Congo : les Nations Unies appellent à un cessez des violences à l’est de la RDC

C’était au cours de la 54ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale qui s’est clôturée, le 16 janvier, à Brazzaville.

 

Les représentants des différents États sont réunis à Brazzaville dans le cadre de la 54ème réunion ministérielle de son Comité consultatif permanent. Ils ont condamné les exactions perpétrées par les groupes rebelles à l’est de la RDC.

Dans leur déclaration adoptée et lue en présence de la presse par Vincente Muanda, ambassadeur d’Angola en République du Congo, les membres dudit Comité consultatif permanent ont notamment appelé à la cessation immédiate de toute forme de violences, de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République démocratique du Congo (RDC).

À l’issue de cette réunion ministérielle de 24 heures, Jean-Claude Gakosso a promis qu’au cours de son mandat à la tête du Comité consultatif permanent des Nations unies, le Congo œuvrera pour la prospérité et la stabilité de la sous-région.

Congo-Paix dans le Pool : vers un nouveau projet de réinsertion sociale des personnes vulnérables

Le sujet a été au centre d’un entretien entre une délégation des Nation unies avec le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

 

Une délégation des Nations unies en séjour à Brazzaville s’est entretenue, le 1er février, avec le Haut-commissaire à la Réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas. Ils ont débattu de la nécessité de mettre en place un nouveau projet de réinsertion sociale de la population vulnérable, en attendant la mise en œuvre du vrai projet Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).

La délégation onusienne a été conduite par le chef de département des Nations unies pour les affaires politiques en Afrique et dans les Grands Lacs, Samba Sané. Le fonctionnaire onusien est venu discutéer avec les autorités congolaises sur l’éventualité d’initier, à court terme, un nouveau projet socio-économique dans le département du Pool, qui permettrait de soutenir la population vulnérable, au moment où la majorité des projets initiés en avant-première du DDR est à terme.

La démarche entreprise par l’ONU, dûment approuvée par le gouvernement, est d’éviter de replonger les milliers d’ex-combattants en instance de réinsertion sociale dans l’oisiveté, de peur qu’ils violent à nouveau la quiétude générale dans ce département. L’objectif étant de préserver et consolider les acquis de la paix chèrement acquise dans cette contrée à conflits.

Pour ce faire, la délégation onusienne devrait effectuer une mission dans les districts affectés par les troubles sociaux, pour discuter avec la population vulnérable et les ex-combattants, question de recueillir leurs priorités et avis dans les projets à venir.

Congo-autochtones : vers un programme de protection sociale

Ce programme dénommé « Joint SDG Fund », vise à améliorer la qualité de vie des populations autochtones du département de la Lékoumou.

 

Les agences des Nations Unies en République du Congo viennent de lancer un programme de protection sociale dans le département de la Lékoumou. Dénommé « Joint SDG Fund », il vise à améliorer la qualité de vie des populations autochtones du sud du pays.

« Joint SDG Fund » a été mis en œuvre conjointement par le ministère des Affaires sociales de la République du Congo, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF. Ledit programme s’inscrit dans le cadre de la réalisation des Objectifs de développement durable.

« Cette population a un accès limité aux services sociaux de base et des possibilités limitées génératrices de revenus », a indiqué Chris Mburu, coordonnateur du système des agences des Nations Unies en République du Congo.

Moins de 0,7% des peuples autochtones du pays ont accès à l’eau potable. La plupart d’entre eux vivent dans des endroits difficiles d’accès et sont exposés aux intempéries. C’est du moins ce qu’a affirmé Chris Mburu.

Selon les données des agences du système des Nations Unies, le département de la Lékoumou, abrite de nombreuses communautés autochtones, soit 25% de la population autochtone du Congo.

Par ailleurs, 75% des femmes autochtones accouchent à domicile et plus de 50% des enfants autochtones n’ont pas de certificat de naissance, contre un peu plus de 19% au niveau national, rappellent des observateurs locaux.

