Congo : 15 milliards FCFA pour la construction d’une usine d’éthanol

L’unité de production de cette usine déjà en chantier à Nkayi dans le département de la Bouenza, sera ouvert en mai 2025.

 

L’usine de production de l’éthanol a nécessité un financement de 15 milliards FCFA mobilisé par la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris Congo) et le groupe français Somdiaa.

Selon adiac-congo.com, l’usine dispose d’une capacité de production de 50m3/jour, soit 6 millions de litres par campagne de production contre un besoin estimé au Congo de 5,5 millions litres. L’usine va aussi valoriser 25.000 tonnes de mélasse, un sous-produit de la sucrerie sous forme de mixture résultant du raffinage du sucre extrait de la betterave sucrière ou de la canne à sucre.

La mise en service de la distillerie contribuera à renforcer le tissu industriel national, à booster l’économie locale, à favoriser la création de nombreux emplois. C’est du moins ce que pense les autorités.

L’éthanol, un alcool présent dans les boissons alcoolisées et est utilisé dans l’industrie comme solvant ou désinfectant. L’éthanol est un biocarburant produit à partir de plantes contenant du sucre (betterave, maïs et canne à sucre) ou de matières pouvant être converties en sucre comme l’amidon de blé.

Congo : début du programme « Villes résiliences » à Nkayi et Owando

Après la phase d’assainissement, le programme « Villes résilientes » a officiellement été lancé mardi 15 février dans les mairies de Nkayi et Owando.

 

Les mairies de Nkayi et Owando ont été retenues dans le cadre du programme « Villes résilientes ». Le programme a été officiellement lancé le 15 février à Nkayi, dans la Bouenza et est subventionné par l’Union européenne (EU).

Les experts du cabinet belge IBF seront déployés auprès des autorités municipales de Nkayi et d’Owando pour une assistance technique. Cette assistance portera sur l’amélioration de la gouvernance et le renforcement des capacités en matière de fiscalité des services rendus, grâce à des outils de gestion plus adaptés et à un volume important de formation des agents municipaux.

Le premier défi consiste à favoriser un meilleur climat de dialogue d’abord à l’intérieur des maries et, ensuite, entre les maries et les services techniques locaux et entre les autorités communales et les organisations de la société civile composées des comités de quartiers. Le cadre de concertation permettra aux comités locaux des quartiers de dialoguer avec leurs autorités communales et de mener des plaidoyers auprès du gouvernement pour pouvoir permettre l’application de certains règlements, la formulation de certaines lois…

« Trois assistants techniques sont mobilisés, dont un à Brazzaville et les deux autres dans les localités retenues. Leur travail consiste à appuyer les mairies à mieux planifier les services de l’assainissement et la gestion des ordures. Il s’agit d’une activité prioritaire pour les mairies. Le délai de quatre ans est suffisant pour permettre de renforcer les capacités des mairies et d’arriver à un changement dans la gouvernance locale »,  a indiqué Dario Césaréo chef du projet IBF.

Outre l’assistance technique, les communes de Nkayi et d’Owando vont également bénéficier des équipements sanitaires et des ouvrages de drainage des eaux pluviales et de lutte contre les érosions, avec l’expertise de l’Agence française de développement. L’objectif principal du programme est de créer de meilleures conditions de développement local et d’adaptation au changement climatique. Un soutien des partenaires européens salué par les autorités locales concernées, en l’occurrence le préfet de la Bouenza, Jules Monkala-Tchoumou; le maire de Nkayi, Gaston Mampassi; et celui d’Owando, Michel Elenga.

Pour l’ensemble du projet censé durer cinq ans, l’UE a débloqué 32 millions d’euros, environ 21 milliards FCFA, dans le cadre du 11e Fonds européen de développement.

Congo-Nkayi : vers la construction de 2000 latrines modernes dans des ménages

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme « villes résilientes » financé entièrement par l’Union européenne à hauteur d’environ 21 milliards FCFA.

 

Des ménages des onze quartiers que compte la commune de Nkayi, dans le département de la Bouenza bénéficieront des latrines modernes. Ce sera dans le cadre du programme « villes résilientes », et financé par l’Union européenne à hauteur d’environ 21 milliards FCFA à travers le 11e Fonds européen de développement.

Ces installations des latrines au sein des ménages seront accompagnées d’une initiative pour le changement des habitudes liées à l’hygiène et l’assainissement.

Notons que les deux arrondissements de la commune de Nkayi et leurs 71000 habitants sont confrontés au manque d’accès à des toilettes propres et décentes. L’absence de ces infrastructures de base est la cause de nombreuses maladies et mauvaises conditions de vie dans cette partie de la Bouenza, surtout en saison de pluies.

La commune de Nkayi et l’une des deux villes secondaires bénéficiaires du programme « villes résilientes ». En matière d’assainissement, cette commune va bénéficier de l’assistance technique de l’ONG Gret, à travers la formation des acteurs de la société civile locale pour leur implication dans la gestion de la ville, la mise en place des services de la voirie urbaine, de la gestion des eaux pluviales et déchets solides.

