Ce sont l’Institut national de recherche en sciences de l’ingénieur, innovation et technologie (INRSIIT) et La Congolaise des eaux (LCDE).
Le Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales II (PRCCE II) a conclu des accords pour la fourniture de matériels de laboratoire. L’accord a été signé mardi 06 septembre 2022, à Brazzaville.
Le projet est financé par l’Union européenne, pour permettre aux laboratoires de l’INRSIIT et de LCDE de mener des analyses physicochimiques et analyses microbiologiques. Le donateur a prévu un volet installation de nouveaux matériels et un autre volet formation des techniciens locaux à l’utilisation de ces outils.
La modernisation de ces laboratoires vise à répondre aux normes sanitaires et phytosanitaires imposées par l’Organisation mondiale du commerce, qui restreignent l’accès aux marchés internationaux des produits agricoles et agroalimentaires des pays en développement comme la République du Congo. Le renforcement des capacités des techniciens locaux s’inscrit dans cet objectif, y compris celui de la diversification économique du pays.
Au total, trois cent quatre-vingts très petites entreprises et Petites et moyennes entreprises des vingt-quatre clusters d’entreprises, structurées dans le cadre du projet PRCCE II, vont bénéficier de cette initiative. Celles-ci pourront valoriser et commercialiser leurs produits autour de trois chaînes de valeur, à savoir : maïs/aviculture, fruits/légumes/produits forestiers non ligneux et bois/menuiserie.
Il faut ajouter que la signature des protocoles d’accords avec les deux labos a été effective grâce à une forte implication de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité. C’est ce partenariat qui a abouti à l’élaboration de la stratégie nationale de normalisation, des besoins pour les deux laboratoires, ainsi que du cahier des charges pour la demande de certification des productions par les entreprises.
Donateur des équipements de laboratoire (dont le coût n’a pas été dévoilé), le PRCCE II vise principalement à contribuer au renforcement de l’économie congolaise et à la création d’emplois de manière à promouvoir le développement socioéconomique harmonieux du Congo. Il est financé par l’UE à hauteur de 13,9 millions d’euros, soit environ 9,118 milliards de FCFA, au titre du 11e Fonds européen de développement.
Le programme est réparti en trois composantes complémentaires : la première composante est focalisée sur l’amélioration de la compétitivité de chaînes de valeur prioritaires via la création et la dynamisation de clusters d’entreprises, en s’appuyant sur l’interaction et la mutualisation entre grandes, moyennes et petites structures au sein d’une même chaîne de valeur ; la deuxième priorise le dialogue public-privé et l’amélioration du climat des affaires ; et la troisième apporte l’appui aux négociations commerciales et au renforcement de la compétitivité de l’économie, en lien avec le Plan national de développement 2022-2026.