Mondial 2022 : Le Ghana entend reluire ses « Etoiles »

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Ghana. (5/5)En dignes ambassadeurs de leur pays, les Black Stars ont foulé le sol qatari en tenues traditionnelles. Le Fugu, porté par les habitants du Nord du Ghana lors d’occasions solennelles, a été mis en avant. Ce pagne tissé symbolise la force, le courage et le leadership.

Les « Etoiles noires » du Ghana envoient donc un message non verbal pour dire qu’il ne vient pas à Doha pour faire de la figuration. Les troupes du sélectionneur Otto Addo sauront-t-ils être à la hauteur de leur mission ? « Il est possible qu’on aille loin dans ce tournoi. Mais avant, il faut sortir de ce groupe difficile », estime Nuhu Adams, journaliste à GhanaSoccernet.

Pour ce Mondial, exceptionnellement programmé en pleine saison sportive, le Ghana est logé dans la poule H en compagnie du Portugal, de la Corée du Sud et de l’Uruguay. Les Black Stars se mesurent successivement à la Seleção portugaise (24 novembre), aux Guerriers Taeguk coréens (28 novembre) et à la Celeste d’Uruguay (2 décembre).

« C’est un groupe très relevé. Le Portugal et l’Uruguay sont les favoris, mais le Ghana a les qualités nécessaires pour rivaliser avec ces deux pays, ainsi qu’avec la Corée du Sud. On peut se qualifier au second tour. Tout dépendra de la façon dont on commencera la campagne », suppose M. Adams qui travaille aussi pour Nhyira FM.

Grande nation du foot africain, le Ghana a découvert sur le tard la Coupe du monde en enchaînant trois phases finales (2006, 2010 et 2014). Absents lors de l’édition tenue en Russie il y a quatre ans, les Black Stars ont écrit en Afrique du Sud l’une des plus belles pages du continent noir dans la compétition.

Le 2 juillet 2010, au Soccer City Stadium de Johannesburg, le Ghana défie l’Uruguay pour une place dans le dernier carré. Sur un tir lointain de Sulley Ali Muntari (45′), les Black Stars ouvrent le score. Au sommet de son art, à cette époque, l’Uruguayen Diego Forlan efface l’ardoise sur un magnifique coup franc (55′).

Incapables de se départager dans le temps réglementaire, les deux équipes jouent les prolongations. Dans les ultimes instants de la partie, le Ghana jette toutes ses forces dans une attaque conclue par une tête de Dominic Adiyiah. Fernando Muslera, le gardien uruguayen, est battu. Le ballon file droit vers les buts. Comme un dernier rempart, l’avant-centre sud-américain Luis Suarez utilise ses deux mains pour repousser le cuir. Un geste désespéré qui lui vaut un carton rouge direct (120′).

Les Black Stars bénéficient alors d’un penalty. Gyan Asamoah, buteur providentiel dans cette Coupe du monde, s’élance pour le frapper. Mais sa tentative et les espoirs de tout un continent se fracassent sur la barre transversale. Le sacrifice du « Cannibale », surnom de Suarez en raison de sa propension à mordre ses adversaires sur le terrain, n’est pas vain. Il exulte de joie sur le couloir menant aux vestiaires. Le malheureux Asamoah se tient la tête. Il ne le sait peut-être pas à ce moment, mais le Ghanéen va ressasser ce raté toute sa vie. Car dans la séance des tirs au but, la Celeste l’emporte quatre à deux.

Douze ans plus tard, le Ghana retrouve l’Uruguay. « Le football ne consiste pas à se venger. Nous voulons simplement gagner cette rencontre. J’espère juste que le résultat que nous obtiendrons sera suffisant pour nous qualifier au tour suivant », a récemment déclaré le capitaine André Ayew, présent sur le banc en 2010.

Une équation à plusieurs inconnues

Le Ghana arrive au Qatar sans grandes certitudes. Les Black Stars sont sortis de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par la petite porte (défaites contre le Maroc, les Comores et nul face au Gabon). Du jamais vu en 23 participations au tournoi. Le Serbe Milovan Rajevac, entraîneur de l’équipe nationale, est limogé après cette déroute. Son assistant, Otto Addo (47 ans), prend le relais. L’ancien international ghanéen a qualifié son pays pour le Mondial en écartant le Nigeria en barrages (0-0, 1-1) grâce à la règle du but à l’extérieur.

« Nous ne savons vraiment pas quelle formation du Ghana on verra au Qatar. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Nous attendons le duel contre le Portugal. Après, nous aurons une meilleure idée de cette sélection », indique Gary Al-Smith, journaliste à JoyNews. Selon lui, « le Ghana n’a pas une équipe huilée comme celle du Sénégal. Cependant, c’est un effectif très uni avec des joueurs qui croient en eux ».

Pour rebâtir une équipe compétitive, le Ghana a fait appel à des binationaux comme Iñaki Williams et Tariq Lamptey qui « rehaussent clairement le niveau », souligne Nuhu Adams. En outre, « il y a Alexandre Djiku très régulier en défense. Au milieu, Thomas Partey d’Arsenal est le plus en vue actuellement. C’est un joueur de classe mondiale. En attaque, Mohammed Kudus, sociétaire de l’Ajax Amsterdam, est en forme. Meilleur buteur du club néerlandais en Ligue des champions cette saison (4 réalisations), il a été élu homme du match à plusieurs reprises », liste M. Al-Smith.

De l’avis du journaliste de GhanaSoccernet, « le groupe de 26 joueurs au Qatar est l’un des meilleurs que le Ghana ait réuni depuis quelques années. Même s’il y a des absences discutables, c’est une liste logique à 90% ».

En préparation du Mondial qatari, les Black Stars ont battu en match amical le Nicaragua (0-1, 27 septembre) et la Suisse (2-0, 17 novembre). « Les gens avaient très peu d’espoir. La situation a changé depuis la victoire contre la Nati », note M. Adams.

Liste des 26 Ghanéens pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Danlad Ibrahim (Asante Kotoko, Ghana), Lawrence Ati Zigi (FC Saint-Gall, Suisse) et Manaf Nurudeen (Kas Eupen, Belgique).

Défenseurs (9) : Abdul Baba Rahman (Reading, Angleterre), Gideon Mensah (Auxerre, France), Denis Oddoi (Club Bruges, Belgique), Tariq Lamptey (Brigthon, Angleterre), Alidu Seidu (Clermont, France), Alexander Djiku (Strasbourg, France), Mohamed Salisu (Southampton, Angleterre), Daniel Amartey (Leicester, Angleterre) et Joseph Aidoo (Celta Vigo, Espagne).

Milieux (5) : Thomas Partey (Arsenal, Angleterre), Daniel-Kofi Kyereh (Fribourg, Allemagne), Salis Abdul Samed (RC Lens, France), Mohammed Kudus (Ajax Amsterdam, Pays-Bas) et Elisha Owusu (La Gantoise, Belgique).

Attaquants (9) : André Ayew (Al Sadd, Qatar), Kamal Sowah (Club Bruges, Belgique), Antoine Semenyo (Bristol, Angleterre), Jordan Ayew (Crystal Palace, Angleterre), Issahaku Abdul Fatawu (Sporting, Portugal), Kamaldeen Sulemana (Stade Rennais, France), Iñaki Williams (Athletic Bilbao, Espagne), Daniel Afriyie (Hearts of Oak, Ghana), Osman Bukari (Étoile rouge de Belgrade, Serbie).

Entraîneur : Otto Addo (Ghana)

Programme du Ghana au Mondial 2022

1ère journée : jeudi 24 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Portugal / Ghana

2ème journée : lundi 28 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Corée du Sud / Ghana

3ème journée : vendredi 2 décembre 2022

15h00 (Temps Universel) Ghana / Uruguay

Maroc: Le Roi Mohammed VI reçoit le SG de l’ONU

Le roi a réaffirmé au patron de l’Onu la position constante du Maroc pour le règlement du dossier du Sahara sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie de ce territoire.Le Roi Mohammed VI a reçu, mercredi 23 novembre 2022 à Rabat, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu), António Guterres, indique un communiqué du Cabinet Royal.
Lors de cette audience, le patron de l’ONU a exprimé sa gratitude au Roi pour la réussite du 9ème forum de l’Alliance des civilisations, qui se tient à Fès. Guerres s’est aussi félicité de l’adoption d’une déclaration « forte et engageante, plus que jamais nécessaire dans un contexte international trouble ».

Le chef de l’ONU a, également, salué l’engagement permanent du Souverain chérifien en faveur de la promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance, de dialogue et de respect des différences.

M. Guterres a loué la contribution constructive et constante du Royaume pour le maintien et la consolidation de la paix, le renforcement de la stabilité et la promotion du développement, notamment dans le continent africain.

La question du Sahara a été abordée par les deux hommes, à la lumière de la résolution 2654 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 27 octobre 2022.

A cet égard, le Roi Mohammed VI a réaffirmé la position constante du Maroc pour le règlement de ce différend régional sur la base de l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le Souverain a réitéré le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, M. Stafan De Mistura, aux fins de la conduite du processus politique, ainsi qu’à la mission onusienne au Sahara, MINURSO, pour l’observation du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. 

Mondial-2022: Le Maroc et la Croatie se neutralisent

La sélection marocaine de football a fait match nul contre la Croatie pour le compte de la Coupe du Monde Qatar 2022, mercredi, (0-0, groupe F). Solides et intraitables en défense, les Lions de l’Atlas ont réussi le pari de jouer sans ballon tout en évitant d’encaisser, même si la ligne d’attaque n’a pas donné entière satisfaction.Pour son entrée en lice en Coupe du Monde Qatar 2022, les Lions de l’Atlas ont réussi à museler le vice-champion du Mondial Russie 2028, la Croatie (0-0, groupe F). Contrairement à leur compagne qualificative, les protégés de Walid Regragui ont dû évoluer sans bénéficier de la possession du ballon, face à une sélection croate qui n’a également pas osé prendre trop de risque. 

Fidèle à ses préceptes, Walid Regragui a encore opté pour le 4-3-3, donnant les clefs du jeu à la paire Ounahi-Amallah en ligne médiane et reconduisant son trident offensif composé d’Ennesyri, Ziyech et Boufal. 

