Congo : le projet « InfoLisango » vient renforcer la capacité des médias

Lancé lundi 9 décembre à Brazzaville, le projet est initié par par l’Union européenne (UE), Canal France international (CFI) et l’Agence publique française.

 

Renforcer la cybersécurité et les compétences numériques des organisations de la société civile, de lutter contre les discours de haine et sensibiliser les jeunes aux mécanismes de la désinformation à travers l’éducation aux médias et à l’information. Ce sont entre autres les objectifs à atteindre par le projet « InfoLisango ».

Plusieurs activités sont prévues pendant les quarante-huit mois au cours desquels se tiendra le projet. Il y aura des formations et coaching de journalistes à la vérification de l’information en ligne et au journalisme en contextes sensibles ; des formations pratiques à la cybersécurité pour des organisations de la société civile spécialisées ; la production et la diffusion de contenus sur le cyber harcèlement et les violences faites aux femmes ; des formations d’éducation aux médias et à l’information pour des jeunes ; des ateliers de production de contenus de sensibilisation aux mécanismes de la désinformation et des discours de haine sur les réseaux sociaux.

Le projet concerne dix médias privés, deux médias publics et quatre radios communautaires, la société civile active dans les domaines des droits humains, de l’éducation des jeunes et de la lutte contre l’impunité des violences faites aux femmes et aux jeunes filles, ainsi que les jeunes personnes leaders, bloggeuses et influenceuses.

Congo : Li Yan restitue les résultats du forum sur la coopération sino-africaine

L’ambassadeur de Chine au Congo a animé une conférence de presse lundi 16 septembre, à Brazzaville.

 

La conférence de presse animé par Li Yan portait sur la restituer les résultats du forum sur la coopération sino-africaine qui s’est tenu récemment à Beijing en Chine. Pour la diplomate, le Forum a obtenu des résultats fructueux dans divers domaines. En outre, depuis la mise en place du Focac, la Chine a injecté une énergie forte à la croissance économique de ses partenaires.

« Sous la direction du Focac, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique et le stock d’investissement de la Chine en Afrique sont multipliés respectivement par 26 et par 100. 77 instituts Confucius et classes Confucius ont été créés en Afrique. La Chine a envoyé des équipes médicales à 48 pays africains et plus de 230 millions d’Africains en ont bénéficié », a déclaré Li Yan

A l’issue de l’entretien avec la presse nationale, l’ambassadeur de Chine a fait un don du matériel de bureau et informatique aux différents médias. Ce matériel était constitué d’ordinateurs, des onduleurs, des imprimantes, des encres, des photocopieurs, etc. Ont bénéficié de ce don, Les Dépêches de Brazzaville, ACI, TV Congo, radio Congo, Nouvelle République, DRTV, Vox TV et le Groupe Congo Média.

Congo-coronavirus : Thierry Moungalla fait le tour des médias

Cette visite du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

 

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement,  a effectué ce lundi 15 novembre 2021, une tournée des médias pour vulgariser sa circulaire indiquant l’obligation, pour accéder à son poste de travail pour les agents, de présentation d’un certificat de vaccination ou d’un test RT-PCR Covid négatif de moins de 72 heures.

Depuis le mois de juillet dernier, un délai de trente (30) jours a été accordé à tous les agents des médias publics pour se faire vacciner contre la Covid-19.

Dépassé ce délai, les agents non vaccinés devront impérativement présenter un test PCR-négatif au début de chaque semaine de travail, selon une circulaire signée le 30 juillet 2021 par le ministre congolais de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla.

Congo-Présidentielle 2021 : le CSLC rappelle aux médias leur rôle

C’est au cours d’une rencontre jeudi 22 septembre 2020, que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo s’est exprimé.

Il était face aux médias et leurs responsables ce 22 septembre à Brazzaville, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo. Celui-ci leurs a rappelé leur rôle et leurs a demandé de ne pas s’en écarter en cette période précédant l’élection présidentielle qui se tiendra le 2021.