Quant au taux de mortalité chez les moins de 5 ans, il est beaucoup plus élevé pour la population autochtone que pour la population générale. Les sources locales, indiquent que 40% des enfants autochtones souffrent de malnutrition chronique contre 21% pour la population générale, alors que 65% des enfants autochtones ne sont pas scolarisés, contre 39% au niveau national.

Genre : la relation se renforce entre le Congo et les nations Unies

La secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme, Antoinette Kebi, s’est entretenue le 24 juin avec une délégation des Nations unies au Congo, conduite par la cheffe de bureau du coordonnateur résident, Joanne Pindera.

 

Cette réunion de prise de contact a été une occasion pour cette délégation d’informer la partie congolaise de la mise en place d’une plate-forme onusienne de coordination des différentes actions menées par l’ensemble des agences du système des Nations unies au Congo sur les questions du genre. Ce, conformément au Plan national de développement. Joanne Pindera a aussi annoncé à son interlocutrice que la représentation du système des Nations unies s’est dotée d’un point focal sur la question spécifique du genre au Congo.

Se félicitant de cette visite, la secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme a présenté à ses hôtes le cadre juridique de cette institution constitutionnelle, notamment la loi organique n° 14-2018 du 15 mars 2018. En effet, selon l’article 232 de la Constitution, cette institution a pour missions d’émettre des avis au président de la République sur les questions liées à la condition de la femme ; et de faire des suggestions au gouvernement en matière de promotion et d’intégration de la femme au développement.

Antoinette Kebi a également informé la représentation nationale des Nations unies de l’élaboration par le Secrétariat exécutif permanent d’un plan d’action pour l’année en cours. Le but étant de cadrer son fonctionnement. Un plan d’action qui ne pourrait être exécuté sans l’appui du gouvernement et ou des partenaires au développement, au regard de la conjoncture économique difficile et la pandémie à coronavirus.

Remettant officiellement une copie du plan d’action 2021 à la cheffe de délégation, la secrétaire exécutive a souhaité que cette rencontre ne puisse pas être la dernière.

CDE : une marche prévue le 30 novembre à Brazzaville

Celle-ci s’inscrira dans le cadre de la célébration du trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).

La célébration de la CDE se poursuivra le 30 novembre prochain dans la capitale congolaise, Brazzaville, avec une marche de soutien à cette cause. La manifestation, dont le point de départ sera la mairie centrale, est organisée par le gouvernement en partenariat avec les agences du système des Nations unies. Elle s’inscrit dans le cadre de la célébration du trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).

Placés sur le thème « Pour chaque enfant, tous ses droits! », les trente ans de la CDE ont été célébrés, le 21 novembre à Brazzaville, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Une occasion pour l’exécutif de passer en revue les principaux progrès accomplis dans la réalisation des droits de l’enfant, de sensibiliser à nouveau tous les acteurs locaux à ces droits afin de les promouvoir et les mettre en lumière. Selon Clément Mouamba, il s’agit aussi de poser des actes concrets en faveur des enfants du Congo.

En effet, le Premier ministre a reconnu que plusieurs défis liés à l’atteinte des Objectifs du développement durable restent à relever et que bon nombre d’indicateurs sont à améliorer. C’est ainsi qu’il a appelé les partenaires au développement, les organisations de la société civile, notamment les communautés et le secteur privé, à constituer un partenariat fort autour du gouvernement pour réaliser un environnement protecteur en faveur des enfants du Congo. « Agissons maintenant ensemble pour préserver et assurer les droits de l’enfant », a-t-il exhorté.

La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, Micaela Marques de Sousa, a, quant à elle, rappelé la nécessité d’un partenariat inclusif impliquant tous les acteurs concernés dans la protection des droits des enfants. Il s’agit, entre autres, des jeunes, parents, des professionnels de l’éducation et les travailleurs sociaux, la société civile, le monde universitaire, le secteur privé et les médias. « Pour atteindre ces objectifs, l’Unicef encourage un large partenariat en faveur des enfants au Congo, au cours des prochains mois, des prochaines années pour que la promesse de la convention de Vienne soit une réalité pour chaque enfant », a-t-elle souligné.