Dès les premières minutes, les Lions ont bataillé pour la possession du ballon en milieu de terrain, face à la redoutable triplette Modric-Brosovic-Kovaciç. La première occasion des Lions est survenue sur un coup-franc de Ziyech, repoussé par le mur croate (19e), suivie d’une incursion de Hakimi qui a buté sur le portier adverse (21e). 

Les Croates ont failli débloquer le compteur à la 25e minute sur un tir de Perisiç qui a frôlé la transversale, profitant d’une erreur d’Amallah. La fin de la première mi-temps était ensuite marquée par un relâchement chez la sélection marocaine, qui a permis à la Croatie de porter le danger vers la cage de Bounou. 

A la 45e minute, le gardien de Séville réussissait ainsi un double-sauvetage héroïque face à Nikola Vlasiç. Deux minutes plus tard, c’était le tour à Nayef Aguerd de sortir un tacle tout en rigueur pour priver le même joueur d’ouvrir le score. 

La première mi-temps se terminait finalement sur un score de parité, avec un léger avantage pour la Croatie en termes de possession (59%) et avec un tir cadré contre 0 pour le Maroc.

La deuxième période démarrait sur un autre sauvetage périlleux de Bounou, pratiquement sur sa ligne. Mazraoui, lui, se blessait à l’issue d’une tête plongeante en surface adverse et quittait la pelouse à la 60e minute (remplacé par Yahya Attiat Allah). L’occasion la plus franche a finalement eu lieu à la 65e minute, avec un tir surpuissant des 30 mètres de Hakimi, difficilement repoussé par le gardien Croate. 

Le jeu restait cependant très fermé et les deux camps ne s’aventuraient pas à créer le surnombre en attaque. À la 81e minute, le coach national jouait deux cartes offensives avec les entrées de Abdelhamid Sabiri et de Abderrazak HamdaLlah. La tendance se poursuivait avec des Lions qui ont clairement cédé le ballon aux Croates, en attendant la faille pour activer les contre-attaques. 

Le Maroc osait un léger pressing en fin de match, profitant de la fraîcheur d’Ezzelzouli et de Sabiri, mais sans menacer frontalement la défense croate.  L’arbitre argentin Rapallini sifflait finalement le terme de cette première rencontre du groupe F sur un nul vierge, qui devrait booster la confiance de Ziyech et compagnie en vue du prochain duel face à la Belgique.

L’autre match de ce Groupe opposera la Belgique au Canada.

Maroc: le Roi Mohammed VI ordonne l’accélération des projets d’énergies renouvelables

le Roi Mohammed VI a présidé une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables au cours de laquelle le Souverain a donné ses hautes Directives pour accélérer le développement du secteur et élaborer une offre Maroc pour l’hydrogène vert.Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mardi 22 novembre 2022 à Rabat, une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables et aux nouvelles perspectives dans ce domaine, indique un communiqué du Cabinet royal.

Cette réunion de travail s’inscrit dans le cadre du suivi régulier par le Souverain des objectifs stratégiques que le Royaume s’est fixés en matière de développement à grande échelle des énergies renouvelables, notamment celui de porter la part de ces énergies à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030.

Un exposé a été présenté devant le Roi sur l’état d’avancement du programme de développement des énergies renouvelables. Fruit d’une Vision clairvoyante du Souverain, ce programme a permis au Maroc d’affirmer aujourd’hui son leadership régional et mondial dans ce secteur majeur de la transition énergétique.

Ainsi, le Souverain marocain a donné ses hautes directives en vue d’accélérer le développement des énergies renouvelables, notamment les énergies solaire et éolienne. En construisant sur ses avancées, le Maroc devrait accélérer le déploiement des énergies renouvelables afin de renforcer sa souveraineté énergétique, réduire les coûts de l’énergie et se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir.

Il s’agit notamment d’activer la réalisation des projets en cours de développement, de même que valoriser l’avantage compétitif du Maroc pour attirer davantage d’investissements nationaux et étrangers dans le secteur. 

Par ailleurs, la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le Royaume, en particulier dans les domaines de dessalement de l’eau de mer et de la filière émergente de l’hydrogène vert et de ses usages.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir, et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une « Offre Maroc » opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc. Elle devrait comprendre, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires.

Maroc: Coup d’envoi du Forum mondial de l’Alliance des civilisations de l’ONU à Fès

La capitale spirituelle Fès accueille, les 22 et 23 novembre, la 9ème édition du Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies.Cette neuvième édition, dont le thème central est la promotion de la paix et de la coexistence, connaît la participation d’une élite de militants des valeurs de paix, de dialogue et de coexistence, qui échangeront sur des pistes susceptibles d’instaurer la paix, l’unité et la solidarité des peuples.

S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a souligné la nécessité de « renforcer la prévention et construire les fondations d’une paix durable pour arrêter les conflits. Le Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies se tient dans un contexte mondial extrêmement difficile marqué par une multitude de défis, allant de la montée en puissance de l’extrémisme violent, du terrorisme, de la xénophobie, du discours haineux au racisme, à la discrimination et au radicalisme.

Pour rappel, la capitale spirituelle avait accueilli, en septembre 2018, la deuxième édition de la Conférence internationale sur le dialogue des cultures et des religions, organisée à Fès sous le thème « Altérité en questions ».

A l’ouverture de cette manifestation internationale, le Roi Mohammed VI a adressé un message aux participants dans lequel le Souverain a souligné que « Fès, ville séculaire, a toujours constitué une terre de dialogue, un symbole de tolérance et de coexistence, un haut lieu de spiritualité ».

Le Souverain avait relevé que l’hospitalité marocaine, inscrite au cœur des mœurs du pays, « recouvre aussi une forme de générosité de l’esprit, où se développent le respect et l’acceptation de l’Autre, où s’épanouit la diversité culturelle. Cette caractéristique qui fait du Maroc une nation plurielle et diverse dans le cadre de l’unité nationale, Nous l’avons déclinée en une série d’actions nationales, régionales et internationales ».

Et le Roi d’ajouter que « depuis notre Accession au Trône, notre engagement à promouvoir ces nobles idéaux ne s’est jamais démenti et Nous avons inlassablement œuvré à consolider les acquis engrangés par le Maroc au fil des âges ».

« Au Maroc, il n’y a pas de différence entre citoyens musulmans et citoyens juifs, qui célèbrent toujours ensemble leurs fêtes religieuses respectives », a poursuivi le Souverain, affirmant que « de tout temps, les Chrétiens de passage ou résidant au Maroc ont toujours bénéficié du droit d’exercer leur culte dans les églises. Certains de nos Ancêtres les Sultans avaient même fait don d’un lot de terrains pour la construction d’une église qui, aujourd’hui encore, accueille des fidèles ».

Maroc: 11 morts et plusieurs blessés dans le renversement d’un autocar

Onze personnes ont trouvé la mort dans le renversement d’un autocar à 6 kilomètres de Taza (Est du Maroc), affirment les autorités locales. Elles déplorent également 43 blessés, selon un bilan provisoire.Un autre drame de la route près de Taza. Selon les autorités locales, 11 personnes ont trouvé la mort dans le renversement d’un autocar à 6 kilomètre de la ville. Les mêmes sources déplorent aussi 43 blessés, selon un bilan provisoire.

Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie royale sous la supervision du parquet compétent, alors que les blessés ont été transférés vers les urgences de l’hôpital provincial de Taza.

L’hécatombe routière persiste au Maroc avec plus de 3.500 morts par an. Les accidents de la route ne provoquent pas seulement des pertes humaines, mais ont également des conséquences économiques néfastes, leur facture dépassant 12 milliards de dirhams par an (1,2 milliard de dollars), soit 2,5% du PIB.

Sport et environnement au menu des quotidiens marocains

La participation de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde Qatar 2022 et la Conférence sur le climat de Charm el Cheikh (COP 27) sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la participation de l’équipe marocaine du football au Mondial de Qatar 2022, écrit que c’est pour la première fois, que les avis de tous les Marocains s’accordent sur la liste de joueurs sélectionnée par Walid Regragui qui mérite fort bien cette appellation de « National ».

Car, cette appellation, tous les sélectionneurs qui se sont succédé à la tête du “Club Maroc” l’ont portée par obligation de la fonction qu’ils accomplissaient en étant à la tête d’une équipe nationale, explique le journal.

Selon lui, les joueurs marocains venus de différents horizons, affichent pour le port du maillot du Maroc, leur pays d’origine, une “envie incommensurable”, façonnée grâce à leurs parents et leurs familles qui ont gardé avec le Maroc un lien indéfectible que rien ne peut altérer.

C’est la première fois que l’équipe du Maroc est constituée d’une légion de “gladiateurs” évoluant à l’étranger et de leurs coéquipiers de la Botola du Maroc, un “cocktail de stars” qui forme une” équipe de rêve” qui fera parler d’elle lors de ce Mondial et même dans l’avenir, constate-t-il.

Dans le même ordre d’idées, +Aujourd’hui le Maroc+ estime que le Qatar, en tant que pays, a manifestement réussi l’entame de son Mondial sur le plan de l’organisation.

Et c’est de loin plus important car, au-delà de l’enjeu footballistique éphémère, l’organisation du Mondial présente d’autres enjeux bien plus cruciaux et à portée durable dans le temps, estime l’éditorialiste, soulignant que pour un pays, quel que soit son profil, un événement tel que la Coupe du monde constitue une arme marketing redoutable.

Attendu, suivi par des milliards, et à l’instar des grandes marques les plus connues, le Mondial de football est la meilleure vitrine que puisse avoir un pays pour donner de la visibilité à son expertise, son sérieux, ses réalisations, son niveau de développement, ses atouts, ajoute-t-il.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ indique que les conclusions à l’issue de la COP 27, tenue en Égypte, semblent mitigées, étant donné que certains se félicitent d’un accord historique, alors que d’autres ne cachent pas leur déception.

Le secrétaire général de l’ONU au même titre que les responsables de l’Union européenne se sont dit “déçus” par le manque d’engagements sur la question des émissions de gaz à effet de serre, note le quotidien.

Un accord a été validé lors de cette COP prévoyant un mécanisme d’indemnisation des pays victimes des effets du changement climatique, mais là aussi, le flou persiste sur les contributeurs, les bénéficiaires et les critères à adopter, relève-t-il.

