Maroc: La banque centrale relève son taux directeur à 2,50%

Le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50%. Il continuera de suivre de près la conjoncture économique et les pressions inflationnistes, tant au niveau national qu’international.Le Conseil de la Banque centrale du Maroc a tenu le mardi 20 décembre sa dernière réunion trimestrielle au titre de l’année 2022 au cours de laquelle elle a analysé l’évolution de la conjoncture économique et sociale aux niveaux national et international, et actualisé ses prévisions macroéconomiques.

Au regard de ces évolutions, et pour prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et favoriser le retour de l’inflation à des taux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50%. Il continuera de suivre de près la conjoncture économique et les pressions inflationnistes, tant au niveau national qu’international.

Au niveau national, cet environnement pèse sur l’activité économique et sur l’évolution de l’inflation. Cette dernière va devoir continuer à enregistrer des taux élevés pour une période bien plus longue que prévu en septembre, impactée notamment par les pressions externes qui se diffusent aux biens et services non échangeables et par la mise en œuvre de la réforme du système de compensation à partir de 2024.

En effet, tenant compte des données les plus récentes, l’inflation devrait ressortir à 6,6% en 2022, après 1,4% en 2021, tirée essentiellement par l’accélération de la hausse des prix des produits alimentaires et des carburants et lubrifiants. Elle se situerait par la suite à 3,9% en moyenne en 2023 avant d’enregistrer un nouveau rebond en 2024 à 4,2%, en lien avec la décompensation programmée des prix des produits subventionnés.

Au plan international, après avoir atteint leur pic au mois de juin, les cours du pétrole poursuivent leur tendance baissière tout en restant élevés, le prix du baril de Brent devant ressortir à 99 dollars en moyenne en 2022, contre 70,4 dollars en 2021, avant de reculer à 82,4 dollars en 2023 puis à 80,2 dollars en 2024. S’agissant des denrées alimentaires, les cours termineraient l’année avec une progression de 14,6%, mais diminueraient de 9,4% en 2023 et de 1,4% en 2024.

En parallèle, et selon les projections de la Banque mondiale du mois d’octobre, le prix du phosphate brut, après un accroissement de 119,5% cette année à 270 dollars la tonne, baisserait à 200 dollars en 2023 et à 175 dollars en 2024. De même, le cours du DAP serait en hausse de 31,4% à 790 dollars en 2022, mais devrait revenir à 750 dollars en 2023, puis à 650 dollars en 2024. Dans ces conditions, l’inflation enregistre au niveau mondial une certaine décélération mais elle continuerait d’évoluer à des niveaux élevés et pour plus longtemps que prévu en septembre. Ainsi, aux Etats-Unis, après un pic de 9,1% au cours du mois de juin, elle devrait ressortir à 8% en moyenne sur l’ensemble de cette année avant de revenir à 3,9% en 2023 puis à 2,4% en 2024.

Dans la zone euro, les répercussions plus importantes de la crise énergétique se traduisent par des pressions inflationnistes plus fortes et plus persistantes avec un retour prévu autour de la cible de la 2 BCE en 2024. L’inflation s’établirait en effet à 8,4% en 2022 et décélérerait à 6,5% en 2023, en révision sensible à la hausse, puis à 2,2% en 2024.

Dans ce contexte, les banques centrales poursuivent le resserrement de leurs politiques monétaires malgré la détérioration des perspectives économiques, soulignant que leur priorité reste la réalisation de leurs objectifs d’inflation. Ainsi, la FED a décidé à l’issue de sa réunion des 13 et 14 décembre de relever d’un demi-point de pourcentage la fourchette cible du taux des fonds fédéraux à [4,25%- 4,5%] et a indiqué qu’elle continuera à réduire ses avoirs en titres du Trésor et en titres adossés à des créances hypothécaires conformément au plan publié en mai. De même, la BCE a décidé le 15 du même mois d’augmenter ses taux de 50 points de base et de commencer à partir de mars 2023 à réduire son programme d’achats d’actifs (APP). Pour ce qui est de son programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP), elle entend poursuivre sa stratégie de réinvestissement des remboursements au moins jusqu’à fin 2024.

Au niveau national, et après le rebond de 7,9% enregistré en 2021, la croissance économique marquerait, selon les projections actualisées de Bank Al-Maghrib, un net ralentissement cette année à 1,1%, résultat d’un recul de 15% de la valeur ajoutée agricole et d’une décélération à 3,4% du rythme des activités non agricoles. En 2023, elle s’accélérerait à 3%, portée par la hausse de 7% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne, alors que la croissance des activités non agricoles décélèrerait à 2,4%, pâtissant en particulier de la détérioration de l’environnement externe. En 2024, la croissance se situerait à 3,2%, recouvrant des accroissements de 1,8% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’une production agricole moyenne, et de 3,5% de celle des activités non agricoles.

Sur le plan des comptes extérieurs, l’année 2022 est marquée par une forte dynamique des échanges et une augmentation notable des recettes voyages et des transferts des MRE. Les exportations ressortiraient ainsi en amélioration de 32,3%, tirées essentiellement par les ventes du phosphate et dérivés, à la faveur de la hausse des cours, et de celles du secteur de l’automobile. Leur progression décélèrerait à 2,7% en 2023, avec des baisses pour le phosphate et dérivés et les produits agricoles et agro-alimentaires, avant une quasi-stagnation en 2024.

En parallèle, les importations augmenteraient de 38,4% en 2022, recouvrant essentiellement un alourdissement de 102,1% de la facture énergétique à 153,2 milliards de dirhams (1 euro = 11,15 DH), un accroissement des achats des demi-produits et un rebond de 89,9% à 27,2 milliards de dirhams des approvisionnements en blé. Elles devraient se replier de 3% en 2023, avec notamment des diminutions de 13% de la facture énergétique et de 41,2% des approvisionnements en blé, puis progresser de 1,1% en 2024. S’agissant des recettes voyages, elles termineraient l’année avec un bond record à 88,8 milliards de dirhams après 34,3 milliards en 2021, et connaitraient une quasi-stagnation en 2023 puis une amélioration de 5,5% à 94,1 milliards en 2024.

Pour leur part, les transferts des MRE ressortiraient en augmentation de 12,9% à 105,8 milliards de dirhams en 2022, reculeraient de 4% à 101,5 milliards en 2023, en raison notamment de la détérioration des conditions économiques dans les pays d’accueil, puis s’inscriraient en hausse atteignant près de 104 milliards de dirhams en 2024. Dans ces conditions, le déficit du compte courant se creuserait de 2,3% du PIB en 2021 à 3,3% en 2022 avant de s’atténuer à 2,1% en 2023 puis à 1,9% en 2024. Concernant les IDE, les recettes avoisineraient l’équivalent de 3 3% du PIB cette année et 3,2% du PIB annuellement sur les deux prochaines années. Au total, et sous l’hypothèse notamment de la concrétisation des financements extérieurs prévisionnels du Trésor, les avoirs officiels de réserves s’établiraient à 341,7 milliards de dirhams en 2022 avant de s’élever à 362,9 milliards à fin 2023 puis à 371 milliards en 2024. Ils représenteraient ainsi l’équivalent de 5 mois et 18 jours d’importation de biens et services en 2022 et près de 6 mois au terme de 2023 et de 2024.

Pour ce qui est des conditions monétaires, la forte appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro se reflète sur le taux de change effectif nominal du dirham qui devrait ressortir en dépréciation de 1,7% en 2022, avant d’enregistrer une appréciation de 2% en 2023, puis se stabiliser en 2024. Tenant compte des différentiels d’inflation entre le Maroc et ses principaux partenaires et concurrents, ce taux se déprécierait en termes réels de 3,2% en 2022 puis s’apprécierait graduellement de 0,3% en 2023 et de 1,9% en 2024. Sur le même registre, les évaluations trimestrielles réalisées par Bank Al-Maghrib continuent de montrer l’absence de signes de désalignement du dirham par rapport aux fondamentaux de l’économie nationale.

Quant aux taux débiteurs, ils ont connu une légère baisse de 5 points de base au troisième trimestre, recouvrant un recul de 46 points de base pour les prêts à l’équipement, des augmentations de 9 points pour les facilités de trésorerie et de 7 points pour les prêts à la consommation, ainsi qu’une stabilité de ceux des crédits à l’habitat. Concernant le crédit bancaire au secteur non financier, tiré par la hausse des concours de trésorerie aux entreprises privées, il a enregistré une accélération graduelle avec un accroissement de 6,3% en octobre et devrait terminer l’année avec une progression de 5,1%, un rythme qui décélérerait à 3,3% en 2023 puis s’accélérerait de nouveau à 5,5% en 2024. S’agissant du besoin de liquidité des banques, il avoisinerait les 90 milliards de dirhams au terme de cette année et de 2023 avant de se creuser à plus de 100 milliards à fin 2024.

Au niveau des finances publiques, l’exécution budgétaire au terme des onze premiers mois de l’année fait ressortir une amélioration de 25,6% des recettes ordinaires portée principalement par l’augmentation notable des rentrées fiscales et la forte progression des recettes des mécanismes de financement spécifiques. En parallèle, les dépenses globales se sont alourdies de 15,9% reflétant en particulier la hausse de la charge de compensation. Tenant compte notamment de ces réalisations, des données de la loi de finances 2023 et de la programmation budgétaire pluriannuelle (2023-2025), le déficit budgétaire devrait, selon les projections de Bank Al-Maghrib, s’atténuer graduellement, revenant de 5,9% du PIB en 2021 à 5,3% en 2022 avant de diminuer à 4,6% en 2023 et à 4% en 2024. 

Sport, finances et politique au menu des quotidiens marocains

La Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, les finances publiques et la question du Sahara, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui revient sur la Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, estime que ce Mondial, le premier dans l’Histoire de la compétition à se dérouler en terre arabo-musulmane, fut le théâtre d’un jeu de miroirs identitaires d’une ampleur sans commune mesure avec ceux qui l’ont précédé.

Avant même le début de la compétition, des voix principalement occidentales ont tenté de focaliser l’attention non pas sur les valeurs du sport, mais sur le débat hors contexte des droits des LGBT, un débat pourtant quasi absent lors du Mondial organisé quatre années auparavant en Russie, déplore le journal.

Durant ce Mondial, les membres de l’équipe marocaine ont, toutefois, fait montre de valeurs chevaleresques du sport, de l’attachement à la famille, à la bonne éducation et aux bonnes mœurs, sous le mot d’ordre fédérateur de « Niya » scandé avant, pendant et après la compétition par l’entraîneur Oualid Regragui, relève-t-il.

“Niya”, un concept large qui cristallise à lui seul tout un système de valeurs humaines, a été joliment illustrée par les interactions des joueurs marocains avec leurs familles et leurs parents dans une mise en avant spontanée du principe très arabe et très marocain de “Rdate Lwalidine”, qui relève également de la “Niya”.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit qu’alors que depuis la pandémie, les finances publiques ont été mises à rude épreuve, cette année, “c’est la grande question du changement de paradigme pour transformer un modèle qui s’essouffle”.

Il faudrait “se réinventer” pour se préparer à ce fameux “monde d’après”, recommande le quotidien, qui estime le défi “colossal”, étant donné qu’il implique à la fois le politique, l’économique, le social.

En effet, le “réinventé» concerne tous les pans de la société qui ont besoin de nouveaux pare-feux pour contrer les chocs qui viennent de partout, mais aussi de réinitialiser nos méthodes de travail, les planifications et en finir avec les stratégies à courte vue, le manque d’anticipation et la lenteur qui font très mal, soutient-il.