La coordonnatrice du système des Nations unies au Congo, Suze Percy Filippini, de son côté, a invité les différents acteurs à conduire une action concertée et convergente dans le prolongement des initiatives du gouvernement. Ceci en faveur de la promotion des droits de l’homme, en général, et ceux des enfants congolais, en particulier. Elle a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement du système des Nations unies à accompagner les efforts du Congo dans la mise en œuvre des politiques favorables à la promotion et à la réalisation des droits de l’homme et de l’enfant.

Se félicitant des efforts consentis par le gouvernement dans l’amélioration de la situation des enfants congolais, le secrétaire général du parlement des enfants du Congo, Jonathan Guina, a invité le pays à faire le bilan des trente ans de la CDE. Notons que la République du Congo a ratifié cette convention, le 14 octobre 1993.

Les Nations Unies réaffirment leur appui au Congo

Le coordonnateur résident du système des Nations Unies, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah a récemment souligné à Brazzaville que le Congo bénéficiera toujours de l’expertise de son entité et de son accompagnement pour réaliser ses projets de développement.

« Le système des Nations Unies compte accompagner le Congo, à plusieurs niveaux, pour la réalisation de son projet. Nous mettrons à la disposition de ce projet de l’expertise pour imprimer ces projets à travers des agences et le fonds que nous disposons afin que le pays puisse atteindre ses objectifs de développement durable », a fait savoir Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah lors de sa décoration par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération  et des congolais de l’étrangers, Jean Claude Gakosso.

Reconnaissant la collaboration qui a existé entre le système des Nations Unies et le Congo durant ses quatre années de mission en terre congolaise, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah s’est dit satisfait d’accomplir ses taches pour contribuer à la réalisation de certains projets pour le renforcement de la relation diplomatique.

Congo : nouveau plan cadre d’aide au développement

La République du Congo et les Nations unies ont signé mardi 19 mars, à Brazzaville, un nouvel accord cadre.

Le 19 mars dernier, la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Olga Ghislaine Ingrid  Eboucka-Babackas, et le coordonnateur résident du système des Nations unies, Anthony Ohemeng-Bohama, ont paraphé le nouveau plan cadre.

La nouvelle feuille de route est censée orienter les aides au développement en faveur du Congo sur une période de cinq ans, 2020-2024. Ainsi, 31,53% du coût global seront attribués aux activités relatives au renforcement de la gouvernance, 40,29% à la valorisation du capital humain et 28,16% à la diversification de l’économie nationale. Trois priorités du Plan national de développement, lequel intègre les Objectifs de développement durable (ODD).

« Le document que nous venons de signer prend en compte les injonctions des ODD. Nous avons besoin de vous pour atteindre toutes les couches de la société impliquées. Rien ne se fait sans argent. Et notre plan qui va se terminer cette année s’est heurté à des difficultés de mobilisation de fonds à cause de la conjoncture économique », a relevé le coordonnateur résident.

Anthony Ohemeng-Bohama a précisé: « 10% du montant viendra de nous et 90% à mobiliser. Et, on compte énormément sur le gouvernement. Le Congo est un pays à revenu intermédiaire. Donc, il doit faire des efforts supplémentaires en termes de la mise à disposition des ressources financières pour financer les activités des agences du système des Nations unies ».

En plus des initiatives de développement, ce plan cadre permettra de répondre aux actions humanitaires résiduelles ou périodiques. Dans sa mise en œuvre, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture mettra, par exemple, un accent particulier sur le développement des chaînes de valeur dans le domaine de l’agriculture, la pêche et l’élevage puis, sur les projets de protection de la biodiversité.

L’Unicef, quant à lui, va prioriser la survie de l’enfant, la vaccination, la santé de la mère et de l’enfant, la qualité de l’éducation, la protection des enfants et la violence contre ces derniers. Il prendra également en compte l’aspect lié à l’eau, l’assainissement et l’environnement, nécessaire pour le développement de la santé et du bien-être des enfants.