Maroc: Un ex-ministre incarcéré

Mohamed Ziane, avocat et ancien ministre dans les années 1990, était poursuivi pour onze chefs d’accusation, dont ceux d' »outrage à des fonctionnaires publics et à la justice ».Mohamed Ziane, ex-bâtonnier de Rabat et ancien ministre des Droits de l’Homme (1995-1996) a été arrêté et incarcéré lundi soir à la prison de Salé, après avoir été condamné en appel à trois ans de prison ferme, indique le Procureur général près la Cour d’appel de Rabat dans un communiqué. 
Dans ce communiqué, le parquet a confirmé que « les services de la police judiciaire compétente, et sur instruction du Ministère public, ont arrêté l’intéressé et l’ont incarcéré en exécution des dispositions de la décision d’appel ».

Me Ziane était poursuivi pour onze chefs d’accusation, dont ceux d' »outrage à des fonctionnaires publics et à la justice », « injure contre un corps constitué », « diffamation », « adultère » ou encore « harcèlement sexuel ».

Il avait été condamné le 23 février à trois ans de prison ferme et à une amende de 5.000 dirham (470 euros) mais avait été laissé en liberté.

Economie, droits des enfants et santé au menu des quotidiens marocains

Le développement de la production locale, la promotion des droits des enfants et les enjeux de la prévention en matière de santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur le développement de la production locale, écrit que malgré des avancées louables en matière d’industrie, la production nationale n’a pas encore atteint son rythme de croisière, du fait qu’elle reste grandement dépendante des importations et donc directement exposée aux aléas des cours internationaux.

Et si le Maroc avait à produire tout ce qu’il pouvait localement, non seulement son industrie gagnerait en performance, mais plusieurs autres secteurs monteraient immanquablement en performance et en résilience, relève la publication.

Indispensable à notre société, le verre fait partie de ces matériaux que le Royaume pourrait produire localement, et l’absence d’une industrie y afférente constitue un manque à gagner énorme pour toute l’économie nationale, estime-t-il.

Et pour remédier au problème de l’énergie, étant donné que l’industrie du float est énergivore, le Maroc, qui dispose de tous les ingrédients permettant de développer une industrie du verre en bonne et due forme, pourrait se servir du GNL pour attirer les opérateurs.

+L’Economiste+, qui revient sur la promotion des droits des enfants au Maroc, regrette de voir encore des enfants tendre la main dans la rue, alors qu’ils « devraient être en train de jouer, de rire, d’aller à l’école et d’apprendre ».

Associations civiles et ONG font de leur mieux, or, il faut une prise de conscience collective pour stopper l’hémorragie, soutient le quotidien, soulignant que ces petits d’aujourd’hui sont ceux-là mêmes qu’on ne pourra classer dans aucune catégorie, lorsqu’ils auront atteint l’âge adulte.

“Ce sont les NEET de demain. Ni éducation, ni emploi, dans un monde qui sera peut-être entièrement robotisé”, relève-t-il, estimant que toute la chaîne de responsabilité est coupable, de la cellule familiale jusqu’à l’État lui-même.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en s’érigeant comme tête de file pour l’initiative de la stratégie de réduction des risques en santé en Afrique, le Maroc met le doigt en fait sur la brique la plus importante pour la réussite de toute politique publique en matière sanitaire, à savoir toute la partie préventive.

La difficulté de la démarche de prévention est que, contrairement aux soins médicaux curatifs, elle ne relève pas exclusivement des gestionnaires du système sanitaire public mais d’une multitude de secteurs et d’acteurs, relève la publication.

L’école, l’université, l’entreprise, l’usine, l’administration, les ménages, la prévention est en fait l’affaire de toutes et de tous, mais cette complexité est largement compensée par son aspect budgétaire et matériel nettement moins lourd au sens financier,explique-t-il.

Même mieux: quand la politique de prévention des risques de santé est prise au sérieux et menée rigoureusement, elle peut conduire mécaniquement à une amélioration de la performance du système de santé lui-même à travers l’allégement de la charge des effectifs, le désencombrement des structures sanitaires et la libération de ressources humaines et budgétaires pouvant être allouées à d’autres priorités, estime-t-il.

Mondial 2022 : début des hostilités ce dimanche

Le coup d’envoi de la Coupe du monde de football sera donné à 16h temps universel et opposera le pays hôte, le Qatar, à l’Équateur.Les appels au boycott, les critiques des organisations de défense des droits humains ou des écologistes n’y ont rien pu. Le Qatar, petit, émirat de la péninsule arabique va bel et bien organiser sa Coupe du monde.

Le match d’ouverture de la plus grand-messe du football opposera dimanche 20 novembre, le pays organisateur à l’Equateur, à 16h, temps universel. La première équipe africaine à entrer en lice sera les champions d’Afrique en titre, le Sénégal.

Les « Lions de la Teranga » (Lions de l’Hospitalité) affronteront lundi 21 novembre, les Pays-Bas sans leur attaquant vedette, Sadio Mané. Le pensionnaire du Bayern Munich a déclaré forfait suite à une blessure au genou droit.

Tout comme Mané, plusieurs stars du ballon rond comme le français, Karim Benzema, vont manquer cette Coupe du monde exceptionnellement organisée en Hiver en raison des fortes températures notées en Été au Qatar.

L’attribution, en 2012, de la 22e édition de la Coupe du monde au Qatar a été suivie de plusieurs soupçons de corruption. Les dirigeants du football mondial d’alors, Joseph Blatter (FIFA), Michel Platini (UEFA) et Issa Hayatou (CAF), entre autres, ont été poursuivis, condamnés et contraints à la démission.

Festival International du Film de Marrakech : Le film iranien Chevalier Noir s’adjuge l’Etoile d’Or

Le rideau est tombé sur le Festival International du Film de Marrakech avec la remise des prix.Le long-métrage « Chevalier Noir » du réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi a remporte le Grand Prix « Etoile d’Or » de la 19ème édition du Festival International du Film de Marrakech, a annoncé le Jury de la compétition officielle lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée, ce samedi soir

Le prix du jury est revenu à deux films ex æquo: Alma Viva (Portugal) de Cristèle Alves Meira et Le Bleu du Caftan (Maroc) de Maryam Touzani.

Le prix de la mise en scène a été attribué à Carmen Jaquier pour Foudre (Thunder) (Suisse), alors que celui d’interprétation féminine a été remis à l’actrice Choi Seung-yoon pour son rôle dans Riceboy Sleeps (Canada) de Anthony Shim.

 Le prix d’interprétation masculine à l’acteur a été reçu par Arswendy Bening Swara pour son rôle dans Autobiography (Indonésie) de Makbul Mubarak.

Lors de cette 19e édition du Festival International du Film de Marrakech qui s’est déroulée du 11 au 19 novembre 2022, 76 films en provenance de 33 pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Asie et d’Amérique (Nord et Sud) étaient au programme.

Présidé par le grand réalisateur italien Paolo Sorrentino, le Jury de la compétition officielle de cette édition est composé de l’actrice britannique Vanessa Kirby, l’actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur australien Justin Kurzel, la réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki, la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi et de l’acteur français Tahar Rahim.

Au total, 124 projections de films, 43 débats et 10 conversations avec de grands noms du cinéma étaient au programme. Dans les temps forts du Festival, il fallait compter également avec les hommages à quatre grandes personnalités du monde du cinéma: l’Indien Ranveer Singh, la Marocaine Farida Belyazid, l’Américain James Gray et l’Ecossaise Tilda Swinton.

Maroc : Vers l’élaboration d’une charte africaine de la réduction des risques de santé

Une charte africaine de réduction des risques de santé est une étape pertinente dans la promotion du secteur de la santé en Afrique, un continent où moins de la moitié de la population africaine reçoit les services de santé dont elle a besoin.Réunie à Marrakech dans le cadre de la première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, la communauté médicale africaine a déjà annoncé les premiers pas pour l’élaboration de cette charte qui constitue un nouveau jalon dans l’édifice sanitaire africain pour une santé démocratique et accessible pour tous.

Dans une Déclaration de Marrakech sur la réduction des risques en santé en

Afrique, adoptée vendredi 18 novembre 2022, les participants, réunis durant trois jours pour délibérer sur les risques en santé, ont souligné que cette  charte africaine de la réduction des risques de santé sera fondée sur une vision multipartite, en tant que démarche essentielle à la transformation souveraine des systèmes de santé dans un environnement africain qui privilégie la solidarité et la coopération au service de la sécurité sanitaire de toutes les citoyennes et tous les citoyens africains.

Par ailleurs, les scientifiques africains ont aussi appelé à promouvoir le cannabis médical comme nouveau traitement contrôlé pour des symptômes et des maladies spécifiques et établir des principes directeurs éthiques pour réglementer le cannabis médical afin d’en faire une mesure de réduction des risques.

Ils ont recommandé de reconnaître que la santé numérique offre la possibilité de développer et de renforcer les systèmes de santé africains en supprimant les obstacles que sont le coût, l’accessibilité ou la qualité insuffisante des soins, tout en élargissant la gamme des services fournis, notamment dans les régions où les infrastructures et le personnel médical sont rares ou inexistants.

Les participants à cette conférence ont décidé de tenir une conférence annuelle pour garantir la poursuite et l’accélération des efforts en vue d’améliorer la couverture médicale universelle pour toutes et pour tous sur le continent africain.

Maroc : La communauté médicale africaine décidée à promouvoir les systèmes de santé sur le continent

Par Hicham Alaoui — Réunie à Marrakech dans le cadre de la première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, la communauté médicale africaine est décidée à promouvoir les systèmes de santé sur le continent africain.Les participants à la première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé ont souligné la nécessité de promouvoir les systèmes de santé sur le continent africain en utilisant une approche de réduction des risques.

Dans une Déclaration de Marrakech sur la réduction des risques en santé en Afrique, adoptée vendredi 18 novembre 2022, les participants, réunis durant trois jours pour délibérer sur les risques en santé, ont mis l’accent sur la nécessité d’améliorer les conditions de vie quotidiennes de tous les citoyens, par l’amélioration de l’environnement dans lequel les individus naissent, grandissent, vivent et vieillissent, et ce grâce à la transformation des systèmes de santé, à des stratégies éthiques de réduction des risques et à des innovations en matière de réduction des risques.

Lors de cette conférence, qui a réuni plus de 800 participants de haut niveau d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Asie et des Amériques, dont des représentants des gouvernements, des praticiens de la santé, des scientifiques, des chercheurs, des représentants des médias et de la société civile, les scientifiques africains ont recommandé de développer des politiques de soins de santé en Afrique axées sur une couverture médicale universelle au patient-citoyen et respecter l’accès équitable à des soins de santé de qualité en tant que droit humain fondamental.