“L’heure n’est plus au replâtrage, mais à la création de systèmes solides et appropriés à ce monde interconnecté et qui bouge à grande vitesse. De même, des systèmes plus inclusifs, qui associent tous les acteurs dans le processus de décision”, ajoute-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que l’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara , dans cadre des résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007. 

Il s’agit de la même résolution adoptée par la 4éme Commission, le mois dernier. Cette résolution de l’Assemblée générale appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007. Elle appuie ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara.

Mondial-2022 : accueil royal mardi pour la sélection marocaine de football

Un accueil royal era réservé mardi à la sélection marocaine de football qui a réalisé un exploit historique inédit lors des phases finales de la Cope du monde Qatar-2022 en se hissant au carré d’or. Une première pour l’Afrique et le monde arabe.Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que sur hautes instructions royales, l’équipe nationale de football se verra réserver, mardi 20 décembre 2022, un accueil digne de son brillant parcours durant la Coupe du monde Qatar 2022.

Dans un communiqué, le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie précise que l’équipe ira ainsi à la rencontre du public, dès son arrivée vers 17h00 à l’aéroport de Rabat-Salé, en passant par les grandes artères de capitale.

Pour rappel, la sélection marocaine de football a créé la la surprise durant la coupe du monde. Elle est la première équipe africaine et arabe à accéder en demi-finale de cette compétition planétaire.

La performance des Lions de l’Atlas au Mondial au menu des quotidiens marocains

La performance de l’équipe nationale à la Coupe du monde de football, Qatar 2022, est le principal sujet traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.Sous te titre « Les Leçons du Mondial », +Le Matin+ écrit que le Onze national a réussi une campagne exceptionnelle qui a forcé l’admiration et l’estime de tout le monde. Mais au-delà de cette prouesse qui restera dans les annales, il est des leçons à tirer pour être toujours au rendez-vous des plus grandes compétitions. Dupliquer l’expérience réussie de l’Académie Mohammed VI de football au niveau des régions, professionnaliser davantage le championnat national, accorder plus d’importance à la préparation physique des joueurs… autant de propositions à examiner sérieusement à l’avenir pour pouvoir rééditer l’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial 2022 et aller même plus loin.

Selon le quotidien, L’assistance vidéo à l’arbitrage, une technique à réformer. Loin de régler les injustices, cet outil les a aggravées pour ce qui est de notre équipe nationale. Une réforme du fonctionnement du VAR est nécessaire. La proposition est que pour les rencontres internationales, un représentant de chaque équipe accède à la salle du VAR en qualité d’observateur avec la possibilité d’attirer l’attention des arbitres du VAR qui restent toujours souverains, pour revoir/analyser une séquence et, le cas échéant, interpeller l’arbitre du terrain séance tenante qui a la dernière décision. L’idée est de pouvoir corriger avant qu’il ne soit trop tard.

Piur sa part, +L’Opinion+ écrit que l’équipe nationale a réalisé dans les stades du Qatar un parcours « plus que parfait », en donnant du fil à retordre aux grandes nations du football mondial, attribuant “cette belle performance” notamment au “projet Royal où la priorité a été donnée aux infrastructures sportives de base”, ainsi qu’à la logistique mise en place par la Fédération Royale Marocaine de Football.

Au-delà de cette performance, les prouesses de l’équipe nationale ont laissé émerger le degré de symbiose qui existe entre toutes les composantes du peuple marocain, relève l’éditorialiste.

Les images du Roi Mohammed VI, qui a partagé la liesse de son peuple, “ont démontré la communion qui existe entre le Roi et son peuple”, ajoute-t-il.

La performance de l’équipe nationale du Maroc a eu des échos dans toute l’Afrique et au sein de tous les pays arabo-musulmans de la Palestine au Sénégal, en passant par l’Egypte, le Liban, le Cameroun, la Côte d’Ivoire…, tous ont soutenu les Lions de l’Atlas comme s’ils soutenaient leur propre équipe nationale, relève-t-il.

Dans la même veine, +l’Économiste+ écrit que la Coupe du monde 2022 fait partie de ces moments de l’histoire où un état de grâce se dégage, où tout un chacun se mobilise pour une cause commune, soulignant que cette compétition “a su galvaniser tout un pays, toute une région et tout un continent” et “a surtout permis de croire en nous”.

Les leçons de ce mondial dépassent évidemment le seul domaine du foot. “Sortir de ses croyances limitantes, croire en ses capacités, oser rêver grand, travailler dur pour réaliser son rêve, apprendre de ses erreurs, se battre jusqu’au bout…, le tout avec nya (la foi)”, note la publication.

“Nya”, brandie par le sélectionneur Walid Regragui, ne peut être traduite par un seul mot, puisqu’il s’agit d“un mélange entre foi et bonne intention”, la foi en la réalisation d’un objectif ardemment désiré, par la puissance de l’intention, explique-t-il.

Il faut profiter de ce moment de grâce, comme il y en a très peu dans ce monde, de cette “extraordinaire ferveur” et de cette prise de confiance pour attaquer nos grands chantiers, avec la conviction qu’on peut y arriver, soutient-il.

L’école marocaine, un de nos chantiers les plus stratégiques, ne peut sortir de son abysse si personne n’y croit!, estime-t-il.

Mondial 2022 : exploits et regrets pour l’Afrique

La Coupe du monde 2022 a vu le Maroc améliorer la meilleure performance du continent noir dont trois des cinq représentants au Qatar sont néanmoins passés à la trappe dès le premier tour.Le gratin du football s’est quitté ce dimanche sur le sacre au bout du suspense de l’Argentine de Lionel Messi aux dépens de la France de Kylian Mbappé (3-3, TAB 4-2). Dans la première Coupe du monde accueillie par un pays arabe, l’Afrique a totalisé sept succès en phase de groupes. Du jamais vu depuis qu’elle a découvert la compétition en 1934 par le biais de l’Égypte. Mieux encore, toutes ses cinq sélections ont au moins remporté un match. Cela aussi ne s’était pas produit dans le passé.

Le Maroc, à jamais les premiers

Les Lions de l’Atlas ont terminé, hier samedi, au pied du podium d’un Mondial qu’ils auront marqué de leur empreinte. Pour la petite finale, le Maroc harassé a courbé l’échine devant la Croatie (2-1). Auparavant, il a livré une bataille farouche en demi-finale contre la France, alors championne du monde en titre (défaite 2-0).

Avant l’avènement du sélectionneur Walid Regragui et de ses soldats dévoués, l’Afrique restait sur trois échecs en quarts de finale de la Coupe du monde : le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. Maintenant, la date du 10 décembre 2022 est gravée dans les mémoires collectives. Ce jour-là, face au Portugal de Cristiano Ronaldo, Youssef En-Nesyri est monté haut dans le ciel de Doha pour briser le plafond de verre du continent noir. Un but, un seul, qui vaut de l’or.

En huitièmes de finale, le Maroc a écœuré durant 120 minutes l’Espagne (0-0) et gagné la séance des tirs au but (3-0) grâce notamment à son gardien infranchissable, Yassine Bounou. Le début de second tour féérique des Lions de l’Atlas n’a été que le prolongement du premier au terme duquel ils se sont classés premiers de la poule F en muselant (0-0) les Vatreni (flamboyants) croates et en dominant la Belgique (0-2) et le Canada (1-2). Deux triomphes et un nul, synonymes de 7 points au compteur. Soit le meilleur total d’une équipe africaine depuis l’ère de la victoire à trois points au Mondial (1994).

Le Sénégal renvoyé à ses chères études

Les champions d’Afrique en titre rêvaient grand pour le troisième Mondial de l’histoire du Sénégal. Mais le forfait de Sadio Mané, à quelques jours de l’amorce du tournoi, a refroidi les ardeurs de tout un pays. Sans leur guide, les Lions ont gêné les Pays-Bas pendant longtemps avant de s’écrouler en fin de partie (0-2).

Mal embarqué, le Sénégal s’est relancé lors de la 2ème journée en prenant le dessus sur le pays hôte (1-3) avec des réalisations de Boulaye Dia, Famara Diédhiou et Bamba Dieng. Opposées à l’Équateur pour la « finale » du groupe A, les troupes du sélectionneur Aliou Cissé ont sorti le match qu’il fallait pour l’emporter sur le score de deux buts à un.

Terminant deuxièmes de la poule derrière les Oranje, les Lions ont hérité de l’Angleterre en huitièmes de finale. Sans Idrissa Gana Guèye, suspendu pour cumul de cartons jaunes, ils ont tactiquement été surclassés par des Three Lions d’une efficacité redoutable (3-0). Au-delà de l’élimination, la prestation d’ensemble jugée lamentable de Kalidou Koulibaly et de ses coéquipiers a exaspéré plus d’un. Pourtant, le Sénégal, éliminé au premier tour en 2018, s’est bonifié quatre ans plus tard avec un bilan de 2 victoires, 2 défaites, 5 buts marqués et 7 encaissés.

Cameroun : une victoire de prestige et puis s’en va

Le vendredi 2 décembre dernier, les Lions indomptables se sont offerts une proie de choix dans la plus grande des compétitions. Obligé de battre le Brésil pour entretenir son espoir de qualification, à l’ultime journée du groupe G, le Cameroun l’a fait. Face à la Seleção B, Vincent Aboubakar a planté l’unique banderille à la 92ème minute. Dans la foulée, l’avant-centre a été expulsé pour avoir enlevé son maillot dans la célébration de son somptueux but de la tête sur un centre déposé par Jérôme Ngom Mbekeli.

Un succès historique, le premier d’une nation africaine contre le pays de la samba en Coupe du monde, qui n’a hélas permis de poursuivre l’aventure. Car auparavant, Collins Fai, André-Frank Zambo Anguissa, Eric Maxim Choupo-Moting et consorts se sont sabordés face à la Suisse (revers 1-0) et ont miraculeusement arraché le nul contre la Serbie (3-3). Conséquence, avec quatre points, les Lions indomptables ont fini à la 3ème position avec 1 victoire, 1 nul, 1 défaite, 4 buts inscrits et autant pris.

En outre, le Cameroun a une fois encore fait parler de lui en dehors des terrains. Peu avant le coup d’envoi du deuxième match, le gardien titulaire, André Onana, a été écarté de la Tanière pour raison disciplinaire. On saura plus tard que le portier de l’Inter Milan a eu un différend sur son jeu au pied avec le sélectionneur Rigobert Song qui n’acceptait pas certaines prises de risque. Ainsi, Onana a claqué la porte et livré sur les réseaux sociaux sa version des faits.

« Je n’ai pas été autorisé à être sur le terrain pour aider le Cameroun, comme je le fais toujours, à atteindre les objectifs de l’équipe. Je me suis toujours comporté de manière appropriée pour mener l’équipe vers le succès. J’ai mis tous mes efforts et mon énergie afin de dénouer les liens d’une situation ambiguë, mais je n’ai pas rencontré la réceptivité espérée », a expliqué l’ancien sociétaire de l’Ajax Amsterdam. C’est donc Devis Epassy qui a gardé les cages des Lions indomptables contre les Aigles blancs et les Auriverde.

Resté au Qatar pour suivre le reste de la compétition, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), est sorti de ses gonds après le huitième de finale ayant opposé le Brésil à la Corée du Sud. Il s’en est violemment pris à un youtubeur algérien qui l’importunait. Par la suite, l’ex-attaquant « a regretté profondément d’avoir perdu (son) sang-froid et d’avoir réagi d’une manière qui ne correspond pas à (sa) personnalité ».

