Congo : 45% de morts sont causées par les hépatites

Le gouvernement lance dimanche 28 juillet, un appel au dépistage à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre les hépatites virales.

 

En République du Congo, la mortalité imputable aux hépatites virales et leurs complications est estimée à 45%. L’information a été donnée par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. C’était dans une déclaration faite à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la lutte contre les hépatites qui se célèbre tous les 28 juillet de chaque année.

Le thème international retenu pour cette célébration a été « Ne pas ignorer. Agir maintenant ». Au plan national, cette célébration a été placée sur le thème « Dépister, c’est urgent ».

Le gouvernement a appelé tous les acteurs du secteur de la santé, la société civile, à mutualiser leurs efforts en organisant des activités de sensibilisation aux hépatites virales. Pour le ministre de la santé, Les dépistages dans les formations sanitaires dans tous les départements, la prise en charge des cas déclarés sont des différentes actions à mener dans la lutte contre ces pathologies.

Bon à savoir, l’hépatite virale est une infection provoquée par des virus se développant aux dépens du tissu hépatique. Le virus infecte souvent les cellules du foie encore appelées hépatocytes.

Congo : 5 morts au commissariat Angola libre de Brazzaville

Une bagarre déclenchée entre détenus, principalement des jeunes surnommés « bébés noirs », est la cause de ce drame.

 

Au commissariat Angola libre de Brazzaville, cinq détenus « bébés noirs » ont perdu la vie à la suite d’une bagarre. Quatre prisonniers, identifiés comme Ngolo, surnommé Maréchal, Massamba, Sampayo et Coulibaly, ont été pointés du doigt comme les présumés responsables de cette tragédie.

Selon congomediatime.com, le climat de tension aurait émergé suite au refus de nouveaux détenus, majoritairement des « bébés noirs », de se soumettre à l’autorité imposée par une hiérarchie informelle dirigée par Ngolo.

« Ce lundi 11 mars aux environs de 2h du matin, de nouveaux prisonniers, principalement des « bébés noirs », refusent de se soumettre au diktat de cette hiérarchie. Ordre est donné au chef de discipline de les envoyer dans une cellule attenante pour les discipliner. En guise de brimades, on leur aurait fait subir des violences de tous genres, y compris sexuelles », rapporte le confrère du Le Troubadour de Brazzaville

Une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités et faire toute la lumière sur ce drame et la sécurité a été renforcée au commissariat Angola libre de Brazzaville.

RDC-Mweso : près de 19 morts et 27 blessés à la suite des explosions de bombes

L’armée accuse les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise d’être à l’origine des explosions de bombes qui ont fait plusieurs victimes à Mweso.

 

Plusieurs bombes explosent jeudi 25 janvier, sur la cite de Mweso, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Le bilan de ces explosions fait état de 19 civils morts et 27 autres blessés. Le doigt accusateur est pointé vers les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise. L’information a été révélée dans un communique du porte-porole de l’armée de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko.

Pour cet officier militaire, les rebelles ont posé cet acte « terroriste » après avoir été délogés de la cité de Mweso :
« Les FARDC ont contenu la barbarie de l’ennemie jusqu’à le repousser en profondeur au-delà de la cite peuplée de Mweso afin d’éviter les dégâts collatéraux du côté de la population civile. Ayant constaté la perte de la cité de Mweso, les terroristes du M23, appuyés par l’armée rwandaise, ont largué de manière aveuglette des bombes au mortier 120, orientées vers la dite cité, causant la mort de 19 personnes et 27 civils parmi les civils innocents ».

En dehors des morts et des blessés, plusieurs maisons d’habitation dans la cité de Mweso ont été détruites par les explosions des bombes. Considérant cet acte terroriste comme une violation grave du droit humanitaire international, les FARDC appellent la communauté internationale à se saisir de cette bavure afin d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

Sur son compte X, le président du M23, Bertrand Busimwa a rejeté la responsabilité des dégâts enregistrés à Mweso aux FARDC.
Les FARDC quant à eux se disent déterminées à repousser hors du territoire national, l’armée rwandaise et les terroristes du M23.

Kongo-Central : les miliciens Ninjas tuent 2 personnes à Luozi

Ces deux personnes ont trouvé la mort mardi 28 novembre dernier, après une incursion dans le village Munuani des éléments de la milice Ninja du Congo-Brazzaville.

 

Le drame est survenu mardi 28 novembre 2023, à Munuani dans le territoire de Luozi (Kongo-Central). Deux personnes ont été tuées après une incursion des miliciens Ninja en provenance de la République du Congo. L’information a été donnée par Papy Matezolo, l’un des députés élus de cette province. Il a précisé que plusieurs habitants ont été enlevés par ces miliciens.

« Il y a eu incursion des éléments de Ninja, une milice du Congo-Brazzaville, qui ont fait irruption dans un village au niveau du territoire de Luozi dans le secteur de Mongo-Luala, évidemment dans la province du Kongo-Central (…) Ces incursions se passent souvent à Luozi. Ils viennent ravir les bêtes, saccager les maisons, et puis ils rentrent au Congo Brazzaville », a déclaré Papy Matezolo.

La même source affirme qu’« ils ont capturé quelques personnes, brûlé des maisons et à ce jour, nous comptons deux (2) morts ».

Papy Matezolo demande que la sécurité soit renforcée dans le territoire.

Congo-drame d’Ornano : Denis Sassou N’Guesso reçoit les familles des victimes

Le président de la République est allé mercredi 29 novembre réconforter les victimes du drame du stade d’Ornano.