Philippe Mvouo a énuméré les fondamentaux du métier de la presse qui, selon lui, sont basés sur le triptyque, informer, éduquer et divertir.  Pour le président du CSLC, cette période est sensible, c’est d’ailleurs pour cette raison que le rôle des médias est plus que capital dans l’harmonisation de la vie sociale.

La médiatisation ne signifie pas la diffusion de toutes les informations, les médias sont les chiens de garde, garder la paix, la tranquillité, a lancé Philippe Mvouo. « Les médias doivent éviter la nocivité », a-t-il dit.

Au moment où la nation s’achemine vers l’élection présidentielle les médias doivent impérativement garder leur neutralité, ne pas prendre position pour tel ou tel parti, se garder de diffuser des informations nocives tendant à nuire à la paix et à l’unité nationale, a insisté Philippe Mvouo.

C’était aussi l’occasion pour lui de rappeler d’application du code d’éthique et de déontologie

La presse congolaise sombre

Plusieurs médias ont fermé à cause du manque « délibéré » de subvention de la part du gouvernement.

Les médias au Congo, (privée et publique) traversent des moments difficiles. Cette crise, est marquée par la fermeture des journaux et chaînes de télévision. A en croire à l’association des éditeurs de presse du Congo (AEPC), la situation s’explique par le manque « délibéré » de subvention de la part des autorités.  Pour cette association, le gouvernement congolais veut étouffer cette presse porteuse de la liberté d’expression. L’AEPC veut montrer que l’environnement dans lequel évolue cette presse est « totalement malsain ».

Alors que libéralisée an 1991, au sortir de la conférence nationale qui a ouvert le pays au multipartisme. Sans oublié la loi instituant sa subvention, la presse au Congo peine à vivre.

« Le paysage audiovisuel et de la presse écrite au Congo est en train de réduire son champ. Beaucoup d’organes sont en train de disparaître. Beaucoup de chaînes de radio et de télévision ferment parce que tout simplement on a un environnement économique qui ne permet pas aux journaux et aux stations tant de radio que de télévision de mieux travailler. Cet environnement est totalement malsain », décrit Jean-Clotaire Himbou, secrétaire général de l’Association des éditeurs de presse du Congo (AEPC).

Les éditeurs de presse demandent au gouvernement de sauver cette presse en danger de mort.

Médias : le journal « Le Troubadour » suspendu

La nouvelle a été annoncée par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) ce 13 septembre 2018. Le journal écope d’un mois de suspension…

La sanction est tombée, le journal congolais « Le Troubadour » ne pourra plus publier pendant un mois ! La décision a été prise par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) ce jeudi 13 septembre 2018. Une décision qui risque de mettre en difficulté les finances du journal.

L’organe de régulation des médias au Congo Brazzaville reproche à ce journal « l’utilisation des moyens déloyaux pour obtenir des informations ou des documents pour surprendre la bonne foi de quiconque, et pour récidive dans l’inobservation des normes éthiques et déontologiques » dans l’article publié en pages 3 et 4 du n° 131 du mardi 11 septembre, sur le titre « Clément Mouamba préside un conseil de cabinet contre…les antivaleurs voulues par le chef de l’Etat ».

Selon le CSLC qui a appliqué la loi n° 4 -2003 du 18 janvier 2003 et de la décision n° 017 du 2 mars 2016, les délibérations d’un conseil de cabinet ne peuvent faire objet de diffusion dans un journal, sans autorisation d’une autorité publique. Les autorités compétentes sont notamment chargées du strict respect de cette décision.

Médias : la TNT bientôt effective au Congo Brazzaville

L’information a été confirmée à l’issue de l’échange entre le ministre de la Communication et le président directeur général du groupe Startimes en charge du projet.