La Tunisie, si près et si loin

Accéder enfin au second tour, c’était l’ambition des Aigles de Carthage dans ce Mondial. La Tunisie, pour son entrée en lice dans le tournoi, a tenu en échec le Danemark. Malheureusement, les hommes de l’entraîneur Jalel Kadri se sont pris les pieds dans le tapis face à l’Australie. Une défaite un à zéro qui a mis à nu les difficultés offensives de Youssef Msakni et de ses coéquipiers.

La qualification restait tout de même possible en cas de victoire contre la France combinée à un résultat favorable dans l’autre rencontre entre le Danemark et l’Australie. Grâce à un pion de Wahbi Khazri contre une formation très remaniée des Bleus, les Aigles de Carthage ont effectué une partie du travail. Cependant, les Socceroos ont fait s’écrouler le rêve comme un château de cartes en battant la Danish Dynamite. 

En nombre de points, la Tunisie a réalisé sa meilleure campagne avec 1 succès, 1 nul, 1 défaite, 1 but inscrit et 1 concédé. Mais comme en 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018, les Aigles de Carthage n’ont pas déployé bien loin leurs ailes.

Le Ghana plombé par sa défense gruyère

Lawrence Ati-Zigi, le dernier rempart des Black Stars, est allé chercher le ballon au fond de ses filets à sept reprises. Aucun autre représentant de l’Afrique n’a été aussi perméable après trois matchs au Qatar. Naïveté, erreurs de placement, attentisme…, les défenseurs ghanéens ont été tout sauf luisants face au Portugal (défaite 3-2), contre la Corée du Sud (victoire 2-3) et face à l’Uruguay (revers 0-2).

Par contre, en attaque, Mohamed Kudus (22 ans) a été la révélation. Le gaucher a signé deux buts, délivré une passe décisive et provoqué un penalty raté avec désinvolture par André Ayew contre la Celeste. Le Ghana a fini bon dernier de la poule H et laissé un goût d’inachevé. Le sélectionneur Otto Addo, ayant quitté ses fonctions, n’a jamais trouvé la formule pour équilibrer une sélection dans laquelle les nouveaux arrivants Iñaki Williams, Mohammed Salisu ou encore Tariq Lamptey n’ont pas totalement répondu aux attentes.

Mondial-2022/Classement: Le Maroc battu par la Croatie (2-1)

La sélection marocaine a perdu la petite finale du Mondial-2022 de football au Qatar, face à son homologue croate, par 2 buts à 1, samedi au stade Khalifa.Dès la 7e minute, la Croatie débloquait le compteur sur coup-franc, suite à une belle déviation de la tête de Perisiç, qui permettait à Gvardiol de conclure sur une tête plongeante. La réplique des Lions se faisait immédiate et pratiquement de la même manière, avec un centre sur coup-franc de Ziyech. Dévié par un défenseur adverse, le ballon atterrissait devant Achraf Dari, qui réussissait une autre tête plongeante pour rétablir la parité (1-1, 9e minute). 

La Croatie s’emparait ensuite du ballon pour tenter de percer la défense marocaine, forçant le Maroc à reculer vers sa surface. La récupération marocaine s’est encore distinguée en remportant plusieurs duels, mais les difficultés persistaient au niveau de la relance. 

A la 24e minute, après deux dégagements ratés par El Yamiq et Attiat Allah, Yassine Bounou sortait un incroyable sauvetage en deux temps pour priver Modriç d’un second but. La défense marocaine montrait des signes de fébrilité, sans toutefois craquer. Seul le couloir droit marocain, boosté par la paire Hakimi-Ziyech, pouvait créer la différence et faire parvenir le danger vers la surface croate, contrairement au flanc gauche et à l’axe du terrain. Ce n’est qu’à partir de la demi-heure de jeu que le couloir gauche commençait à peser sur la défense adverse, grâce aux excellentes chevauchées de Yahya Attiat Allah. A la 43e minute, El Khanouss interceptait un ballon en entrée de surface mais ratait sa relance, permettant à Mislav Orsiç de battre Bounou d’un tir brossé vers le 2e poteau (2-1). Ce 2e but marquait la fin d’une première mi-temps jonchées d’erreurs individuelles de la part des défenseurs et des médians marocain.

Durant la deuxième période, le coach Regragui renforçait davantage son secteur offensif en alignant Anas Zarroury (1re apparition) et Selim Amallah, alors que Banoune remplaçait Dari en défense. L’occasion la plus nette du Maroc s’est dessinée à la 75e minute, avec un centre de Attiat Allah qui trouvait En-Nesyri dans la surface. Le fer de lance ne trouvait cependant pas le temps d’ajuster sa frappe, suite à la sortie réussie du gardien Livakoviç. 

Le Maroc poursuivait son pressing offensif lors du dernier quart d’heure, tout en gérant des contres dangereux de la part des “Vatreni”. La rencontre se terminait sur le score de 2 à 1 en faveur des Croates qui se sont emparés de la 3ème place au Mondial.

Pour leur part, les Lions de l’Atlas sont  la première équipe africaine et arabe à s’être hissée à ce stade de la compétition dans une Coupe du Monde.

La finale du Mondial-2022 opposera, dimanche, la France à l’Argentine.

Visas Schengen: fin de la crise Maroc-France

Des mesures avec nos partenaires marocains pour la reprise normale et complète des activités consulaires entre les deux pays, a souligné la ministre française des Affaires étrangères.La crise autour des visas octroyés au Maroc pour entrer en France semble toucher à sa fin. C’est ce qui ressort des déclarations de la ministre française des Affaires étrangères en déplacement à Rabat pour préparer la visite d’Etat du président français, Emmanuel Macron, prévue début 2023.

« Nous avons pris des mesures avec nos partenaires marocains pour la reprise normale et complète des activités consulaires entre les deux pays. Notre objectif est de relancer les échanges humains entre le Maroc et la France et de favoriser encore davantage cette imbrication profonde de nos sociétés qui fait que nous avons toujours eu des relations solidaires »,  Catherine Colonna, en marge du point de presse tenu avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Pour rappel, Paris a diminué de moitié les visas octroyés au Maroc. « Le Maroc s’est interdit officiellement de commenter, par respect, une décision unilatérale et souveraine (de la France) », a souligné de son côté Bourita.

Le Maroc va accueillir la Coupe du monde des Clubs 2023 (FIFA)

Le Maroc accueillera officiellement, du 1er au 11 février 2023, la Coupe du monde des clubs, la troisième après les éditions de 2013 et 2014. L’annonce a été faite par Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), lors d’un point de presse à Doha (Qatar).La décision a été prise lors d’une réunion du comité exécutif de la FIFA, vendredi 16 décembre à Doha au Qatar, en marge de la Coupe du monde 2022, et annoncé lors d’un point de presse du président, Gianni Infantino.

Le champion d’Afrique en titre, le Wydad de Casablanca, sera accompagné du champion d’Europe, le Real Madrid, du vainqueur de la Copa Libertadores, Flamengo, du vainqueur de la Ligue des Champions de la CONCACAF, les Sounders de Seattle et d’Auckland qui a remporté la Ligue des Champions de l’OFC (Océanie).

Reste à connaître le vainqueur de la Ligue des champions d’Asie, dont la finale sera avancée en janvier pour faciliter la tenue du Mondial des clubs en février.

Le Wydad étant également champion du Maroc, c’est son dauphin, le Raja de Casablanca, qui devrait prendre part à la compétition en tant que représentant national.

Mondial 2022: La fédération marocaine conteste l’arbitrage du match Maroc-France

La Fédération royale marocaine de football conteste les décisions de l’arbitre mexicain César Arturo Ramos Palazuelos lors du match de demi-finale qui a opposé le Maroc à la France mercredi au Qatar.Dans un communiqué publié ce jeudi 15 décembre, la Fédération indique  qu’elle a écrit un courrier à l’instance compétente, dans lequel elle  relève les décisions d’arbitrage ayant privé le Maroc de deux penaltys  évidents, comme en témoignent des experts dans le domaine. La FRMF a  également exprimé son étonnement la salle du VAR a omis de l’alerter.

La  Fédération affirme aussi qu’elle ne ménagera aucun effort pour défendre  les droits de la sélection nationale, appelant à l’équité dans la prise  des décisions qui s’imposent concernant l’injustice arbitrale dont ont  été victimes les Lions de l’Atlas lors de cette rencontre de la Coupe du  monde – Qatar 2022.

Le Forum pour la paix prend part au Sommet USA-Afrique

Le Secrétaire général du Forum pour la paix d’Abu Dhabi, Cheikh Al-Mahfouz bin Abdullah bin Bayyah, prend part aux travaux du Sommet États-Unis-Afrique, qui se tient actuellement dans la capitale américaine, Washington, en présence de plus d’une cinquantaine de délégations représentant le continent africain.La présence de Cheikh Al-Mahfouz bin Abdullah bin Bayyah à ce Sommet, consacré aux défis sécuritaires, à la lutte contre le terrorisme et aux questions de développement, intervient à l’invitation du gouvernement américain.

En marge de ce sommet, le Secrétaire général a rencontré un certain nombre de chefs et de représentants de pays africains, dont les Présidents du Nigeria, Muhammadu Buhari, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo et du Niger, Mohamed Bazoum, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat.

Dans une déclaration à cette occasion, le Secrétaire général a affirmé que cette visite incarne la vision des Etats des Emirats Arabes Unis AU sous la direction de son président, Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, une vision de paix, d’ouverture sur le monde et d’amitié, à la faveur des valeurs de tolérance, de coexistence et de respect.

Il a ajouté que l’invitation à participer à ce sommet vient également comme une reconnaissance des efforts des Émirats arabes unis pour soutenir la paix et la réconciliation dans toutes les régions du continent, sur la base de sa vision clairvoyante de l’importance de la coexistence, de la réconciliation et de la tolérance, qui a abouti à l’initiative « Conférence africaine pour la promotion de la paix » lancée par le Forum de la paix d’Abu Dhabi en coopération avec le gouvernement mauritanien et l’Union africaine.

Dans ce contexte, le Secrétaire général du Forum d’Abou Dhabi pour la paix a évoqué le succès et l’acceptation internationale et africaine de la Conférence africaine pour la promotion de la paix, qui s’est traduite par l’adoption par le Sommet de l’UA, lors de sa 33e session ordinaire, de la Déclaration de Nouakchott émise par le premier forum international de la Conférence africaine pour la promotion de la paix.

Cheikh Al-Mahfouz bin Bayyah a mis l’accent sur les efforts menés par les Émirats arabes unis et ses initiatives pionnières, notant à cet égard le partenariat stratégique du Forum pour la paix d’Abu Dhabi sur le continent africain, à travers la « Conférence africaine », qui se veut une plate-forme de dialogue entre les décideurs et les experts et les jeunes, en vue de canaliser les efforts dans la lutte contre l’extrémisme, le terrorisme et le racisme, renforcer le rôle des jeunes et des femmes dans la paix et contribuer à construire une génération consciente qui rejette l’extrémisme et la violence, et qui œuvre au développement des peuples.

La BEI mobilise 60 millions d’euros pour soutenir les PME marocaines

La Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros dans le cadre d’un nouveau programme de financement en faveur des entreprises au Maroc. Destiné essentiellement aux PME et aux sociétés de taille intermédiaire, ce programme sera déployé à travers des banques intermédiaires marocaines via des lignes de crédit en devise ou en monnaie locale.Ce programme vise à renforcer l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) face à la conjoncture difficile actuelle, permettant la relance de leurs activités et la consolidation de leur résilience.

Il sera déployé à travers des lignes de crédit accordées à des intermédiaires financiers locaux, principalement des banques marocaines partenaires de la BEI. Des négociations sont en cours pour la concrétisation des partenariats dans ce sens. Au titre de ce nouveau programme, la Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros.

