L’Arabie Saoudite abrite le premier Sommet sino-arabe

Le premier sommet sino-arabe aura lieu le 9 décembre prochain en Arabie saoudite, une rencontre qui entrevoit des lendemains meilleurs dans le renforcement des relations économiques et commerciales entre la Chine et les pays arabes.

 A cet égard, le président chinois Xi Jinping est arrivé mercredi à Ryad, pour une visite officielle de trois jours, au cours de laquelle il assistera à ce sommet, ainsi que deux autres sommets : Le sommet saoudien-chinois et le sommet Pays de golfe-Chine.

Plus de 30 dirigeants de pays et d’organisations internationales devraient participer au sommet arabo-chinois, tandis que le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani est arrivé ce soir à Jeddah, accompagné d’une délégation qui comprenait cinq ministres et plusieurs hauts responsables, pour prendre part à ce sommet.

L’autre sommet saoudo-chinois constitue une étape importante dans les relations entre les deux pays dans la mesure où plus de 20 accords bilatéraux seront signés, pour un montant de 29 milliards de dollars.

Les deux pays devront également conclure un « Partenariat stratégique », avec un plan visant à harmoniser entre la « Vision 2030 » que le Royaume d’Arabie saoudite met en œuvre depuis des années pour le progrès économique, et l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route lancée par Beijing pour renforcer sa position économique dans le monde.

A son arrivée à Riyad, le président chinois s’est dit heureux de participer à ce premier sommet sino-arabe ainsi que du tout premier sommet Chine-Pays du Golfe.

Dans une brève déclaration, le chef de l’Etat chinois a rappelé que son pays et l’Arabie saoudite entretiennent « une relation étroite d’amitié, de partenariat et de fraternité », notant que depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérale il y a 32 ans, « les deux parties ont renforcé la compréhension et la confiance mutuelles ».

 Et de conclure que « la coopération entre les deux pays a débouché sur des résultats fructueux dans nombre de domaines, et les deux parties maintiennent une communication et une coordination étroites sur les questions internationales et régionales ».

Pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal Bin Farhan Bin Abdullah, a qualifié les relations entre son pays et la Chine de « stratégiques et d’étroites à la lumière des développements et des mutations qui se produisent sur la scène internationale ».

Dans un communiqué, le chef de la diplomatie saoudienne a estimé qu’en abritant trois sommets, Ryad « confirme sa volonté de développer des relations stratégiques distinguées avec la Chine « , exprimant la détermination  de son pays à travailler avec la Chine et les pays du Golfe et arabes pour « intensifier la coopération dans les domaines politique, économique, social, afin de parvenir à plus de sécurité, de stabilité, de croissance et de prospérité pour tous.

Cité dans le communiqué, l’ambassadeur saoudien en Chine, Abderrahmane bin Ahmed Al-Harbi, qualifié d' »historique et de grande importance » ces assises qui confortent la position du Royaume en tant que pays leader dans les régions du Golfe et arabe.

Pour lui, « les dirigeants chinois tenaient à ce que le Royaume soit le premier hôte des sommets Chine-Golfe et Arabo-chinois, en raison du statut et de l’importance du Royaume au niveau de la région du Golfe et arabe.

Etablies en 1990, les relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Chine ont connu un développement remarquable depuis 2016, lorsque le président chinois s’est rendu à Riyad dans le cadre d’une tournée dans la région, suivie de la visite du roi saoudien Salman bin Abdulaziz en Chine en 2017, puis la visite du prince héritier Mohammed ben Salmane en Chine en 2016 et 2019.

Les chiffres montrent que les échanges commerciaux entre les deux pays en 1990 valaient 500 millions de dollars, un volume qui a bondi en 2000 pour atteindre 3 milliards de dollars. En 2021, la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 88 milliards de dollars, et durant les dix premiers mois de 2022, le volume des échanges commerciaux a dépassé les 97 milliards de dollars.

L’Arabie saoudite est le premier partenaire commercial de la Chine dans la région, et elle se positionne également au premier rang des pays exportateurs de pétrole vers la Chine. A cet égard, l’ambassadeur saoudien en Chine a annoncé que « le Royaume est la première destination des investissements étrangers chinois au cours du premier semestre de cette année, avec une valeur de 5,5 milliards de dollars, ce qui équivaut à 20% du total des investissements étrangers chinois durant cette période.

Dans une interview à la presse, le diplomate saoudien a déclaré que les deux pays « cherchent à approfondir leur coopération économique à travers les points de rencontre entre la « Vision 2030 » du Royaume et l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », du fait que le Royaume bénéficie de son stratégie visant à relier l’Asie à l’Afrique et à l’Europe.

Il a expliqué que le premier projet de coopération saoudo-chinois au niveau de l’initiative « La Ceinture et la Route » a été inauguré en 2019. Il s’agit du projet de la société chinoise « Pan Asia » pour les industries de base et manufacturières dans la ville de Jizan, au sud-ouest du Royaume. Dans sa première phase, ce projet a mobilisé des investissements de l’ordre de 1,15 milliard de dollars.

Les deux pays prévoient de renforcer leur coopération pour englober les secteurs de l’éducation et de la culture, comme a été annoncé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman lors de sa visite en Chine en 2019, outre l’inclusion de la langue chinoise dans les programmes d’enseignement en Arabie saoudite. Aussi, l’Arabie saoudite compte envoyer un grand nombre d’étudiants en Chine pour poursuivre leurs études.

En 2019, le ministère saoudien de la Culture a lancé le « Prix Prince Mohammad bin Salman pour la coopération culturelle entre l’Arabie saoudite et la République populaire de Chine ».

Maroc/RAM: RAM : nouveau programme de vols pour les supporters du Maroc en quart de finale

Royal Air Maroc annonce un nouveau programme de vols pour les supporters des Lions de l’Atlas qualifiés aux quarts de finale de la Coupe du monde. Sept vols au départ de Casablanca à l’aller et sept vols au retour sont ainsi programmés.Après l’exploit et la qualification historique de l’équipe nationale de football aux quarts de finale de la coupe du monde, le ministère de l’Education Nationale du Préscolaire et des Sports, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et Royal Air Maroc lancent un nouveau programme de vols spéciaux pour le déplacement des supporters marocains à Doha afin de soutenir les Lions de l’Atlas lors de sa prochaine rencontre samedi 10 décembre.

A l’instar des dispositifs mis en place lors de la première phase et des huitièmes de finale de la coupe du monde, ce programme met à la disposition des supporters le billet d’avion au tarif fixe de 5000 DH TTC, aller-retour en classe économique, non modifiable et non remboursable, indique un communiqué de la RAM parvenu mercredi à APA.

Ainsi, la Compagnie Nationale programmera, les 09 et 10 décembre, sept vols spéciaux au départ de la capitale économique et sept vols retours le 11 décembre. Ces vols seront opérés par des avions gros porteurs d’une capacité allant de 274 à 340 sièges chacun.

Sport et climat au menu des quotidiens marocains

La qualification des Lions de l’Atlas aux quarts de finale du Mondial-2022 au Qatar et la “diplomatie climatique” sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Abordant la qualification des Lions de l’Atlas aux quarts de finale du Mondial-2022 au Qatar, +L’Économiste+ écrit que la sélection de Walid Regragui a lutté jusqu’au bout en nous offrant un spectacle inédit, notant qu’il a accepté le défi et prouvé sa capacité à déployer tous les ingrédients pour pousser sa sélection à se surpasser. Aujourd’hui, avec cette performance, les Lions de l’Atlas ont brisé le plafond de verre qui immobilisait les équipes nationales de plusieurs pays d’Afrique et du monde arabe, capables de rivaliser avec les autres d’Europe et d’Amérique latine, souligne le journal, relevant qu’elles sont désormais libérées psychologiquement pour aller croiser le fer et vaincre ceux qui faisaient trembler les équipes. 

Le parcours du Onze national, “c’est aussi la victoire de la compétence, de la détermination, de la fureur de vaincre… de toutes ces valeurs communes pour déployer tout un avenir qui reste encore à construire”, conclut-il. 

+Le Matin+ écrit qu’après la Roja en huitièmes de finale, le Maroc retrouvera un autre adversaire en Coupe du monde, Qatar 2022, affronté dans le cadre du groupe B du Mondial 2018 : le Portugal. En effet, les Lusitaniens ont infligé une véritable correction à la Suisse mardi, s’imposant sur le score sans appel de 6-1. Gonçalo Ramos (auteur d’un hat-trick, 17e, 51e et 67e), Pepe (33e), Guerreiro (55e) et Rafael Leão (90+2e) ont concrétisé la nette supériorité des Portugais face à des Suisses complètement égarés. Le Maroc, qui avait perdu sur le plus petit des scores en Russie face au Portugal, aura donc une seconde revanche à prendre, samedi à partir de 16h. 

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que de par son expérience dans le domaine des énergies renouvelables, et ses objectifs ambitieux de transition énergétique et de neutralité carbone, le Maroc fait figure de leader continental dans ce domaine. Un leadership encore affirmé récemment, par la stratégie du groupe OCP présentée devant SM le Roi Mohammed VI, avec comme principaux objectifs la décarbonation et l’agriculture verte et circulaire, insiste la publication, faisant savoir qu’une session d’échange avec les représentants des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat du Sahel, se tient actuellement à Casablanca. 

En termes de défis climatiques et de résilience, le Royaume a une carte importante entre les mains, souligne-t-il, notant que la diplomatie climatique sera un des atouts à faire valoir sur le continent dans les prochaines décennies.

Mondial-2022: qualification historique du Maroc aux quarts de finale

120 minutes de souffrance physique avec un mental de fer, suivis d’une séance dramatique de tirs au but, les Lions de l’Atlas ont décroché leur première qualification historique en quarts de finale de la Coupe du Monde (3-0 aux TAB). Une place de choix dans l’histoire du football marocain et les espoirs n’en sont que plus grands.Les Lions de l’Atlas ont battu la Roja espagnole, ce mardi 6 décembre 2022, aux tirs au but (3-0) en huitième de finale de la Coupe du Monde. Les hommes de Walid Regragui accèdent ainsi aux quarts de finale pour la première fois de l’histoire du Maroc.

Extasiant, légendaire, le match réussi par les Lions de l’Atlas mardi face à l’Espagne restera dans les annales du football marocain. Le Maroc a en effet rejoint le Cameroun, le Ghana et le Sénégal dans le rang des pays africains ayant atteint les quarts de finale d’un Mondial. 

