cette année marque aussi la fin de la campagne   « Nous pouvons, je peux ». Pendant trois ans, cette campagne a exhorté les individus, les sociétés et les États à prendre des mesures pour réduire l’impact du cancer.

Malgré les avancées obtenues lors de cette campagne, la bataille pour réduire l’impact du cancer n’est pas gagnée. On estime que 8,8 millions de personnes décèdent des suites d’un cancer chaque année dans le monde, soit près d’un décès sur six.

 Appel à un meilleur accès aux services de diagnostic, de prévention et de traitement

Des millions de personnes atteintes de cancer dans les pays en développement n’ont toujours pas accès à une prévention, un dépistage, un diagnostic et un traitement efficaces, a déclaré le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano.

« Vingt-huit pays africains n’ont pas une seule machine de radiothérapie », a déclaré M. Amano, lors d’un événement commémorant la journée mondiale contre le cancer.

« L’AIEA continuera de travailler dur pour changer cela et améliorer les installations dans d’autres régions du monde où le besoin est aussi grand », a-t-il ajouté.

Cette année, la célébration de la journée contre le cancer porte notamment sur l’utilisation de la technologie nucléaire pour la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 30 et 50% des cancers peuvent actuellement être évités en évitant les facteurs de risque et en mettant en œuvre des stratégies de prévention vérifiées.

Certains de ces facteurs de risque comprennent la consommation de tabac, y compris les cigarettes et le tabac sans fumée; le surpoids ou l’obésité ; un régime alimentaire avec un faible apport en fruits et légumes ; un manque d’activité physique et la consommation d’alcool; une infection transmise sexuellement par le virus du papillome humain (VPH) ; une infection hépatique ou d’autres infections cancérogènes ; un rayonnement ionisant et ultraviolet ; la pollution de l’air urbain; et la fumée provenant de l’utilisation domestique de combustibles solides.