Congo-second tour des législatives : le vote s’est déroulé dans le calme à Mouyondzi

A Mouyondzi dans le département de la Bouenza, les opérations de vote pour le second tour des législatives se sont déroulées dans le calme.

 

Le face à face entre la candidate du Parti Congolais du Travail (PCT), Jacqueline Lydia Mikolo, et Claudine Munari du Mouvement pour l’Unité, la Solidarité et le Travail (MUST) qui cristallise l’attention de l’opinion, livrera son verdict dans les prochains jours.

Le 31 juillet dernier dans la circonscription électorale de Mouyondzi, les électeurs se sont rendus aux urnes en toute sérénité. Aucune perturbation notable n’aura empêché les populations qui se sont mobilisées à accomplir leur devoir citoyen.

Un climat qui contraste avec les perturbations dénoncées par les différents bords politiques, lors de vote du 10 juillet 2022. La candidate du PCT, Jacqueline Lydia Mikolo a accompli son acte civique au bureau de vote de Moubombo.

Au sortir du bureau de vote, elle n’a pas hésité à livrer ses impressions concernant le vote de ce second tour.  « Nous avons observé les élections depuis ce matin et on a choisi de voter à la mi-journée pour voir comment les choses se passaient. Nous avons constaté que dans tout Mouyondzi, des gens se sont levés très tôt. Il y avait déjà des longues files pour aller voter ce matin. On constate que tout le monde a pu voter sereinement dans la paix », a déclaré la candidate du PCT au Journal de Brazza.com.

 

 

Bouenza: les candidats aux élections législatives et locales ont échanges avec les chefs traditionnels

Le Conseil consultatif des sages et notabilités de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, a réuni vendredi 1er juillet dernier, l’ensemble des candidats aux législatives et locales de cette circonscription électorale. L’objectif, assurer la bonne tenue des élections dans la paix au risque de subir la « colère des ancêtres », comme l’a indiqué le collectif des chefs traditionnels.

 

Les différents candidats aux élections législatives et locales dans la circonscription électorale unique de Mouyondzi, dans la Bouenza ont eu un échange vendredi 1er juillet avec le Conseil consultatif des sages et notabilités de cette localité.

Parmi les participants figuraient, la candidate du Parti congolais du travail (PCT), Jacqueline Lydia Mikolo, le député sortant, Michel Mboussi Ngouari, du Mouvement national de libération du Congo (MLC), et Claudine Munari, du Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail (MUST).

Ces acteurs politiques ont tous été appelés à éviter les dérapages de quelle que forme que ce soit en vue de préserver la paix, sans quoi, le fauteur de troubles sera sanctionné par le pouvoir traditionnel.

« Les élections doivent se passer dans le calme. Les candidats qui vont perturber la quiétude, ici à Mouyondzi, vont rencontrer la colère des ancêtres et des sages que nous sommes. Donc, pas de querelles, pas de divisions, pas d’injures, pas de bagarres, pas de provocations », a prévenu le collectif des sages et notabilités.

Des orientations écoutées avec attention par l’assistance, en témoigne la déclaration de Jacqueline Lydia Mikolo, qui à l’issue de la rencontre, a salué l’initiative des chefs traditionnels de Mouyondzi.

 

 

 

 

Assemblée nationale : loi portant création du Centre de formation des enseignants de Mouyondzi approuvée

Les députés nationaux ont  adopté le projet de loi portant création du Centre national  de formation des enseignants de Mouyondzi.

 

La Chambre basse du Parlement a approuvé, le projet de loi relatif à la création du Centre national de formation initiale et continue des enseignants (Cnfice) à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza.

Les élus nationaux ont eu une séance de travail  jeudi 23 juin dernier, à Brazzaville en présence de son président, Isidore Mvouba. Lors de cette rencontre, le gouvernement par le truchement de Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, a défendu le projet de loi portant création du Centre national de formation initiale et continue des enseignants (Cnfice) à Mouyondzi, dans la Bouenza.

À l’hémicycle, la création de cette nouvelle école a suscité des inquiétudes chez les représentants du peuple qui pensent qu’elle risque d’éclipser les écoles déjà existantes, le cas des Écoles nationales des instituteurs (Eni) et de l’Ecole normale supérieure (Ens).

Répondant à la préoccupation des parlementaires, le ministre s’est voulu rassurant sur le bienfondé de cet établissement destiné à la formation des enseignants.

 

Mouyondzi : Antoinette Sassou N’Guesso pose la première pierre de construction d’une école

La première dame du Congo a procédé à la pose de la première pierre du Centre national de formation initiale et continue des enseignants de Mouyondzi le 03 juillet 2019.

Les travaux du centre national de formation initiale et continue des enseignants (Cnfice) seront exécutés pendant douze (12) mois par la société Sino-Congo Forêt sur un terrain d’une superficie de 19 hectares, divisé en quatre secteurs.

Le premier est constitué d’un nouveau bâtiment R+1 en forme d’arc de 556 m² de surface bâtie, comprenant neuf salles de classe, douze bureaux de direction, six bâtiments de plain-pied constitués de cinq salles de classe et d’un centre médico-social de 87m²; d’un bâtiment de deux salles de classe spécialisées de 575 m².

Sur le deuxième espace, il y aura des écoles d’application R+1, (collège et lycée) de 1376m² chacune de surface au sol, constituée de seize classes pédagogiques et quatre classes spécialisées.

Le troisième secteur, réservé à l’hébergement, est constitué d’un bâtiment dortoir R+1 d’une capacité de cent lits de 649m² de surface bâtie, de huit logements F4 de 184m² chacun.

Enfin, le dernier espace est affecté aux installations sportives.

La création du Centre national de formation des enseignants s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif, en partenariat avec le gouvernement et la Banque mondiale.

Un pousse-pousse pour carrosse de noce

Le mariage qui fera date dans la mémoire collective à Mouyondzi,le couple avait choisi de convoler en juste noces. Faute d’argent, il avait convenu d’effectuer son tour de ville à bord d’un pousse-pousse.

Un fait certes anodin, qui au-delà des sarcasmes, s’est inscrit dans la mémoire collective à Mouyondzi, comme celui du triomphe d’une ingéniosité qui marquera l’histoire et le temps. Le mariage a eu lieu il y a quelques semaines déjà, pourtant il est toujours dans les mémoires des habitants de  Mouyondzi où tout le monde l’évoque désormais en référence lors des mariages. Plutôt que de louer une voiture, ce dont il n’avait pas les moyens, le couple M qui tenait bien à son tour d’honneur en ville, avait choisi de « faire simple » et s’est attiré la curiosité et pourquoi pas l’admiration de tous ceux qui croisaient le cortège.

Un pousse-pousse peint en rose, sommairement décoré, un canapé pour banquette, et le « carrosse » des mariés pouvait effectuer le tour d’honneur, escorté par quelques amis et invités à motocyclettes, sous les rires et applaudissements de ceux dont ils croisaient le chemin et qu’ils saluaient fièrement. Il y a ainsi dans la vie des sociétés, de faits qui bien souvent marquent la mémoire et deviennent des références pour les autres évènements. Le mariage en pousse-pousse de Mouyondzi est un évènement dont on parlera bien longtemps, après même que les mariés eurent disparu. Peut-être que leur progéniture portera en référence le sceau du mariage en pousse-pousse de leurs parents.