En présence de l’ensemble de ses titulaires, Walid Regragui n’a pratiquement rien changé à sa stratégie mardi, cédant le ballon à l’adversaire en optant encore pour un bloc défensif bas. L’Espagne, elle, a investi la moitié de terrain marocaine dès le coup d’entame, envoyant carrément huit joueurs sur le rectangle marocain. Les “Matadors” se sont heurtés à une muraille défensive imperméable en début de match, eux qui ont monopolisé le ballon sans parvenir à tester Yassine Bounou. A la 11e minute, les Lions de l’Atlas signaient la première occasion franche de la rencontre, avec un coup-franc direct de Hakimi qui a frôlé la transversale.

Au fil des minutes, les coéquipiers de Romain Saïss prenaient confiance et se permettaient des contres menaçants, reposant essentiellement sur la vitesse et la technicité de Boufal, qui s’est amusé sur le couloir gauche face à Marco Llorente. La 25e minute marquait la première tentative espagnole, avec un tir de Gavi sur la transversale puis un autre d’Asensio, contré par Amrabat, mais l’arbitre sifflait le hors-jeu. Après la demi-heure de jeu, les Marocains s’imposaient sur la quasi-totalité des deuxièmes ballons, grâce à une ligne médiane très inspirée au niveau de la récupération.

La première mi-temps se terminait ainsi avec un constat: une sélection espagnole dominant la possession sans pouvoir concrétiser (0 tirs cadrés) et des Marocains très dangereux en phase de transition offensive et plus proches de l’ouverture du score.

De retour des vestiaires, la deuxième période démarrait avec le même esprit. La Roja s’octroyait ainsi un premier tir cadré, à la 54e minute, repoussé avec autorité par Yassine Bounou. Juste après l’heure de jeu, Luis Enrique tentait de faire face au manque de solutions offensives en remplaçant Asensio et Gavi par Soler et Morata. Walid Regragui, lui, changeait poste par poste, en envoyant un joueur qui connaît fort bien ses adversaires pour avoir été formé à la “Masia” : Abdessamad Ezzelzouli (à la place de Boufal). Les Ibériques poussaient davantage leur pressing offensif après les changements, mais la machine défensive marocaine se montrait encore intraitable. Sofyan Amrabat excellait encore en cette seconde période, avec un volume de jeu surprenant et des interventions aussi musclées que justes. 

Après une dernière action repoussée avec brio par Bounou, l’arbitre argentin Rapallini sifflait la fin des 90 minutes réglementaires.

Les prolongations ont démarré sur le rythme d’une belle échappée de Walid Cheddira, qui a failli tromper la vigilance de la défense adverse. L’entrée en jeu d’Ansu Fati et d’Alejandro Baldé a poussé les Lions à reculer encore d’un cran, subissant encore le raz de marrée ibérique. A la 103e minute, Cheddira se retrouvait en face-à-face avec le portier espagnol Simon, mais ratait lamentablement en tirant sur les pieds du gardien. 

La première prolongation se terminait aussi sur un dégagement réussi de Bounou et la tension poursuivait sa montée vertigineuse, surtout au vu de la fatigue qui s’emparait des deux camps. En 2e prolongation, Cheddira s’échappait encore une fois mais peinait encore à ajuster sa frappe. Les Lions de l’Atlas continuaient à souffrir sur le plan physique, sans jamais flancher avec un mental de fer. Jaouad El Yamiq écartait le danger pour la dernière fois à la 122e minute et le supplice des tirs au but s’imposait finalement pour départager les deux équipes. 

Cet exercice démarrait à l’avantage des Marocains, qui ont profité d’un raté de Sarabia lors du premier tir. Bounou repoussait aussi le second, puis le troisième, malgré le raté de Banoune. Hakimi se permettait une pichenette et propulsait les Lions en quart de finale de la Coupe du Monde pour la première fois de l’histoire du football marocain. 

Mondial-2022: Le Roi Mohammed VI félicite les Lions de l’Atlas pour leur qualification historique

A l’issue du match ayant opposé, mardi, la sélection marocaine de football à son homologue espagnole, le Roi Mohammed VI, a félicité les membres de l’équipe nationale pour leur parcours et leur qualification historique aux quarts de finale de la Coupe du Monde Qatar-2022.Le Souverain s’est ainsi entretenu au téléphone avec le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa, et l’entraîneur de l’équipe nationale, Walid Regragui, auxquels il a exprimé ses sincères félicitations aux joueurs et aux staffs technique et administratif qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes et accomplir un parcours excellent au cours de cette compétition sportive majeure.

Le Roi a salué la prestation historique des membres de l’équipe nationale qui ont été à la hauteur des attentes et aspirations du large et valeureux public marocain qui les soutient au Maroc, au Qatar et partout dans le monde, les appelant à maintenir le cap dans cette compétition, à continuer à faire honneur au football national et à porter haut l’étendard du Royaume.

Les Lions de l’Atlas ont réalisé un exploit historique en battant l’Espagne aux tirs au but (3-0. Le Maroc est le premier pays arabe à atteindre les quarts de finale d’une coupe du monde.

Sport, environnement et justice au menu des quotidiens marocains

La performance de l’équipe marocaine au Mondial-2022, le développement des énergies propres par le groupe OCP et les procès intentés contre les administrations publiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui titre “Lions de l’Atlas: L’essentiel c’est de repousser les limites”,  écrit que quels que soient son résultat, son score et les circonstances de son déroulement, le choc maroco-espagnol de ces 8èmes de finale de la Coupe du Monde 2022 au Qatar est d’ores et déjà une consécration en soi pour le football national. 

Fruit d’un travail de fond qui a permis à notre écosystème footballistique de se restructurer pour se hisser aux standards mondiaux admis en la matière, l’actuelle performance de l’équipe nationale marocaine découle donc d’une certaine logique implacable, souligne le quotidien. 

A cette logique des moyens et du travail acharné qui n’est pas payante à elle seule, doit s’ajouter une véritable culture de la gagne qui “nous a souvent fait défaut et qui continue à faire défaut à la majorité des équipes africaines et arabes”, préconise-t-il. Cette culture de la gagne est en effet tributaire du capital confiance dont chaque équipe dispose insiste-t-il. “Et cette confiance se cultive et se forge au gré des prouesses et des victoires cumulées au fil du temps et des compétitions”. 

Abordant le développement des énergies propres, +L’Economiste+ écrit que d’ici 5 ans, le groupe OCP compte alimenter la totalité de son outil industriel en énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et de cogénération, ajoutant que le tout est censé apporter une autonomie à l’OCP, et permettre à terme d’exporter les 2/3 de la production énergétique marocaine. 

Des dizaines de milliers d’emplois seraient ainsi créés dans cette filière qui représente, à l’échelle mondiale, un marché estimé à près de 250 milliards de dollars/an rien que pour les équipementiers industriels, fait savoir le journal. A l’échelle d’un pays, ce n’est rien d’insurmontable, surtout “si cette stratégie nous permet de nous affranchir d’autrui, d’exporter notre savoir-faire et de faire valoir la “sensation marocaine”, estime-t-il. 

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que depuis le début de 2022 un total de 10.000 procès ont été intentés aux administrations publiques, relevant que la moyenne annuelle avoisine, ces dernières années, les 20.000. “Mais une chose est sûre, quand un citoyen lambda choisit d’intenter une action en justice contre une puissante administration, cela suppose d’abord qu’il fasse foncièrement confiance à l’appareil judiciaire et à son indépendance vis-à-vis des autres pouvoirs, notamment exécutif”, estime la publication. 

Selon lui, il s’agit aussi d’un indicateur implicite quant à l’exemplarité des institutions et administrations publiques. “Et dire qu’il y a à peine 30 ans, la notion même de tribunal administratif n’existait même pas au Maroc…”.

Rabat: Signature cinq Mémorandums d’entente tripartites sur le Gazoduc Nigeria-Maroc

Cinq Mémorandums d’entente (MoUs) tripartites ont été signés, lundi à Rabat, dans le cadre du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc.Ces MoUs ont été signés respectivement et successivement entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et par la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

Le premier mémorandum a été signé par l’Office National Marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC) avec Gambia National Petroleum Corporation (GNPC-Gambie).

Le deuxième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec PETROGUIN-Guinée Bissau, alors que le troisième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec la Société Nationale des Pétroles « SONAP » de la République de Guinée.

Le quatrième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Petroleum Directorate of Sierra Leone « PDSL », tandis que le cinquième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Ghana National Gas Company « GNGC ».

Ces Mémorandums d’entente, à l’instar des MoUs signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022, confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe, selon un communiqué conjoint des parties signataires.

Cette infrastructure participera à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les engagements du continent en matière de protection de l’environnement, ajoute-t-on de même source, notant que le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les États enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

51e anniversaire des relations EAU-Afrique : les EEAU offrent 51 arbres prosopis à leurs partenaires sur le continent

Dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire de l’établissement des relations émirato-africaines, l’Etat des Émirats arabes unis ont offert 51 arbres prosopis à leurs partenaires sur le continent africain.Cette initiative vise à renforcer les relations solides et prospères qui unissent les Émirats arabes unis aux pays du continent africain, lesquelles relations sont basées sur les principes de fraternité, d’amitié et de respect mutuel, rapporte l’agence émiratie WAM.

 Elle s’inscrit également dans le cadre des efforts conjoints visant à protéger les actifs naturels et à assurer leur utilisation dans les années à venir. La plantation et la préservation de l’arbre prosopis dans toutes les régions d’Afrique est un pas important vers la durabilité et la responsabilité environnementales.

Les Émirats arabes unis travaillent aux côtés d’autres pays pour faire face au changement climatique et au défi mondial, et ils continuent de consentir des efforts visant à protéger les actifs naturels et à garantir leur utilisation dans les années à venir.

A cette occasion, le ministre d’Etat Cheikh Shakhbout bin Nahyan Al Nahyan, a déclaré qu’« à la lumière de la vision de feu Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, qui croyait que l’arbre prosopis (Ghaf en arabe) représentait une importante source de vie, d’unité et de fraternité, sous laquelle toutes les composantes de la société se sont réunis. Pour lui donner une importance et une renommée en tant que symbole de fermeté, de prospérité et de développement, les Émirats arabes unis ont lancé une initiative avec des pays africains amis, pour célébrer 51 ans de relations distinguées entre l’EEAU et les pays africains, des relations solides et prospères basées sur la coopération, l’amitié, le respect mutuel et le bénéfice commun ».