Ils ont également appelé à promouvoir les mécanismes de protection sociale et garantir l’accès à des services de santé essentiels de qualité et abordables, y compris les médicaments pharmaceutiques et les médecines traditionnelles et naturelles.

Conscients que, dans ce contexte post-pandémie où l’humanité a franchi le cap des 8 milliards d’individus, des soins de santé accessibles, de qualité et abordables sont indispensables pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, les participants ont recommandé les pays africains de présenter les stratégies de riposte face à l’épidémie de Covid-19 et en tirer des enseignements qui serviront d’exemples pour la mise en œuvre d’un système de soins de santé efficace, collaboratif et résilient en Afrique.

La Déclaration de Marrakech, qui a émis 14 recommandations, a appelé à accélérer la mise en œuvre de la vision et de la stratégie des soins de santé primaires et à développer la télémédecine et l’utilisation de la santé numérique pour atteindre les populations isolées et vulnérables.

Elle a également exhorté à améliorer l’accès à des soins en psychiatrie et en santé mentale de qualité, en phase avec le développement des connaissances et des traitements et les besoins spécifiques des patients liés à leur âge, leur condition socio-économique, leur environnement et leurs vulnérabilités et à reconnaitre les addictions, avec ou sans substance, comme des maladies éligibles à des soins remboursables.

Les participants se sont dits également conscients de la nécessité d’apprécier et d’évaluer les systèmes de santé par rapport aux innovations, à l’inclusion numérique, au financement, aux réformes politiques, aux considérations sociales et autres, ainsi que de la nécessité de construire une communauté de la santé qui favorise l’inclusion consultative multisectorielle afin de faire émerger des sociétés plus saines où la dignité et la santé de tous les citoyens africains sont préservées.

Dans un souci d’assurer des financements novateurs pour le secteur de la santé en Afrique, ils ont appelé à accroître le financement de la santé en recourant à des mécanismes de financement novateurs et durables, notamment des partenariats public-privé, augmenter l’affectation des ressources nationales et se féliciter de la solidarité mondiale.

Politique, enseignement et sport au menu des hebdomadaires marocains

L’action du gouvernement, la problématique de la réforme de l’enseignement et la coupe du monde 2022, dont l’organisation au Qatar continue de créer des remous, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+Finances news hebdo+ écrit que « personne n’aimerait vraiment être à la place du gouvernement actuel ». L’Etat a fait preuve de largesse, laissant filer le déficit budgétaire, mais à cause de la crise, qui a “tout chamboulé, “il faut faire revenir tout cela à des niveaux normatifs en ajustant les fondamentaux économiques”, estime la publication.

Le projet de Loi de Finances 2023 devrait justement aider l’exécutif à inscrire les finances publiques dans cette trajectoire, estime-t-il, soulignant que le gouvernement doit en conséquence réduire les dépenses fiscales par ci, chercher des niches fiscales par là, tout en se voulant moins distributif.

De plus, l’Exécutif fait face non seulement à des impératifs budgétaires, mais il ne dispose pas non plus de marges de manœuvre importantes, eu égard à la délicatesse de la conjoncture économique actuelle, ajoute-t-il.

+Maroc hebdo+, qui s’attarde sur la problématique de la réforme de l’enseignement, écrit que Habib El Malki a été nommé à la tête du Conseil supérieur de l’Éducation, de la formation et de la recherche scientifique, et qu’avec sa nouvelle équipe, il est censé insuffler un nouveau souffle à cette instance prévue par la Constitution.

Sauf que, M. Malki “y restera pendant cinq ans, dix ans…” et qu’après, “il passera le flambeau à quelqu’un d’autre. C’est tout”, relève le journal.

“Ce n’est ni du négativisme ni du nihilisme. C’est plutôt du réalisme”, explique-t-il, estimant que “c’est tout le système qui sclérose notre enseignement”.

+La Vié éco+ écrit que la Coupe du monde de football, qui s’ouvre dimanche au Qatar, “déchaîne évidemment les passions”, au moment où chez nous, le débat est engagé sur les choix tactiques et les conditions d’hébergement, mais aussi de ce créneau férié tacite (11h00 à 13h00), décrété le mercredi 23 novembre, moment d’entrer en lice de notre sélection nationale.

Chez des voisins occidentaux, le curseur de débat glisse vers un stérile appel au boycott de l’événement sportif le plus suivi au monde, relève l’hebdomadaire.

L’Émirat pétrolier n’a pas lésiné sur les moyens pour ce Mondial: déjà pour décrocher l’organisation, il avait signé un chèque à blanc à la FIFA pour faire oublier à son board toutes les considérations organisationnelles, constate-t-il.

La FIFA a également eu les moyens de positionner cet événement, surdimensionné et sur-critiqué, comme le tournoi le plus lucratif de l’histoire des Mondiaux, ajoute-t-il.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La fête de l’Indépendance, le débat sur les dispositions fiscales prévues par le projet de loi de finances pour 2023 et la fiscalité des avocats sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que le peuple marocain célèbre vendredi le 67ème anniversaire de la fête de l’indépendance qui marque l’affranchissement du Royaume de la tutelle d’une colonisation française maquillée en protectorat, notant que des milliers de Marocains avaient sacrifié leurs vies et versé leur sang pour que cette indépendance soit arrachée aux griffes et aux convoitises de l’occupation.

Et c’est en quelque sorte leur mémoire qui est honorée à l’occasion de la fête de l’indépendance, une mémoire qui est restée vivace parmi toutes les générations marocaines nées avant et après l’indépendance, et qui devra le rester pour celles qui suivront dans un futur proche ou lointain, relève l’éditorialiste.

Mais si les combats d’antan étaient livrés contre l’occupant et ses forces de répression, ceux d’aujourd’hui et de demain le sont et le seront pour la préservation de la souveraineté et de l’unité de notre pays, en proie, comme le reste de la planète, à de violents soubresauts économiques, politiques et géostratégiques, estime-t-il.

Et dans cette lutte toujours d’actualité, tous les Marocains, quel que soit leur rang ou leur niveau d’implication dans la vie sociale, économique, culturelle, scientifique ou politique, sont appelés à tenir leurs positions et contribuer, autant que faire se peut, à cet objectif primordial qu’est le développement socioéconomique de notre pays, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ critique l’attitude de certains professionnels libéraux qui sont montés au créneau pour protester contre la disposition relative à la retenue à la source sur leurs honoraires prévue par le projet de loi de finances pour 2023, actuellement débattu au parlement.

La publication dénonce le « déséquilibre injuste » entre les revenus salariaux, déjà assujettis au principe de la retenue à la source et qui génèrent entre 70 et 80% du volume global annuel de l’IR, et les autres catégories de revenus, notamment professionnels, fonciers et agricoles, qui ne couvrent que les 30 % qui restent, et qui sont payés sur une base déclarative.

Le comble est que les professionnels libéraux, dont certains sont montés au créneau pour dénoncer la disposition proposée, se trouvent être le plus souvent des employeurs et que, chaque mois au moment de servir les salaires à leurs employés et collaborateurs, ils procèdent eux-mêmes à la collecte de l’IR en retenant à la source des montants à reverser à l’État, relève-t-il, se demandant en quoi cette retenue à la source porterait préjudice s’ils s’engagent à payer ce qu’ils doivent réellement jusqu’au dernier centime.

“Une retenue à la source ne serait alors qu’un acompte qui ne changerait rien à la donne si les déclarations étaient sincères”, souligne -t-il.

D’un autre côté, si les professionnels libéraux vont désormais bénéficier de la couverture médicale et de la retraite dans le cadre de la généralisation de la protection sociale, en contrepartie ils doivent au moins fournir un effort, ne serait-ce que de transparence, soutient-il.

+Le Matin+ rapporte que le nouvel accord entre le gouvernement et les représentants de l’Association des barreaux du Maroc (ABAM) ne fait pas l’unanimité au sein de la profession. La grève des robes noires reste de mise, notamment à Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Fès, Oujda, Tétouan, Khouribga, Settat et Béni Mellal. Pour certains avocats contestataires, l’ABAM n’aurait pas une bonne maîtrise du dossier fiscal qu’elle discute avec le gouvernement.

L’Association des barreaux du Maroc (ABAM) a annoncé mardi dans un communiqué la reprise du travail dans tous les tribunaux du Royaume à partir du mercredi 16 novembre. Et ce après avoir obtenu un accord sur les dispositions du PLF 2023 relatives à la fiscalité des avocats, lors d’une réunion tenue avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, et le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Dans ce communiqué, l’ABAM annonce qu’elle est parvenue à «un consensus avec le gouvernement sur le dossier fiscal», en attendant «la création d’une commission mixte pour passer en revue le reste des éléments du dossier fiscal», rappelle le quotidien.

Après l’annonce de ce nouvel accord par l’ABAM, l’appel à la suspension de la grève n’a pas été suivi par tous les barreaux. C’est le cas notamment de ceux de Rabat et de Casablanca qui, par des communiqués datés du 16 novembre, ont appelé à maintenir la grève.

Dakar-Gorée jazz 2022 : RAM transporteur officiel de la 6e édition du festival

La 6e édition du festival Dakar-Gorée jazz se tient les 17 et 18 novembre à la Maison de la culture Douta Seck de la capitale sénégalaise Dakar.Après deux ans d’interruption à cause de la pandémie Covid-19, le festival Dakar-Gorée Jazz revient cette année avec une programmation inédite. La compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel des artistes et participants à cette 6-ème édition, a-t-on indiqué auprès de la représentation de la compagnie nationale au Sénégal.

La Royal Air Maroc accompagne ce festival Dakar-Gorée jazz pour la cinquième fois consécutive et depuis 2016, un engagement qui vise à rapprocher les deux peuples marocain et sénégalais et contribuer au renforcement des relations sociales et économiques entre les deux pays frères, ajoute-t-on de même source. Une soirée de gala est d’ailleurs prévue jeudi soir à Dakar et à laquelle sont invités plusieurs personnalités sénégalaises et marocaines de différents domaines, ainsi que des officiels et des diplomates accrédités au Sénégal.