 

Denis Sassou N’Guesso a reçu dans l’après-midi de mercredi 29 novembre, au Palais du peuple, les familles des victimes du drame du stade d’Ornano. C’était en présence des membres de la cellule de crise dirigée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

Il s’agit pour le chef de l’Etat de partager leur douleur et de les réconforter. Il leurs fait des promesses notamment la poursuivre le recrutement des jeunes à Brazzaville en attribuant une place à chaque famille et autres.

« Chers parents, j’ai voulu prendre contact directement avec vous pour vous témoigner à nouveau mon émotion, vous présenter mes condoléances et vous réconforter. Il s’est produit au stade d’Ornano la situation dramatique que nous connaissons avec la perte de nos enfants. Je voulais vous remercier parce que face à ce drame, vous avez adopté une attitude responsable ; votre attitude responsable que la nation entière salue et approuve » a signifié le président de la République.

Le bilan de ce drame fait état de 32 morts et plus de 100 blessées dans la nuit du 20 au 21 novembre, en marge des opérations de recrutement dans les forces armées congolaises.

Des enquêtes sont en cours pour établir des responsabilités sur les plans administratif et judiciaire. Pour le chef de l’Etat, au niveau où sont ces enquêtes « des mesures administratives devraient être prononcées en attendant les conclusions de l’enquête judiciaire ».

Congo : suspension des opérations de recrutement chez les FAC

Le commandement des Forces armées congolaises (FAC) a, dans un communiqué, annoncé la suspension des opérations de recrutement à Brazzaville jusqu’à nouvel ordre.

 

Plusieurs mesures ont été prise par le gouvernement après la bousculade du stade d’Ornano qui a causé des morts et des blessés. Parmi ces mesures, la suspension des opérations de recrutements chez les Forces armées congolaises.

L’information a été donnée dans un communiqué du commandement des FAC diffusé à la télévision nationale. Dans le même communiqué, le commandement des FAC présentant ses condoléances aux familles éplorées et sa compassion pour les blessés.

« Suite aux incidents malheureux ayant occasionné mort d’hommes et fait de nombreux blessés le lundi 20 novembre 2023, aux environs de 23 heures, à l’issue d’une bousculade devant le camp d’Ornano, site d’enregistrement des candidats au recrutement du contingent des Forces armées congolaises, 2023, les opérations de recrutement sont suspendues à Brazzaville jusqu’à nouvel ordre », peut-on lire dans ce communiqué

Selon la morgue municipale de Brazzaville 31 personnes dont 20 garçons et 11 filles ont perdu la vie dans cette bousculade qui s’est produite dans la nuit du 20 novembre 2023, au stade d’Ornano.

Congo-drame d’Ornano : compte rendu de réunion de la cellule de crise

La cellule de crise, mise en place sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, suite au drame du stade d’Ornano, s’est de nouveau réunie à 13h00 et à 18h00.  Les victimes de ce drame ont été prises en charge au sein des formations sanitaires suivantes : le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville ; l’Hôpital central des armées et l’hôpital de référence de Talangaï.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, accompagné d’une importante délégation, s’est rendu dans ces différents établissements afin d’assister les victimes et échanger avec les personnels de santé présents sur place sur les besoins qui permettront de faire face à cette situation ; il ressort des éléments portés à la connaissance de la cellule de crise que le bilan des victimes est révisé et détaillé ainsi qu’il suit :

°1/- Nombre de décès : 31

29 corps identifiés

  • 2 en cours d’identification

2/- Nombre de blessés :

  • 145 blessés pris en charge, sortis des hôpitaux et traités en ambulatoire : soit 69 au CHU, 66 à l’hôpital central des armées et 10 à l’hôpital de Talangaï.
  • 15 blessés sont retenus en observation, soit : 11 au CHU, 1 à l’hôpital des armées et 3 à l’hôpital de Talangaï.
  • 4 blessés graves ont été dénombrés, tous hospitalisés au CHU, dont l’un est en réanimation

Le gouvernement rappelle que les opérations de recrutement au sein des Forces armées congolaises avaient été lancées le 14 novembre 2023 ; nos jeunes avaient massivement répondu à l’appel du devoir en voulant servir sous les drapeaux ; à cet égard, le gouvernement s’incline devant la mémoire des victimes de ce drame épouvantable et présente les condoléances de la nation aux parents éprouvés et éplorés.   Aussi, et sur la base des informations mises à sa disposition, le gouvernement rend publiques les décisions suivantes :

 

  • Un jour de deuil national avec mise en berne des drapeaux, fermeture des bars dancings, débits de boisson et autres lieux festifs est décrété ; il se déroulera le Mercredi 22 novembre 2023 ;
  • Le recrutement en faveur des Forces armées congolaises est suspendu jusqu’à nouvel ordre sur l’étendue de la ville de Brazzaville ; il se poursuivra normalement sur le reste du territoire national ;
  • Le gouvernement va assister les victimes du drame pour l’ensemble des frais médicaux qui seront exposés à cette occasion ainsi que pour les frais de veillée et d’inhumation ;
  • A cet effet, les familles concernées sont invitées à prendre attache avec les services du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire ;
  • Une enquête administrative mixte police-Forces armées congolaises a été ouverte ; elle devra déterminer les causes du drame et rendre ses conclusions dans les tous prochains jours ;
  • D’autre part, une enquête judiciaire a été ouverte ; elle a été confiée à M. le procureur de la République ; cette enquête doit mettre en œuvre les diligences nécessaires à la manifestation de la vérité dans la survenance et le déroulement de ce drame.