Le projet du partage de la télévision numérique terrestre (TNT) par Startimes pourrait être disponible à la fin du premier trimestre de 2019. C’est l’annonce faite ce 11 juin  par le ministre de la Communication et des médias, Thierry Lézin Moungalla à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec Pang Xinxing, président directeur général du groupe Startimes.

Concrètement, les futures chaînes de Startimes et les chaînes locales seront disponibles à travers les télévisions, téléphones mobiles et tablettes. Une avancée majeure qui révolutionnera le secteur médiatique au Congo Brazzaville. Cinq villes pilotes ont été arrêtées pour le lancement de ce projet. Notamment, Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso et Oyo.

L’autre bonne nouvelle annoncée par le ministre de la communication pour la bonne marche de ce projet concerne les fréquences restituées par la République démocratique du Congo. A en croire Thierry Lézin Moungalla, ces fréquences permettront non seulement d’éviter les interférences au moment du passage au numérique, mais aussi de développer les services particuliers, notamment dans la connaissance des pharmacies de garde grâce aux dividendes numériques.

 

 

Les journalistes pigistes des médias d’État demandent leur intégration à la fonction publique

Les hommes et femmes de médias d’Etats Congolais ont manifesté leurs mécontentements devant le ministère de la fonction publique. Ils réclament leur intégration définitive au sein des médias publics où ils exercent comme pigistes.

Les journalistes pigistes des médias d’Etat du Congo Brazzaville ont manifesté leurs ras-le-bol ce mardi devant le ministère de la fonction publique. Ils fustigent le comportement du gouvernement qui selon eux, ne réalise pas ses promesses. Il faut dire que ces hommes de médias travaillent pour certains depuis de nombreuses années sans toutefois être rémunéré comme des journalistes intégrés.

On remarque dans les rangs des manifestants, les journalistes de Télé et Radio-Congo, Radio-Brazza, l’Agence congolaise d’information et la Nouvelle République. En effet, c’est suite à la publication de la note de recrutement spécial 2018 par le gouvernement sans prendre en compte les pigistes du ministère de la communication que ces agents de médias sont sortis de leur réserve.

Le collectif des journalistes a décidé d’organiser à partir de mardi, une série de sit-in jusqu’à ce que leurs doléances soient prises en compte. « Nous avons commencé les démarches depuis plusieurs années avec le ministère de la Fonction publique, avant que cela ne se transforme en vice- Primature. Depuis ce temps, on nous disait qu’il n’y avait pas de recrutement, curieusement, il y a une note que le gouvernement a publiée, autorisant le recrutement dans sept ministères. C’est une injustice sociale qui doit être résolue », a déclaré le président du collectif, Régis Assoula, journaliste à Télé-Congo. Les prochains jours s’annoncent plus agités…

Médias: Bientôt la fin de la diffusion des programmes en analogie au Congo

Une campagne de sensibilisation vient en effet d’être lancé à ce propos, par le président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo.

Le Président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo, a lancé le 16 février à Brazzaville, une campagne de sensibilisation sur la fin de la diffusion des émissions en analogie en République du Congo.

Au cours de cette rencontre, M. Mvouo a échangé avec les différents directeurs de la presse audiovisuelle, tant publique que privée, en indiquant que «la mutation que nous sommes en train de vivre au jour le jour dans notre domaine professionnel, depuis le 17 juin 2015, marquait la fin du système  de  diffusion analogique.  Ce rendez-vous mondial n’a pas permis à tous les Etats, dont le Congo, d’être présents à la ligne d’arrivée».

Les évaluations qui ont été faites au niveau du Réseau Francophone des Régulateurs de Médias (REFRAM), espace soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a montré que le Congo figure parmi les pays du sud du Sahara qui ne donnent véritablement pas de signes de mutation.

Autant le RIAC qui n’unit que des pays Francophones et des pays Anglophones, voire les pays lusophones, là aussi le Congo n’occupe pas une place de choix, a fait savoir le président du CSLC dans sa communication.