Environ 110000 habitants d’Owando (Cuvette) et de Nkayi, ainsi que les maries des deux villes, 3000 ménages et 20 écoles sont ciblés par le programme. Des autres phases du projet seront lancées dès le début l’année prochaine.

Congo : la mort d’un jeune homme dans un commissariat secoue la ville de Nkayi

Kevine a été arrêté par la police après que sa petite amie lui a remis de l’argent volé auprès de ses parents.

Le drame secoue la petite ville de Nkayi depuis ce 12 janvier. D’après plusieurs sources, un jeune homme est décédé dans une cellule du commissariat central de cette ville de la région de Bouenza, dans le Centre-Sud du Congo.

C’est hier le 12 janvier que la police met la main sur le jeune Kevine après les accusations des parents d’une jeune fille présentée comme sa petite amie. Celle-ci aurait en effet dérobé de l’argent à ses parents qui s’en sont rendu compte plus tard. Sous la pression, elle va avouer avoir volé de l’argent qu’elle a remis au jeune Kevine. Colère des parents qui mobilise la police afin d’arrêter Kevine.

D’après plusieurs témoignages, les policiers du commissariat central vont appeler les parents du jeune homme quelques heures plus tard pour leur demander de venir récupérer le corps de leur fils. Version officielle sur la cause du décès : pendaison, font savoir les policiers.

Ce que le père refuse de croire. Il soutient que son fils a été tué par la police. D’autres sources indiquent qu’il a été battu et a succombé sous les coups des policiers. Furieux, des jeunes vont prendre d’assaut le commissariat dans la nuit provoquant la riposte des forces de l’ordre.

Ce n’est pas la première fois que la ville de Nkayi est le théâtre de drames qui mènent à des échauffourées. En octobre 2020, une fille de 23 décède après une interpellation musclée des éléments de la gendarmerie pour défaut de port du masque anti-covid. Elle sera libérée après avoir été bastonnée, déclare sa famille. Epileptique, elle mourra quelques heures plus tard.

Congo-Nkayi : deux individus arrêtés avec une pointe d’Ivoire

Ces deux hommes ont été interpellés par les agents de la brigade des Eaux et forêts de Nkayi et des gendarmes avec l’appui du projet PLAF.

Deux hommes ont été appréhendés par la police et ils avaient une pointe d’ivoire. Cette pointe d’ivoire saisie, pesant 1 kg, représentant un éléphant tué, espèce animale intégralement protégée.

Ces présumés délinquants fauniques ont été arrêtés le 12 décembre à Nkayi dans la Bouenza. Ils seraient des habitués du commerce illégal des produits de faune dans la Bouenza et de la Lékoumou. L’un des deux présumés trafiquants aurait acheté cette pointe d’ivoire à Sibiti auprès des braconniers. Il comptait la revendre à Nkayi auprès de ses potentiels clients. L’autre serait son complice qui l’aiderait dans ce trafic illicite dans la ville sucrière.

Les investigations se poursuivent afin d’interpeller tous les présumés délinquants fauniques qui ont joué un rôle dans cette affaire. Ils détiendraient d’autres produits dans d’autres localités. Les individus pris la main dans le sac avec une pointe d’ivoire sont poursuivis pour la détention, la circulation illégales et la tentative de commercialisation d’un trophée d’une espèce animale intégralement protégée (une pointe d’ivoire). Ces derniers répondront de leurs actes devant la justice congolaise. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de francs CFA chacun.

Rappelons que l’éléphant bénéficie d’une protection absolue en République du Congo suivant l’arrêté de 1991 ainsi qu’un acte de la Conférence nationale souveraine.

 

Congo : les habitants de Nkayi en grève du port de masque

Ils s’indignent contre le décès d’une femme survenue après avoir été interpellée puis bastonnée par la gendarmerie pour n’avoir pas porté son masque.

Nkayi, 4ème ville de la République du Congo, les habitants ont décidé de ne plus porter le masque. C’est leur manière d’exprimer leur colère depuis la mort de la dénommée Merveille Bazonzila. Cette jeune femme de 22 ans est décédé après avoir été interpellée puis bastonnée par la gendarmerie parce qu’elle n’avait pas porté de masque.

Son décès a plongé toute la population de Nkayi dans la tristesse, celle-ci a décidé de ne plus porter de masque. Les habitants de Nkagi demandent que les auteurs du crime soient punis.

Cette désobéissance civile a été à l’origine de manifestations au cours desquelles les populations en colère ont mis le feu à des dizaines de masques en présence même des forces de l’ordre.

Pour les autorités locales, il serait judicieux de laisser cette situation se tempérer avant d’insister auprès des populations sur l’importance de porter les masques en ces temps de coronavirus.