« La culture est, plus que jamais, le meilleur moyen de bâtir ensemble un monde basé sur l’ouverture, la tolérance et la vie en harmonie entre les peuples et les nations, en transformant les différences des uns et des autres en richesses civilisationnelles. C’est dans cet esprit que la Royal Air Maroc, en tant qu’entreprise citoyenne, s’engage auprès des grandes manifestations culturelles et artistiques du continent (MASA, Biennale de Bamako, FESPACO, Ecrans Noirs) », a confié à la presse Mabrouki Anouar, directeur régional de la RAM au Sénégal.

Inscrit à l’origine dans le cadre de « l’African-American Month » en vue de favoriser un pèlerinage, en Afrique, des africains-américains et de la diaspora pour la connaissance de leur histoire et la découverte de leur continent, « Dakar-Gorée Jazz » est une manifestation socio-culturelle et touristique destinée à promouvoir la destination Sénégal.

Participeront à cette 6e édition des musiciens internationaux du jazz, de la salsa, du reggae, du blues et même du rap, selon les organisateurs.

A signaler que la RAM est présente au Sénégal depuis mars 1958, lorsqu’elle avait ouvert la ligne Casablanca-Dakar qui fut l’une des premières routes aériennes internationales de la compagnie. 

Au fil du temps, et grâce à la collaboration exemplaire des autorités sénégalaises et marocaines, la ligne est devenue l’une des plus importantes de Royal Air Maroc assurant le transport de plus de 200 mille passagers par an.

Fête de l’indépendance et PLF-2023 au menu des quotidiens marocains

La fête de l’indépendance et les conséquences des dispositions fiscales prévues par le projet de loi de finances pour 2023, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la fête de l’indépendance, célébrée le 18 novembre de chaque année, écrit que le Maroc célébrera cette semaine 67 années d’indépendance, expliquant qu’entre le Maroc de 1955 et celui d’aujourd’hui, la différence est évidemment flagrante sur tous les plans, surtout économique, social mais aussi démographique, culturel, politique.

Pour autant, la métamorphose qui s’est opérée depuis n’a pas affecté les fondements, l’ADN, car que ce soit pendant les crises et conflits armés du siècle dernier ou durant les grandes dépressions de type nouveau de ce début du 21ème, ce sont les fondamentaux de la Nation qui ont toujours permis au Maroc de faire preuve de résilience et de traverser les turbulences, estime la publication.

Le 18 Novembre est, certes, une date symbolique importante dans l’histoire de notre pays, mais aussi un rendez-vous annuel pour régénérer les valeurs qui ont fait à travers des siècles, qui font et feront encore la véritable force du Maroc, relève-t-il.

Évoquant les dispositions fiscales prévues par le PLF 2023, qui ont provoqué des remous, +L’Opinion+ estime qu’après plusieurs jours de grèves, les avocats affichent un premier signe d’apaisement, après avoir obtenu gain de cause sur l’affaire des nouvelles dispositions du PLF 2023, à l’issue d’une réunion houleuse avec le chef de l’Exécutif.

Cette concession du gouvernement sur les mesures fiscales annoncées initialement envoie un double message, non seulement aux autres catégories de libéraux, mais aussi au citoyen lambda, et particulièrement ceux issus de la classe moyenne qui s’attendaient cette année à des mesures révolutionnaires pour améliorer leur pouvoir d’achat, prévoit le quotidien

Le premier message est que l’Exécutif est ouvert au dialogue et qu’il est prêt à fournir plus d’efforts pour accompagner les différents secteurs afin de dépasser cette période de crise, tandis que le deuxième est que, pour obtenir ce que l’on souhaite, il faut monter au créneau, tenir des grèves et mettre la machine au point mort, explique-t-il.

Et si, jusqu’à aujourd’hui, plusieurs représentants de professionnels libéraux, à l’instar des topographes, des architectes, des courtiers d’assurances, des experts comptables, n’ont pas investi les rues et se contentent de protester via les communiqués de presse, l’accord entre le gouvernement et les avocats va sûrement les aiguillonner à suivre la même démarche, entravant ainsi le fonctionnement de plusieurs secteurs déjà à bout de souffle, fait-il remarquer.

Ceci pour dire qu’il est bien d’éteindre un feu, mais ses braises peuvent déclencher plusieurs autres, dont les conséquences pourraient être beaucoup plus lourdes ! met-il en garde.

Même son de cloche du côté de +l’Economiste+, qui estime que pour la première fois, près d’une dizaine de professions libérales montent au créneau pour manifester contre des mesures fiscales apportées par le PLF en cours d’examen à la Chambre des conseillers.

La plupart des professionnels ont pris conscience que l’envoi de courriers à la primature ne suffit pas et que le moyen le plus efficace aujourd’hui est de discuter avec le chef du gouvernement, constate le journal.

« Cette idée s’est ancrée dans leur tête, juste après la réunion avec les avocats qui a donné ses fruits », note-t-il.

“Le comble c’est que les avocats, malgré les concessions du gouvernement, maintiennent la pression. Leur arme, la grève pour immobiliser les tribunaux et forcer l’exécutif à lâcher davantage du lest”, déplore-t-il.

Roi Mohammed VI: Toute coopération Sud-Sud doit inscrire en son cœur la question de la santé du citoyen

Le Roi Mohammed VI a affirmé que toute coopération Sud-Sud qui se veut efficiente, qui vise à favoriser le rapprochement et la solidarité entre les peuples, doit inscrire en son cœur la question de la santé du citoyen.Dans un message aux participants à la première conférence africaine sur la réduction des risques en santé, qui se tient du 16 au 18 novembre courant à Marrakech, le Souverain marocain a souligné que la santé est « l’un des défis majeurs auxquels est confronté notre continent ». 

« La pandémie Covid-19 a bel et bien mis en évidence l’importance du travail collectif dans ce domaine, ainsi que la nécessité de multiplier les projets sanitaires et de pourvoir nos pays des infrastructures sanitaires indispensables. In fine, il s’agit de mettre à la disposition des peuples africains les traitements et les vaccins nécessaires à la lutte contre les maladies et les pandémies », a dit le Roi dans son message, dont lecture a été donnée par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb. 

Il a, à cet égard, formé l’espoir que « l’Afrique parvienne à mutualiser ses efforts pour relever les défis auxquels elle doit faire face », appelant à adopter des « politiques d’anticipation et de prévention et mobiliser tous les moyens disponibles afin de protéger la santé et de préserver la dignité des citoyens africains ».

Il a rappelé que le Maroc, conscient que la sécurité sanitaire de tous les Marocains est une nécessité absolue, est d’ores et déjà à pied d’œuvre pour mener à bien la généralisation de la protection sociale. Selon le Souverain, le premier pari de cette entreprise est de faire accéder l’ensemble des citoyens à « l’Assurance Maladie Obligatoire et d’élargir la base des bénéficiaires des régimes de retraite parmi la population active. Dans le même esprit, les allocations familiales et l’indemnité pour perte d’emploi doivent être généralisées ».

« Vecteur d’une véritable révolution sociale, ce projet de société préserve la dignité des citoyens en améliorant concrètement leurs conditions de vie et en leur assurant plus particulièrement un accès équitable aux services sanitaires et sociaux. Ces objectifs sont poursuivis dans le cadre de la politique de proximité qui se propose d’atteindre un développement équilibré, porteur de justice sociale et spatiale », a-t-il affirmé.

Il a exprimé la disposition du Maroc à « partager avec le reste des pays africains amis et frères l’expertise et le savoir-faire qu’il a accumulés en la matière ».

Initiée par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, du ministère de l’Industrie et du Commerce, du ministère de l’Economie et des Finances, et de l’Association Marocaine de Médecine Addictive et Pathologies (MAPA), cette conférence internationale rassemble des expertises africaines et internationales afin de réfléchir sur les aspects de la santé dans des concepts élargis de politiques de santé publique, mais aussi pour ériger les piliers de la santé au futur, repenser la santé dans ses aspects organique, psychologique, économique, social et environnemental, en travaillant conjointement à une santé africaine commune moyennant également la culture, l’éducation et l’enseignement.

Au menu de cette première Conférence, figurent une série de tables rondes autour de plusieurs thématiques : « Déterminants sociaux de la santé en Afrique », « Tueurs silencieux : maladies cardiovasculaires, oncologie, tabac, sucre obésité », « Santé mentale et addictions : éducation et enseignement », « Financement de la santé, responsabilité des états et soutenabilité financière », « Comment réussir le cannabis médical en Afrique ? » et la « place de la médecine du futur en Afrique : médecine régénérative, digitalisation-télémédecine, intelligence et soins connectés ».

L’ordre du jour de cet événement prévoit aussi la signature de plusieurs livres d’éminents auteurs, chercheurs et spécialistes dans le domaine de la santé.

Mondial 2022 : le Maroc doit déjouer les pronostics

Le gratin du football a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Maroc. (1/5)Au Qatar, le Maroc participera à sa sixième phase finale de Coupe du monde après 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018. Dans cette compétition, les Lions de l’Atlas resteront à jamais les tout premiers ambassadeurs du continent noir à franchir le premier tour. C’était au siècle dernier (Mexique 1986). Un parcours honorable stoppé en huitièmes de finale sur un but de Lothar Matthäus pour l’Allemagne de l’Ouest, finaliste malheureuse de cette édition remportée par l’Argentine d’un certain Diego Maradona.

Depuis, les trois apparitions du Royaume chérifien dans le tournoi ont tourné court avec des éliminations dès le premier tour. Il y a quatre ans, en Russie, la sélection entraînée alors par le Français Hervé Renard a buté sur le mur dressé par l’Iran (défaite un à zéro), perdu avec les honneurs sur le même score face au Portugal et tenu tête en vain à l’Espagne (2-2).

Cette fois-ci, le Maroc entend jouer les trouble-fête durant le Mondial qatari où on ne donne pas cher de sa peau. « Dans une poule F où il y a un finaliste de la dernière édition (Croatie), un demi-finaliste (Belgique), le Maroc et le Canada sont les deux petits poucets », estime Sahelinko Cissokho, journaliste sportif à MEDI 1 TV (chaîne privée marocaine).

Dès lors, admet Jamal Waalam, journaliste-présentateur à 2M (télévision publique marocaine), « ce serait déjà un bel exploit de se qualifier pour les huitièmes de finale ». Avec leur génération dorée (Hazard, De Bruyne, Courtois…), les Diables Rouges belges font figure d’épouvantail, les Croates emmenés par l’inoxydable Luka Modric (37 ans) reprennent des couleurs et le Canada du remuant latéral Alphonso Davies, 36 ans après, revient motivé sur la scène internationale.