Les prêts BEI pour les PME seront donc attribués par l’intermédiaire de banques commerciales, chargées d’évaluer chaque demande de prêt présentée par une entreprise cliente. Sur la plupart des opérations, la décision d’octroyer ou non un prêt à la PME appartient entièrement à la banque intermédiaire.

L’intervention de la BEI permet, globalement, d’améliorer les conditions financières d’un prêt ainsi accordé, et elle veillera à ce que ces améliorations soient clairement communiquées aux PME concernées. Dans le cadre de ce nouveau programme, les prêts pourraient être accordés en monnaie locale.

La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. L’institution finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables. Depuis le démarrage de ses opérations dans le pays en 1979 à aujourd’hui, les financements cumulés (prêts et dons signés) de la BEI, ont atteint 9,54 milliards d’euros au profit de 133 projets publics et privés.

Mondial: Le Roi Mohammed VI adresse un vibrant hommage à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale

A l’issue de la demi-finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, le Roi Mohammed VI s’entretient au téléphone avec l’entraineur et le capitaine de l’équipe nationale.Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec l’entraineur de l’équipe nationale, Walid Regragui à l’issue du match de demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022, qui a opposé, mercredi, la sélection nationale de football à son homologue française et qui s’est soldé par la victoire de l’équipe de France (2-0).

Au cours de cet entretien, le Souverain a adressé un vibrant hommage à l’entraineur, aux joueurs et à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale pour leurs brillantes réalisations lors de cette Coupe, tout en leur souhaitant plein succès au cours de leurs prochaines rencontres.

le Souverain a également loué la performance de Walid Regragui pour avoir pu, en quelques mois seulement à la tête de l’équipe nationale, forger un groupe de joueurs si compact et si combatif, au point de marquer cette compétition et faire honneur au peuple marocain et au public international par ses hautes valeurs de sportivité et son talent exemplaire.

le Roi s’est également entretenu, à cette occasion, avec le capitaine de l’équipe nationale Romain Saiss a qui il a souhaité prompt rétablissement pour sa blessure, le félicitant pour son leadership, tout en le chargeant de transmettre également les vives félicitations royales à l’ensemble de l’équipe.

Mondial-2022: L’Afrique « fière du parcours des Lions de l’Atlas » (Faki)

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité», a affirmé le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, à l’issue de la 2e demi-finale Maroc-France (0-2).Le bilan des Lions de l’Atlas et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial, s’est réjoui le président de la Commission de l’Union africaine dans un tweet.

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité. Leur bilan et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial. Merci à vous les Lions de nous avoir porté si haut», écrit Moussa Faki Mahamat.

Le Maroc s’est incliné face à la France sur le score de 2 buts à 0, en match de demi-finale du Mondial Qatar 2022, mercredi 14 décembre 2022, au stade Al Bayt.

Le Maroc affrontera samedi prochain la Croatie en match de classement. La France, quant à elle, sera opposée à l’Argentine, dimanche en finale.

Mondial-2022: Le Maroc battu par la France (2-0)

La sélection marocaine de football ne jouera pas la finale de la Coupe du monde 2022. Les Lions de l’Atlas ont été éliminé, ce mercredi, contre la France (2-0). Pour une troisième place, ils croiseront le fer contre la Croatie, samedi.Le Maroc n’a pas su tenir la dragée haute à la France, mercredi au stade Al Bayt, s’inclinant sur le score de 2-0. La première manche marquée par une possession en faveur du Maroc aura donc été la dernière, mais les Lions n’ont jamais démérité. La France n’a pas forcé le pressing en début de rencontre, préférant pousser les Lions à l’erreur avant de répliquer. Une tactique payante, puisque Jaouad El Yamiq ratait un tacle devant Griezmann dès la 5e minute et les Bleus en profitaient pour lancer leur première offensive et marquer, par le biais de Théo Hernandez à la . 5ème minute du jeu.

Les Lions répliquaient dès la 9e minute par un tir d’Azzeddine Ounahi, qui est passé tout près de l’égalisation si ce n’était Hugo Lloris. La France permettait ensuite au Maroc de s’avancer pour déloger le bloc défensif et provoquer d’autres erreurs et donc d’autres contre-attaques. 

A la 21e minute, la cuisse de Romain Saïss a fini par céder et Selim Amallah reprenait sa place naturelle en ligne médiane. La tension montait au fil des minutes. Les Français ne forçaient pas le pressing, mais se lançaient comme des flèches dès qu’ils récupéraient au niveau de la ligne médiane. En cédant le ballon aux Lions de l’Atlas, Deschamps a créé de la confusion dans le camp marocain, avec une ligne médiane incapable de construire des offensives, car engagée au niveau du marquage et isolée par les médians français. La fin de la première période voyait les Lions prendre l’initiative et créer le danger, essentiellement à travers les balles arrêtées. El Yamiq signait ainsi l’occasion la plus nette en faveur des nationaux, avec un splendide retourné acrobatique, mais le ballon s’écrasait sur le poteau droit de Lloris.

De retour des vestiaires, Walid Regragui envoyait Yahya Attiat Allah sur la pelouse à la place de Nousseir Mazraoui, qui avait perdu bien des duels en première mi-temps. Avec des ailiers placés en entrée de la surface française, la possession marocaine commençaient à apporter ses fruits lors de ce deuxième acte. Tour à tour, Attiat Allah, En-Nesyri et Hakimi passait tout près du 1-1, mais manquaient d’appui au moment d’ajuster Lloris.

Le Maroc parvenait en effet à s’infiltrer en surface avec plus d’aisance, grâce aux sublimes combinaisons réussies par le trio Ziyech-Ounahi-Hakimi sur le couloir droit. A la 66e minute, coach Walid jouait deux nouvelles cartes offensives avec les entrées de Abderrazak Hamdallah et de Zakaria Aboukhlal à la place d’En-Nesyri et de Boufal. Les Lions dominaient la possession sans pouvoir concrétiser et la France exploitait les moindres failles, en tentant d’aggraver le score sur coup-francs. Après la 70e minute, la rencontre prenait un sens unique, avec des Lions plein tournés vers la cage de Lloris. Toutefois, sur un énième contre français, M’bappé et Thuram combinaient dans la surface avant que le tir contré de la star parisienne n’échoue devant le remplaçant Randal Kolo Muani, qui doublait la mise à la 79e minute.

Les dix dernières minutes cristallisaient justement le manque de solutions offensives chez les Lions, qui se sont retrouvés sans armes face au bloc défensif adverse, malgré une grande volonté d’Ounahi et compagnie. Finalement, l’arbitre sifflait le terme de l’aventure marocaine au Mondial Qatar 2022, une épopée qui restera gravée à jamais dans les mémoires esprits des Marocains.

Les Lions de l’Atlas, première équipe africaine à atteindre ce stade de la compétition, peuvent toujours aspirer à terminer à la troisième place, samedi prochain à 16h00, contre la Croatie lors de la petite finale.

La France affrontera l’Argentine, dimanche 18 décembre à 16h00, lors de la finale de Mondial pleinement réussi à la fois dans l’organisation et et dans la qualité du jeu offert par les équipes.

Mondial 2022 : l’armada française face au verrou marocain

Les Bleus et les Lions de l’Atlas se disputent, ce mercredi à Al Bayt Stadium de Doha, une place en finale de la Coupe du monde.« Il y a juste un mois, si vous demandiez à un Marocain si on peut remporter le Mondial, il vous aurait ri au nez », souligne Bassam Nejjar, journaliste sportif à MEDI 1 TV (télévision privée). Mais contre vents et marées, les Lions de l’Atlas sont sortis premiers de leur poule au premier tour devant la Croatie, la Belgique et le Canada. Dans la phase à élimination directe, ils ont fait mordre la poussière à l’Espagne et au Portugal pour se donner le droit de défier ce soir la France, tenante du titre.

« Sur le plan footballistique, c’est un affrontement entre David et Goliath, entre les champions du monde en titre et des Marocains qui n’étaient pas du tout attendus à ce stade de la compétition », estime M. Nejjar pour qui néanmoins « tout est possible » tant ses compatriotes ont renversé des montagnes au Qatar.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Maroc est à deux matchs seulement du sacre. Le premier face aux Bleus s’annonce « très compliqué », prédit Amine El Amri. En mission à Doha, ce journaliste sportif du quotidien Le Matin fait remarquer que l’équipe menée par Walid Regragui est « prête à aller de l’avant » en toutes circonstances avec un mental hors du commun. « C’est la plus grande valeur qu’a transmise le sélectionneur aux joueurs », indique-t-il.

En conférence de presse d’avant-match, l’ancien coach du Wydad Athletic Club a affiché ses ambitions en balayant d’un revers de main la pensée ambiante selon laquelle le Maroc a déjà réussi quoi qu’il advienne : « On a faim et on n’est pas fatigués. On veut aller en finale et gagner la Coupe du monde. Ce ne sont pas des paroles en l’air ».

Son pair français Didier Deschamps prend en tout cas très au sérieux cette demi-finale inédite qui sera arbitrée par le Mexicain César Ramos. « Le Maroc mérite respect et reconnaissance. C’est tout sauf une surprise (d’être dans le dernier carré) quand on a encaissé un but en cinq matchs », affirme le champion du monde comme joueur en 1998 et entraîneur en 2018.

Jusque-là, la France et le Maroc se sont affrontés à cinq reprises en match amical. Le bilan est de 3 victoires pour les Tricolores et de 2 nuls. Le dernier duel entre les deux pays remonte au 16 novembre 2007. Ce jour-là, au Stade de France, un score de parité (2-2) a sanctionné la partie avec des buts de Sidney Govou (15′) et Samir Nasri (76′) contre des réalisations de Tarik Sektioui (8′) et Youssef Mokhtari (85′). Aujourd’hui, l’enjeu est de taille. Le vainqueur rejoindra en finale de la Coupe du monde l’Argentine, qualifiée la veille aux dépens de la Croatie (3-0).

Le physique, la clé du match ?

Après cinq rencontres dans le tournoi, les corps sont éprouvés surtout ceux des Marocains dont le style de jeu impose de considérables efforts physiques tout au long des matchs. « La fraîcheur physique est un vrai casse-tête pour Regragui dans ce second tour. Ce débat se posait déjà face à l’Espagne, puis contre le Portugal, mais les joueurs ont tenu bon. Contrairement à la France qui a fait tourner son effectif contre la Tunisie (défaite un à zéro), le Maroc a une composition stable depuis le début du Mondial. Cependant, avec la motivation et l’adrénaline, les souffrances physiques sont oubliées », se persuade Bassam Nejjar. Le journaliste sportif à MEDI 1 TV en veut pour preuve le rayonnement au milieu de terrain de Sofiane Amrabat, véritable rampe de lancement, qui n’a manqué aucune minute au Qatar malgré des douleurs au dos ayant nécessité une infiltration. « On ressent les douleurs, mais on va se préparer. Pas le choix », promet le sociétaire de la Fiorentina, en Serie A italienne.

En défense, « le retour de Nayef Aguerd semble improbable. Romain Saïss et Noussair Mazraoui ont été bichonnés par le staff médical pour qu’ils soient opérationnels.  Quoi qu’il en soit, l’effectif compte 26 joueurs et on a vu face au Portugal qu’il y eu des changements dans le onze sans que cela impacte le résultat final », rappelle Amine El Amri du quotidien Le Matin, convaincu que tout se passe actuellement dans la tête et « les Lions de l’Atlas ont ce qu’il faut » au plan psychologique pour puiser dans leurs ressources.

