Congo : le ministère de la Santé lance deux stratégies de lutte contre le diabète

Les projets PEN Plus et Whopen, ont été mise sur pied pour s’attaquer au diabète et aux maladies non transmissibles graves dans toutes les formations sanitaires du pays.

 

A l’occasion de la commémoration de la 33e Journée mondiale du diabète célébrée jeudi 14 novembre, le Congo a adopté les stratégies Whopen et PEN Plus pour lutter contre cette maladie. Leur lancement cadre avec la mise en œuvre du pacte mondial de lutte contre le diabète en Afrique, adopté par les Etats en juillet dernier, lors du 74e Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Les deux stratégies prévoient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement le diabète et les maladies non transmissibles graves » ainsi que « réduire le nombre de décès ».

Whopen et PEN Plus mettront un accent sur l’amélioration de la prestation des soins du diabète qui ne se limitent pas à la gestion de la glycémie. La gestion au quotidien du diabète prend en compte le stress, l’angoisse et parfois la dépression.

PEN plus est une stratégie intégrée de prestation de soins visant à alléger le fardeau du diabète et les maladies non transmissibles (MTN) parmi les enfants et les jeunes adultes les plus pauvres, en augmentant l’accessibilité et la qualité des services de soins chroniques pour les affections graves, telles que le diabète de type 1, les cardiopathies rhumatismales, la drépanocytose et autres.

La stratégie Whopen est un ensemble de protocoles destinés à l’usage des médecins et des paramédicaux dans les formations sanitaires périphériques.

Le lancement de ces deux stratégies est une collaboration du ministère de la Santé et de la Population et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo-hépatites virales : un atelier pour valider le plan national 2023-2027

Des experts se sont réunis en atelier pour valider plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales au Congo.

 

Les participants vont, à travers des ateliers animés par des experts en la matière, proposer les annotations sur le document, apporter des amendements utiles pour améliorer la qualité du document final. L’objectif est de porter les recommandations nécessaires pour sa mise en œuvre.

Le délégué du représentant de l’OMS au Congo, le Dr Cyr Judicaël Passi Louamba, a rappelé que la stratégie mondiale pour la lutte contre les hépatites proposée par l’OMS lors de la 63e Assemblée mondiale et approuvée par les Etats membres a pour vision de « réduire de 90% les nouvelles infections par le virus de l’hépatite et de 65% les décès dus à cette maladie d’ici à 2030 ». Elle souligne, par ailleurs, que les programmes de lutte contre ces affections devraient non seulement être institués de façon globale et systématique dans les plans nationaux de santé (PNDS) mais aussi documentés et disposés des systèmes appropriés de suivi et d’évaluation.

Selon l’OMS, en 2022, près de 354 millions de personnes sont infectées par les hépatites virales dont 294 millions par l’hépatite B et 58 millions par l’hépatite C et 2 millions pour le reste des hépatites. Chaque année, environ 1,4 million de personnes décèdent des suites de cirrhose hépatique ou cancer du foie. Dans la région africaine, l’hépatite B est endémique et touche environ 5 à 8% de la population, surtout en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

L’atelier est organisé par le ministère de la Santé avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé et d’autres partenaires au développement du secteur de la santé.

Congo : Dolisie déclaré ville en épidémie

La shigellose dite maladie des mains sales s’est déclarée le 11 juillet à Dolisie, dans le département du Niari, causant une dizaine de morts.

 

Le gouvernement a déclaré Dolisie en état d’épidémie lundi 17 juillet 2023. Ceci fait suite à l’apparition d’une maladie qui a déjà fait 12 morts. Chef-lieu du département congolais de Niari, Dolisie est en épidémie de choléra, de shigellose et de fièvre typhoïde. Le gouvernement n’a pas précisé la maladie à l’origine de cette épidémie.

Selon un communiqué du ministère de la santé, à ce jour 1.365 cas suspects, dont 12 décès ont été enregistrés. Les résultats d’analyse de laboratoire sur cette maladie, dont les principaux symptômes sont la fièvre de 39 C à 40 C, les céphalées, les douleurs abdominales, la diarrhée, les vomissements et la fatigue générale, ont mis en évidence trois types de bactéries, à savoir le choléra, la shigellose et la fièvre typhoïde, explique le communiqué.

Jusqu’ici, 16 cas suspects, dont deux décès ont été rapportés à Pointe-Noire, capitale économique, alors qu’un cas probable décédé a été signalé à Brazzaville, la capitale congolaise.

Deux autres cas suspects ont été enregistrés à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, toujours selon la même source, précisant que les échantillons de cas suspects de Pointe-Noire et de Mouyondzi « sont en cours d’acheminement » au Laboratoire national de santé publique de Brazzaville pour analyse.

Face à cette situation survenue en période de vacances scolaires « où la mobilité des personnes est très importante », les départements non encore en épidémie devraient « se mettre en alerte », a exhorté le gouvernement, appelant sa population à observer les mesures sanitaires préventives.

Congo : un plan de riposte contre les maladies tropicales négligées

La République du Congo a validé lundi 15 mai, un plan directeur national pour le financement de cette catégorie de maladies.

 

Un plan directeur national pour le financement des maladies tropicales négligées (MTN) dans la période 2023-2027 vient d’être adopté en République du Congo. Des experts en matière de santé se sont retrouvés à Brazzaville pour valider le document.

Ledit document porte sur les maladies telles que la trypanosomiase, la lèpre, la filariose, le pian, et la schistosomiase, plus fréquentes dans les milieux ruraux. Le plan directeur national va permettre de négocier les ressources financières auprès des partenaires afin de disposer des fonds nécessaires à sa disposition. C’est du moins ce qu’a assuré les spécialistes.

Pour ce qui est de la mise en place de la stratégie et de l’opérationnalisation, le ministère de la Santé donnera la ligne de conduite. Au Congo, les MTN ne bénéficient pas d’un financement approprié et les personnes qui en souffrent payent un lourd tribut.

 

Congo : le ministère de la santé peaufine sa stratégie de coopération

C’était au cours d’un atelier d’élaboration de la stratégie de coopération qui a réuni les cadres et techniciens du ministère de la santé et les responsables des agences des nations unies.

 

Le ministère de la santé et de la population a lancé les travaux d’élaboration de sa stratégie de coopération. C’était au cours d’un atelier qui a réuni les cadres et techniciens du ministère de la Santé et de la Population ainsi que quelques responsables des agences du système des Nations unies au Congo.

Cette stratégie devra permettre de mobiliser les partenaires afin de mieux finances les projets retenus dans le secteur de la santé et de la population. Pendant les travaux, les participants vont établir un diagnostic du cadre institutionnel de mise en œuvre de la coopération en matière de santé publique. La stratégie va s’étendre sur une période quinquennale.