Mais, souligne M. Cissokho, le Maroc « veut croire en ses rêves d’épopée et créer la sensation. Sur le papier, il a quand même une équipe assez solide défensivement et des joueurs de talent devant comme Hakim Ziyech et Youssef En-Nesyri ».

Nouvelle ère

Le strict Vahid Halilhodzic, décrié pour son management autoritaire, a été remplacé en août dernier au poste de sélectionneur par Walid Regragui, récent vainqueur de la Ligue africaine des champions avec le Wydad Athletic Club.

Ancien international marocain, finaliste de la Coupe d’Afrique de nations (Can) en 2004 (défaite deux buts à un contre la Tunisie), le nouvel entraîneur « n’a pas voulu tout chambouler. Son équipe est dans une phase de transition. Il a donc voulu garder les acquis, mais a rappelé Abderrazak Hamdallah, non convoqué depuis sa prise de tête avec Hervé Renard à la Can 2019 et zappé Younes Belhanda ou encore Fayçal Fajr » dans sa liste pour le Mondial publiée la semaine dernière, commente Sahelinko Cissokho.

Ce groupe « est dans l’ensemble homogène et équilibré. Il est conforme aux aspirations de son coach. On voit clairement le onze qui pourrait débuter et comment pourrait jouer l’équipe », soutient M. Waalam.

Walid Regragui, 46 ans, ne part pas du néant. Son prédécesseur a eu le temps d’asseoir les bases d’un renouveau. Logés dans le groupe I du 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde, les Lions de l’Atlas n’ont fait qu’une bouchée des Djurtus (lycaons) de la Guinée Bissau, du Syli (éléphant) national de la Guinée et des Crocodiles du Nil (Soudan).

Dans ce parcours sans faute, six victoires en autant de matchs, le Maroc a marqué vingt buts contre un encaissé. En barrage aller, Romain Saiss et ses partenaires sont allés chercher le nul (1-1) au stade des martyrs de Kinshasa face à la République démocratique du Congo, avant de couler les Léopards lors de la manche retour à Casablanca (4-1).

À l’arrivée de l’actuel sélectionneur, il y a néanmoins eu pas mal de changements dans le jeu : « Halilhodzic misait beaucoup sur les contre-attaques, Regragui opte pour le jeu de possession. Sous ses ordres, le Maroc a disputé deux matchs amicaux face au Chili (succès deux à zéro) et au Paraguay (nul blanc), en Espagne, en septembre 2022. On a vu une équipe qui a joué vers l’avant pour gagner », constate le journaliste-présentateur de la 2M.

Même son de cloche du côté de son confrère de MEDI 1 TV. Selon lui aussi, « il y a une amélioration dans le contenu du jeu au vu de ces rencontres. C’est ce que le public marocain réclamait ».

Dans cette volonté de produire du beau jeu, Amine Harit, en tant que titulaire ou en sortie de banc, pouvait valoir des satisfactions. Malheureusement, l’attaquant de l’Olympique de Marseille, victime dimanche dernier d’une entorse des ligaments croisés du genou gauche lors du choc contre l’AS Monaco en Ligue 1 française, a dû déclarer forfait.

« Cette blessure fait mal au cœur. Harit pouvait évoluer un peu partout dans le secteur offensif », regrette Jamal Waalam, tandis que Sahelinko Cissokho considère que « c’est un véritable coup dur pour le Maroc parce que Harit était en pleine renaissance ».

S’appuyant sur une colonne vertébrale, composée notamment de Yacine Bounou (gardien), de Romain Saiss, d’Achraf Hakimi (défenseurs), de Sofyan Amrabet (milieu) et d’Hakim Ziyech (attaquant), Walid Regragui peut surprendre son monde. En tout cas, « les Marocains, fans absolus de foot, y croient. Ils veulent que les Lions de l’Atlas les rendent fiers en mouillant le maillot », fait savoir M. Cissokho. « Les attentes sont très importantes. Cette équipe nationale fait rêver car elle regorge de joueurs qui s’illustrent en Europe », ajoute M. Waalam.

Liste des 26 Marocains pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Yassine Bounou (FC Séville, Espagne), Munir Mohamedi (Al Wehda) et Ahmed Reda Tagnaouti (Wydad de Casablanca, Maroc).

Défenseurs (8) : Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain, France), Noussair Mazraoui (Bayern Munich, Allemagne), Nayef Aguerd (West Ham, Angleterre), Romain Saiss (Besiktas, Turquie), Achraf Dari (Stade Brestois, France), Jawad El Yamiq (Real Valladolid, Espagne), Yahya Attiat Allah (Wydad de Casablanca, Maroc) et Badr Benoun (Qatar SC, Qatar).

Milieux (6) : Sofyan Amrabet (Fiorentina, Italie), Selim Amallah (Standard de Liège, Belgique), Azzedine Ounahi (Angers SCO, France), Yahya Jabrane (Wydad de Casablanca, Maroc), Abdelhamid Sabiri (Sampdoria, Italie) et Bilal El Khannouss (Genk, Belgique).

Attaquants (8) : Ilias Chair (Queens Park Rangers, Angleterre), Abderrazak Hamdallah (Ittihad Jeddah, Arabie saoudite), Hakim Ziyech (Chelsea, Angleterre), Youssef En-Nesyri (FC Séville, Espagne), Abdessamad Ezzalzouli (Osasuna, Espagne), Zakaria Aboukhlal (Toulouse, France), Sofiane Boufal (Angers, France) et Walid Cheddira (Bari, Italie).

Entraîneur : Walid Regragui (Maroc)

Programme du Maroc au Mondial 2022

1ère journée : mercredi 23 novembre 2022

10h00 (Temps Universel) Maroc / Croatie

2ème journée : dimanche 27 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Belgique / Maroc

3ème journée : jeudi 1er décembre 2022

15h00 (Temps Universel) Canada / Maroc

L’Arabie Saoudite compte restaurer le Centre islamique de Jakarta

Dans le cadre des relations fraternelles étroites qui unissent le Royaume d’Arabie saoudite et la République d’Indonésie, Son Altesse royale le Prince Muhammad bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Prince héritier et Premier ministre a annoncé que le Royaume d’Arabie Saoudite compte restaurer le Centre islamique de la capitale indonésienne, Jakarta, affecté par un incendie qui a endommagé le mois dernier de grandes parties de l’édifice.L’annonce de Son Altesse le Prince Héritier est le témoignage de son enthousiasme et de son intérêt pour les centres islamiques dans tous les pays frères et amis, en raison du grand rôle qu’ils jouent dans l’éducation des jeunes générations et la diffusion de la tolérance et du message de l’islam fondé sur la paix, la modération et le dialogue.

La superficie du Centre islamique de la capitale indonésienne, Jakarta, est de 109 435 m². Il comprend de nombreuses installations, dont une mosquée de 2200 m² pouvant accueillir plus de 20.000 fidèles, en plus d’un centre d’études et de recherche et une salle de conférence.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des financements innovants, la lutte contre l’antisémitisme et le consumérisme au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face à la pression de plus en plus grande sur les finances publiques, les mécanismes dits de financements innovants semblent ouvrir de nouvelles pistes et des gisements intéressants pour mobiliser des fonds.

Et c’est l’État qui balise le terrain, en réalisant des montages originaux et ingénieux permettant à la fois de générer des volumes de liquidités conséquents et utiles pour des politiques ou des réformes et d’apporter des réponses pertinentes à des problématiques de gestion publique, relève le quotidien.

Rendre liquides des actifs immobiliers et immobilisés en les cédant à des investisseurs institutionnels tout en gardant leur exploitation est une des formules qui ont été mises en œuvre avec des résultats probants, constate-il, estimant que cette démarche devrait « logiquement » inspirer d’autres acteurs comme les collectivités, les conseils de villes et même le secteur privé.

+L’Economiste+, qui revient sur la lutte contre l’antisémitisme, rapporte que Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des Etats-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme, qui vient d’effectuer une visite officielle au Maroc, considère que le Royaume constitue un exemple en matière de dialogue interreligieux et inter culturel.

Dans sa démarche, le Maroc mise sur la “déconstruction” des discours extrémistes dans les lieux où les jeunes sont généralement ciblés, constate la publication, notant que cette “approche holistique”, qui s’attaque à l’origine du mal, peut être également utile pour la déconstruction des autres discours haineux, comme le racisme ou l’antisémitisme.

Pour y arriver, il faut d’abord « connaître et comprendre, en vue de prévenir et combattre”, soutient-il.

La promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance et du vivre-ensemble éviterait également que les jeunes ne restent plus des “proies faciles”, et les immuniserait face à “un dogmatisme alimenté essentiellement par l’ignorance”, ajoute-t-il.

+L’Opinion+ écrit que contrairement aux précédentes années, notamment celles d’avant l’épidémie du Covid, le Black-Friday, qui donne le coup d’envoi de la période des achats des fêtes de fin d’année, censée avoir débuté au Maroc dès le 4 novembre et devrait atteindre son apothéose mais également sa fin le 25 novembre, semble discret au Maroc comme partout dans le monde, à tel point qu’on croirait qu’il sera désormais célébré en sourdine.

Si l’on ne peut qu’apprécier la réduction des appels aux achats compulsifs en cette période de vaches maigres, on ne peut aussi que regretter la raréfaction des «Hmizates» d’antan.

A moins que l’État ne daigne décréter un Black-Friday généralisé sur les produits de première nécessité, souligne-t-il.

Le Maroc, un partenaire dans la lutte contre l’antisémitisme (diplomate US)

L’ambassadeur Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des Etats-Unis chargée de surveiller et combattre l’antisémitisme, a mis en avant, mardi à Rabat, le rôle du Maroc en tant que partenaire dans la lutte contre l’antisémitisme. Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Mme Lipstadt a salué les efforts déployés par le Maroc dans la lutte contre « l’antisémitisme, la haine et les préjugés ».

 Se félicitant de l’intérêt particulier qu’accorde le Royaume à ce combat, la diplomate américaine a précisé que cet intérêt émane de la place de la composante juive dans l’histoire du Maroc.

 Actuellement en visite dans le Royaume, Mme Lipstadt a pris part lundi à une réception organisée par le consulat général des Etats-Unis d’Amérique en présence de membres de la communauté juive établie dans le Royaume.

 Historienne et académicienne de carrière, Mme Lipstadt a été nommée envoyée spéciale avec le rang d’ambassadeur par le sénat américain le 30 mars dernier, afin de diriger les efforts et de faire avancer la politique étrangère américaine visant à contrer l’antisémitisme dans le monde.