Et d’ajouter que « depuis leur création il y a 51 ans, les Émirats arabes unis ont cherché à construire des ponts de communication et de coopération avec leurs partenaires du monde entier afin d’unifier les efforts pour parvenir à la paix, à la stabilité et à la sécurité ».

« Au cours des 50 années de partenariat fructueux avec l’Afrique, les Émirats arabes unis sont déterminés à soutenir la prospérité et à contribuer aux efforts conjoints pour promouvoir la durabilité et la responsabilité environnementales. Le pays travaille côte à côte avec d’autres pays pour faire face au changement climatique et continue de diriger les efforts visant à protéger les actifs naturels et à assurer leur utilisation future ».

La plantation de ces arbres représente un investissement pour les EAU et ses partenaires dans les générations futures qui grandiront et prospéreront, ce qui reflète l’engagement du pays envers le continent africain.

A cet égard, la mission des Emirats Arabes Unis en Côte d’Ivoire a tenu une cérémonie à cette occasion, en présence de la ministre ivoirienne des Affaires étrangères et de l’Intégration Africaine, Mme Candia Camara, qui a salué cette importante initiative, soulignant le souci de son pays de renforcer les relations qui lient les deux pays à un horizon plus large.

D’autre part, la mission des Émirats arabes unis au Royaume d’Eswatini a célébré cette occasion en présence du ministre de l’Agriculutre d’Eswatini, Jabulani Clement Mabuza, qui a souligné que son pays et les Émirats arabes unis entretiennent des relations de coopération fructueuse dans tous les domaines.

« Je voudrais me joindre aux Émirats arabes unis pour célébrer le cinquante et unième anniversaire des relations entre les Émirats arabes unis et l’Afrique », a-t-il dit, ajoutant que cette initiative est un investissement et un soutien pour l’avenir et le bien-être du Royaume de Swatini.

La plantation de ces arbres symbolise un investissement pour les EAU et ses partenaires dans les pays africains pour les générations futures qui grandiront et prospéreront au fil du temps.

Ce don ne constitue pas uniquement un engagement à soutenir le bien-être des pays bénéficiaires, mais il s’agit aussi d’un engagement envers l’ensemble des pays du continent africain.

Désigné comme l’arbre national des Emirats Arabes Unis depuis 2008, le Ghaf  est une espèce indigène de la péninsule arabique. Il possède un joli feuillage ajouré qui peut servir de fourrage aux chameaux qui, en guise de remerciement, lui taillent une jolie coupe au bol à hauteur de tête de camélidés, très caractéristique de cet arbre dans les zones d’élevage.

De plus, ses fruits, de longues gousses, fournissent aux animaux sauvages comme d’élevage une source alimentaire importante. Avec sa taille pouvant atteindre plus de 10 de haut, il est une rare opportunité, en plein désert de sable. Il offre le gîte ou le couvert à de nombreux insectes, lézards ou oiseaux. Par le passé, son bois était utilisé pour la construction, pour fabriquer des outils agricoles, comme bois de chauffage ou afin de fabriquer du charbon ce qui lui a d’ailleurs donné son nom (cineraria).

Sa résistance à la sécheresse s’explique notamment par sa capacité à plonger ses racines jusqu’à 30 m de profondeur. Le grand développement de son système racinaire permet de fixer et maintenir le sol et les dunes.

Patrimoine historique, combattant anti-désertification, auxiliaire écologique et biologique, le ghaf mérite son titre de National Tree.

Maroc: nouveau programme de l’OCP pour des investissements de plus de 11,7 milliards d’euros

Le roi Mohammed VI a présidé, ce samedi 3 décembre 2022 au Palais Royal de Rabat, la cérémonie de présentation du nouveau programme d’investissement vert du groupe OCP (2023-2027) et de signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le groupe OCP relatif à ce programme.Selon un communiqué du Cabinet royal, cette cérémonie s’inscrit dans l’orientation volontariste impulsée par le Roi, depuis plusieurs années, en matière de transition vers les énergies vertes et l’économie décarbonée.

Au début de la cérémonie, le Président Directeur Général du groupe OCP, M. Mostafa Terrab, a présenté les résultats du premier programme d’investissement du groupe qui a permis d’ancrer l’OCP solidement dans le marché des engrais. En triplant sa capacité de production d’engrais, le groupe OCP se positionne aujourd’hui comme un des premiers producteurs et exportateurs mondiaux d’engrais phosphatés.

Le groupe s’est appuyé sur les capacités de recherche et développement de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) afin de capter les opportunités offertes par les nouvelles technologies industrielles et digitales, et de développer une expertise sur les technologies innovantes de fertilisation raisonnée à même de répondre aux enjeux de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire.

Ensuite, M. Terrab a exposé le nouveau programme d’investissement vert du groupe OCP. Ce programme s’articule autour de l’accroissement des capacités de production d’engrais tout en s’engageant à atteindre la neutralité carbone avant 2040, en faisant levier sur le gisement unique d’énergies renouvelables ainsi que sur les avancées du Royaume dans ce domaine.

En investissant dans le solaire et l’éolien, le groupe projette d’alimenter l’ensemble de son outil industriel en énergie verte d’ici 2027. Cette énergie décarbonée alimentera les nouvelles capacités de dessalement d’eau de mer afin de répondre aussi bien aux besoins du groupe qu’à l’alimentation en eau potable et d’irrigation des zones riveraines des sites OCP.

Cet investissement servira au groupe, premier importateur mondial d’ammoniaque, de s’affranchir à terme de ces importations en investissant également dans la filière énergies renouvelables – hydrogène vert – ammoniaque vert, lui permettant d’entrer en force dans le marché des engrais verts et des solutions de fertilisation adaptés aux besoins spécifiques des différents sols et cultures.

Cette ambition sera soutenue par des programmes d’appui aux PMEs industrielles, ainsi que celles des secteurs de l’énergie et de l’agriculture, favorisant l’émergence d’un écosystème national innovant et la création de nouvelles opportunités d’emplois et d’insertion professionnelle pour les jeunes.

Le nouveau programme, qui permettra de consolider la position mondiale de l’OCP, prévoit un investissement global de l’ordre de 130 milliards de dirhams sur la période 2023-2027, la réalisation d’un taux d’intégration locale de 70%, l’accompagnement de 600 entreprises industrielles marocaines et la création de 25.000 emplois directs et indirects.

A cet effet, le Souverain a présidé la signature d’un protocole d’accord relatif à ce programme d’investissement, entre le gouvernement et le groupe OCP.

Qatar 2022 : le Maroc assuré d’empocher 13 millions de dollars

Suite à la qualification historique des Lions de l’Atlas pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022, le Maroc empochera 13 millions de dollars, montant la prime FIFA de qualification pour le second tour du mondial. En cas de qualification, mardi (16 h), pour le quart de finale face à l’Espagne, le montant de la prime atteindra les 17 millions de dollars.Le passage vers le second tour du mondial permet à la Fédération Royale marocaine de football d’empocher un joli pactole. En effet, selon le barème des primes de la FIFA, la qualification de l’équipe nationale pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde lui permet d’empocher une prime de 13 millions de dollars.

Cette pourrait être revue à la hausse en cas de qualification pour les quarts de finale. Le passage aux quarts de finale, le montant de la prime atteindra la somme de 17 millions de dollars. La Fédération gagnante de la petite finale repartira quant à elle avec 27 millions de dollars. Même ceux qui chuteront au pied du podium seront honorés par la FIFA pour avoir atteint la quatrième place, avec 25 millions de dollars.

Sport et social au menu de la presse hebdomadaire marocaine

La qualification de l’équipe nationale de football en huitièmes de finale de la Coupe du monde, Qatar 2022, la généralisation de la protection sociale et la performance de l’OCP sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi. »Le Maroc est heureux. Nous en avions bien besoin. L’épopée épique de nos Lions de l’Atlas a balayé des mois d’humeur bougonne, d’inflation et de crise », écrit Tel Quel , qui commente la qualification de l’équipe nationale en huitièmes de finale de la Coupe du monde de football, Qatar 2022.

Par leur prouesse, les lions de l’Atlas ont ravivé l’union sacrée entre les Marocains, une symbiose que la résistance au Covid, et l’efficacité des pouvoirs publics lors de l’épisode pandémique, avaient bâtie, mais qui, depuis, s’était gentiment effritée, relève l’hebdomadaire.

Depuis Doha, l’équipe nationale semble être devenue la “coqueluche” de tout le monde arabe, étant donné que les Saoudiens et le Qatariens ont prématurément quitté la compétition ajoute-t-il.

Dans les stades, les Lions jouent comme à domicile, portés par une immense présence marocaine, constate-t-il.

À observer l’engouement suscité par le Maroc au Qatar, on peut à peine imaginer les retombées en termes de marketing pays pour le Royaume: tourisme, business, culture, le soft power bat son plein, note-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui revient sur la généralisation de la protection sociale, écrit que ce 1er décembre 2022 marque un “tournant majeur” dans la révolution sociale entamée par le Royaume, avec notamment le basculement des Ramedistes dans l’AMO, notant que la généralisation de l’AMO figure parmi les piliers importants du chantier de la généralisation de la protection sociale.

L’élargissement du champ d’application de cette assurance aux groupes des plus démunis bénéficiant du Régime d’assistance médicale (RAMED) et aux groupes de professionnels, de travailleurs indépendants et de personnes non-salariées exerçant une activité privée, permettra à 22 millions de bénéficiaires additionnels d’accéder à une AMO qui couvre les frais de soins, de médicaments et d’hospitalisation, relève l’éditorialiste.

D’un système de protection sociale très atomisé, caractérisé par une multiplicité d’actions inefficaces et inefficientes, le Maroc est en train de basculer vers un système intégré, cohérent et efficace, avec comme objectif de donner de la lisibilité à l’action publique dans ce sens en mettant en place un système équitable, qui sera une composante essentielle du nouveau modèle de développement, estime-t-il.

Aujourd’hui, le Maroc déploie ses filets sociaux, ne laissant en rade aucun de ses citoyens, consacrant, de fait, l’un des fondements essentiels de l’édification de l’État social, constate-t-il.

+La Vie éco+, qui commente la performance de l’OCP, dont le chiffre d’affaires réalisé sur les neuf premiers mois de l’année a atteint 90 milliards de dirhams, note que cette performance impressionnante résulte d’une conjoncture mondiale exceptionnelle, marquée notamment par la hausse inédite des prix à l’international.

C’est cette hausse qui a dopé les produits d’exploitation de la première firme marocaine, dont les volumes écoulés ont été moindres qu’auparavant, explique-t-il.

