La jeune femme milite dans ses chansons pour la promotion de la culture traditionnelle du Congo.
La « chantre de l’unité nationale » livrera un concert, le 11 juillet, à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville. Ses chansons sont le fruit de la transformation des chants kilombo, particulièrement du style Ngunza en rythme world et pop musique. Maîtrisant un bon nombre de langues, Monie préfère chanter en Kongo. Ce choix n’est pas le fruit du hasard ; elle le justifie par le fait que le Congo est riche sur le plan culturel mais les citoyens ne savourent pas cette richesse.
« Dans cinq ans, je souhaite être le porte-étendard de la musique congolaise car les gens classent ma musique dans un monde lointain. Le mercredi 11 juillet à la cafèt de l’IFC, je dois prouver que le Kilombo est la source de la musique congolaise. La musique n’a pas de frontières, je souhaite renforcer l’unité nationale à travers mes chansons », a-t-elle indiqué.
Monie fait de la musique depuis longtemps. Selon elle, dans le royaume Kongo, les ancêtres chantaient en kilombo. C’est aussi le cas dans certaines églises. « Je souhaite immortaliser cette richesse culturelle dans la mesure où elle est la racine de notre musique », a ajouté l’artiste.
De son vrai nom Bakaboula, l’artiste est une chanteuse, interprète et compositrice congolaise basée à Casablanca, au Maroc.
Kimuntu est le nom de son groupe composé de cinq artistes. Au départ, Monie a fait du RnB, du reggae et de la rumba avant de s’installer en Afrique du Sud où elle a pratiqué le style zulu. Actuellement, l’initiatrice de la musique Ngunza vit au Maroc et a participé récemment au festival panafricain Africano de Mohammedia, à Casablanca, et à la fête de la musique à l’IFC de Brazzaville.