Le Gouvernement tiendra l’opinion informée des différentes conclusions qui découleront des éléments qui seront portés à sa connaissance, au fur et à mesure des investigations en cours.

 

 

Fait à Brazzaville, le 21 novembre 2023

Pour la cellule de crise,

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement.

 

Congo-Drame d’Ornano : journée de deuil national ce mercredi 22 novembre

Le gouvernement a décrété pour ce 22 novembre une journée de deuil sur l’ensemble du territoire national en mémoire des victimes de la bousculade du stade d’Ornano.

 

Au moins 37 morts et 150 blessés ont été enregistrés dans la bousculade du stade d’Ornano dans la nuit du 20 novembre dernier. Le gouvernement a décrété pour ce 22 novembre une journée de deuil sur l’ensemble du territoire national en mémoire des victimes de la bousculade. Les victimes s’étaient rendues au stade d’Ornano pour postuler au recrutement lancé par les Forces armées congolaises.

La cellule de crise gouvernementale s’est rendue dans les hôpitaux et à la morgue municipale pour le constat. Une enquête administrative et une autre judiciaire sont ouvertes aux fins d’établir les responsabilités du drame.

L’Etat a décidé de prendre en charge les obsèques, les soins aux blessés et l’assistance aux familles endeuillées.

Congo : au moins 37 morts enregistrés après une bousculade au stade d’Ornano

Le bilan provisoire établi par les services d’urgence fait état de 37 morts et de nombreux blessés.

 

Une bousculade s’est produite dans autour de 23h lundi 20 novembre, au stade d’Ornano. L’information a été donnée dans un communiqué de la cellule de crise mise sur pieds à cet effet par le gouvernement. Le bilan pourrait donc s’alourdir parmi les victimes, hommes et femmes, dont l’âge varie entre 18 et 25 ans.

Tout serait parti de l’annonce de recrutement lancée par les Forces armées congolaises (FAC). Le recrutement était programmé pour ce 21 novembre au stade d’Ornano. Plusieurs prétendants à ce recrutement ont décidé de passer la nuit au lieu du recrutement pour espérer figurer parmi les premiers reçus tôt le matin de mardi.

L’espace d’entrée ne pouvant pas contenir la masse des candidats arrivée pour le recrutement, une bousculade s’est produite. Certains sont tombés et ont été piétinés par d’autres. Ce qui a causé la mort de plusieurs candidats et des blessés. Certains blessés sont pris en charge au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville et à l’hôpital central des armées Pierre-Mobengo.

Séisme au Maroc : le message de compassion du Congo

Le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba, a transmis, le 11 septembre, au nom du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, une lettre de condoléances au roi Mohammed VI, par l’entremise du chargé d’Affaires du Royaume du Maroc au Congo. Dans cette lettre on peut lire :

 

« C’est avec une grande consternation et une vive émotion que j’ai appris les énormes pertes en vies humaines et les importants dégâts matériels survenus, dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, suite à un violent séisme dans certaines villes et autres localités de votre pays »

 En cette circonstance très douloureuse, face à ce bilan tragique, encore provisoire et au souvenir de l’importance assistance sanitaire et humanitaire apportée à la République du Congo par le Royaume du Maroc lors des explosions de Mpila à Brazzaville, en mars 2012, je voudrais, au nom du peuple et du gouvernement congolais ainsi qu’au mien propre, vous adresser mes condoléances les plus attristées et exprimer mon entière solidarité à votre  Majesté, au peuple frère du Maroc et particulièrement aux populations victimes de cette catastrophe naturelle

 Par nos liens personnels et remarquables d’amitié, la proximité exemplaire existant entre les peuples congolais et marocains ainsi que la qualité admirable de la relation de coopération qui unit si heureusement nos deux pays, le peuple congolais profondément meurtri s’incline devant la mémoire des illustres disparus ».

Le Maroc a été victime d’un violent séisme qui a dévasté vendredi soir une grande partie du pays. Selon le dernier bilan officiel, près de 2 500 personnes ont péri. Le tremblement de terre a, par ailleurs, fait de nombreux blessés : 2 059 personnes ont été recensées, dont 1 404 sont dans un état très grave.

Maroc-séisme : plus de 2 450 morts enregistrés

Plus de deux jours après la catastrophe, le bilan fait état de 2 497 morts et 2 476 blessés, selon le ministère marocain de l’Intérieur.

 

Un séisme dévastateur s’est produit dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, au Maroc. Il a fait au moins 2 497 morts et 2 476 blessés. L’information a été donnée dans un bilan publié ce 11 septembre, par le ministère marocain de l’Intérieur.

Le Maroc a annoncé le 10 septembre 2023 avoir accepté l’aide de quatre pays, après le puissant séisme qui l’a frappé dans la nuit du 8 au 9 septembre : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis.

Sur place, les secouristes ont accéléré leurs recherches pour tenter de retrouver des survivants coincés sous les décombres de villages rasés par un puissant séisme qui a fait près de 2 500 morts au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech.

Congo : mort suspecte de trois membres d’une famille à Brazzaville

Originaire de la République démocratique du Congo, les corps sans vie de ces trois personnes ont été retrouvés lundi 03 octobre 2022 à leur domicile.