La ministre du Plan a souligné que ce plan d’aide s’arrime parfaitement aux priorités de l’action gouvernementale pour les cinq années à venir. « Pour mobiliser les fonds afin que ce plan connaisse un succès, nous ferons en sorte que tous les partenaires internes et externes s’intéressent à notre situation en apportant leur contribution financière ou technique complémentaire », a-t-elle déclaré.

Notons que la signature de ce nouveau plan cadre intervient au moment où les Nations unies amorcent des réformes déterminantes pour renforcer leur performance dans la mise en œuvre des ODD, dans les Etats membres.

Réunion sur les questions de sécurité du 29 mai au 1er juin 2018 à Brazzaville

Brazzaville, la capitale du Congo accueille du 29 mai au 1er juin 46e réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale.

Les membres des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale se réunissent du 29 au 1er juin à Brazzaville pour parler de sécurité. A en croire une source bien introduite, cette rencontre permettra de faire une évaluation critique des défis qui se posent à la paix et à la stabilité, non seulement au niveau régional, mais aussi dans chaque pays membre de l’UNSAC.

Concrètement, il est question pour les participants d’échanger  les informations et les expériences sur ces différentes problématiques en vue d’adopter des recommandations sur des mesures visant à renforcer la confiance et à consolider la paix dans les Etats membres. L’insécurité et la situation humanitaire causée par le groupe terroriste Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, seront aussi au cœur des débats.

Ces sujets seront d’abord discutés par des experts, dont la réunion du 29 au 31 mai qui précédera celle des ministres des Affaires étrangères et autres chefs de délégation qui se tiendra le 1er juin. Cette nouvelle édition de ce conseil de sécurité verra surtout la présence du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, François Lounceny Fall et de celles de plusieurs autres entités onusiennes ainsi que des représentants des organisations sous-régionales, régionales et internationales.

Procès Mbemba : la cour rejette un avis émis par les Nations unies

 Jean-Martin Mbemba, ancien ministre d’Etat congolais et président de la commission nationale des droits de l’homme, est jugé en son absence pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

L’ouverture du procès de l’ancien ministre d’Etat congolais et président de la commission nationale des droits de l’homme, Jean-Martin Mbemba, a eu lieu mercredi 23 mai. Notons que ce procès se tenait en l’absence de ce dernier accusé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Il est bon de mentionner que les débats ont traîné à cause d’une exception de la défense, qui se basait sur un avis des Nations unies demandant la libération de ses co-accusés qui ont déjà passé des années en prison. Une exception qui a finalement été rejetée.

Pendant les deux premiers jours du procès, les avocats de la défense ont soulevé une exception les deux premiers jours du procès. Ils se sont accrochés à un avis émis par le groupe de travail des Nations unies contre la détention arbitraire, exigeant la libération des quatre co-accusés de Jean-Martin Mbemba qui comparaissent alors qu’ils sont détenus depuis cinq ans.

« Effectivement, ce groupe de travail des Nations unies a rendu une décision qui ordonnait à l’Etat congolais de mettre en liberté Mbango Jean-Claude (un colonel de police, le principal co-accusé, ndlr) et les autres, parce que ce groupe de travail a jugé arbitraire la détention de ces messieurs. Aujourd’hui l’Etat congolais devrait se plier à cette décision parce que, comme vous le savez bien, nous sommes membre des Nations unies », a déclaré Alphonse Dianguitoukoulou, un avocat de la défense.

Cette exception a été rejetée par la Cour à la grande satisfaction du Ministère public et de la partie civile. « Le dossier n’est pas compliqué pour nous pour le moment parce que c’est le fond qui va démontrer s’il est vide ou pas. Pour nous, nous sommes convaincus que le dossier est bon, il n’est pas compliqué », s’est réjoui Me Alain Ludovic Samba qui défend les intérêts de l’Etat.

Pour Rappel, Jean-Martin Mbemba, est jugé par contumace.