Les conducteurs sont soutenus par la société civile qui demande aux autorités de mettre simplement de l’ordre dans le secteur.
Le gouvernement congolais interdit au moto-taxis de circuler dans la ville de Brazzaville. Selon les autorités, cette décision va permettre la lutte contre les accidents et visant à limiter les contacts en cette période de lutte contre le Covid-19. Pourtant la mesure ne passe pas chez les conducteurs et la société civile.
Un conducteur de taxi-moto, casque de protection vissé sur la tête, avec un ou deux passagers dans son dos, en train de slalomer entre les voitures, cette image a quasiment disparu sur les principales artères de Brazzaville, tout comme dans les quartiers éloignés et difficiles d’accès.
Il faut le dire, les conducteurs sont soutenus par la société civile qui demande aux autorités de mettre simplement de l’ordre dans le secteur, plutôt que de supprimer une activité dans laquelle se retrouvent des diplômés sans emplois, des anciens membres et chefs de gangs et bien d’autres désœuvrés.
Notons qu’au moins 2 000 conducteurs à travers le pays sont touchés par la mesure gouvernementale.