 

Ce sont des corps en décomposition de trois membres d’une même famille qui ont été retrouvés lundi 03 octobre 2022, au quartier Massengo. Il s’agit de Mireille Ngoma 52 ans, Ardy Ngoma 5 ans et Berdina Ngoma 5, tous membres d’une même famille originaires de la République Démocratique du Congo (RDC).

Selon les agents de la Croix rouge présents sur les lieux pour la circonstance, ces personnes seraient décédées dans la nuit du samedi à dimanche dernier.

Chancel Goma, la rescapée retrouvée inconsciente par les jeunes du quartier a été ramenée dans une église de la place par ces derniers.

Encore sous le choc, Chancel Goma décrit à peine la situation.

« Le samedi nous avons préparé la nourriture du restaurant sans problème pour la vendre le dimanche. Mais je ne me souviens pas de ce qui c’était passé dans cette nuit. J’avais juste constaté que ma tante maternelle était tombée sur moi avec du sang qui coulait de ses narines. Je n’arrivais pas à crier. On n’a rien bu, on n’a rien mangé de nouveau », relate-t-elle.

Poursuivons son témoignage, Chancel Goma indique que c’est récurrent dans leur foyer de vivre de pareille circonstance : « c’est la troisième fois que nous subissons ce genre de choses »

Ces dépouilles ont été enterrées au cimetière public de Mayoukoutou à Madibou. Une enquête est ouverte par la police de Djiri pour déterminer les causes du drame.

Congo : quatre détenus meurent en prison entre février et mars, une ONG dénonce ces décès

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a déploré, le 1er avril, la mort d’au moins quatre personnes dans les maisons d’arrêt d’Owando et de Ouesso.

 

Ces personnes sont mortes de diverses pathologies. Une situation qui ne se justifie pas, selon Franck Chardin Aubin Tchibinda, directeur exécutif de l’OCDH. « Nous avons enregistré ces dernières semaines quatre décès. Il s’agit de personnes qui sont mortes de malnutrition, du paludisme ou de diarrhée. Ce sont des causes qui ne peuvent pas se justifier en plein XXIe siècle », a dénoncé avec force Aubin Tchibinda.

Il encourage les autorités à adopter le code pénitentiaire. « Nous sommes à l’ère du modernisme. On ne peut pas comprendre qu’il y ait à cette ère des gens détenus, quoi qu’il en soit, bénéficiant de droits, qui puissent mourir de malnutrition (par exemple) », a-t-il relevé avant d’ajouter : « Le Congo est sur le point de promulguer une loi portant sur le code pénitentiaire. C’est quelque chose que nous saluons. Nous pensons qu’avec l’application de ce code il y aura du changement », a informé M. Tchibinda.

Pour lui, toutefois, il ne suffit pas d’adopter les lois et de les promulguer, mais il faut les appliquer. Car, selon lui, c’est cela qui pose problème. « Nous pensons qu’avec la promulgation de cette loi sur le code pénitentiaire, les conditions d’application seront mises en place, afin que les conditions des détenus soient un peu plus améliorées », a estimé le directeur exécutif de l’OCDH.

Treize décès dans un commissariat avaient été enregistrés en 2018, 6 en 2021.

 

RCA : 9 morts dans des affrontements entre groupes armés à Ouaka

De violents combats ont opposés les rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka jeudi 24 février 2022 dans le village Mbiakreu.

 

Neuf (09) morts et sept (07) blessés, c’est le bilan des affrontements qui ont opposés un groupe des malfaiteurs armés identifiés comme des rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka. Ils étaient tous munis de fusils artisanaux et les combats ont eu lieu dans le village Mbiakreu, dans la sous-préfecture d’Ippy, au centre de la République centrafricaine.

Tout serait partie de l’incursion des éléments rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le village Mbiakreu. C’est du moins ce que révèlent les sources sur place. D’après les mêmes sources, les rebelles auraient tenté de braquer certains habitants de Mbiakreu, mais les miliciens Anti-Balaka auraient réagi en représailles   pour affronter les rebelles.

Le bilan provisoire fait état de cinq morts et sept blessés parmi les habitants armés et non armés ainsi que de quatre morts côté rebelles.

Mais  de leur côté, plusieurs sources humanitaires ont laissé entendre que sur place, le climat reste tendu. Elles s’inquiètent d’une nouvelle flambée de violence, alors que les deux groupes opposés se font toujours face dans le secteur.

Rappelons que dans ces localités d’Ippy, les violences font rage entre les miliciens Anti-Balaka soutenus par les soldats FACA et les mercenaires russes et les rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) depuis la fin de l’année dernière.

Congo-cancer : près 1600 morts enregistrés par an

C’est une révélation faite par la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda.

 

Comme chaque 04 février le Congo de concert avec la communauté internationale, célèbre la journée mondiale contre le cancer. En prélude à cette commémoration, la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda a déploré que près de 1600 personnes, sur un total de 2780, meurent tous les ans de cette maladie.

Célébrée cette année sur le thème « Voir l’accès aux soins des malades », la Journée mondiale contre le cancer constitue une occasion de sensibilisation pour éliminer cette maladie qui ne cesse de causer des ravages.

En août 2019, le PNLCC a été mis sur pied sur instruction du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Mais ce n’est qu’en mars 2021 qu’une équipe professionnelle y a été affectée. Cette institution a pour mission la mise en place d’une politique stratégique de prise en charge des personnes atteintes du cancer.

Congo : des morts dans un déraillement du train à Mfilou

L’accident de train s’est produit très tôt le matin en cette journée de mardi 25 janvier 2022 dans le 7ème arrondissement Mfilou à Brazzaville.