« Avec la blessure d’Aguerd contre l’Espagne, beaucoup redoutaient que l’aventure se termine pour le Maroc au tour suivant. Mais la prestation de Jawad El Yamiq face au Portugal a donné de la confiance à l’équipe. Et même à la sortie sur blessure de Romain Saïss lors du quart de finale, Badr Benoun s’est montré efficace. Pour Mazraoui, sa doublure Yahya Attiat Allah est une belle surprise dans ce Mondial. Cette défense a donc fait le job », conclut M. Nejjar.

Côté français, des doutes subsistent sur l’état de santé du défenseur central Dayot Upamecano et du milieu relayeur Adrien Rabiot. La malédiction du champion du monde en titre brisée, les Bleus partent avec la faveur des pronostics. Sur la pelouse d’Al Bayt Stadium, ce sera une autre paire de manches face à une formation qui crève l’écran à sa manière et qui gagnera à coup sûr la bataille des gradins. Grâce à un pont aérien établi par la Royal Air Maroc, avec une dizaine de vols spéciaux à partir de Casablanca, d’autres inconditionnels des Lions de l’Atlas ont rejoint dans la capitale qatarie une marée humaine acquise à la cause du Royaume chérifien.

« L’Afrique a peu contribué au changement climatique » (Blinken)

L’administration Biden propose de « travailler ensemble » avec l’Afrique pour relever les défis liés au changement climatique.Ce mardi 13 décembre, au premier jour du forum Etats-Unis – Afrique, à Washington, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré quelques dirigeants du continent noir pour discuter de « la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique ».

Face aux présidents de la République démocratie que Congo (RDC), des Seychelles, de la Zambie, du Nigeria et du Gabon, le chef de la diplomatie américaine s’est exprimé sur « l’attention qui doit être portée sur l’Afrique » en raison de « l’urgence croissante de la crise climatique ». « Comme nous le savons, 17 des 20 pays les plus vulnérables au climat dans le monde se trouvent sur le continent africain », a-t-il rappelé, soulignant que « 18 millions de personnes ont été confrontées à la faim pendant quatre années consécutives dans la corne de l’Afrique ».

Selon le secrétaire d’État américain, « la communauté de tout le continent ressentent l’impact du changement climatique », ajoutant que « de violentes tempêtes se sont abattues sur l’Afrique australe », alors que « la hausse des températures attise les incendies de forêt en Afrique du nord ». À cela s’ajoute « la montée des eaux » qui « menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà existantes et alimentent les tensions qui nourrissent et alimentent les conflits violents ».

« Agir ensemble »

M. Blinken reconnaît que « les nations africaines ont relativement peu contribué à cette crise, mais qu’elles en subissent les conséquences de manière disproportionnée ». À ce titre, il juge « injuste et irréaliste de leur demander de tourner le dos au développement et aux opportunités économiques au nom d’une transition énergétique propre, de leur demander en fait de renoncer à ce que beaucoup d’entre nous ont fait dans le passé pour développer nos pays et nos économies ».

« C’est pourquoi, propose-t-il, nous pensons que le meilleur moyen de faire face à la crise climatique est de travailler ensemble ». La première piste de solution consiste à s’associer « pour préserver les écosystèmes ».

Dans ce sens, M. Blinken rappelle que « pour soutenir la gestion durable de la forêt tropicale du bassin du Congo, nous avons investi plus de 600 millions de dollars dans le Programme pour l’environnement en Afrique centrale, qui réunit le gouvernement américain et des ONG africaines et américaines ». Estimant que les « océans sont également un élément clé de cette lutte », il explique que c’est pour cette raison que les Etats-Unis ont lancé un programme « pour encourager les pays à s’engager à protéger au moins 30% de leurs eaux océaniques d’ici 2030 ».

« Deuxièmes, poursuit-il, nous nous associons pour rendre les engagements et les communautés plus résilientes face au changement climatique ». Concrètement, « le plan d’urgence du président pour l’adaptation et la résilience travaille avec les gouvernements nationaux à gérer les impacts du changement climatique ». À l’en croire, « cette initiative et d’autres visant à soutenir une agriculture résiliente au changement climatique sont de plus en plus cruciales », craignant une aggravation de la sécurité alimentaire par « l’invasion de l’Ukraine par la Russie ».

Enfin, en troisième ressort, le secrétaire d’Etat américain indique « nous nous associons pour faire avancer une transition juste vers une économie propre qui préserve notre planète et favorise les opportunités économiques inclusives ».

Après une pause de sept ans, le Forum Etats-Unis – Afrique se tient du 13 au 15 décembre. Quarante-neuf gouvernements africains sont invités à prendre part à cette rencontre visant à raffermir les relations entre les États Unis et le continent africain.

Mondial-2022: la RAM annule 7 vols Casa-Doha

Royal Air Maroc a publié, ce mercredi, un communiqué informant l’opinion publique que des annulations de vols ont eu lieu hier entre le Maroc et le Qatar. La compagnie indique que suite à des restrictions imposées par les autorités qataries, «la RAM a le regret d’informer les clients de l’annulation de leurs vols opérés par Qatar Airways».Sept vols sont concernés par ces annulations : AT9703/QR3003, AT9717/QR3007, AT9715/QR3015, AT9747/QR3067, AT9739/QR3069, AT9743/QR3093 et AT9749/QR3099.

La RAM annonce qu’elle procèdera au remboursement, «dans les plus brefs délais», des billets d’avion des passagers impactés par ces annulations et recommande aux clients concernés de ne pas se présenter à l’aéroport.

Le communiqué de Royal Air Maroc ne donne aucune précisions sur «les restrictions imposées par les autorités qataries». La RAM, rappelons-le, opère en partage de code avec Qatar Airways sur la ligne Casablanca et Doha.

Sommet USA-Afrique: Le Maroc représenté par son chef de gouvernement

Le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, représente le Roi Mohammed VI aux travaux du Sommet des dirigeants USA – Afrique qui se tient du 13 au 15 décembre dans la capitale fédérale américaine, Washington.Ce sommet, qui réunit des représentants d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine, prévoit plusieurs rencontres et sessions thématiques portant sur une myriade de questions.

Selon le département d’Etat américain, ce conclave s’appuie sur des valeurs communes pour mieux favoriser une nouvelle dynamique économique, renforcer l’engagement des États-Unis et de l’Afrique notamment en faveur de la démocratie, atténuer l’impact du COVID-19 et des futures pandémies, travailler en collaboration pour renforcer la santé régionale et mondiale, promouvoir la sécurité alimentaire, faire progresser la paix et la sécurité et répondre à la crise climatique.

Le Sommet a débuté ce mardi par un forum de la diaspora et des jeunes leaders, qui s’est penché notamment sur le développement au continent africain, suivi d’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité avec la participation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken. Cet événement prévoit aussi des rencontres axées sur la coopération en matière de santé, l’adaptation aux changements climatiques et la transition énergétique, entre autres.

Un Forum des affaires est également au menu du Sommet, et réunira les secteurs privés africain et américain pour discuter de plusieurs questions dont le commerce, l’énergie et les infrastructures.

Mondial 2022 : le Maroc va « décomplexer le foot africain »

Premier pays africain à se hisser en demi-finales de la Coupe du monde, le Maroc fera des émules dans le continent noir, assure, dans un entretien avec APA, le journaliste Mamadou Koumé, ancien président de l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS).Le Maroc a fait sauter le plafond de verre des sélections africaines au Mondial. Sur le continent noir, quelles peuvent être les conséquences de cet exploit ?

Ce résultat va décomplexer le football africain. Les autres nations vont se dire que c’est désormais possible pour elles aussi. Car quand on interroge le palmarès du Maroc sur le continent noir, il n’y a qu’un seul trophée : la Coupe d’Afrique des nations (Can) remportée en 1976. Si les Lions de l’Atlas sont parvenus à créer la sensation au Qatar, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria, le Sénégal, le Ghana… voudront également rééditer cette performance. Le Maroc va alors être la référence. Il sera copié. Les autres pays vont essayer de savoir ce qui explique cette performance pour s’en inspirer.

Le Maroc a plusieurs fois échoué à obtenir l’organisation du Mondial. Avec l’épopée qatarie, est-ce qu’il y a des raisons d’espérer pour le Royaume chérifien ?

Le Maroc s’est porté candidat à cinq reprises pour organiser la Coupe du monde de football, notamment celle de 2010 finalement attribuée à l’Afrique du Sud. Maintenant, je crois que ce pays dispose d’une référence sportive avec cette demi-finale contre la France. En outre, le Maroc possède énormément d’infrastructures et d’équipements. Tous les pays africains qui, faute de stades aux normes, ne pouvaient pas jouer chez eux, étaient accueillis par le Maroc pour y disputer leurs matchs. De plus, le Maroc est proche de l’Europe. C’est un carrefour de cultures et de civilisations. Ces Lions de l’Atlas ont fait la publicité du Maroc, du foot marocain et africain. Le Royaume chérifien a donc des atouts s’il se porte candidat pour abriter la Coupe du monde 2030. Celle de 2026 étant déjà attribuée aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Dans un avenir proche, le Maroc pourrait bien être le second pays africain à organiser la compétition.

Comment voyez-vous la demi-finale entre le Maroc et la France ?

L’affiche est inédite en Coupe du monde. Pour moi, c’est du 50-50. Le Maroc a agréablement surpris dans ce tournoi. C’est l’une des équipes, avec les Pays-Bas et l’Angleterre, ayant bouclé le premier tour avec le plus grand nombre de points (7). Défensivement, lesLions de l’Atlas sont très solides (1 seul but encaissé en 5 matchs). Ils vont rencontrer la France, championne du monde en titre. Les Bleusont également fait forte impression. Et la formation de Didier Deschamps a beaucoup de chance. Tout compte fait, ce sera un match équilibré. Les joueurs des deux sélections jouent dans les mêmes championnats. Toutefois, la plupart des Français évoluent dans de grands clubs contrairement aux Marocains. Mais le football reste un sport collectif. De ce fait, on va vers une partie âprement disputée. La seule appréhension qu’on peut avoir pour le Maroc, ce sont les joueurs blessés. On ne sait pas si certains effectueront leur retour à la compétition lors de cette demi-finale.

Sur le plan symbolique, que représente ce duel pour les deux nations ?

Ce match a beaucoup de significations. Le Maroc a été un protectorat français de 1912 à 1956, pendant près d’un demi-siècle. Il y a beaucoup de Franco-Marocains établis dans l’Hexagone depuis très longtemps. Ils y ont fondé des familles. Les Marocains d’origine sont aussi présents en Belgique ou encore en Espagne. Géographiquement, le Royaume chérifien est proche de ces pays européens. Dans l’équipe du Maroc, il y a deux joueurs (Romain Saïss et Sofiane Boufal) qui sont nés en France et y ont été formés. Le sélectionneur Walid Regragui, ayant également vu le jour en France, y a été formé avant de jouer entre autres à Toulouse, Ajaccio et Grenoble. Cette rencontre sera donc particulière à bien des égards.

A Washington, les Etats-Unis et l’Afrique veulent impulser leur relation

Après neuf ans de pause, le Sommet international Etats-Unis – Afrique, se tient à Washington, la capitale fédérale américaine, du 13 au 15 décembre 2022.Ce mercredi 13 décembre s’ouvre à Washington, le sommet Etats-Unis-Afrique. Le sommet vise à rappeler « l’importance des relations américano-africaines et la coopération accrue sur des priorités globales partagées », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Il sera un cadre d’échange des discussions bilatérales et multilatérales entre les Etats-Unis et les pays africains.

Le dernier du genre s’était tenu en 2014, sous le magistère du président démocrate Barack Obama (2008-2016). Arrivé au pouvoir en 2016, le républicain Donald Trump n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain.