Mais si l’OCP a pu profiter de cette conjoncture, c’est que depuis des années il s’est frayé une place de choix dans l’échiquier géo-politico-économico- social planétaire, ajoute-t-il.

Sur un autre registre, +Maroc hebdo+ estime que le Maroc et l’Espagne écrivent ensemble une nouvelle page de leur histoire commune, empreinte du sceau de la transparence et du respect mutuel des intérêts stratégiques et géopolitiques.

Cette entente irrite nombre d’États et de gouvernements, qui utilisent leurs «instruments» médiatiques pour étouffer dans l’œuf une relation saine et équilibrée qu’aucun autre pays européen n’a jamais bâtie avec un pays arabo-africain, estime l’éditorialiste, qui dénonce un montage vidéo, publié par des médias étrangers, sur les évènements qui se sont déroulés à Melillia en juin 2022.

Les images ne sont pas nouvelles, car les autorités marocaines en ont même diffusé une grande partie, constate-t-il, qui reproche à ces médias de mettre en scène du spectaculaire pour toucher le plus large public possible.

Maroc : Scènes de joie et de liesse après la qualification des Lions de l’Atlas

Aussitôt la rencontre entre le Maroc et le Canada terminée, les Marocains sont descendus dans les rues de plusieurs villes pour fêter la qualification des Lions de l’Atlas en 8e de finale de la Coupe du monde 2022.Ainsi, une immense clameur de joie a envahi les supporters. De Casablanca à Rabat, de Marrakech à Salé, des quartiers huppés aux banlieues populaires, les scènes de liesse ont éclaté partout dans ce pays. Avenue Mohammed V, la grande artère de la capitale, les supporters tout habillés de rouge, enveloppés dans le drapeau national, ont craqué des fumigènes, dans un vacarme assourdissant de klaxons.

Une ambiance festive s’est emparée de toute la ville au milieu des drapeaux nationaux accrochés aux immeubles et sur les voitures, les motos et les trottoirs de tous les quartiers de la cité ocre.

Hommes, femmes, jeunes et enfants, sifflets à la bouche et drapeaux aux couleurs du Maroc à la main, ont sillonné les rues, chantant la victoire des Lions de l’Atlas.

Une victoire qui était très attendue vu le précieux nul arraché contre les Croates et une prestation qui avait dissipé les doutes et redonné la confiance dans cette équipe dirigée par un jeune entraîneur ambitieux et prometteur.

Dans une ambiance euphorique, toutes les villes marocaines ont vibré au son des klaxons des voitures et des motos, des sifflets, des cris de joie, des danses et chansons à la gloire de la sélection, qui a remporté une victoire amplement méritée face à son homologue belge.

La sélection marocaine de football a signé une victoire historique face à la Belgique par 2 buts à 0 (mi-temps 0-0), dimanche au stade Al Thumama à Doha, en match de la 2è journée du groupe F de la Coupe du monde de football Qatar 2022.

 Premier du groupe F devant la Croatie et la Belgique, les Marocains, invaincus depuis le début du Mondial (deux victoires, un nul) seront donc au rendez-vous des 8es de finale. Ils attendent désormais le dénouement du groupe E (Espagne, Allemagne, Japon, Costa Rica), ce jeudi soir, pour connaître le nom de leurs adversaires.

Mondial-2022: Le Maroc bat le Canada et se qualifie haut et fort au tour prochain

Pour la première fois de l’histoire de ses participations en Coupe du Monde, le Maroc a décroché deux victoires en phase de poules, suite à son succès face au Canada, jeudi au stade Al Thumama, sur le score de 2-1. Les Lions de l’Atlas bouclaient ainsi le premier tour en tête du groupe F, devançant la Croatie qui a accroché la Belgique (0-0). Après 36 d’attente, le Maroc a donc enfin réédité son exploit de 1986, se qualifiant pour les huitièmes de finale.Le Maroc a décroché son billet pour les huitièmes de finale du Mondial-2022 de football, en battant le Canada par 2 buts à 1 (mi-temps : 2-1), jeudi au stade Al-Thumama de Doha, pour le compte de la 3è et dernière journée du groupe F.

Hakim Ziyech (4e) a ouvert le score pour les Lions de l’Atlas, avant que Youssef En-Nesyri ne double le score (23e).

Les Canadiens ont réduit le score sur un but contre son propre camp de Nayef Aguerd (40e).

Avec cette victoire, les Lions de l’Atlas, qui égalent la performance de 1986, portent leur actif à sept points et poinçonnent leur ticket pour les huitièmes de finale, sans attendre l’autre résultat de ce groupe.

Le Maroc s’emparait de la possession du ballon dès l’entrée de jeu. Pourtant, l’ouverture du score survenait sur un contre-éclair. Sur un dégagement de Romain Saïss, Youssef Ennesyri y allait d’un pressing sur le portier du Canada qui a craté sa sortie, permettant à Hakim Ziyech d’envoyer un tir lobé victorieux des 35 mètres (1-0, 5e minute). Ce but boostait la confiance des Lions, qui n’ont toutefois pas pris le risque de s’avancer, maintenant leur bloc défensif bas et construisant leurs offensives dans leur moitié du terrain, pratiquement à partir de Yassine Bounou.

Le Canada tentait d’en profiter en investissant la surface marocaine, une erreur que les Canucks payaient à la 24e minute. En effet, Achraf Hakimi servait Youssef Ennesyri, qui a accéléré pour doubler les deux défenseurs centraux du Canada avant de fixer le gardien adverse d’un tir sec du pied droit (2-0). 

Cette entame idéale permettait aux Lions de l’Atlas d’évoluer en plein confort. A la 33e minute, le Maroc passait tout près du 3-0, suite à un service parfait d’Achraf Hakimi pour Soufiane Boufal, qui manquait d’appui pour reprendre.

A la 42e minute, sur un centre du Canadien Adekugbe, Nayef Aguerd tentait d’éloigner le danger mais trompait Yassine Bounou au premier poteau (2-1). La réduction du score renforçait la confiance du Canada, qui pressait encore une fois. A la 45e+3, Ziyech envoyait un centre parfait dans la boîte sur coup-franc, donnant lieu à un troisième but œuvre d’Ennesyri, mais l’arbitre annulait le 3-1 sous peine d’hors-jeu après recours à la VAR.

Les Canadiens, fidèles à leur philosophie de jeu, ont essayé de presser haut et de surprendre l’équipe marocaine, mais c’était sans compter avec la technicité des joueurs marocains qui parvenaient à faire sortir le ballon et à exploiter les espaces laissés par l’adversaire dans sa propre zone, pour se procurer des opportunités sérieuses de scorer.

Malgré ce passage à vide, l’équipe nationale a maintenu sa pression et aurait pu regagner les vestiaires pour la pause avec un écart plus important, mais le but d’En-Nesyri (45+3e) a été refusé pour hors-jeu.

De retour des vestiaires, les Lions de l’Atlas maintenaient la même tendance défensive, se regroupant dans leur moitié du terrain et cédant le ballon aux Canadiens. En refusant de faire le jeu et en se contentant des tâches défensives, les Marocains s’exposaient constamment au danger du Canada. Walid Regragui réagissait donc en sortant Sabiri et Boufal, remplacés par Selim Amallah et Zakaria Aboukhlal (64e).

A la 76e minute, la transversale sauvait Yassine Bounou du but égalisateur, suite à une reprise de la tête du capitaine Atiba Hutchinson. La 75e minute marquait l’entrée en jeu d’un nouveau renfort en défense, Jaouad El Yamiq, en plus de Abderrazak Hamdallah (à la place de Hakim Ziyech et Azzedine Ounahi). Lors des 10 dernières minutes, les Lions de l’Atlas ont complètement déserté la ligne médiane, se contentant de bétonner la défense en entrée de surface.

La rencontre se terminait juste après sur une victoire 2-1 et l’hystérie s’emparait des gradins, suite à cette deuxième qualification historique en huitièmes de finale. Le premier objectif a été dûment rempli, place à présent aux rêves les plus fous en cette Coupe du Monde Qatar 2022. 

Avec cette victoire, les Lions de l’Atlas portent leur actif à sept points et trônent en tête de leur groupe, face à la Croatie (5 pts) qui les accompagne au prochain tour après son nul (0-0) face à la Belgique, dans l’autre match de ce groupe.

Vincent Aboubakar, un « Lion indomptable dans l’âme »

L’attaquant de l’équipe nationale de foot du Cameroun a récemment attiré la lumière sur lui et relancé le débat autour de son utilisation au Mondial 2022.Lundi dernier, Vincent Aboubakar a enfilé le costume de sauveur au Qatar. L’avant-centre de 30 ans a tiré son pays d’un mauvais pas. Malmenés par la Serbie (1-3), les Lions indomptables ont finalement arraché le nul après l’entrée en jeu du natif de Garoua, dans le Nord du Cameroun.

Aboubakar, lancé à la 55ème minute à la place de Martin Hongla, a rapidement pris ses marques pour mettre au supplice la défense serbe sur deux actions de classe. L’actuel sociétaire d’Al-Nasr Riyad (Arabie saoudite), parti à la limite du hors-jeu, a réduit le score sur un superbe lob au sortir d’un crochet bien à-propos (63′).

Trois minutes plus tard, il a encore piégé une défense adverse mal alignée pour servir un caviar à Eric Maxim Choupo-Moting. Ce dernier, avec facilité, a égalisé pour le Cameroun (3-3).

Ce nul inespéré permet aux hommes de Rigobert Song d’être toujours en course pour la qualification en huitièmes de finale. Au pays des Lions indomptables, la performance de Vincent Aboubakar remet au goût du jour le débat sur sa concurrence avec Choupo-Moting.

À deux jours du match face au Brésil, les Camerounais sont toujours divisés sur la question. « Même les entraîneurs et les spécialistes ont des avis divergents », fait savoir Mohamed Moluh, journaliste au quotidien Le Messager.

Si Aboubakar (1m84) est régulier dans la sélection avec laquelle il a joué 94 rencontres et marqué 34 buts depuis son intégration dans la Tanière en mai 2010, Choupo-Moting a merveilleusement saisi sa chance au Bayern Munich pour s’installer dans le onze. Sur le front de l’attaque bavaroise, il a enchaîné les réalisations au point de faire oublier le départ du Polonais Robert Lewandowski au FC Barcelone.