 

Des témoignages sur place font état de morts mais jusqu’ici rien n’est encore officiel. Un train marchandise en provenance de Pointe-Noire a déraillé au niveau de Ngamoukassa dans le 7ème arrondissement Mfilou. C’est cet incident qui s’est produit vers 1h du matin qui a réveillé la population de ce côté de la République du Congo.

Plus de détails dans les prochaines heures.

Congo-affaire mort de 6 jeunes au commissariat : les familles portent plainte

Des autopsies pratiquées sur les corps à la demande d’ONG ont révélé des décès dus à la torture alors que pour le gouvernement c’était un accident.

 

Quatre des six familles ont déposé plainte contre l’Etat congolais, jeudi 13 janvier, après la mort de leurs membres dans la nuit du 4 au 5 novembre 2021 dans les prisons du commissariat central de Brazzaville. Des autopsies pratiquées sur les corps à la demande d’ONG ont révélé des décès dus à la torture ; mais ils étaient par accident selon le gouvernement.

Aucune arrestation n’a eu lieu depuis ce drame et la commission d’enquête indépendante convoquée par les organisations de défense des droits humains n’a pas vu le jour.

Les familles ont attendu deux mois pour porter plainte car ce dossier doit être géré avec la rigueur nécessaire, expliquent-elles, comprenant notamment les résultats d’autopsies par un médecin légiste, qui a découvert des traces de torture sur les corps.

Ces familles sont assistées par des ONG dont le Centre d’action pour le développement (CAD) dirigé par Trésor Nzila.  » En devenant parties civiles, nous et les familles attendons que les auteurs soient tenus responsables et que des réparations soient apportées. ».

Pour Trésor Nzila, la torture est devenue endémique dans le pays. Il suggère aux autorités des moyens de le combattre. «  Il est possible de mettre fin à la torture. Pour ce faire, le gouvernement congolais doit amender la législation nationale pour qu’elle soit conforme au droit international des droits humains ; puis développer des garde-fous pour lutter efficacement contre ce ravageur ».

Au moins quatre policiers ont été récemment arrêtés au nom du procureur de la République pour avoir torturé trois jeunes, dont deux ont été assassinés.

Congo-affaire six morts du commissariat central de Brazzaville : l’autopsie révèle des tortures

C’est sont les résultats des autopsies qui ont été réalisées les 30 novembre et 2 décembre sur quatre des corps identifiés sur les six morts enregistrés.

 

De nouveaux éléments dans l’affaire des six morts du commissariat central de Brazzaville. Ces six personnes avaient été retrouvées mortes dans la nuit du 4 au 5 novembre 2021, dans les geôles du commissariat central de Brazzaville. Elles étaient sous mandat de dépôt et leur mort serait due à la surpopulation carcérale, d’après le gouvernement. Une thèse contredite par les autopsies réalisées à la demande d’une ONG locale et qui font état de tortures.

Notons que, les autopsies ont été réalisées les 30 novembre et 2 décembre sur quatre des corps identifiés sur les six morts enregistrés. C’est l’ONG Cercle d’actions pour le développement (CAD) qui a payé le coût des examens.

Pour le CAD, « ces décès étaient intervenus dans des circonstances troubles ».

En novembre dernier, le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla a évoqué des décès accidentels. «Il s’agit probablement d’un drame lié à la surpopulation carcérale. Vous le savez comme moi, les infrastructures pénitentiaires n’ont pas suivi la progression du niveau de délinquance et la pandémie du Covid-19 n’a pas arrangé les choses ».

Congo : des morts à la prison de la police de Brazzaville, des ONGs s’insurgent

Cinq personnes ont trouvé la mort dans la prison de la police de Brazzaville. Le gouvernement évoque des décès « accidentels ».

 

A la prison de Brazzaville, six détenus sont morts. Le gouvernement évoque des décès « accidentels » des personnes qui étaient sous mandat de dépôt, mais les familles et les ONGs dénoncent la torture. En tout cas, la polémique ne désenfle pas depuis les déclarations la semaine dernière de proches des victimes et d’organisations de défense des droits de l’Homme.

Que s’est-il réellement passé le 5 novembre dernier dans les geôles du Commandement territorial des forces de police de Brazzaville, l’ex-Commissariat central ?

Arnaud a perdu un frère de 48 ans dans ce drame. Il est très amer et bien décidé à obtenir la vérité. « On nous a dit qu’ils sont morts d’étouffement, mais quand nous avons vu le corps, il avait du sang partout. On se demande alors quel est cet étouffement qui peut ressortir du sang sur le corps. On ne comprend pas », dénonce-t-il.

« Circonstances troubles »

Sur les six décès enregistrés, trois corps ont été identifiés par les familles. Trésor Nzila du Cercle d’actions pour le développement exige que toute la lumière soit faite dans cette affaire. « Ces décès sont intervenus dans des circonstances troubles. Nous demandons à ce qu’il y ait une enquête indépendante et transparente. Pour que l’enquête soit indépendante et transparente, il est absolument nécessaire qu’une autopsie des corps soit réalisée », affirme le responsable du CAD

De son côté, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla évoque des décès accidentels. « Il s’agit probablement d’un drame lié à la surpopulation carcérale. Vous le savez comme moi, les infrastructures pénitentiaires n’ont pas suivi la progression du niveau de délinquance et la pandémie du Covid-19 n’a pas arrangé les choses ».

La construction d’une nouvelle maison d’arrêt fait partie des priorités du gouvernement, selon le ministre Moungalla.

