Congo-Ouenzé : restructuration des membres des Comités de santé

Les membres des Comités de santé (Cosa) des quartiers 55 et 58 ont été désignés, le 11 septembre, à la mairie de Ouenzé.

 

Ce processus de restructuration des Cosa vise à favoriser l’accès de la population aux services de santé de qualité. Le Centre de santé intégré (CSI) de Jane-Vialle/Q55 et le CSI/Q58 sont désormais dotés de Cosa composés chacun d’un bureau de cinq membres élus pour trois ans.

Dans cette localité, les soignants sont souvent confrontés aux cas de paludisme surtout chez les enfants, les grippes et les maladies diarrhéiques. Les membres de la Cosa auront la charge d’accompagner le personnel soignant dans la gestion de deux centres de santé que dispose l’arrondissement 5, Ouenzé, et participer aux campagnes de sensibilisation de quelque 180000 habitants que compte cet arrondissement. Ils devront également le programme de vaccination et la distribution des kits sanitaires.

Pour rappel, la restructuration des Cosa au sein des CSI est prévue par le décret de 2020 n°2020-553. Une étude menée en 2018 par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) a révélé la faible participation de la société civile et des communautés bénéficiaires dans la gestion du système sanitaire en République du Congo. Grâce à un financement de plus de 26 millions FCFA de l’ambassade de France au Congo, l’O2CD est engagé dans le processus de restructuration de douze comités de santé dans cinq districts sanitaires du pays.

Congo-flambée des prix des aliments : l’O2CD monte au créneau

L’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD), déplore la non-application de l’arrêté portant blocage des prix des denrées alimentaires.

 

L’O2CD), a réalisé une enquête fin 2022 jusqu’en août 2023 auprès des vendeurs et consommateurs des villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso et Makoua. L’objectif de cette enquête consistait à déterminer la réalité vécue par les consommateurs concernant la hausse des prix sur le terrain afin de proposer au gouvernement des mesures adéquates suite à une observation de terrain. Les résultats de cette enquête ont été restitué lors d’une cérémonie mardi 14 novembre à Brazzaville.

Il en ressort de cette étude que la flambée des prix est due aux différents problèmes sociaux. Le gouvernement avait, certes, pris des mesures pour stabiliser les prix de certains produits mais le constat sur le terrain n’est pas rassurant.

L’enquête de l’O2CD explique que la plupart des ménages congolais consomment des denrées alimentaires importées. Ce qui signifie que ces ménages subissent de plein fouet l’inflation alimentaire. L’enquête dévoile également que les mesures de soutien pour alléger les problèmes que rencontrent les Congolais n’ont pas produit d’effet puisque, selon le document, dans les grandes villes l’écart entre les prix bloqués par le gouvernement et les prix pratiqués sur le terrain est de plus de 45% sur les produits alimentaires.

Rappelons que Les prix fixés par l’arrêté n°25923 du ministère du Commerce, portant blocage des prix des produits alimentaires de base, des intrants agro-pastoraux et halieutiques et du matériel agricole, ne sont pas applicables sur le terrain.

Congo : l’O2CD craint une crise de transport en commun

L’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) se préoccupe des répercussions de la hausse du prix du carburant à la pompe sur les coûts de transport.

 

Depuis la hausse du prix du carburant à la pompe en République du Congo, les syndicats des transporteurs ont sollicité des mesures d’accompagnement. L’O2CD fustige le « mutisme » du gouvernement face à la requête des syndicats des transporteurs. L’observatoire en appelle à la responsabilité des pouvoirs publics pour prévenir une crise de transport en commun.

Pour l’O2CD, le silence du gouvernement devient inquiétant surtout à la veille de la rentrée scolaire 2023-2024.

L’étude des impacts de la hausse du prix du carburant s’est invitée au débat de l’atelier de formation sur les techniques de plaidoyer et de réseautage initié par l’O2CD en partenariat avec la coordination du Réseau des associations des consommateurs qui réunit une dizaine de plateformes. Cette rencontre de deux jours visait, selon le principal orateur, Félix Batantou-Oumba, secrétaire exécutif de l’O2CD, à renforcer les capacités des acteurs de la société civile sur les stratégies de plaidoyer et de réseautage en vue d’améliorer l’impact de leurs actions sur le terrain.

Arpce : les consommateurs réclament une représentativité

La doléance a été portée devant le ministre des Télécoms le 3 septembre 2020 par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD).

En République du Congo, les consommateurs congolais plaident pour un siège au conseil de gestion de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). Ceux-ci veulent davantage prendre part à la régulation du secteur national des télécommunications comme c’est le cas dans les régulateurs des secteurs de l’eau ou de l’électricité.

Le secrétaire exécutif de l’O2CD), Mermans Babounga Ngondo, aurait porté cette doléance devant Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. C’était lors d’une audience qui lui a été accordée le 3 septembre 2020 à Brazzaville.

« Il est vrai que la loi organique de l’agence ne prévoit pas une représentativité des associations des consommateurs, mais aujourd’hui les bonnes pratiques dans tous les pays même la capitalisation des agences de régulation dans notre pays voudraient que les associations des consommateurs qui sont les principaux acteurs du secteur puissent être représentées au sein de ce comité pour faire part de leur préoccupation », a déclaré Mermans Babounga Ngondo, après la rencontre avec le ministre.

Transport sur les nationales 1 et 2 : augmentation des prix de billets

Les transporteurs terrestres desservant les tronçons Brazzaville/Pointe-Noire, et Brazzaville vers le nord du pays, ont revu les prix des billets à la hausse le 05 mai lors d’une de leurs réunions.

Les prix des billets de transport des tronçons Brazzaville/Pointe-Noire, et Brazzaville vers le nord du pays, sont passés du simple au double. C’est une décision prise par les transporteurs terrestres desservant les tronçons des nationales N°1 et 2, lors d’une de leurs réunions le 05 mai dernier à Brazzaville.

Sur la route nationale n°1, qui relie les deux principales villes du pays, le billet est passé de 7000 F CFA à 12 000 FCFA, soit une hausse de 58,5% par rapport au tarif initial. Pour ce qui est du tronçon Brazzaville-Nkayi, le prix du billet a galopé, de 5 000 FCFA à 8 000FCFA, soit une nette augmentation de 62,5%.

Le jeudi 17 mai, l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) a exprimé son mécontentement suite à cette augmentation. L’ONG de défense des droits des consommateurs dénonce cette attitude qu’elle a taxée « d’illégale et anticoncurrentielle », formellement interdite par la loi 6-94 du 1er juin 1994, portant réglementation des prix, des normes commerciales, constatation et répression des fraudes.

Pour l’O2CD, cette loi indique à l’article 10, alinéas 1 et 2, que « sont considérées comme pratiques anticoncurrentielles interdites et sanctionnées : les actions concertées, les conventions, les ententes expresses ou tacites, les coalitions tendant à limiter l’accès du marché à certaines entreprises, empêcher ou faucher le jeu de la concurrence par la pratique des prix imposés ou autres moyens, en vertu d’une position dominante. Les prix des produits, des biens et services de toute nature en République du Congo sont soumis au régime de la liberté des prix ».

L’ONG invité les transporteurs desservant ces deux corridors nationaux à reconsidérer les anciens tarifs. O2CD leurs de consulter le gouvernement avant d’augmenter les tarifs de billets de transport. De même, l’association réclame au gouvernement des sanctions pécuniaires prévues par la loi, à l’encontre de ceux qui pratiquent ces tarifs jugés anticoncurrentiels. L’O2CD appelle, par la même occasion, les consommateurs à refuser de payer les billets aux nouveaux prix.