Maroc: Marrakech abrite la 2ème édition du Congrès annuel de l’OMM

La ville de Marrakech va abriter, les 18 et 19 novembre, la 2ème édition du Congrès annuel de l’Association Marocaine d’Oncologie Médicale du Secteur Libéral (OMM), sous le thème “Médecine de précision en oncologie médicale”.Selon les organisateurs, cet évènement scientifique mettra l’accent sur les dernières innovations en cancérologie du point de vue du pathologiste, de l’oncologue médicale, du radiothérapeute et du chirurgien, avec l’intégration de ces progrès diagnostiques et thérapeutiques dans la pratique quotidienne : séquençage génomique, inhibiteurs des CDK 4/6, immunothérapie, anti-PARP…,

“Après le succès retentissant qu’a connu la première édition du congrès, il est de notre devoir d’innover, d’aller de l’avant et de continuer à nous améliorer”, estiment les organisateurs, faisant savoir que cette rencontre annuelle constitue une opportunité d’échange de connaissances et d’expériences entre les experts nationaux et internationaux.

Elle offrira également l’opportunité de discuter des dernières recommandations, avec un focus détaillé sur les développements technologiques en la matière.

Au menu de ce Congrès figurent nombre de conférences, d’ateliers de formation destinés aux médecins, aux étudiants et pour la première fois aux patients également, outre une session dédiée à l’échange entre professionnels et patients autour du parcours de soins et de l’annonce diagnostique.

Plusieurs thématiques meubleront les travaux de ce conclave ayant trait au “cancer du sein métastatique RH+ HER2-: 1ère ligne et au-delà”, au “cancer du poumon et immunothérapie”, au “cancer de la prostate”, au “cancer du sein localisé/ adaptation thérapeutique”, au “cancer du sein métastatique/ optimisation thérapeutique” et “controverses en oncologie : cancer du rectum/TNT : Traitement Néoadjuvant Total” et “le patient au coeur du parcours de soin”.

A noter que l’OMM s’intègre dans l’initiative gouvernementale du “Plan cancer” visant à améliorer la prise en charge et l’accès aux soins du patient au Maroc.

Migration, développement et éducation eu menu des quotidiens marocains

La politique migratoire du Maroc, le projet LGV Kénitra-Marrakech et la réforme de l’école publique sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la politique migratoire prônée par le Maroc depuis quelques années déjà accorde une place importante à la dimension humaine et adopte surtout une démarche humaniste, notant que la signature d’une convention-cadre de partenariat entre le ministère de la santé et la protection sociale d’un côté et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés confirme cette orientation.

Alors que le pays est en train de mettre en œuvre la généralisation de la couverture sociale à tous les citoyens, le Royaume ne veut pas écarter cette catégorie de l’accès aux soins dans un cadre correct et digne, relève le journal.

Ce fut le cas d’ailleurs en pleine crise sanitaire due à la Covid-19 lorsque le Maroc a fait le choix d’intégrer les ressortissants étrangers y compris les réfugiés et immigrés au même titre que les citoyens marocains dans la politique de vaccination contre le coronavirus, rappelle-t-il.

Aujourd’hui, le Maroc confirme ce statut d’acteur mobilisé en faveur d’une politique migratoire qui respecte d’abord et avant tout l’Humain, fait-il remarquer.

+L’Opinion+, qui revient sur le projet LGV Kénitra-Marrakech, dont un appel d’offre relatif aux études de ce projet a été remporté par une entreprise française Egis, écrit que certains y ont vu le signe de la reprise des relations franco-marocaines, tandis que d’autres y ont décelé l’omniprésence d’un « lobby » français au Royaume.

En fait, plus qu’un projet d’infrastructure, la LGV reste un symbole de coopération entre Paris et Rabat et la construction de la seconde tranche, celle allant jusqu’à Marrakech, fait donc naturellement l’objet depuis des mois de spéculations, note l’éditorialiste.

Certes, le Maroc a opté pour une démarche salutaire de diversification de ses partenaires, cependant, les relations économiques ne peuvent souffrir des remous des rapports diplomatiques, étant donné que la France est un partenaire important du Maroc, et cela ne va pas changer du jour au lendemain, explique-t-il.

Donc, perturber ce genre de projets importants pour des considérations politiques, et donc certainement contextuelles, peut avoir des conséquences plus nuisibles au Maroc qu’aux entreprises françaises, estime-t-il, soulignant que le but final est, et restera, le développement du Maroc.

+L’Economiste+ qui s’attarde sur la réforme de l’école publique, relève que sur 100 élèves qui entrent au primaire, seuls 30 arrivent à assimiler le programme, tandis qu’au collège, seuls 10% y parviennent.

L’Etat a misé des sommes colossales dans une école criblée de tares, qui perd chaque année 300.000 élèves, déplore l’éditorialiste.

La jeunesse marocaine est une mine d’or dont on a gaspillé plusieurs générations sur le chemin de réformes belles sur le papier, mais dont les conditions ne sont jamais réunies, ajoute-t-il.

Le Maroc élu au comité permanent RAMSAR pour 2022-2025

Le Maroc a été élu au sein du comité permanent de la convention sur les zones humides « RAMSAR » en tant que représentant de la sous-région Afrique du Nord, au titre de la période 2022-2025, en marge de la 14ème session de la Conférence des Parties (COP14), qui s’est tenue en mode hybride à Wuhan (Chine) et Genève (Suisse) du 5 au 13 novembre.Cette élection  »permettra au Maroc de faire partie des représentants régionaux pour l’Afrique au sein de cet organe subsidiaire et faire entendre la voix de la région pour relever les défis en matière de conservation et de restauration des zones humides africaines », indique l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) dans un communiqué.

Ainsi, et à l’occasion de cette COP, la ville d’Ifrane a reçu le label « ville des zones humides » accrédité par la Convention RAMSAR. Grâce à ce label, Ifrane est devenue la deuxième ville arabe et nord-africaine sur la liste de RAMSAR des villes accréditées, ce qui constitue une reconnaissance de l’engagement de la ville pour la sauvegarde de ses zones humides urbaines en faveur des populations et de la nature, selon la même source.

La cérémonie de remise des certificats en plénière a été suivie d’un événement parallèle où les villes nouvellement accréditées ont partagé leurs expériences avec les Parties contractantes, relève l’ANEF, notant que la COP14 a été aussi marquée par une participation active de la délégation marocaine lors des discussions des différents projets de résolutions au sein de la plénière et aux réunions régionales d’Afrique.

Le Directeur général de l’ANEF, Abderrahim Houmy, qui participait à cet événement, a indiqué que depuis la ratification de la Convention RAMSAR en 1980, le Maroc s’est engagé dans la voie de l’élaboration d’outils nécessaires à la mise en œuvre d’une politique de conservation et de développement durable de ses ressources naturelles, en vue de concilier les exigences du développement économique et humain avec le souci permanent de protéger sa biodiversité, en tenant compte des équilibres écologiques des espaces naturels.

Ainsi, le Royaume a adopté une politique intégrée fondée sur une approche responsable, inclusive et participative, en harmonie avec les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, a poursuivi M. Houmy.

Et de rappeler que la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », lancée par le Roi Mohammed VI, le 13 février 2020, est porteuse de réponses appropriées et nécessaires pour préserver et restaurer les zones humides, améliorer les conditions de vie des populations locales et réconcilier le citoyen avec ces espaces.

Ladite stratégie prévoit à cet effet d’inscrire 10 nouveaux sites RAMSAR à l’horizon 2025, en vue de porter le nombre de sites classés à 48 zones humides d’importance internationale réparties sur tout le territoire national.

En marge des travaux de la plénière de la COP14, l’ANEF a organisé, le 9 novembre, un évènement parallèle sur les zones humides au Maroc qui a connu une large participation des pays africains et méditerranéens, ainsi que des organisations internationales partenaires, notamment Expertise France, le Conservatoire du Littoral et le Centre Méditerranéen des Zones Humides.

Cet évènement a été l’occasion de présenter les grandes lignes de la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » ainsi que de discuter des bonnes pratiques et des solutions innovantes pour la restauration des zones humides, pouvant servir de cadre de collaboration entre les pays africains et méditerranéens.

Au titre de cette conférence, la déclaration de Wuhan a été adoptée et a permis de rappeler l’importance des zones humides comme l’un des principaux écosystèmes mondiaux, et que leur conservation, leur restauration, leur gestion, leur utilisation rationnelle et durable sont essentielles pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques urgents, tels que le changement climatique et la perte de biodiversité, tout en garantissant la santé et le bien-être de l’humanité et de la planète entière.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la technologie de la 5G au Maroc, la polygamie qui fait de la résistance et les énergies renouvelables.+L’Economiste+ écrit que Le déploiement de la 5G en 2023 au Maroc est une mission impossible. Or, la Note d’orientations générales (NOG) avait fixé cet objectif pour l’année prochaine. Aujourd’hui, de nombreux experts télécoms sont sceptiques par rapport au respect du calendrier. 

« Le plan de la note d’orientations générales ne pourra pas atteindre les objectifs fixés. Le véritable objectif réside dans le déploiement de la fibre. Le but étant d’atteindre 20% en 2023. Soit presque 2 millions de prises FTTH ». Or, valeur aujourd’hui, l’on en est à peine à quelque 450.000 prises, quasiment le quart de l’objectif assigné pour 2023. Par ailleurs, il va falloir monter à 50% du marché fibré dès 2025. Ce qui correspond à 5 millions de prises FTTH, relève le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que sept mois après le lancement de la campagne « Maroc Terre de Lumière », l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) a lancé une deuxième vague de communication dans pas moins de 19 pays. Une présentation, en avant-première a été faite jeudi 10 novembre à Rabat, aux professionnels, réunis sous l’ombrelle de la Confédération nationale du Tourisme (CNT) et aux présidents des Conseils Régionaux du Tourisme, principaux concernés par cette campagne, indique l’Office dans un communiqué.

La même publication, s’intéresse à la question de la polygamie, indique que les mariages polygames ont augmenté au Maroc en passant de 658 cas en 2020 à 1.046 en 2021. S’agissant des actes de divorce, ceux-ci ont augmenté de 2010 à 2021 en passant de 22.452 à 26.957.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le consortium maroco-belge, composé de John Cockerill Renewables, Prayon, l’INSMA, I’UMONS, B-Sens et Masen, s’apprête à lancer une nouvelle solution de production d’électricité à partir du solaire thermique, jugé largement plus cher que le photovoltaïque. 