Congo-coronavirus : 50 décès enregistrés en deux semaines

Le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a annoncé mardi 26 octobre une montée inquiétante des cas de contamination.

 

La République du Congo enregistre une montée inquiétante de contamination de coronavirus. Cinquante décès liés au variant Delta ont été enregistrés en l’espace de deux semaines.

« A ce jour, notre pays connaît la troisième vague des contaminations caractérisée par la flambée des cas positifs, soit 1854 cas pour 50 décès enregistrés du 1er au 23 octobre », a déclaré le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

Il s’est exprimé au cours d’une conférence de presse à laquelle il faisant le bilan du point épidémiologique de ce mois d’octobre.  Gilbert Mokoki a précisé que le Congo a enregistré, depuis la survenue du premier cas en mars 2020, 16.868 cas déclarés positifs, dont 200 morts.

« Sur 14.892 tests réalisés pendant cette troisième vague de contamination caractérisée par la flambée des cas positifs, 1854 cas se sont révélés positifs, soit un cas de positivité de 12,4% », a souligné le ministre de la Santé.

Pour contrer la propagation de la pandémie, le gouvernement avait lancé la semaine dernière l’Opération « Coup de poing » qui vise à vacciner le maximum des Congolais. Il faut aussi noter qu’à partir du 30 novembre 2021, la présentation du pass sanitaire entre en vigueur. Ce document concerne tous les déplacements entre les grandes agglomérations du pays, pour les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès des agents et usagers aux préfectures, banques, régies financières.

Congo-Répression de 2015 : le Centre d’actions pour le développement réclame une action en justice

Quatre morts et une dizaine de blessés par balles dont trois agents de la force publique, c’est le bilan officiel des manifestations contre le référendum de 2015.

 

En République du Congo, quatre morts et une dizaine de blessés par balles dont trois agents de la force publique, c’est le bilan officiel des manifestations contre le référendum de 2015 qui a permis au président Denis Sassou-Nguesso de changer la Constitution et de briguer un troisième mandat. Un bilan sous-estimé, selon le Centre d’actions pour le développement (CAD) qui parle d’une trentaine de morts.

Le Centre d’actions pour le développement (CAD) réclame une Commission d’enquête indépendante sur ces événements, pour enclencher une action en justice et faire la lumière sur la répression des manifestations de 2015.

« La contradiction des chiffres fait à ce qu’il y ait une Commission d’enquête indépendante qui sera en mesure de faire la lumière sur ces évènements. La guerre des chiffres, nous n’allons pas la trancher aujourd’hui. C’est cette Commission d’enquête indépendante qui a pour vocation de trancher sur la guerre des chiffres », a déclaré, Trésor Nzila, directeur exécutif du Centre d’actions pour le développement.

« Quoi qu’il en soit, un gramme de preuves vaut mieux qu’une tonne de théories. Si le gouvernement parle de quatre morts et de dix blessés, il faut faire la justice pour les quatre morts et dix blessés. Mais nous savons que ce bilan est largement sous-estimé d’où la nécessité d’une commission d’enquête qui sera chargée de faire la lumière sur ces événements », a insisté Trésor Nzila.

« Il faut que cette commission d’enquête soit mise en place. Elle doit déjà commencer à travailler et produire ses résultats parce qu’elle permettra à ce que le mécanisme de la justice s’enclenche », a-t-il conclu.

Congo-coronavirus : plus de morts enregistrés chez les non vaccinés (officiel)

Sur les quarante décès enregistrés au Congo dans la période du 1er au 18 octobre, trente-sept concernent les personnes non vaccinées.

 

« Le nombre des cas positifs et des décès enregistrés dans la période du 1er au 18 octobre 2021 dépasse le nombre total des trois derniers mois. Ces décès surviennent fréquemment chez les hommes non vaccinés avec des comorbidités », a déclaré le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur technique du Comité national de riposte à la covid-19, faisant le point de la situation épidémiologique. Pour la seule période du 11 au 18 octobre en cours, 974 nouveaux cas et 17 décès ont été enregistrés.

Par ailleurs, entre le 1er et le 18 du même mois 14 892 personnes ont été testées; 1 845 positifs, soit un taux de positivité de 12, 4%. Selon les dernières statistiques, 248 689 personnes sont complètement vaccinées, soit 4,30%. « Ce chiffre montre que la proportion des personnes vaccinées demeure très faible », selon le Dr Gilbert Ndziessi.

Les cas par département

Dans la période du 1er au 18 octobre, Pointe-Noire : 490 cas, 9 décès ; Brazzaville : 465, 7 décès ; Kouilou : 10 cas, 0 décès ; Sangha 5 cas, 1 décès ; Likouala 2 cas, 0 décès, Niari et Bouenza respectivement 1 cas chacun des départements sans décès.

Pour faire face à la montée des contaminations et des décès, le ministère en charge de la Santé appelle la population à se faire dépister, à adhérer massivement à la vaccination, à respecter les mesures barrières, à se présenter au centre de santé le plus proche dès l’apparition des premiers signes de la maladie.

Congo-Odziba : deux morts et des blessés dans un accident de la circulation

Un bus en provenance d’Owando dans le département de la Cuvette (nord) transportant plusieurs passagers a fait un tonneau à l’entrée du village Odziba.

Deux morts et plusieurs blessés graves. C’est le bilan d’un accident de la circulation qui s’est produit vendredi 13 novembre au village Odziba à 100km de Brazzaville. Un bus en provenance d’Owando qui transportait plusieurs passagers a fait un tonneau à l’entrée du village.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’excès de vitesse serait la première cause de cet accident mortel.