En outre, Karl Toko-Ekambi (30 ans) est intéressant avec l’Olympique Lyonnais et Bryan Mbeumo (23 ans) étincelant avec Brentford en Premier League anglaise. Contre la Suisse et la Serbie, ces deux joueurs sur les côtés et Choupo-Moting dans l’axe ont été titularisés par Rigobert Song.

« Certains pensaient que Vincent devait être utilisé comme joker à l’image de Roger Milla lors de l’épopée 1990 (le Cameroun avait atteint les quarts de finale en Italie) », rapporte M. Moluh.

Pour lui, « il est plus judicieux » de retenter la même stratégie contre le Brésil car Aboubakar s’est montré efficace en sortie de banc. Le sélectionneur peut également opter de jouer avec quatre attaquants. Histoire de ne pas faire des frustrés.

En tout état de cause, Vincent Aboubakar jouit plutôt d’une belle cote dans l’opinion publique camerounaise : « Il y a des joueurs qui sont énormes en club et transparents en sélection. C’est d’ailleurs le cas actuellement avec André-Frank Zambo Anguissa. Aboubakar est maintenant dans un championnat exotique, mais il se transcende toujours en équipe nationale. C’est un Lion indomptable dans l’âme  », constate Mohamed Moluh.

Dans ce Mondial, le Cameroun n’est plus maître de son destin. En cas d’exploit face aux Auriverde, vendredi à 19 heures (Temps Universel), il faudrait aussi un concours de circonstances favorables pour que s’ouvre la porte des huitièmes de finale.

Près de 23.000 personnes vivent avec le VIH au Maroc

Le Maroc célèbre la Journée mondiale de lutte contre le SIDA sous le slogan « Luttons contre les inégalités qui freinent les progrès pour mettre fin au SIDA », une occasion d’inciter au renforcement de la disponibilité, de la qualité et de la conformité des services de soins pour lutter contre la stigmatisation et l’exclusion liée à l’infection VIH.Cette célébration s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique national de lutte contre le SIDA 2023, qui vise à mettre le Maroc sur la voie d’une éradication de l’épidémie à l’horizon 2030, conformément aux objectifs de développement durable, indique un communiqué du ministère de la Santé et de la protection sociale.

Les efforts conjugués du ministère de la Santé et de la protection sociale et de ses partenaires ont permis en 2021 de dépister 83% des personnes atteinte du VIH, selon les estimations.

Outre l’accès aux services de dépistage qui est gratuit, les personnes vivant avec le VIH sont totalement prises en charge au niveau des structures du ministère dans le respect de l’équité et des droits humains. Le taux de prévalence du VIH reste faible, se situant aux alentours de 0.08%, restant plus élevé pour la population clé vulnérable. Environ 23.000 personnes dont 830 récemment infectées, vivent avec le VIH au Maroc.

Les mesures mises en place ont permis de multiplier par 4.5 le nombre de personnes atteintes du VIH recevant un traitement antirétroviral entre 2011 et 2021, soit une augmentation de la couverture de 24% à 80% dans 35 centres référents de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, avec une offre nationale de 14 laboratoires équipés pour le diagnostic et le suivi biologique de ces patients, conclut le communiqué.

L’activité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les activités des GAFA, le nouvel élan à la coopération entre le Maroc et l’Europe et le partenariat Maroc-UK et Maroc-Chine.+Les Inspirations Eco+ écrit que le Maroc va tenter à son tour de capter une partie des énormes revenus générés par l’activité des fameux GAFA. C’est une des priorités de l’Administration des impôts. Mais le chantier s’annonce plus que complexe, concède une source à la DGI, car « les géants du numérique sont aussi des géants en matière de technologie fiscale », estime le journal.

Au Maroc, l’évitement fiscal des Gafa ne porte pas sur les budgets publicitaires engagés par les annonceurs marocains sur Facebook, Google, Instagram ou Tik Tok, ni sur les transactions B to B. Mais les responsables reconnaissent que les recettes provenant des Gafa sont sans commune mesure avec les revenus que ces géants du numérique tirent de leur activité et de leur visibilité sur le marché marocain, souligne-t-il.

+L’Opinion+ indique que l’Union Européenne (UE) a exprimé sa volonté d’intensifier la coopération en énergies propres avec le continent africain et ce après la clôture de la COP 27, qui s’est tenue en Egypte.

Les deux parties s’apprêtent à signer un accord historique qui devrait leur garantir des retombées financières et économiques durables et changer certainement la donne socio-économique dans les deux continents.

Selon la publication, l’objectif est d’accroître la production d’électricité et l’accès à l’énergie, promouvoir les utilisations durables de l’énergie, soutenir les réformes du secteur vers un environnement réglementaire propice aux investissements privés. Le Maroc fait partie des principaux pays dans le viseur des vingt-sept, suite à son engagement envers les énergies renouvelables.

+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que les officiels et les acteurs économiques britanniques cherchent à renforcer les liens de coopération économique entre les deux Royaumes.

Dans ce sens, une réunion de la sous-commission chargée du suivi de la mise en œuvre de l’Accord d’association entre les deux pays est prévue bientôt. Cette réunion devra notamment explorer les pistes pour promouvoir l’accès des exportations marocaines au marché britannique et renforcer les liens économiques bilatéraux.

En attendant et près de deux ans après l’entrée en vigueur de l’Accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni, la Chambre britannique du commerce, BritCham, a organisé une rencontre, visant notamment à accroître les relations, notamment dans la finance verte et les énergies renouvelables. Pour l’organisme britannique, il s’agit de secteurs d’avenir pour une relation maroco-britannique renouvelée, rappelle le quotidien.

+Maroc Le Jour+ rapporte que le Maroc et la Chine ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente (MoU) portant sur la création d’un groupe de travail pour la facilitation et la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays.

Cet accord a pour objectif de simplifier les procédures pour le renforcement des relations commerciales à même de promouvoir la coopération économique entre les deux parties.

Selon le ministre marocain de l’Industrie, la signature de ce mémorandum est un premier pas pour la mise en place d’un groupe de travail chargé de la simplification des procédures pour la facilitation de l’accès des marchandises.

Accord entre la Chine et le Maroc pour booster leurs échanges commerciaux

Le Maroc et la Chine ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente portant sur la création d’un groupe de travail pour la facilitation et la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays. Paraphé par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et l’ambassadeur de la République de Chine au Maroc, Li Changlin, cet accord a pour objectif de simplifier les procédures pour le renforcement des relations commerciales à même de promouvoir la coopération économique entre les deux parties.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Mezzour a indiqué que la signature de ce mémorandum d’entente, qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux entre le Royaume et la République de Chine, est un premier pas pour la mise en place d’un groupe de travail chargé de la simplification des procédures pour la facilitation de l’accès des marchandises, soulignant que le but est d’approfondir cette relation et d’exploiter davantage le potentiel de croissance commerciale des deux pays.

A travers cette initiative, a-t-il ajouté, les deux parties s’engagent à renforcer aussi bien l’attractivité des investissements chinois au Maroc que la mise en œuvre de projets marocains dans ce pays considéré une puissance économique mondiale.

De son côté, M. Changlin s’est dit fier de la signature de cet accord, mettant en avant la « dynamique ascendante » des relations sino-marocaines constatée ces dernières années.

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays connaît une augmentation remarquable, a-t-il dit, remerciant, par la même occasion, l’ensemble des équipes du Département du Commerce pour le soutien apporté aux entreprises chinoises installées récemment sur le territoire national.

La signature de cet accord s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique multidimensionnel maroco-chinois conclu en 2016, et qui a permis de renforcer les relations bilatérales économiques et d’élargir le spectre de la coopération à plusieurs secteurs porteurs.

Culture, industrie et santé au menu des quotidiens marocains

Le patrimoine culturel immatériel, l’industrie au Maroc et la réforme de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde le patrimoine culturel immatériel au Maroc, souligne qu' »une brique de plus » vient d’être ajoutée dans la préservation de notre identité, avec la création d’un Centre national pour le patrimoine culturel immatériel, tel qu’annoncée par le Roi Mohammed VI dans un message adressé aux participants à la 17ème session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Rabat.

Selon le message royal, ce nouveau centre aura pour mission de dresser l’inventaire méthodique du patrimoine national à travers le Royaume, la sensibilisation des jeunes générations à l’importance du patrimoine culturel, ainsi que la préparation des dossiers de candidature pour de futures inscriptions à la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO, explique le journal.

Depuis le discours royal du 30 juillet 2014 sur l’importance de la valorisation du patrimoine immatériel, plusieurs efforts ont été entrepris dans ce sens, avec à la clé l’inscription de onze biens culturels du pays sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO, le dernier en date étant l’art équestre marocain ou la Tbourida, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’industrie au Maroc, écrit que le pays a remporté son propre défi en se classant au second rang des 37 Etats africains qui se sont industrialisés au cours des onze dernières années, selon le dernier rapport de la BAD, qui a mesuré l’indice d’industrialisation de l’Afrique.

Le Royaume doit cette évolution à sa forte performance des exportations qui lui a permis de devenir le deuxième plus grand exportateur de produits manufacturés du continent après l’Afrique du Sud, explique le quotidien.

L’autre coup de pouce vient de la conjoncture internationale, dont a tiré profit le Maroc qui, grâce à sa proximité des marchés européens et sa flexibilité, a su capter le flux de donneurs d’ordre qui cherchent une destination de repli stable et surtout à des coûts compétitifs, ajoute-t-il.

Le plus important aujourd’hui est de s’inscrire dans cette nouvelle dynamique de plateforme industrielle orientée à l’export avec un effet “contagion” pour le reste des secteurs d’activité, soutient-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la réforme de la santé est en marche, expliquant que le Conseil de gouvernement envisage d’examiner dès ce jeudi cinq projets de loi en rapport avec le secteur de la santé, dont un projet portant création de la Haute autorité de la santé et un autre relatif à la création des groupements sanitaires territoriaux, tandis que les autres projets concernent notamment les garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé, la création de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé ainsi que la création de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés.

C’est donc une “véritable révolution médicale qui a lieu sous nos yeux”, une révolution qui devrait permettre à notre système de santé de franchir une “nouvelle étape” avec un accès aux soins garanti à tous les Marocains, mais également et surtout des prestations de qualité, en harmonie avec les normes et standards internationaux, estime-t-il.