Il a fallu l’arrivée d’un autre démocrate au pouvoir Joe Biden,pour ressusciter ce sommet qui accueillera 49 gouvernements africains. L’objectif est d’échanger sur les « défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous, à savoir la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », a annoncé le directeur principal des Affaires africaines, Judd Devermont.

Le premier jour sera consacré aux jeunes leaders de la diaspora africaine. Il sera suivi d’un forum de la société civile et d’une conversation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Le diplomate américain a également annoncé lors d’une conférence de presse en ligne qu’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité sera co-présidée ce mardi 13 décembre par le Secrétaire d’État, Antony Blinken, le Secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin et l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power. « Bien sûr, nous aurons également des sessions sur la coopération sanitaire, la sécurité sanitaire, le soutien à la conversation, l’adaptation au climat et la transition énergétique », ajoute Judd Devermont, mentionnant la tenue d’une session sur « la coopération spatiale américano-africaine ».

Le deuxième jour s’ouvrira sur « un forum d’affaires ». « Il s’agit du troisième forum d’Affaires depuis 2014, axé sur les questions qui comptent vraiment pour nos partenaires africains et pour le secteur privé américain dans les domaines du commerce, de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’agro-industrie et du numérique », précise M. Devermont. « Il comprendra également un déjeuner d’ouverture du secrétaire Blinken et des opportunités pour les entreprises américaines et africaines de réseauter et d’annoncer des accords et d’approfondir vraiment cette importante relation de commerce et d’investissement », ajoute-t-il.

Très attendu, le dernier jour coïncidant au jeudi 15 décembre sera celui des « dirigeants ». « Il débutera par un discours du président Biden. « Nous aurons une discussion sur ce que veulent les Africains et la relation que nous devons avoir à l’avenir », indique-t-il.

 Selon le diplomate américain, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Soudan et l’Erythrée n’ont pas été invités au sommet. Quatre de ces cinq pays, ont la particularité d’avoir subi dans un passé récent des coups d’État militaires. Pour le cas de l’Erythrée, les Etats-Unis ont évoqué l’absence de « relations diplomatiques »

Sport, finance et économie verte au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la qualification de l’équipe aux demi-finales de la Coupe du monde, l’imposition des cigarettes électroniques et le financement de l’économie verte.+Le Matin+ rapporte que la Confédération africaine de football (CAF) a salué la qualification historique de l’équipe nationale marocaine aux demi-finales de la Coupe du monde (Qatar-2022), en tant que première équipe arabe et africaine à atteindre le carré d’or dans l’histoire du Mondial. 

La « CAF » a publié sur son compte officiel de « Twitter » plus d’un post pour célébrer la qualification historique de l’équipe nationale marocaine pour le carré d’or de la Coupe du monde au Qatar. « Leur rugissement est fort et leurs griffes s’affutent…

+L’Economiste+,  qui s’intéresse à l’impôt sur les cigarettes électroniques, fait savoir qu’une mesure prévoit l’augmentation de la quotité du droit d’importation de 2,5% à 40% pour les cigarettes électroniques. Elle vise à limiter l’utilisation des cigarettes électroniques qui, selon l’Organisation mondiale du commerce, participe à l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et du cancer des poumons. 

Surtout que leur consommation a enregistré une hausse considérable durant les dernières années. De plus, une mesure prévoit l’introduction d’une taxe intérieure de la consommation (TIC), à l’instar des liquides pour charger ou recharger les Cigarettes électroniques. Elle vise la protection de la santé des consommateurs, notamment les jeunes, des graves répercussions que provoque la consommation de ces produits et des effets d’addiction qui en découlent, ajoute la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’est associée au Fonds vert pour le climat (GCF) et à l’Union européenne (UE) pour fournir un financement d’un montant maximum de 25 millions d’euros à la Banque Centrale Populaire (BCP) afin de soutenir la transition verte du Maroc. 

Il s’agit de la troisième ligne de crédit que la BERD accorde à la BCP dans le cadre du mécanisme de financement de l’économie verte (GEFF) du GCF, indique un communiqué de l’institution, basée à Londres, cité par le quotidien.

La BCP accordera des prêts secondaires au secteur privé, en particulier aux petites et moyennes entreprises (PME), afin de favoriser les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à celui-ci, détaille la même source.

+L’Opinion+ indique que l’ambassadeur d’Australie au Maroc, Michael Cutts a souligné qu’ en matière de transition énergétique, il y a énormément d’opportunités de coopération que l’Australie et le Maroc peuvent saisir d’autant qu’ils partagent la volonté d’accélérer, le plus rapidement possible, la volonté d’accroitre la part des énergies vertes dans leur mix énergétique. 

Les deux pays ont énormément de potentiel à exploiter, surtout dans l’hydrogène vert, et le Maroc a fait part de sa volonté d’en développer une offre 100% nationale, a précisé Cutts. “L’Australie peut partager son expérience afin d’accompagner le Royaume pour atteindre cet objectif ambitieux”, a-t-il dit dans un entretien, cité par le journal.

La BERD mobilise 25 millions d’euros pour soutenir la transition verte au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’est associée au Fonds vert pour le climat (GCF) et à l’Union européenne (UE) pour apporter un financement d’un montant de 25 millions d’euros à la Banque Centrale Populaire (BCP) afin de soutenir la transition verte du Maroc.Il s’agit de la troisième ligne de crédit que la BERD accorde à la BCP dans le cadre du mécanisme de financement de l’économie verte (GEFF) du GCF, indique lundi un communiqué de l’institution, basée à Londres.

La BCP accordera des prêts secondaires au secteur privé, en particulier aux petites et moyennes entreprises (PME), afin de favoriser les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à celui-ci, détaille la même source.

Financé par la BERD, l’UE et le GCF, un paquet de coopération technique d’une valeur de 4,4 millions d’euros soutiendra la préparation, la mise en œuvre et le suivi global du projet, précise la Banque, soulignant que les fonds seront également utilisés pour renforcer les capacités de la BCP, ainsi que pour des activités de sensibilisation des sous-emprunteurs aux technologies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Le personnel central et régional de la BCP sera également formé à la finance verte tenant compte de la dimension de genre, afin d’aider à surmonter les obstacles à l’offre et à la demande liés au genre, fait savoir la BERD.

De plus, l’UE fournira une subvention de 2,7 millions d’euros qui sera utilisée comme une incitation à la récupération de 10 pc pour les emprunteurs lors de la mise en œuvre réussie de projets éligibles, afin d’encourager les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation.

L’accord de prêt a été signé par Antoine Sallé de Chou, directeur, chef du bureau résident marocain de la BERD, et Mohammed Kamal Mokdad, directeur général de la BCP. La signature a eu lieu en marge de l’étape casablancaise du roadshow « Les Régionales de l’Investissement du Groupe BCP », en présence du président du Groupe Mohamed Karim Mounir, ainsi que de plusieurs personnalités.

La BCP est l’une des principales institutions bancaires du Maroc. Le Groupe BCP, présent dans 32 pays à travers le monde, est la première caisse d’épargne du Maroc et un acteur majeur du financement de l’économie.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et est devenu un pays d’opérations en 2012. À ce jour, la BERD a investi plus de 3,8 milliards d’euros dans le pays à travers 90 projets.

Mondial-2022: qualification historique du Maroc en demi-finale

Le Maroc devient la première nation africaine à disputer une demi-finale de coupe du monde de football.Un exploit historique et mémorable de la sélection marocaine de football. Elle s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du Monde 2022 au Qatar en disposant du Portugal (1-0). Une première pour le Maroc et pour tout le continent africain.

Les Lions de l’Atlas ont battu le Portugal de Cristiano Ronaldo, ce samedi, en quart de finale de la Coupe du Monde (1-0). Une victoire qui les propulse définitivement dans la légende. L’équipe nationale est devenue, en effet la première sélection africaine à atteindre les demi-finales d’un Mondial. Le but de la victoire a été inscrit magistralement par Youssef En-Nesyri à la 42ème minute du jeu.

La sélection marocaine affrontera pour une place en finale le vainqueur de l’autre quart de finale prévu ce soir entre la France et l’Angleterre.

Une liesse indescriptible s’est emparée des différentes villes du Maroc où des foules en rouge et vert déferlent dans les rues et les artères des villes pour fêter la qualification historique du Maroc pour les demi-finales de la Coupe du monde de football aux dépens du Portugal (1-0).

Drapés des couleurs nationales et fous de joie, les supporters des Lions de l’Atlas hommes, femmes et enfants, ont envahi les principales places pour fêter comme il se doit l’exploit mérité des protégés de Walid Regragui. C’est la première fois que le Maroc, terre de football, atteint le carré d’or lors d’un Mondial.

Des chefs d’État arabes et africains ont exprimé leur joie et félicité les Lions de l’Atlas à l’occasion de leur qualification à la demi-finale de la Coupe du monde Qatar 2022.

Sur leurs pages officielles sur Twitter, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, le Président de la République de Djibouti, Ismail Omar Guellah et l’émir de Dubai, Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum ont félicité le Maroc, après sa victoire historique face au Portugal.

Pluie d’hommages

Pour Macky Sall, la qualification du Maroc est « Historique et fantastique ». De son côté, le président de Djibouti a indiqué que « c’est un accomplissement incroyable pour l’équipe marocaine et une source d’inspiration pour tous les pays arabes et africains ».

Des célébrités ont également félicité le Maroc pour cet exploit historique. Ainsi, Sundar Pichai, le président-directeur général de Google a tweeté : « Regarder les scènes à Marrakech (l’une des plus belles villes où je suis allé) est incroyable. Un moment historique, le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales. Félicitations au Maroc ! ».

La chanteuse colombienne Shakira a réagi à son tour à la qualification des Lions de l’Atlas en citant le refrain de sa chanson Waka Waka : « This time for Africa!! » accompagné de l’émoji du drapeau du Maroc.

L’enfant du pays Gad Elmaleh a posté une photo de Walid Regragui porté en héros par les joueurs avec un message : « Historique, et ce n’est pas fini, quelle fierté !! Larmes de joie, on sera avec vous jusqu’au bout ».

Samuel Eto’o, le président de la fédération du Cameroun et légende du football, a exprimé sa joie à son tour sur Twitter : « Incroyable! Le Maroc est le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales. Le continent tout entier vous soutient ». L’ancien joueur du Real Madrid,

Mesut Özil, a partagé sa joie sur ses réseaux-sociaux, quelques minutes après le sifflet final : « Fier, quelle équipe ! Quelle réussite pour le continent africain et le monde musulman. C’est formidable de voir qu’un tel conte de fées est encore possible dans le football moderne, cela donnera à tant de gens tant de pouvoir et d’espoir ! ».

Sport et politique au menu des quotidiens et hebdomadaores marocains

La qualification du Onze national en quart de finale de la Coupe du monde – Qatar 2022, les enseignements de cet exploit sportif et l’appel lancé par les USA et le Maroc aux pays méditerranéens et africains pour adhérer à l’Initiative de sécurité contre la prolifération, sont les principaux sujets traités par la presse quotidienne et hebdomadaire marocaine parue ce samedi.Mardi, le Maroc s’est transformé en un gigantesque sas de décompression à ciel ouvert, après la victoire des Lions de l’Atlas aux dépens de l’Espagne, à l’issue des séances de tirs au but, écrit +Finances News Hebdo+. “Pour la première fois de son histoire, le Royaume accède à un quart de finale d’une Coupe du monde. Pour la première fois, un pays arabe figure parmi les 8 meilleurs pays d’un Mondial. 

Pour la première fois, un entraîneur africain emmène son pays à ce niveau de la compétition mondiale”, souligne l’hebdomadaire. Les Lions de l’Atlas, soutient-il, ont été les gentils matadors d’une Roja dont le “tiki-taka” fut, au bout du compte, bien stérile. “Après une corrida victorieuse, nos lions ont besoin d’une bonne paella. N’est-ce pas ?” 