Les accidents de la circulation sont légion dans la capitale congolaise, causés par l’alcool, les stupéfiants, un malaise ou les appels téléphoniques, un excès de vitesse.

Congo : deux nouveaux morts sur la route nationale

Cet accident de la circulation qui a fait deux morts et plusieurs blessés a eu lieu mardi 13 octobre 2020, sur la route nationale.

Deux morts et de nombreux blessés, c’est le bilan d’un accident de la route qui a eu sur la route nationale le 13 octobre 2020. C’est un accident du bus du transporteur Océan du Nord, agence de voyage qui enregistrait le 3éme accidents mortels en un mois. Aussitôt informés, les premiers secours ont été déployés sur le site.

Les circonstances de l’accident ne sont pas encore élucidées, et une enquête sera diligentée par les services compétents pour déterminer les causes exactes du drame. Les accidents de la route sont fréquents en République du Congo.

Likouala : deux morts noyés dans des inondations

Les pluies qui se sont abattues sur le département de la Likouala, il y a quelques semaines, sont à l’origine des inondations totales et partielles de plusieurs villages dans les districts d’Impfondo, d’Epéna et de Liranga. A Bétou, une femme et un enfant sont morts noyés.

Les pluies ont été deux fois plus importantes que la moyenne saisonnière et le niveau des eaux de la rivière Oubangui a atteint un record de hauteur sur la période de référence 2009-2020, près de 46 000 personnes sont affectées par ces inondations, selon le constat fait il y a quelques jours par la mission conjointe gouvernement-système des Nations unies, conduite par la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo.

Des familles se sont réfugiées dans la forêt et d’autres ont pris d’assaut les localités encore non touchées pour se mettre à l’abri. L’on déplore une femme et son enfant noyés par les eaux à Bétou. Les populations risquent de s’exposer aux maladies diverses. Par rapport à la gravité de la situation, elles sont par ailleurs contraintes de récolter précocement les tubercules de manioc plantés au mois de mars 2020. Certains produits vivriers se font déjà rares.

En réalité, le niveau élevé des eaux et les prévisions pluviométriques supérieures à la moyenne en septembre, signifient que le bassin de l’Oubangui sera moins en mesure d’absorber les pluies excédentaires en cas de fortes précipitations  aux mois d’octobre en cours et de novembre prochain. Face à ce risque de vulnérabilité supplémentaire des populations de la zone, à peine un an après les précédentes inondations, les agences des Nations unies s’engagent à appuyer le gouvernement pour faire face à la situation humanitaire qui prévaut dans la partie septentrionale du pays.

Ainsi, à Liranga, la mission conjointe a résolu d’aménager des sites d’accueil et d’hébergement des potentiels sinistrés sans abris, de mobiliser les médicaments de première nécessité contre le paludisme et les maladies hydriques et autres produits nécessaires pour la purification des eaux, mobiliser une assistance en vivres et intensifier la sensibilisation des populations dans les différentes localités sur les dispositions à prendre suites aux inondations.

Rappelons que depuis novembre 2019, à cause des inondations dans la zone septentrionale et au centre du pays, les agences du système des Nations unies ont mis leurs capacités d’intervention au service du gouvernement pour assister 130 000 personnes sinistrées. Celles-ci, les plus graves depuis 1960, avaient détruit des  maisons, des  biens et des  champs : 70% des récoltes perdues selon les services techniques locaux.

Congo : il y a 23 ans, 700.000 personnes trouvent la mort dans une guerre sanglante

Le 05 juin 1997, une guerre sanglante avait éclaté à Brazzaville et a causé la mort de 700.000 personnes. La guerre est passée mais la douleur demeure.

Un retour dans l’histoire. La guerre civile du Congo-Brazzaville, du début du mois de juin 1997 au mois d’octobre 1997, est un conflit à la fois ethnique et politique qui a opposé le président Pascal Lissouba et sa milice, les Zoulous, à Denis Sassou Nguesso et sa milice, les Cobras. Ce dernier a remporté la victoire grâce au soutien militaire déterminant du régime angolais.

Certains auteurs considèrent que l’ensemble des troubles au Congo à partir de 1993, jusqu’aux combats durant l’été 1997 qui en sont le dénouement, sont des épisodes de cette guerre, voire les violences postérieures jusqu’en 20031, à commencer par la guerre du Pool.

Tchad : deux morts et seize blessés dans un accident dans le Pool

Le pont Louolo s’est effondré,  la cause de cet effondrement serait le poids excessif des bagages transportés par un camion.

Deux et seize blessés, c’est le bilan d’un effondrement du pont Louolo qui a entraîné un camion qui roulait sur ce pont au moment de la catastrophe. Les causes seraient le poids excessif du camion, selon des sources policières. Les blessés ont été admis à l’hôpital de Mindouli, sans oublier des dégâts matériels importants.

« Le fait que ce véhicule rempli de marchandises ait emprunté ce pont (…) semble être, en l’état des investigations, la cause immédiate et apparente de l’accident. La faute revient au chauffeur qui a voulu franchir un pont de fortune fait en planches avec une charge très importante », a confié une source policière.

Le pont forestier, datant de l’époque coloniale, n’a pas supporté le poids du camion et de son chargement « à plus de 40 tonnes » : « c’était un camion de gabarit hors normes, le pont a craqué ».

