FPHN : le Congo va présenter son rapport volontaire national le 17 juillet

Ce sera à l’occasion de la tenue à New-York aux Etats-Unis, du Forum politique de haut niveau sur le développement durable (FPHN).

 

La République du Congo prendra part au FPHN qui se tiendra le 17 juillet 2024, à New-York, aux Etats-Unis. Le pays de Denis Sassou N’Guesso présentera son rapport volontaire national 2023. Le document a été soumis à la validation le 07 juin dernier à Brazzaville, au cours d’un atelier.

L’atelier de validation du rapport volontaire national vise non seulement à mettre en exergue la situation des trois ODD identifiés et leurs liens évidents avec les ODD prioritaires du FPHN, mais aussi à présenter les leviers leur permettant d’impulser la réalisation de l’agenda 2030 en République du Congo. C’est du moins ce qu’a précisé le représentant résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Henry René Diouf.

Selon le directeur de cabinet par intérim de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Sylver Etou Mban Imba, le rapport examiné au cours de cet atelier comporte trois objectifs, à la différence des précédents qui en comptaient quatorze au niveau national, six identifiés chaque année par le Conseil économique et social des Nations unies dans le cadre du FPHN.

Cette année, le FPHN a pour thème « Renforcer le programme 2030 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples : la mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».

Le Congo et le Pnud signent un nouvel accord de partenariat

L’accord s’inscrit dans le cadre du plan de travail biannuel, selon les termes du contrat sur le plan national de développement 2022-2026.

 

Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Henri Diouf ont signé, le 10 mai, à Brazzaville un accord de partenariat. Cet accord porte sur la mise en œuvre du Projet d’appui à la décentralisation et au développement local, axé sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Il faut préciser que l’accord s’appuie, selon les termes du contrat, sur le Plan national de développement (PND) 2022-2026. En effet, ce plan s’est enrichi des solutions préconisées dans les ODD des Nations unies, dans l’agenda 2063 de l’Union africaine, notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf) et d’autres programmes régionaux, précisément le programme de réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cémac). Les ODD ont un caractère universel, la dimension locale doit avoir sa place dans leur appropriation, à travers la responsabilisation des collectivités locales en République du Congo, ont estimé les signataires.

Du côté du Pnud, le plan stratégique préconise des solutions liées aux questions de pauvreté, de gouvernance et d’égalité de genre.

Selon le ministre Juste Désiré Mondelé, la République du Congo a placé la décentralisation au cœur des politiques publiques à quelques années de 2030. Ce programme de décentralisation vise, a-t-il dit, l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Changement climatique : le Congo prépare sa requête à soumettre au fonds vert

Le ministère de l’Economie forestière a lancé, le 14 février à Brazzaville, en collaboration avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique, les études de faisabilité dans les domaines économique, social, environnemental et écologique. L’objectif étant de disposer d’un projet convaincant qui pourra bénéficier de l’appui financier du fonds vert climat.

« Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, il faut de l’argent. Et, il y a un organisme qui a été créé pour venir en aide aux parties prenantes sur le plan financier. Pour y accéder, il faut préparer les projets convaincants. C’est ce que le Congo est en train de faire », a expliqué Joël Loumeto, lançant les études de faisabilité au nom de la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo.

D’autres études à réaliser, un peu plus tard, porteront sur la tenure foncière et la filière industrie de transformation du bois. Celles-ci seront réalisées par une équipe technique mixte composée d’experts nationaux et internationaux relevant des ministères sectoriels et des institutions nationales telles le Service national de reboisement et le Programme national d’afforestation et de reboisement.

Selon la représentante de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini, dont l’institution vient en appui technique, ce projet aura pour objectif principal d’impulser le processus de transition du pays vers un développement à faible émission de carbone et résilient aux changements climatiques, en misant sur une stratégie ambitieuse d’atténuation dans le secteur de l’utilisation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie.

« Ce projet contribuera au renforcement de l’appui au développement durable et à la lutte contre les effets du changement climatique tel que défini dans l’axe trois du cadre de programmation pays. Il contribuera également aux Objectifs de développement durable (ODD) numéro 13 », a indiqué Suze Percy Filippini.

Notons que ces études vont concrétiser les engagements pris par le Congo lors de la 21e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, tenue à Paris, en 2015.

Le projet d’atténuation fonds vert climat, initié par le ministère de l’Economie forestière, a une dimension transversale et vise à apporter un appui dans l’aménagement du territoire et la réforme foncière. Il contribue aux objectifs de la politique forestière, de la loi forestière, de la stratégie et du plan d’actions Redd+ au Congo. Ce projet répond aussi aux ODD.