Le Maroc-UNESCO : L’expérience marocaine en matière de protection du patrimoine au service des pays d’Afrique subsaharienne

Le Maroc et l’UNESCO ont signé, mardi à Rabat, un accord-cadre de partenariat visant à mettre l’expertise marocaine en matière de protection du patrimoine à la disposition d’autres pays d’Afrique subsaharienne.En vertu de cet accord-cadre, paraphé par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, et la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, les deux parties conviennent d’apporter leur expertise à des activités de renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine mondial, de celles des acteurs de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels ainsi que des spécialistes des musées pour contribuer à la lutte contre le trafic illicite de ces biens et à la conservation des collections, à l’établissement d’inventaires et à la promotion du rôle des musées en Afrique pour les sociétés.

En plus du renforcement des capacités, ce partenariat comporte aussi un volet de coopération technique avec l’UNESCO « pour la mise en œuvre de missions de courte ou de longue durée d’experts marocains dans les Etats bénéficiaires, l’accueil dans des organismes publics au Maroc de fonctionnaires ou de techniciens en provenance des Etats bénéficiaires pour des programmes de formation, l’organisation dans les Etats bénéficiaires de sessions de formation de courte ou de longue durée, ainsi que de séminaires techniques et la participation du partenaire aux différents événements nationaux et internationaux organisés par l’UNESCO ».

Dans une déclaration à la presse, Mme Azoulay a mis en avant l’importance de ce partenariat qui vise à apporter de l’aide aux pays d’Afrique subsaharienne sur les plans de la formation d’experts en patrimoine, de la conservation, de la valorisation et de l’inscription de nouveaux sites, notamment pour les 12 pays africains qui n’ont aucun site inscrit sur la liste du patrimoine mondial.

De son côté, M. Bensaid s’est réjoui de la signature de ce partenariat avec l’UNESCO, soulignant la vision royale pour la protection du patrimoine national ainsi que l’engagement du Royaume et sa volonté de mettre son savoir-faire et son expertise à la disposition des pays du continent.

Outre le Maroc, le Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel comprend l’Allemagne, l’Angola, l’Arabie saoudite, le Bangladesh, le Botswana, le Brésil, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, l’Inde, la Malaisie, la Mauritanie, l’Ouzbékistan, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République de Corée, le Rwanda, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Tchéquie et le Vietnam.

Le Comité est chargé notamment de promouvoir les objectifs de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes de l’UNESCO, ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Sport et Culture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la 17e session du Comité de l’Unesco de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Rabat, et la victoire de l’équipe nationale face à la sélection belge à la Coupe du monde de football, Qatar 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que la « savoureuse » victoire des Lions de l’Atlas sur les Diables Rouges belges “a plongé notre pays dans une ivresse collective aussi salutaire qu’inespérée”.

Cette “ivresse” est venue balayer les petits problèmes du quotidien qui nous plombent le moral depuis le début de la pandémie du Covid, jusqu’à l’actuelle crise économique consécutive à la sécheresse et à la guerre en Ukraine, relève l’éditorialiste.

Les Marocains en avaient bien besoin, eux qui depuis l’épopée glorieuse du onze national en 1986 au Mexique ont été quasiment sevrés de telles joies, estime-t-il.

Au bout de cette “longue période de disette”, notre équipe nationale s’offre le luxe de tirer son épingle du jeu dans un groupe mortel où évoluent le premier et le deuxième dauphin des vainqueurs français du mondial de 2018, le tout sous le coaching national de Walid Regragui, constate-t-il.

Cette prouesse “doit être saluée à sa juste valeur”, puisqu’elle inaugure une “nouvelle ère” pour notre football national où désormais le fond et le résultat comptent plus que la forme et la beauté du jeu, soutient-il.

Même son de cloche chez +L’Economiste+, qui estime que le match Maroc-Belgique a galvanisé les foules et renforcé le patriotisme dans l’une de ses formes les plus fortes et spontanées.

Et au-delà du sport, la victoire du Onze national a rappelé de nombreuses leçons: d’abord que le génie et les muscles ne sont pas suffisants pour réussir, mais qu’il faut en plus de la stratégie, du travail acharné, une sacrée bonne dose d’audace et de bon sens, relève-t-il.

Autre leçon, le processus de mise à niveau du secteur qui commence à donner ses fruits: formation des talents, infrastructures, audit et transparence dans les marchés et les comptes, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la 17e session du Comité de l’Unesco de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, que le Royaume abrite du 28 novembre au 03 décembre, écrit que pendant une semaine, Rabat accueille des délégations d’experts représentant 24 pays qui viennent siéger sur l’épineuse question de la protection d’éléments du patrimoine culturel et immatériel universel.

Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que sur la liste des éléments protégés, le Maroc figure parmi les pays les plus représentés, souligne la publication, estimant que la tradition équestre de la Tbourida est d’ailleurs le dernier élément en date à avoir été enregistré, en 2021, au nom du Maroc comme héritage culturel mondial à protéger.

Et le message royal adressé aux participants à la rencontre de Rabat illustre bien cet engagement du Maroc au plus haut niveau, ajoute-t-il.

Rabat se dote d’une nouvelle gare routière

La nouvelle gare routière de Rabat, dont les travaux de construction ont été lancés en 2017 est fin prête pour ouvrir ses portes au public. Construite sur une superficie de huit hectares, elle permettra de décongestionner le trafic à l’intérieur de la capitale.La nouvelle gare routière de Rabat a été inaugurée ce lundi 28 novembre par le Roi Mohammed VI. Elle devra contribuer au décongestionnement du trafic routier à l’intérieur de la ville, à la réduction du taux de pollution, outre l’optimisation du transport des voyageurs à travers notamment l’amélioration des services fournis.  

La nouvelle gare routière de Rabat, qui s’inscrit en droite ligne des objectifs du programme intégré de développement de la ville de Rabat, baptisé « Rabat Ville Lumière, Capitale marocaine de la culture », compte 46 quais pour autocars et un parking pour stationnement de longue durée des autocars de 22 places.

Elle devra accueillir plus de 10.000 voyageurs par jour, contre 6.000 voyageurs pour l’ancienne gare. Elle abrite un Centre commercial de 40 commerces.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 245 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH), ce projet vient illustrer la ferme volonté du Souverain de doter la ville de Rabat d’infrastructures à la hauteur de son statut et en phase avec les attentes des populations, résidents et visiteurs.

Conçue selon une architecture unique, alliant modernité et authenticité, la nouvelle gare routière, qui bénéficie d’un accès direct à partir de l’autoroute Rabat-Casablanca, a été réalisée sur un terrain de plus de 8 hectares, situé à l’entrée Sud de l’autoroute Rabat-Casablanca, à proximité du Complexe sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat.

La gare routière répond à des normes architecturales des plus modernes qui permettent l’optimisation des espaces intérieurs, pour une gestion fluide des passagers, le renforcement de l’attractivité de l’environnement extérieur, et le respect des exigences en matière de sûreté, de sécurité et de qualité des services.

De nouvelle génération, la gare routière est dotée d’un système informatique intégré de gestion qui favorise l’accueil et l’information des voyageurs, assure une gestion optimale des opérations de transport des voyageurs et de logistique et facilite l’achat des billets de voyage.

En plus de l’avantage évident du gain de temps, ce système aide à connaître les horaires de départ et d’arrivée des autocars et leurs trajets, à éviter les intermédiaires, et à lutter contre toute augmentation illégale des prix des tickets, l’objectif étant de promouvoir le secteur du transport routier des passagers qui permet de relier différentes villes du Royaume et génère de nombreux postes d’emploi.

La nouvelle gare dispose également d’infrastructures et d’équipements qui permettent aux passagers et aux visiteurs de la gare de bénéficier des meilleurs services, dans le respect total des conditions de sécurité. Il en est de même des professionnels du secteur de transport routier qui, grâce à cette nouvelle structure, disposent de conditions de travail adéquates, à même d’améliorer leur compétitivité, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de préserver leur dignité.

Par ailleurs, la position stratégique de la nouvelle gare routière et sa liaison au réseau des routes nationales et à celui des autoroutes devra contribuer au décongestionnement du trafic à l’intérieur de la ville de Rabat, à la réduction du taux de pollution et à l’optimisation du transport des voyageurs, à la faveur d’une liaison de la nouvelle gare au réseau de transport urbain.

En marge de cette inauguration et sur ce même site, le Souverain a été salué par la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (UNESCO), Mme Audrey Azoulay.

Un Marocain réalise l’exploit de parcourir 340 km à monocycle

Driss Karroumi, un passionné de vélo, s’est donné le défi de parcourir une distance de 340 kilomètres à monocycle en dix jours. C’est un exploit inédit.Il existe de nombreuses aventures d’ultra-cyclisme. Cependant, l’exploit réalisé par le Marocain Driss Karroumi est d’autant plus remarquable du fait qu’il est difficile de rouler longuement sur ce vélo à une seule roue.

L’adepte d’ultra-cyclisme ne se laisse alors pas abattre et s’entraîne durement en intérieur sur son hometrainer. L’idée de ce nouveau défi était de parcourir une longue distance à monocycle et de faire face aux difficultés rencontrées.

« C’était difficile de réaliser cet exploit. Le monocycle, composé d’une selle, d’un pédalier et d’une seule roue, ne te donne pas la possibilité de rouler à une vitesse rapide. Aussi, il devient gênant en parcourant une longue distance », a confié Driss à ma.lapresse.it.

Parti de Rabat, Driss (26 ans) a sillonné plusieurs villes au nord du Maroc notamment Ksar El Kébir, Assilah, Tétouan avant de mettre le cap sur Tanger.

Driss, qui fabrique lui-même des bicyclettes, ne cache pas ses ambitions. Celles de participer aux « compétitions internationales de monocyclisme et de promouvoir cette discipline qui commence à prendre de l’ampleur au Maroc ».

Mondial-2022 : La presse internationale fait l’éloge des Lions de l’Atlas

La presse internationale a fait l’éloge de la performance héroïque des Lions de l’Atlas, dimanche 27 novembre, face à la Belgique (2-0).+L’Équipe+ consacre sa Une du jour aux Lions de l’Atlas. «Les As de l’Atlas». «Surprenants et nets vainqueurs des Diables Rouges, les Marocains ont fait un pas important vers les huitièmes de finale», commente ce média sportif.

« Les Lions, portés par des buts de Saïss (73e) et Aboukhlal (90+2), ont leur destin en mains: à quatre jours d’affronter le Canada, ils totalisent quatre unités et peuvent logiquement rêver d’intégrer le top 16 du tournoi, comme leurs devanciers du Mondial Mexique 1986 », écrit la publication.