Congo : deux morts au cours d’une interpellation

Le drame s’est produit dans la localité d’Odziba, un civil et un policier, y ont trouvé la mort au cours d’une interpellation qui a mal tourné.

La localité d’Odziba, dans le sud du Congo, a connu un Noël sanglant. Deux personnes, un civil et un policier, y ont trouvé la mort au cours d’une interpellation qui a mal tourné. Une scène inhabituelle qui a perturbé une partie de la journée de la fête de la Nativité.

La scène s’est déroulée dans la matinée à Odziba, dans le sud du Congo, qui a pourtant connu un réveillon de Noël très calme. Selon les témoignages concordants des populations, un adjudant de police évoluant au commissariat de la localité, en compagnie d’un auxiliaire, a voulu interpeller un jeune homme soupçonné d’avoir participé à une opération de cambriolage d’une boutique appartenant à un commerçant ouest-africain.

Le jeune homme résistant à l’interpellation, le policier aurait tiré à bout portant, le tuant sur le coup. Pourchassé par une foule en colère, le policier a blessé deux autres personnes par balles au cours de sa fuite avant d’être rattrapé.

À coups de machettes et de gourdins, la foule l’a tué et a brûlé une partie de son corps à l’aide de pneus, d’après des témoins contactés par téléphone. Le commissariat d’Odziba a été incendié avant l’arrivée de renforts de la police.

Les deux corps et les deux blessés ont été acheminés à Brazzaville.

Congo : près de 100 000 sinistrés enregistrés après les inondations

Un bilan qui a été revu à la hausse et il a été donné par des sources humanitaires et le ministère congolais des Affaires sociales.

Le bilan des inondations au Congo a été revu à la hausse. Selon des sources humanitaires, le ministère congolais des Affaires sociales estime, le 26 novembre, désormais à 100 000 le nombre de personnes sinistrées. Il était de 50 000 la semaine dernière.

Outre la Likouala où l’on recensait jusqu’à présent les dégâts les plus importants, plusieurs localités du centre  s’avèrent également sévèrement touchées. En cause, de très fortes pluies qui ont fait sortir l’Oubangui et le fleuve Congo de leur lit. Les autorités congolaises n’ont pour le moment communiqué aucun bilan des pertes en vies humaines. La semaine dernière, la presse progouvernementale congolaise faisait état de trois morts.

Des axes de communication impraticables

Les difficultés qu’il y a d’évaluer les dégâts dans des zones où la montée des eaux rend impraticables certains axes de communications et la durée de cet épisode de pluie torrentielle expliquent la difficulté d’établir un bilan. Pour Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le pays, « la situation dure déjà depuis quelques semaines. Elle était au début concentrée au niveau de la vallée de l’Oubangui. Il était donc sorti de son lit déjà au mois d’octobre et le temps passant, il y a maintenant des impacts dans la zone centrale du pays. Donc, en plus de la Likouala où il y avait 50 000 personnes affectées, ce qui a de nouveau, c’est que la cuvette et les plateaux sont eux aussi affectés, notamment dans la cuvette. On nous a communiqué aujourd’hui une estimation de 30 000. »

Confrontées à de graves difficultés financières, les autorités congolaises ont lancé la semaine dernière un appel aux organisations humanitaires. Personnes déplacées, maisons dévastées ou récoltes détruites, les besoins sont importants et l’aide s’organise peu à peu, précise Jean-Martin Bauer, « on a fait partir une barge de Brazzaville samedi avec 740 tonnes de vivres, puis aussi des médicaments et autre chose. Cela devrait nous permettre de couvrir une grande partie des gens affectés dans la Likouala. Maintenant, le défi c’est de passer à l’échelle pour aussi couvrir les autres besoins dans le centre du pays. C’est vrai que c’est très compliqué »

Un épisode de crues exceptionnel

Si les inondations sont récurrentes dans le pays, cet épisode reste exceptionnel. Du jamais vu depuis plus de 20 ans, selon les villageois des zones sinistrées. « C’est vrai que les inondations sont récurrentes dans la vallée des fleuves Congo et de l’Oubangui, explique encore Jean-Martin Bauer du PAM. Mais celles qui ont lieu cette année sont exceptionnelles. J’étais dans la Likouala la semaine dernière et les personnes avec lesquelles j’ai pu m’entretenir ont fait la comparaison entre cette année avec les inondations de 1999 et 1962. Cela fait au moins 20 ans qu’il n’y a pas eu d’inondations comme ça au Congo. C’est un phénomène exceptionnel. ».

Congo : 5 morts et 51 blessés dans un accident de bus à Dolisie

Un bus de la société de transport Océan du Nord, en provenance de Pointe-Noire pour Brazzaville, s’est renversé à hauteur de la ville de Dolisie (sud).

Cinq morts et cinquante et un blessés, c’est le bilan d’un accident de la circulation. Selon un policier, le drame est survenu dimanche dernier, un bus de la société transport Océan a fait une sortie de route qui lui a été fatale.

Sur cette même route, un autre bus de la même société avait causé il y a moins de deux semaines un accident qui avait fait un mort et quelques blessés légers.

« L’excès de vitesse serait (la cause) de cet accident dans cette partie de la route nationale une, où le relief est abrupt », a expliqué l’agent de l’ordre public.

Les blessés graves ont été transportés à  Brazzaville pour des soins intensifs tandis que les autres ont été conduits à l’hôpital de Dolisie. Une enquête est ouverte par la police,  pour déterminer les véritables raisons de cet accident.