Solheatair consiste en une solution renouvelable intégrée pour la production, le stockage et la valorisation de chaleur produite par des sources d’énergies renouvelables. Cette énergie thermique à haute température peut ensuite être utilisée dans des process industriels, comme par exemple la production de ciment et d’acier, ou convertie en électricité pour réduire les émissions de CO2. Un démonstrateur sera installé prochainement au cœur du complexe solaire Noor Ouarzazate de Masen.

Ligue des champions féminine CAF : l’AS FAR sur le toit de l’Afrique

Le club marocain de l’AS FAR a remporté son premier titre de la Ligue des champions d’Afrique féminine à la faveur de sa large victoire face aux Sud-africaines de Mamelodi Sundowns sur le score de 4 buts à 0, en finale disputée dimanche soir à Rabat.Fatima Tagnaout a ouvert la marque en transformant un penalty (15e), avant qu’Ibtissam Jraidi ne creuse l’écart grâce à un hat trick (53 e , 87 e et 90e+1).

Après avoir raté le sacre en ligue des champions féminine la saison dernière lors de la première édition en Egypte, les joueuses de l’AS FAR étaient déterminés à prendre leur revanche lors cette année.

Opposées au tenant du titre, le Mamelodi Sundowns, en finale du tournoi, les Marocaines ont su gérer leur finale en dominant le jeu et en défendant leur cage avec doigté.

Un jeu ultra offensif déstabilise l’équipe adverse et permit aux marocaines d’inscrire quatre buts, grâce à Fatima Tagnaout sur penalty en première période et Ibtissam Jraidi qui a véritablement scellé la victoire des militaires en réalisant un hat-trick au cours de la seconde période (54e, 88e et 90+2).

Economie, médias et environnement au menu des hebdomadaires marocains

La problématique de l’évasion fiscale au Maroc, la presse marocaine et les enjeux de la COP 27, qui se tient du 6 au 18 novembre en Égypte, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie éco+ écrit que l’évasion fiscale est un « sport national », notant que les techniques de fraude, dont la sous-déclaration, l’achat de factures et le paiement cash au black, entre autres, “sont aussi nombreuses que diverses sous nos cieux”.

Les raisons qui poussent les contribuables à ce genre de pratiques sont également “multiples”, mais “s’il faut en retenir une, commune pour tout cas de figure, ça serait sans doute ce sentiment exacerbé d’iniquité fiscale”, relève l’éditorialiste, notant que “notre régime fiscal est tout sauf homogène et encore moins équitable”.

Sans abonder dans le choix de politique fiscale qui consiste en un arbitrage sur les niveaux de taxation du capital ou du travail, relevons déjà que les prélèvements appliqués à chacune de ces deux vannes fiscales ne sont pas au même seuil.

Pourtant, le principe fondamental d’un système à même d’établir une confiance avec le «tax-payer» est d’une simplicité déconcertante : A revenu égal, impôt égal, souligne-t-il.

“Il n’y a pas un seul ministre des Finances qui n’a pas évoqué la nécessité d’aller vers une homogénéité des barèmes d’impôt. L’équipe de l’Exécutif aux manettes actuellement tente de transformer cette doctrine en acte”, estime-t-il.

Et dans ce contexte de crises et de pression budgétaire inédite, l’Exécutif a légitimement cherché à sécuriser et réguler ses futures rentrées d’impôts en recourant au mode de collecte le plus efficace qui marche chez nous : la retenue à la source.

Sauf que cela ne semble pas être du goût des professions libérales (avocats, notaires, médecins et autres) jusqu’à récemment habituées à déclarer ce qu’elles veulent avec parfois des montants risibles qui feraient qu’une caissière de supermarché peut payer plus d’IR qu’un avocat, déplore-t-il, voyant dans des vérifications et contrôles du fisc “plus simples” et des sanctions “plus dissuasives” la “bonne démarche” pour “espérer une équité fiscale »

+Maroc hebdo+ appelle les responsables à “arrêter de dénigrer les journalistes marocains”.

“Nos responsables, nos hommes politiques et nos élites économiques souhaitent aujourd’hui avant demain la mort du ‘quatrième pouvoir’. Ils ne le font pas savoir, certes, publiquement, mais leurs actes trahissent leurs pensées”, déplore l’éditorialiste.

“On a alors le droit de se poser cette question légitime: Pourquoi sous-estime-t-on autant la presse nationale? (…) Qui défend le Maroc quand il est attaqué par un État, une ONG ou un média étrangers?” se demande-t-il, soulignant que personne ne croit ce qui est écrit sur le Royaume par les médias étrangers qui, à la moindre occasion, “ne ménagent rien” pour dire du mal du Maroc et “servent de relais à des campagnes de propagande cautionnées par des États et des ONG prétendument humanitaires”.

“Que nos responsables arrêtent de dénigrer les journalistes! (…) Le Maroc possède une presse plurielle qui fait preuve d’une liberté de ton rare dans le monde arabo-africain”, souligne-t-il.

+Finances news hebdo+ écrit que des chefs d’Etat, des hommes politiques, des acteurs gouvernementaux, des opérateurs privés et des organisations non-gouvernementales, entre autres, sont tous réunis en Egypte du 6 au 18 novembre pour débattre notamment des mesures à prendre afin d’atteindre les objectifs climatiques convenus dans l’Accord de Paris, adopté le 12 décembre 2015 lors de la COP 21 à Paris, et entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Mais, “depuis la COP 21, les mêmes diagnostics sont posés. Les mêmes alertes sont lancées. Et les mêmes conclusions sont tirées. Sans que cela ne change fondamentalement les choses, faute de volonté politique”, note la publication, accusant les grandes puissances économiques, qui sont les plus grands pollueurs, de ne pas “jouer le jeu”.

“Au final, l’on se surprend à s’interroger sur le sens de ces COP, tant on a l’impression, depuis 7 ans, d’appuyer sur le bouton Replay”, car “les COP se suivent et se ressemblent, se résumant davantage en des rencontres entre bons copains autour de petits- fours”, ajoute-t-il.

Marrakech: Clap de début pour la 19ème édition du Festival international du film

C’est parti pour la 19e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), une édition tant attendue par les fans du cinéma après une absence due de la pandémie du Covid-19.Cette année, les projecteurs seront braqués sur une large sélection des cinémas du monde, avec 76 films en provenance de 33 pays répartis en plusieurs sections : la Compétition officielle, les Séances de gala, les Séances spéciales, le 11e Continent, le Panorama du cinéma marocain, les séances Jeune Public, les projections à Jemaa El Fna et les films programmés dans le cadre des hommages. 

La Compétition officielle présentera des premiers et seconds longs métrages, toujours dans l’optique de faire émerger une pépinière de nouveaux talents du cinéma mondial. Parmi les 14 films sélectionnés, 10 sont des premiers longs métrages et six sont signés  par des réalisatrices. 

Par ailleurs, 14 pays différents seront représentés dans le cadre de cette section, dont deux d’Amérique latine (Brésil et Mexique), trois européens (France, Portugal et Suisse), quatre issus de la région MENA et de sa diaspora (Maroc, Suède/Somalie, Syrie, Tunisie), ainsi que l’Australie, le Canada, l’Iran, l’Indonésie et la Turquie. Les films en lice pour l’Etoile d’or abordent des sujets qui touchent particulièrement la jeunesse à travers le monde. « La construction identitaire et la nécessité d’avoir des modèles, la place des femmes dans nos soc

Le jury international du FIFM est présidé par le réalisateur et scénariste italien, Paolo Sorrentino. Il décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs-métrages de la compétition, dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde.

« Cette dix-neuvième édition signe les retrouvailles du Festival avec le public, mais aussi avec les artistes et professionnels du monde entier qui sont impatients de venir présenter leurs films à Marrakech. Le retour du Festival poursuit plusieurs objectifs. Après deux années délicates pour l’industrie cinématographique nationale, son rôle est de contribuer au retour du public dans les salles de cinéma et d’offrir une plateforme de lancement aux films marocains. Le Festival participe également au rayonnement du Maroc à l’international en transformant la ville ocre, pendant dix jours, en une grande célébration du cinéma mondial », indique Rémi Bonhomme, directeur artistique du FIFM.

Maroc-UE : Tenue de la 4ème session de la Commission mixte sur l’Accord de coopération en matière de pêche durable

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont tenu, les 09 et 10 novembre à Rabat, la quatrième session de la Commission mixte prévue par l’Accord de coopération en matière de pêche durable.Les deux délégations, présidées respectivement par la Secrétaire Générale du Département de la Pêche Maritime, Zakia Driouich, et la directrice f.f. en charge de la Gouvernance internationale des océans et de la pêche durable, Céline Idil, se sont félicitées de la gestion rigoureuse de l’Accord de partenariat et de l’engagement conjoint à trouver des solutions aux contraintes imprévues dans cette gestion qui leur ont été imposées par les différentes crises internationales actuelles, indique un communiqué conjoint des deux parties.

Malgré ce contexte difficile, la clôture de la troisième année de mise en œuvre de l’accord s’est déroulée dans un climat de confiance mutuelle, avec l’objectif partagé de placer la durabilité des ressources halieutiques au cœur du partenariat, a précisé la même source, notant que les deux parties ont salué la qualité exceptionnelle de l’exécution des projets financés par l’appui de l’Union européenne.

Ces projets contribuent au développement et à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture, notamment en matière de renforcement de la recherche halieutique, d’appui au développement de la pêche artisanale, de soutien au développement de l’aquaculture et d’amélioration des conditions de débarquement, de contrôle au port et de valorisation.

Ces projets participent à la création d’emplois, à la formation et à l’insertion des femmes et des jeunes dans la vie active. Ce partenariat contribue ainsi à faire de la pêche et de l’aquaculture un facteur majeur de croissance économique durable et inclusive.

Les scientifiques ont présenté les résultats de leurs travaux conjoints, afin de permettre aux deux parties d’assurer un suivi régulier de l’évolution de l’état des ressources et d’orienter la fixation des conditions de l’exercice des activités de la pêche au titre de l’année 2023.

Les parties ont également examiné et validé le rapport sur la répartition géographique et sociale des tranches de l’accès et des redevances de la même année.