Sous le titre “Les leçons des Lions, au-delà de l’exploit sportif”, +La Nouvelle Tribune+ écrit que ce momentum n’est pas seulement footballistique, “il couronne les avancées multiples que le Maroc a accompli ces vingt dernières années, les efforts diplomatiques face aux grandes puissances de ce monde et la gestion exemplaire de la pandémie de la Covid-19 par les autorités”.

Autant d’éléments qui confortent notre Soft Power, poursuit le journal, faisant savoir que les Marocains ont besoin de leaders, jeunes et expérimentés, qui peuvent contribuer grâce à leur audace et leur ambition à faire du Maroc une nation moderne et compétitive. Les valeurs de respect, de convivialité et de fraternité entre les Marocains méritent de redevenir au cœur de nos interactions, insiste-t-il, relevant que cette fierté que l’on projette face à tous d’être Marocains, doit être constamment dans nos esprits lorsqu’on travaille au développement de notre pays.

+Le Matin+ rapporte que les États-Unis d’Amérique et le Maroc ont encouragé tous les pays méditerranéens et africains à adhérer à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) et à prendre part aux futurs événements liés à la PSI. 

Dans un communiqué conjoint du Département d’Etat US et du ministère marocain des Affaires étrangères, rendu public suite à la clôture de la Réunion de la PSI pour l’Afrique du Nord, tenue du 6 au 8 décembre à Tanger, Washington et Rabat ont invité « tous les pays méditerranéens et africains qui n’ont pas encore adhéré à l’Initiative de sécurité contre la prolifération à le faire et à participer aux futurs événements liés à la PSI », ajoute le quotidien.

Le Sommet de Ryad augure d’une nouvelle ère dans les relations sino-arabes

Ce fut une journée chargée dans la capitale saoudienne, Ryad, qui a accueilli plus d’une trentaine de chefs d’État, de gouvernement et d’organisations internationales, à l’occasion des deux sommets, l’un sino-arabe et l’autre Pays de Golfe-Chine, en présence du président chinois Xi Jinping.L’attention arabe envers la Chine, la deuxième plus grande économie du monde après les États-Unis, s’est accompagnée d’un grand élan médiatique, à un moment où des centaines de journalistes ont afflué pour couvrir les détails d’un sommet arabo-chinois sans précédent, dont certains l’ont qualifié de « surprenant », tandis que d’autres l’ont décrit comme un « message politique » adressé à l’Occident.

À la lumière de la divergence des analyses et des opinions, l’attention s’est portée sur les discours des dirigeants participant au sommet. C’est le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, le Premier ministre, qui a ouvert le sommet par un discours dans lequel il a déclaré que la relation qui lie les pays arabes à la Chine est « historique et basée sur le respect mutuel, l’amitié et la coopération ».

Il a ajouté que les pays arabes portent un grand intérêt à « la croissance soutenue et à l’essor accéléré » de la Chine, en se concentrant sur la thématique du Sommet qu’est la dualité « coopération et développement ».

Cependant, le prince héritier saoudien a déclaré que le sommet augure d’une « nouvelle étape » pour faire avancer les relations entre les pays arabes et la Chine, exprimant son intérêt à « poursuivre la coopération arabo-chinoise, d’une manière qui serve nos objectifs communs et les aspirations de nos pays et peuples ».

Confiance et partenariat

Quant au président chinois Xi Jinping, qui est à Riyad depuis mercredi dernier, il a décrit le sommet comme « un événement charnière dans l’histoire des relations sino-arabes, ce qui augure d’un avenir meilleur dans les relations entre les deux parties ».

Le président chinois, qui a signé jeudi un accord de partenariat stratégique global avec le roi saoudien Salman bin Abdelaziz, a rappelé dans son discours aux dirigeants la route des caravanes et la route de la soie, ajoutant que « l’esprit de l’amitié sino-arabe est concrétisé dans la solidarité, la synergie, l’égalité, le bénéfice mutuel, l’inclusivité et bénéfice mutuel ».

Le Chef de l’Etat chinois a souligné que son pays et les pays arabes « se font confiance et sont liés par des relations de fraternité », qualifiant ce sommet de « partenariat stratégique basé sur une coopération globale et un développement commun pour un avenir meilleur ».

L’arme nucléaire

Pour sa part, le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré lors de la conférence de presse tenue à l’issue de la cérémonie de clôture du Sommet, que cette rencontre n’est pas fortuite, mais son organisation a été planifiée en 2001.

Il avait affirmé dans son discours lors du sommet que « les pays arabes jouissent individuellement des meilleures relations avec la Chine, mais l’effort déployé pour développer les relations collectivement, comme nous le faisons aujourd’hui à travers ce sommet, amène les relations entre les deux parties à un niveau supérieur », notant que « aujourd’hui, la Chine est le plus grand partenaire commercial du monde arabe ».

 Il a cité deux dossiers importants. Le premier est le soutien de la Chine aux droits inaliénables du peuple palestinien, notamment son droit légitime à établir son État indépendant sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, appelant la Chine à soutenir les efforts palestiniens pour devenir membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies.

 Il a également évoqué la question du changement climatique et de la non-prolifération nucléaire, une question « d’une grande importance pour notre région arabe, à la lumière de la recherche incessante par l’Iran de la technologie pour l’armement nucléaire, avec son insistance à ne pas soumettre ses installations nucléaires à l’inspection, ainsi qu’à la lumière du refus d’Israël d’adhérer au Traité de non-prolifération des armes nucléaires ».

De son côté, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, dont le pays a établi des relations diplomatiques avec la Chine depuis 1965 et est considéré comme son premier partenaire commercial, a estimé que ce sommet « est une consécration de la volonté politique commune d’établir un modèle coopératif qui soutient un partenariat stratégique ».

Il a expliqué que le contexte régional et international actuel et les crises sécuritaires, économiques et environnementales, plaident pour l’importance de ce sommet, qui est de nature à contribuer, avec les autres mécanismes de coopération, à « approfondir le dialogue sino-arabe pour relever les défis auxquels nous sommes tous confrontés ».

 Il a souligné que « l’un des plus importants de ces défis est la nécessité de consolider la sécurité et la paix dans notre région arabe », notant que « cela ne sera atteint qu’avec l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Al-Qods-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales et à l’Initiative de paix arabe ». De même, il est nécessaire d’accélérer les voies de règlement pacifique des crises existantes en Libye, en Syrie et au Yémen.

 Le président mauritanien a déclaré que le Forum de coopération sino-arabe « peut y contribuer de manière significative », ajoutant que « les espoirs que nous portons sur ce Sommet sont larges ».

 Respect de la souveraineté des Etats

Le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc est disposé pleinement à concourir efficacement à rehausser le niveau du partenariat stratégique sino-arabe, dans tous les domaines, en « faisant preuve d’un engagement immuable en faveur des Causes arabes justes et légitimes, et pour qu’émerge un ordre politique et économique mondial plus équitable et équilibré, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États et conformément au principe de non-ingérence dans leurs affaires intérieures ».

Dans un discours adressé à ce Sommet, et dont lecture a été donné par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Souverain salue « les initiatives sino-arabes qui seront adoptées lors de ce sommet, et affirme qu’il est disposé à prendre une part active à la mise en application des recommandations qui seront formulées dans la « Déclaration de Riyad ».

Selon lui, le but ultime est de faire avancer le partenariat stratégique sino-arabe, de jeter des bases solides pour construire un avenir commun qui garantisse les moyens de coopération entre les parties, d’encourager l’investissement, de mettre à niveau l’économie et d’améliorer ses performances, de promouvoir les conditions qui permettent au citoyen arabe d’accéder à la société du savoir et de la communication.

Le Roi a fait observer que les relations sino-arabes se diversifient et évoluent sur les plans politique, économique, commercial, culturel et humain, relevant que ces relations « recèlent un potentiel important qu’il convient de mettre à profit de manière optimale afin qu’elles contribuent à concrétiser les aspirations du monde arabe à un essor économique effectif et à davantage de progrès scientifiques et technologiques, grâce notamment à la réalisation de projets de développement, au renforcement des infrastructures et des équipements logistiques, au développement humain et au transfert de technologie ».

« La Chine est le premier partenaire économique des pays arabes. Néanmoins, les échanges commerciaux entre les deux parties demeurent en deçà des potentialités existantes, même s’ils ont enregistré des niveaux satisfaisants en termes de volume, de diversité et d’intensité, atteignant environ 240 milliards de dollars en 2020 », a souligné le Souverain marocain.

Et de faire remarquer que la balance commerciale accuse également un déficit considérable en ce qui concerne les exportations arabes vers la Chine (hormis les exportations de pétrole et de gaz).

Le Roi du Maroc a appelé à une action conjointe pour encourager et diversifier les exportations arabes vers la Chine et pour que « ces exportations agissent comme un levier essentiel de promotion de l’économie arabe dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des services ».

Par ailleurs, les touristes chinois dans les pays arabes sont encore moins nombreux que leurs homologues arabes qui choisissent comme destination la République de Chine, a-t-il relevé, préconisant une « action accrue pour une augmentation, de part et d’autre, de leur nombre ».

« Ainsi, nous serons plus aptes à concrétiser ce à quoi nous aspirons tous : davantage de rapprochement et d’interaction entre les peuples arabes et le peuple chinois ami », a insisté le Souverain.

Les USA et le Maroc encouragent les pays méditerranéens et africains à adhérer à l’Initiative PSI

Les États-Unis d’Amérique et le Maroc ont encouragé tous les pays méditerranéens et africains à adhérer à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) et à prendre part aux futurs événements liés à la PSI.Dans un communiqué conjoint du Département d’Etat US et du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, rendu public suite à la clôture de la Réunion de la PSI pour l’Afrique du Nord, tenue du 6 au 8 décembre à Tanger, Washington et Rabat ont invité « tous les pays méditerranéens et africains qui n’ont pas encore adhéré à l’Initiative de sécurité contre la prolifération à le faire et à participer aux futurs événements liés à la PSI ».

La Réunion de Tanger, « la première du genre dans la région », a démontré le partenariat et les engagements pour contrer les menaces des armes de destruction massive (ADM) dans la région, souligne la même source.

« Durant trois jours, des responsables civils et militaires de dix gouvernements ont passé en revue les tendances en matière de prolifération des ADM, les instances juridiques internationales et nationales liées à l’interdiction des ADM et les questions relatives à l’arrêt et à l’inspection des cargaisons transportant de présumées ADM, de leurs vecteurs et des matériaux connexes », explique le communiqué.

Selon la même source, l’événement comprenait également des exposés d’experts, un exercice de simulation basé sur un scénario, en plus d’une visite au port de Tanger Med pour observer une inspection de cargaisons.

La PSI a été créée en 2003 afin d’arrêter ou d’entraver les transferts d’armes de destruction massive, de leurs vecteurs et des matériels connexes à destination et en provenance des États et des acteurs non étatiques suscitant des inquiétudes en matière de prolifération.

A ce jour, 107 États ont approuvé la déclaration des principes d’interception de la PSI et se sont engagés à prendre des mesures efficaces pour interdire les transferts d’ADM conformément à la législation nationale et aux obligations internationales, à adopter des procédures simplifiées pour un échange rapide d’informations et à renforcer les lois et cadres nationaux et internationaux pertinents.

Mondial 2022 : le Maroc fait cap sur les demi-finales

Les Lions de l’Atlas sont allés, mardi dernier, au bout d’eux-mêmes pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.L’équipe nationale du Maroc, arrivée au Qatar sur la pointe des pieds, vit actuellement un rêve éveillé. À Doha, la capitale de cet émirat du golfe Persique, le rugissement des Lions de l’Atlas s’entend désormais à des kilomètres à la ronde.

