Alors qu’une autorisation de sortie de quelques heures lui avait été donnée par la justice, mais Jean-Marie Michel Mokoko, en prison à Brazzaville depuis près de trois ans, sera pas présent aux funérailles de sa mère.
Jean-Marie Michel Mokoko ne saisira pas l’occasion qui lui a été accordée par le tribunal de grande instance de Brazzaville. Cette instance lui avait accordé deux autorisations. La première, ce samedi 26 octobre, entre 9h et 15h, pour assister aux funérailles de sa mère, et la seconde, après-demain lundi 28 octobre, aux mêmes horaires, pour prendre part au conseil de famille.
Des autorisations que ce détenu juge incompréhensible et injuste qu’on ait restreint à ce point les horaires auxquels il aurait eu le droit de sortir.
« Le général Jean-Marie Michel Mokoko constate, à travers cette décision, une occasion de plus, de vouloir le mettre à genoux. Il garde le moral et il n’accepte pas cette décision. Il laisse à sa famille le soin d’enterrer sa maman. Il est fils unique et il avait souhaité obtenir une permission régulière, comme tous les autres condamnés, de cinq jours au moins, afin d’avoir l’occasion d’aller accueillir la dépouille mortelle de sa maman à son arrivée à l’aéroport de Maya-Maya et de la conduire à la maison. Il n’accepte donc pas cette décision qui consiste à réduire sa liberté une fois de plus », explique l’un de ses avocats, Maître Jean-Philippe Esseau, joint par nos confrères de RFI.
Ainsi Maître Jean-Philippe Esseau le confirme : le général Jean-Marie Michel Mokoko ne sortira pas en exécution de cette décision du juge d’application des peines.
Rappelons que le général Mokoko avait été arrêté en 2016, il a été jugé et condamné à 20 ans de réclusion en 2017 pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État ».