«Une Belgique insipide se fait surprendre par le Maroc», s’inquiète +RTBF+. «Les Diables sont tombés pour leur 50e match en Coupe du monde (0-2)», écrit le journal +Dernière Heure+, avant de poursuivre ainsi: «globalement en manque d’inspiration, la Belgique a perdu face au Maroc et se retrouve en grand danger ».

Pour sa part, le media croate +Net.hr+ estime que «Les Marocains battent la Belgique: La situation dans le groupe croate se complique au maximum».

«Les joueurs qataris peuvent être jaloux. L’équipe du Maroc a joué, elle, comme à la maison», écrit +Le Monde+ en référence au public marocain, fortement présent, ce soir.

«Le Maroc étourdit la Belgique dans un autre choc de la Coupe du monde 2022», titre, pour sa part, +Al Jazeera+. «Le Maroc retrouve la victoire, 24 ans plus tard, en Coupe du Monde», ajoute Sport, en Espagne.

«Dans un duel très équilibré, l’inefficacité belge a été flagrante et sanctionnée par deux buts qui ont placé le Maroc à la première place du groupe F», analyse, de son côté +Publico,+ au Portugal. «Une superbe performance du Maroc en seconde période a assuré une mémorable victoire», écrit +beIN Sports+.

 

Mondial-2022 : victoire époustouflante des Lions de l’Atlas face à la Belgique

Les Lions de l’Atlas se sont imposés face aux Diables rouges, ce dimanche 27 novembre, en match de Coupe du monde 2022, remportant ainsi la première victoire du Maroc en Coupe du Monde 2022 face à la Belgique (2-0, 2e journée du groupe F). La sélection marocaine s’empare ainsi du leadership de la poule F, en attendant le match Croatie-Canada.C’est aussi un double exploit puisqu’en plus de disposer de la deuxième nation mondiale au classement FIFA, ils ont offert au Maroc sa première victoire dans cette grand-messe planétaire depuis 1998.

Devant un public immense, dont des dizaines de milliers de Marocains, qui a rempli les gradins du stade al-Thumama de Doha, la sélection nationale a battu la belgique (2-0).

Walid Regragui a aligné le même onze que face à la Croatie (0-0), excepté le gardien Yassine Bounou remplacé à la dernière minute par Mounir Mohamedi, alors que son homologue belge Roberto Martínez a un peu remanié son effectif par rapport au match face au Canada (1-0), avec trois changements en titularisant Amadou Onana, Timothy Castagne et Thorgan Hazard.

Face à des Diables rouges entreprenants et déterminés, les Lions de l’Atlas ont fait montre de solidité et d’un grand esprit de groupe.

En première mi-temps, les actions de scorer de part et d’autre furent peu nombreuses, mais une seule très franche, celle d’Achraf Hakimi à la 35e minute mais son tir puissant est passé au-dessus du but de Thibaut Courtois.

Les deux formations ont subi les assauts des uns et des autres, tant le match était très animé et serré. Et beaucoup de coups francs de part et d’autres. Un en valu un carton jaune au Belge Amadou Onana (28e).

Il a fallu une belle incursion de Hakim Ziyech à la 45e minute, pour obtenir un coup franc dont il s’est chargé lui-même d’exécuter, trompant la vigilance du keeper belge.

Mais le but est refusé par la VAR pour hors-jeu de Romain Saiss, au grand dam du team marocain.

De retour des vestiaires, coach marocain, Walid Regragui a décidé d’avancer d’un cran en envoyant ses attaquants à la charge. Cette stratégie a donné lieu à quelques tentatives, dont un 3e tir cadré de Ziyech. Le sélectionneur belge, lui, envoyait Youri Tielemans et Dries Mertens pour débloquer la situation. La récupération marocaine a réussi un excellent travail en cette deuxième période, privant les Diables Rouges de la majorité des ballons et annulant plusieurs contres.

À la 73e minute, Regragui sacrifiait Hakimi et abbattait toutes ses cartes offensives avec les entrées d’Aboukhlal, Sabiri et Hamdallah. Immédiatement après le changement, Sabiri envoyait un boulet de canon d’un angle improbable, trompant pour de bon la vigileance de Thibaut Courtois pour le 1-0. Le pari de Walid Regragui s’avérait payant et le Maroc s’attelait encore aux tâches défensives, pour défendre l’avantage. Lukaku s’invitait à la partie à la 81e minute, pour peser encore plus sur la défense marocaine, qui a su souffrir sans jamais craquer.

Lors des arrêts de jeu, le playmaker marocain Hakim Ziyech recevait le ballon en entrée de surface puis éliminait son adversaire d’une belle feinte de corps. L’ailier de Chelsea servait ensuite Aboukhlal, qui ne se posait pas de question et cruscifiait Thibaut Courtois d’un tir en pleine lucarne pour le 2-0.

Cette victoire a fait sortir des milliers de supporters marocains dans le rues des différentes villes marocaines pour célébrer cet exploit.

Affluant aux grandes places publiques, les supporters entonnent des slogans et des chants en soutien aux Lions de l’Atlas pour les pousser à la victoire et à aller loin dans cette grand-messe footballistique mondiale. 

Arborant fièrement le maillot du Maroc, les nombreux fans entonnent l’hymne national et scandent de chants à la gloire des Lions de l’Atlas, créant une belle ambiance, empreinte de patriotisme.

Mondial-2022: Le Maroc s’impose face à la Belgique 2-0

Le Maroc bat la Belgique et prend une option sérieuse pour la qualification à la phase des huitièmes de finale de ce Mondial, organisé pour la première fois sur terre arabe.Le Maroc a battu la Belgique par 2 buts à 0, dimanche au stade Al Thumama à Doha, en match de la 2è journée du groupe F de la Coupe du monde de football Qatar-2022.

Les buts des Lions de l’Atlas ont été inscrits par Abdelhamid Sabiri (73e minute) et Zakaria Aboukhlal (90+2e).

Le deuxième match comptant pour ce même groupe mettra aux prises la Croatie au Canada au stade Khalifa International.

Lors de la 1ère journée, le Maroc a arraché le nul (0-0) face à la Croatie, tandis que la Belgique a battu le Canada (1-0).

 

Mondial 2022 : la Tunisie s’incline devant l’Australie

Les Aigles de Carthage, pour le compte de la 2ème journée du groupe D de la Coupe du monde, ont réalisé ce samedi une bien mauvaise opération avec une courte défaite (0-1).Héroïque face au Danemark (0-0) lors de son entrée en lice dans la compétition, la Tunisie a complètement raté son match contre l’Australie, son adversaire le plus prenable dans cette phase de groupes.

En première période, les Aigles de Carthage se font punir par Mitchell Duke (23′) dont la tête sur un centre dévié finit sa course au fond des filets du gardien Aymen Dahmen.

Après ce but contre le cours du jeu, la Tunisie passe tout près de l’égalisation à deux reprises. Sur un ballon en profondeur, l’avant-centre Issam Jebali s’arrache pour servir Mohamed Dräger dans la surface de réparation. Mais deux défenseurs australiens surgissent et taclent pour empêcher le piston d’ajuster leur portier (41′).

Jebali, toujours lui, effectue un centre depuis le côté droit de l’attaque tunisienne. Présent au premier poteau, le capitaine Youssef Msakni ne parvient pas à cadrer sa reprise instantanée (48′).

Dans le second acte, les Aigles de Carthage ne se montrent guère dangereux face à une défense bien regroupée. Avec ce revers, la Tunisie amoindrit considérablement ses chances pour passer au tour suivant. Les hommes du sélectionneur Jalel Kadri seront opposés, le 30 novembre prochain, à la France, championne du monde en titre, lors de la 3ème et dernière journée de la phase de poules.

Maroc: Divers sujets au menu de la presse

Le Forum de l’Alliance des civilisations des Nations unies, tenu à Fès, le Registre national de la population, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et les effets de la sécheresse sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocaibns parus ce samedi.+Finances news hebdo+, qui s’attarde sur le 9ème Forum de l’Alliance des civilisations des Nations unies (UNAOC), tenu les 22 et 23 novembre à Fès, écrit que cet évènement, qui vise à renforcer le dialogue et la coopération entre les communautés, cultures et civilisations, a presque failli passer inaperçu, éclipsé sans doute par le Mondial 2022 qui se joue au Qatar et qui polarise toutes les attentions.

La ville spirituelle a ainsi été le lieu de rendez-vous d’éminentes personnalités, dont notamment le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui se sont exprimées sur un thème qui a une résonance particulière en ce moment : « Vers une alliance de paix : Vivre-ensemble comme une seule humanité», constate l’éditorialiste.

Dans le monde actuel, parler du vivre-ensemble semble être pourtant un anachronisme, quand on sait notamment que, de plus en plus, l’Occident se barricade face à la migration, le monde est devenu intolérant, les différences sont brandies comme un épouvantail…, le tout enveloppé dans un discours populiste pour effrayer et manipuler les masses crédules, relève-t-il.

Dans son message adressé aux participants au Forum, le Roi Mohammed VI résume pertinemment la situation actuelle : « Jamais notre civilisation n’a été aussi exposée, jamais le vivre-ensemble n’a été aussi menacé au quotidien. Rarement l’Autre n’a été autant associé à la suspicion ou n’a été utilisé pour attiser la peur et fomenter la haine », rappelle-t-il.

+La Vie éco+ écrit qu’à l’occasion de l’ouverture des inscriptions dans le Registre national de la population, certains « roubelards » cherchent à trouver la faille pour contourner le système, afin de réaliser une double inscription, d’obtenir une double carte comme cela a été le cas à l’ère du Ramed.

Cette inscription est le préalable indispensable à l’établissement du Registre social unifié (RSU) qui regroupe justement la population éligible à bénéficier des programmes d’appui social, estime l’hebdomadaire, faisant savoir que personne ne peut figurer sur ce futur registre sans disposer d’un numéro unique dit «Identifiant Digital Civil et Social».

C’est bien cet instrument numérique qui sert de rempart contre toute forme de fraude : le croisement des données minimise le risque d’une double inscription d’un ménage via une vérification instantanée de l’authenticité des données et ce, grâce à l’interconnexion avec les différents systèmes d’information publics, ajoute-t-il.

Ce socle technique, qu’est le duo RNP-RSU, aura pour finalité de rationaliser et rentabiliser les dépenses sociales en termes d’impact sur les plus nécessiteux, et sa mise en place permettra la réingénierie d’une centaine de programmes d’appui social en cours, mais aussi le remodelage de dizaines de dépenses fiscales dites à caractère social, constate-t-il.

