Congo : une messe d’action de grâce en mémoire de Clément Mouamba

Un an après son décès, une messe d’action de grâce a été organisée en mémoire de l’ex-Premier ministre Clément Mouamba.

 

Une messe d’action de grâce a été célébrée samedi 29 octobre, à Sibiti, dans le département de la Lékoumou en mémoire de Clément Mouamba, ancien Premier ministre de la République du Congo. C’était en présence de la famille de l’illustre disparu, des membres du gouvernement, des parlementaires, des acteurs de la classe politique nationale et de plusieurs autres personnalités.

Toutes ces personnes sont venues rendre un hommage à l’ancien Premier ministre décédé le 29 octobre 2021, à Paris, en France.

« C’est au nom de cette reconnaissance éternelle de la nationalité qu’à la demande de Son Excellence Monsieur le Président de la République, nous avons tenu, les membres du gouvernement et moi-même, à venir ici lui rendre un complémentaire hommage en plus de tous les hommages qui lui ont été rendus depuis sa disparition », a déclaré Anatole Collinet Makosso.

Anatole Collinet Makosso a déposé une gerbe de fleurs à la tombe de son prédécesseur avant de signer le livre d’or.

Congo : une messe en mémoire de Parfait Kolélas

Guy Brice parfait Kolelas, candidat de l’opposition à la présidentielle de mars 2021 est décédé avant la publication des résultats.

 

Une messe a été organisée à Brazzaville pour commémorer le 1er anniversaire de la mort de l’opposant Guy-Parfait Kolélas. Le leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-YUKI), est décédé officiellement le 22 mars 2021 de coronavirus au lendemain de l’élection présidentielle à laquelle il était candidat.

Le secrétaire général de l’UDH-YUKI, Rodrigues Cyr Mayanda a indiqué il était nécessaire d’initier une messe d’action de grâce à son honneur pour que Dieu lui accorde un repos éternel.

« Tu as été un coach motivateur hors-pair pour nous tous. Tu savais nous donner foi et confiance par ta capacité de résilience incroyable devant les évènements qui pouvaient déstabiliser. En bon commandant de troupe tu savais fixer le cap. Nous sommes confiants que nous poursuivrons le combat rude que tu as mené par amour pour le Congo », a déclaré Rodrigues Cyr Mayanda lors de la messe d’action de grâce en l’honneur de Guy Brice Parfait Kolelas.

Pour Joe Washington Ebina, président de la fondation Charles Ebina, le combat de Guy Brice Parfait Kolelas était noble. « Il s’est battu pour une cause juste. Ma présence aujourd’hui est une preuve de respect pour cet homme et sa famille. J’invite les membres de son parti aux respects des valeurs et d’aller vers la transparence, l’égalité et de tenir compte des lois et des textes de leur parti », a-t-il conseillé.

Génocide rwandais (25e anniversaire) : des réfugiés au Congo commémorent l’événement

Les Rwandais vivant à Brazzaville se sont mobilisés, le 6 avril, pour remettre la sombre histoire qui a divisé leur pays entre les mains de Dieu, à  travers  une messe célébrée en la paroisse Sainte-Marie de Ouenzé.

La messe eucharistique a été officiée par l’abbé Brel Franck Loubayi, vicaire à la paroisse Saint Joseph du quartier Maman Mboualé, à Talangaï.

Dans son homélie, le curé est revenu sur la notion du pardon, une arme puissante qui permet à chacun d’ouvrir son cœur et de mieux vivre en communauté.  Le prêtre a aussi insisté sur l’amour du prochain, disant que malgré les conflits qui les ont opposés, les Rwandais doivent s’aimer les uns les autres, comme des frères et sœurs de sang.

« C’est au nom de l’amour que nous nous sommes réunis ce jour pour implorer la miséricorde de Dieu afin qu’il accorde sa grâce aux victimes du génocide rwandais de 1994. Mais n’oublions pas que la mort est pour nous tous, un passage obligé, une destination finale », a enseigné le curé.

S’exprimant à l’occasion de ce vingt-cinquième anniversaire, quelques réfugiés hutus rwandais ont estimé que la communauté internationale devrait tout faire pour les réunir.

« Quand nous quittions le pays, en 1994, la communauté internationale nous traitait de génocidaires, alors qu’elle-même connaît les causes directes qui ont causé cette guerre fratricide. Au lieu d’attiser le feu, elle devrait plutôt créer les conditions de réconciliation afin de permettre à tous les Rwandais de vivre ensemble », a souligné un réfugié qui a requis l’anonymat.