Selon le président du Conseil, le Chef de l’Etat dans sa vision avait en 2011 signé un décret qui mettait  en place une grande commission transversale  permettant au pays d’opérer vers la migration numérique. Malheureusement, a-t-il dit, cette commission n’a pas pratiquement pas  fonctionnée. Ce qui a causé un préjudice grave au Congo qui continue à patauger.

La stratégie nationale souhaitée par le Président de la République pour cette commission n’a jamais été élaborée. En effet, le CSLC avait initié un avant-projet de stratégie qui avait été soumis à l’analyse du ministre des Postes et Télécommunications, M. Thierry Moungalla, ancien ministre de l’époque. Avec lui, nous avons adopté en commun une pré-stratégie qui n’avait pas également été appliquée.

Pendant ce temps les pays avance  ce qui est rattrapable pour nous c’est que l’audiovisuel congolais soit au même niveau que les autres médias  audiovisuels. Il faut que le retard perdu soit rattraper car rien n’est perdu. S’il y a certaines étapes que nous avions ratées, nous pouvons quand même aujourd’hui nous mettre au pas.

Le Congo semble évoluer en marge des préoccupations qui concernent tous les domaines de l’audiovisuelle. Aujourd‘hui tous les pays membres du REFRAM doivent travailler pour que les médias publics puissent se métamorphoser, ce qui ferait que la démocratie puisse réellement gagner.

S’agissant de la TNT, le président du CSLC a également souligné des avantages que procure cette télévision numérique terrestre qui donne des sons et des images meilleurs. Elle a la possibilité de diffuser des programmes sur plusieurs fréquences et  de haute définition.

La numérique est la solution idoine aux différents problèmes que CSLC et les Télécommunications sont contraints d’agir en travaillant essentiellement sur les dividendes économiques qui vont générer de l’argent. c’est une façon d’apporter de l’aide aux médias.

Annulation de l’élection de septembre 2016 du CSLC

«l’arrêt de la Cour Suprême n°24/GCS du 19 octobre 2017 et l’arrêt n°129 du 06 décembre 2017 de la Cour d’Appel», annulent cette élection ayant permis d’élire le nouveau vice-président et la nouvelle secrétaire-comptable.

La Cour Suprême et la Cour d’Appel du Congo ont par arrêts respectifs publiés aux mois d’octobre et de décembre 2017, prononcé l’annulation de l’élection du 22 septembre 2016 organisée par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC), ayant permis d’élire deux nouveaux membres du bureau de cette institution de régulation des médias.

Les documents reçus, notamment «l’arrêt de la Cour Suprême n°24/GCS du 19 octobre 2017 et l’arrêt n°129 du 06 décembre 2017 de la Cour d’Appel», annulent cette élection ayant permis d’élire le nouveau vice-président et la nouvelle secrétaire-comptable, précisément Zéphirin Dibangou et Adeline Ndoundou.

Ces deux institutions condamnent le CSLC aux dépens, rapportent les documents. Le verdict de ces deux hautes juridictions du pays met ainsi fin au litige opposant le CSLC aux deux membres en l’occurrence Claude Antoine Siassia, vice-président sortant et Hobain-Mongo Bienvenue Gertrude, secrétaire-comptable sortante.

Les deux membres sortants de l’ancien bureau du CSLC reprochent à cette institution d’avoir organisé une élection le 22 octobre 2016, pour compléter le nouveau bureau, sans respecter les clauses prescrites dans le règlement intérieur de la session élective des membres du Conseil.

En effet l’article 3 du règlement intérieur de la session élective des membres du CSLC dispose que «Le présidium des travaux est composé du Président du CSLC assisté du Conseiller aux institutions du Président de la République».

Le CSLC organe de régulation des médias au Congo est dirigé par un bureau de trois membres. Le président de l’institution est nommé par le Chef de l’Etat et les deux autres membres sont élus par les autres Hauts conseillers au cours d’une session élective. Le CSLC compte 11 membres, rappelle-t-on.