Maroc hebdo , qui revient sur la question de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire, décidée jeudi en conseil de gouvernement pour lutter contre la propagation du virus de la Covid-19, se demande d’emblée « de quel virus on nous parle”, d’autant plus que le gouvernement a récemment organisé deux grands événements d’envergure internationale avec la présence de milliers de participants, à savoir le 9ème forum de l’Alliance des civilisations des Nations-Unies et la Conférence africaine sur les risques de santé.

“Au premier rang des convives et participants, nombreux sont nos ministres qui étaient assis à côté de leurs invités de marque, collés l’un à l’autre (…) sans masque et sans respect de la distanciation physique”, constate le journal.

Statistiquement, on ne déplore plus de morts, les chiffres des cas de contamination sont devenus insignifiants et les restrictions sanitaires et les gestes barrières ne sont pratiquement plus exigés, ajoute-t-il.

“Sincèrement, cela pousse à tourner en dérision les ordonnances du gouvernement qui échappent à tout contrôle du Parlement”, estime-t-il, notant que le gouvernement Akhannouch a fait d’une routine décrétée à titre exceptionnel en mars 2020, la règle.

+Maroc hebdo+, qui s’intéresse à la sécheresse qui sévit dans le pays, fait savoir que le Maroc connaît actuellement sa pire sécheresse depuis 40 ans. Une sécheresse exceptionnelle marquée par son intensité, son ampleur et sa durée.

Tous les barrages sont désormais presque à sec. Alors qu’ils pourraient stocker en temps pluvieux plus de 20 milliards de mètres cubes d’eau, leur retenue aujourd’hui, sous l’effet désastreux de la sécheresse, n’est évaluée qu’à 4 milliards de mètres cubes seulement.

A vrai dire, la sécheresse impacte considérablement la population marocaine de manière globale, du fait que 90% des populations rurales en subissent les effets directs en termes de moyens de subsistance tributaires de l’activité agricole.

Avec la chute des revenus, les populations rurales migrent vers les cités, à la recherche de meilleures conditions de vie. Or, avec l’intensité de cet exode et les difficultés de trouver des emplois, le crime risque de partir à la hausse, prévient la publication.

Economie, social et énergie au menu des quotidiens marocains

La coopération économique entre le Maroc et le Royaume-Uni, la généralisation de la protection sociale et les enjeux de la production de l’hydrogène vert au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que le Maroc et le Royaume-Uni semblent déterminés à consolider leurs liens économiques, comme en témoignent les initiatives qui se multiplient d’un côté comme de l’autre, notamment l’enveloppe de 4 milliards de livres sterling mise à disposition par le UK Export Finance (UKEF), sous forme de garanties de financement à tout investisseur marocain ou anglais désirant se lancer dans des projets communs au Maroc.

Il est vrai que cette initiative s’inscrit dans une approche anglaise plus globale, tournée vers l’Afrique, mais il n’en demeure pas moins que depuis le Brexit, les intentions économiques du Royaume-Uni envers le Maroc sont devenues claires comme de l’eau de roche, relève le journal.

Libéré du carcan de l’Union Européenne, Londres qui, aujourd’hui, dispose d’une marge de négociation plus importante, cherche à multiplier les partenaires commerciaux, et à trouver de nouvelles sources d’approvisionnements et de débouchés pour ses entreprises, notamment en Afrique, la porte d’entrée la plus able n’étant autre que le Maroc, estime-t-il.

A ce jour, le plus grand symbole de la collaboration florissante entre les deux pays reste le fameux «Xlinks», projet pharaonique qui vise à fournir en énergie renouvelable les foyers et industries anglais, et qui vient de lancer un appel à contribution dans le Comité du Devon pour recueillir des avis sur ce chantier titanesque, souligne la quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la généralisation de la protection sociale est par excellence le type de réformes dites structurantes, car elle va inévitablement entraîner dans son sillage d’autres sous-réformes sans lesquelles le futur dispositif ne pourra pas fonctionner.

Le statut des professions médicales et paramédicales, leurs conditions de travail surtout dans le public, le traitement fiscal réservé aux professionnels libéraux, la refonte du corpus juridique sur l’exercice de la médecine et ses liens avec l’investissement privé…, tous ces sujets, qui aussi épineux les uns que les autres, devront être aplanis par les pouvoirs publics, explique la publication.

Et parmi les dossiers les plus compliqués sur lesquels ont buté plusieurs gouvernements successifs depuis presque 30 ans, il y a le système de tarification nationale de référence, qui sert comme base de calcul pour les remboursements effectués par les gestionnaires de l’assurance-maladie, informe-t-il, souhaitant que les pouvoirs publics et les professionnels puissent trouver un terrain d’entente et rapidement, étant donné que la généralisation de la protection sociale est censée être en marche en 2023

+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la production de l’hydrogène vert au Maroc, souligne qu’avec un écosystème d’énergies renouvelables déjà opérationnel, le Maroc peut capitaliser sur cet acquis pour réaliser rapidement l’ambition de devenir leader mondial de l’hydrogène vert, notant que cette ressource d’avenir intéresse déjà de grands investisseurs internationaux.

La filière de l’hydrogène vert, généré de l’eau et de l’électricité, pourrait s’appuyer sur les infrastructures déjà en place ou en chantier, estime le journal.

A l’ère de la «finitude des ressources» et des engagements écologiques, avoir accès à une énergie verte, abondante et à bas prix, est le rêve de tout investisseur, relève-t-il, soulignant que le Maroc pourrait en faire un argument décisif dans la démarche d’attraction des IDE.

Maroc: Tenue du Comité exécutif l’Organisation Mondiale du Tourisme à Marrakech

L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) tient son 117ème Conseil Exécutif, du 23 au 25 novembre à Marrakech, en présence de 250 représentants des Etats membres.Rendez-vous incontournable pour les acteurs mondiaux du tourisme, cette 117è édition du Conseil Exécutif, organe directeur de l’OMT, permet de reconfirmer les orientations prioritaires post-Covid-19 pour le développement de la résilience du secteur, indique un communiqué du ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire.

« La désignation du Maroc pour la tenue du Conseil Exécutif de l’OMT rehausse la coopération institutionnelle entre les deux parties, et consolide la position du Royaume en tant que modèle dans la promotion du tourisme durable, éthique et surtout résilient face aux diverses mutations que connaît le secteur. Cet événement présente également une excellente opportunité pour remettre au-devant de la scène la destination Maroc en général et Marrakech en particulier auprès des leaders d’opinions du secteur du tourisme et des médias internationaux », a souligné Mme Fatim-Zahra Ammor, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire citée dans le communiqué.

L’événement bénéficiera en effet, d’une large couverture médiatique grâce à la participation de plusieurs groupes médias internationaux spécialisés notamment dans le tourisme.

Les petites et moyennes entreprises (PME) seront à l’honneur lors du 117è Conseil Exécutif de l’OMT à travers une séance thématique, sous le thème « Les PME et les talents, vecteurs de la transformation du tourisme », lit-on dans le communiqué.

Selon les organisateurs, les microentreprises et les PME représentent en effet près de 80% de toutes les entreprises de la filière touristique à l’échelle mondiale et jouent un rôle vital pour la compétitivité du secteur, la création d’emplois et la transition vers un modèle plus durable.

Ce tissu économique a été le plus touché par la crise du Covid-19 et il est plus que jamais nécessaire de l’accompagner pour réussir la reprise économique du secteur du tourisme en cette période post-Covid-19, rappelle la même source.

L’organisation de ce grand évènement à Marrakech confirme le partenariat fort entre le Maroc et l’OMT, concrétisé par ailleurs par le choix de la Cité ocre d’abriter le premier bureau régional de l’OMT pour l’Afrique.

Institution spécialisée des Nations Unies destinée à promouvoir et à développer le tourisme, l’OMT joue un rôle majeur dans le développement d’un tourisme résilient, responsable et durable.

Politiques publiques et sport au menu des quotidiens marocains

L’importance du suivi dans la réussite des politiques publiques et la participation de l’équipe marocaine à la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui met en évidence l’importance du suivi et de la rigueur dans la réussite des politiques publiques, estime qu’indépendamment du contenu des chantiers et des dossiers entrepris par le gouvernement, c’est surtout la démarche en elle-même qui mérite d’être assimilée et surtout dupliquée.

Car quelle que soit la nature de la réforme, du programme, ou de la politique publique, le suivi assidu et rapproché à travers des bilans d’étapes réguliers et la rigueur dans la conduite grâce à des tableaux de bord et des indicateurs sont les facteurs décisifs dans la réussite, explique l’éditorialiste, notant que les deux supposent une présence sur le terrain et une mobilisation quasi constantes.

« C’est cela aussi la gestion de proximité, un état d’esprit qui doit animer sans relâche les responsables publics », estime-t-il.

Abordant le match ayant opposé mercredi l’équipe marocaine à son homologue croate dans le cadre de la Coupe du monde de football, Qatar 2022, +L’Opinion+ évoque avec admiration la “mobilisation massive” du public marocain pour alimenter l’ardeur des joueurs dans une compétition où la condition mentale est tout aussi importante que la condition physique.

Cette mobilisation, estime la publication, ne se limite pas aux milliers de supporters qui se sont déplacés au Qatar, mais s’étend jusqu’aux millions de Marocains qui, pendant tout le match, avaient les yeux rivés sur leurs écrans et fait leurs prières pour voir le ballon entrer dans les filets du gardien Livakovic.

Ceci montre à quel point le peuple marocain a envie de voir son pays triompher et que malgré les contraintes, dont il est pleinement conscient, il reste gourmand de gloire !, relève-t-il.

Mais cette quête de gloire ne se limite pas au football, étant donné que “les Marocains aspirent à vivre dans un Royaume fort par son économie, sa diplomatie, sa défense, son éducation… bref, robuste sur tous les plans”, ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +L’Économiste+, qui estime que le meilleur joueur fut dans les tribunes, notant que l’enthousiasme des joueurs a été nourri par les milliers de supporters marocains qui couvraient les tribunes de maillots rouges et portaient les joueurs par leurs chants.

Ce public s’identifie à ses joueurs, vivant eux aussi dans des pays différents, dont le Maroc, circulant entre les clubs internationaux, au hasard des mercatos, mais toujours attachés à leurs origines, relève le quotidien.

Au Maroc, public et joueurs ont pu s’identifier au coach “national”, pour la première fois un Marocain du monde, qui cassera le mythe du coach européen, ce “Grand sorcier” comme on l’appelle en Afrique, qui n’a jamais produit de miracle, ajoute-t-il.