Ils ne sont toujours pas rassasiés. Pourtant, leurs différentes proies composent à n’en pas douter un festin. La dernière en date, l’Espagne, a cru pouvoir échapper aux crocs acérés avant de voir le piège se refermer sur elle.

À l’Education City Stadium, surnommé « le diamant du désert » en raison de sa façade scintillante, le Maroc a vaincu la Roja dans un match dantesque. Comme à leur habitude depuis le début de la compétition, les Lions de l’Atlas ont laissé le ballon à leurs vis-à-vis, seulement 23 % de possession, pour foncer droit devant dès la récupération du cuir.

Face à une formation espagnole rodée au tiki-taka, le jeu de possession inventé par le génie néerlandais Johan Cruyff lorsqu’il dirigeait le FC Barcelone entre 1988 et 1996, le Maroc a fait montre d’une résilience à toute épreuve. En souffrant beaucoup ensemble sans jamais rompre.

En fait, l’équipe façonnée par le sélectionneur Walid Regragui est une forteresse quasi imprenable. Dans ce Mondial, seul le Canada a fait trembler les filets marocains. « Et encore, c’est un but contre son camp du défenseur central Nayef Aguerd », souligne Jamal Waalam, journaliste à 2M (télévision publique).

Les Espagnols eux n’ont pas eu cette chance. Sous les huées d’un stade acquis à la cause marocaine, les hommes de Luis Enrique ont monopolisé la balle et multiplié les passes (967 réussies) dans toutes les parties de la pelouse afin de déstabiliser les lignes de défense.

Mais durant 120 minutes, la Roja a rarement été en position idéale (13 tirs pour 1 cadré). La faute, glisse Sahelinko Cissokho, journaliste à MEDI 1 TV (privée), à des adversaires habités « par la grâce divine et portés par un vent d’épopée » qui jouaient le match de leurs vies.

De l’infranchissable gardien Yassine Bounou au besogneux avant-centre Youssef En-Nesyri en passant par le roc Romain Saïss, le couteau suisse Sofiane Amrabat, l’imprévisible Hakim Ziyech et le dribbleur fou Sofiane Boufal, le plan de jeu de l’ancien coach du Wydad Athletic Club a été exécuté presque à la perfection. N’eut été la maladresse déconcertante de Walid Cheddira, lancé en cours de match, le Maroc aurait même plié la partie avant la séance des tirs au but, fatidique pour l’Espagne.

Vainqueur du Trophée Zamora, décerné par le célèbre quotidien sportif espagnol Marca, à l’issue de la saison 2021-2022, « Bono », le dernier rempart marocain portant les couleurs du FC Séville en club, est entré dans la tête des héritiers des champions du monde 2010 pour y semer le doute.

Résultat, Pablo Sarabia, Carlos Soler et Sergio Busquets, désignés par leur entraîneur, ont manqué leurs tentatives. Le premier nommé a vu son tir croisé mourir sur le poteau tandis que les frappes des deux autres ont rencontré la main ferme de Yassine Bounou.

Côté marocain, excepté Badr Benoun, Abdelhamid Sabiri, Hakim Ziyech et Achraf Hakimi n’ont pas tremblé. Le piston du Paris Saint-Germain, d’un sang-froid remarquable, s’est même offert une panenka pour la balle de match. L’Espagne est à terre, le Maroc au septième ciel.

Après le Cameroun (1990), le Sénégal (2002), le Ghana (2010), l’Afrique place à nouveau l’un de ses représentants en quarts de finale de la Coupe du monde. En six phases finales, 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018, le Maroc n’était sorti des poules qu’au Mexique.

« Le peuple attendait depuis longtemps une qualification au second tour. C’est incroyable. Cette victoire a été célébrée jusque tard dans la nuit. C’était une véritable fête », raconte M. Waalam.

 « C’est un exploit retentissant. On ne réalise pas à quel point Walid Regragui, nommé à la tête de cette équipe à un peu plus de trois mois de ce Mondial, est en train d’écrire l’histoire. Je n’ai jamais vu les Marocains aussi fiers. Ils sont tous ivres de bonheur », constate aussi M. Cissokho.

Briser le plafond de verre

Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est rentré dès le premier match à élimination directe. Le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu intégrer le tableau final du tournoi. Le Maroc est alors l’unique sélection africaine toujours présente au Qatar. Les Lions de l’Atlas, ayant auparavant tenu tête à la Croatie (0-0), surpris la Belgique (2-0) et dominé le Canada (2-1), veulent prolonger la chasse.

Samedi, à 15 heures Temps Universel, ils essaieront d’épingler le Portugal à leur tableau de chasse. « Ce quart de finale s’annonce très difficile. La Seleção, qui a battu la Suisse sur le score de six buts à un en huitièmes de finale, est en pleine forme. Elle a une grande confiance en son potentiel offensif. Ça va être une véritable opposition de styles », analyse le journaliste de la 2M.

Pour ce qui est censé être la toute dernière Coupe du monde de la superstar Cristiano Ronaldo, le Portugal de l’entraîneur Fernando Santos est une belle équipe. Si dans l’arrière-garde, Pepe (39 ans) fait encore de la résistance, les jeunes ont par la force des choses pris le pouvoir en attaque. C’est depuis le banc de touche que « CR7 » a assisté au récital offensif de Bruno Fernandes, Bernardo Silva, João Félix, Gonçalo Ramos, auteur d’un triplé, face aux Suisses.

« Le Portugal est d’un autre calibre, mais c’est faisable. C’est aussi un pays voisin du Maroc comme l’Espagne. Il n’y a pas de complexe à nourrir. Les Lions de l’Atlas n’ont rien à perdre. L’espoir est permis car c’est onze contre onze », soutient le journaliste de MEDI 1 TV.

Cependant, les exigences du chauve Regragui, latéral droit, quand il lui restait des cheveux, du Maroc battu (2-1) en finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2004 par la Tunisie, demande des efforts physiques continus. Le hic est que les corps de ses soldats commencent à être éprouvés. Le capitaine Saïss, touché à une cuisse en prolongations, a serré les dents jusqu’au coup de sifflet final du duel contre l’Espagne.

« Amrabat a joué sous infiltration. Ziyech était fatigué. Idem pour Noussair Mazraoui. Aguerd a également eu un pépin », a ajouté Jamal Waalam, avant de déduire que « la condition physique sera un aspect important face au Portugal ».

Il va donc falloir surveiller l’infirmerie des Lions de l’Atlas. À défaut de pouvoir compter sur ses hommes de base, le premier sélectionneur africain en quarts de finale d’un Mondial aura recours à d’autres ressources dans « un groupe homogène », se persuade Sahelinko Cissokho pour qui « l’équipe marocaine dégage une sérénité » inébranlable.

À ce stade de la grand-messe du foot, le Maroc est l’une des quatre formations encore invaincues. « On s’autorise donc à rêver d’aller plus loin, d’être la première équipe du continent noir à dépasser les quarts de finale. On croit en notre destin », martèle M. Waalam. Les étoiles sont à portée de main. Dès lors, il ne faut surtout pas qu’elles filent entre nos doigts, doivent certainement se dire les Marocains dans le Royaume chérifien et dans la diaspora.

La Chine exprime son rejet de toute attaque visant le territoire et les intérêts saoudiens

La Chine a exprimé son rejet de toute attaque visant le territoire et les intérêts saoudiens, et de toute action qui interférait dans les affaires intérieures du royaume, selon une Déclaration conjointe publiée à l’issue du sommet saoudo-chinois, qui s’est tenu jeudi à Ryad, en présence du président chinois, Xi Jinping.Publiée ce vendredi, la Déclaration indique que la partie chinoise « a exprimé son soutien au royaume dans la préservation de sa sécurité et de sa stabilité, et affirmé sa ferme opposition à toute action qui interférait dans les affaires intérieures du Royaume d’Arabie saoudite », rejetant toute attaque visant les civils, les installations civiles, les territoires et les intérêts saoudiens. »

Ceci fait allusion aux attaques menées par la milice Houthi pendant des années contre le territoire saoudien, dont certaines visaient des intérêts vitaux tels que les champs pétrolifères et les aéroports.

Dans la déclaration finale conjointe, les deux parties s’engagent à soutenir les intérêts fondamentaux de l’un et de l’autre, la préservation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale et chacune des parties, et à défendre le principe de la non-ingérence dans les affaires des États.

 Les deux parties ont signé un accord de partenariat stratégique global ainsi que 35 accords couvrant divers domaines de coopération.

Les deux pays ont insisté sur le renforcement de leur coopération dans le domaine de l’énergie en tant que partenariat stratégique important », se félicitant du volume des échanges pétroliers bilatéraux, du fait du potentiel et des ressources pétrolières abondantes du Royaume, et le vaste marché chinois.

Ils ont également souligné « l’importance d’une stabilisation des marchés mondiaux du pétrole ».

Pour sa part, la partie saoudienne a exprimé son « aspiration à attirer l’expertise chinoise pour participer aux grands projets futurs du Royaume, et son souci de permettre les investissements saoudiens en République populaire de Chine et de surmonter les difficultés auxquelles elle est confrontée ».

La Chine a invité l’Arabie saoudite pour être le pays d’honneur de la 6ème édition de l’Expo Chine-pays arabes en 2023.

Ryad et Beijing signent un accord de partenariat stratégique 

Le Royaume d’Arabie saoudite et la Chine ont signé, ce jeudi 8 décembre 2022, un accord de partenariat stratégique, en plus de 35 accords d’investissement, en marge du sommet sino-saoudien, qui se tient à Riyad, en présence du président chinois Xi Jinping.Mercredi, le roi Salman bin Abdelaziz d’Arabie Saoudite s’est entretenu avec le président chinois au palais Al-Yamama à Riyad, en présence du prince héritier et Premier ministre, le prince Mohamed bin Salman bin Abdelaziz, des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans nombre de domaines.

Dans une déclaration à la presse, le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled Al-Faleh, a souligné que ces accords dépassent largement les domaines traditionnels de partenariat entre l’Arabie saoudite et la Chine.

Il a ajouté que l’énergie est fortement présente à travers les énergies renouvelables en particulier, mais il y a aussi des accords très importants dans les secteurs des communications et des technologies de l’information, la santé, le bâtiment, les matériaux de construction, les métaux et les mines, et les industries des matériaux avancés tels que l’aluminium, où il est prévu la mise en place de projets intégrés pour les industries de l’aluminium sur la côte de la mer Rouge.

Le ministre a fait savoir qu’une grande partie de ces industries permettront au Royaume de se positionner comme un leader des chaînes d’approvisionnement à l’avenir, soulignant que la visite du président chinois dans le Royaume « reflète le souci des dirigeants des deux pays de développer et de renforcer les relations et le partenariat bilatérales dans tous les domaines, y compris l’économie et l’investissement ». Ce qui est de nature à « contribuer à accélérer le rythme de la coopération économique et d’investissement entre les deux pays ».

La Chine est le premier partenaire commercial de l’Arabie saoudite au cours des cinq dernières années, avec un volume d’échanges de près de 83 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 39% par rapport à l’année précédente.

L’Arabie saoudite mise sur la Chine en tant que partenaire de la réforme économique « Vision 2030 », car elle cherche à impliquer les entreprises chinoises dans des mégaprojets ambitieux visant à diversifier l’économie loin des combustibles fossiles.

Parmi les plus importants de ces projets figure la future ville de « Neom », qui nécessitera des investissements de l’ordre de 500 milliards de dollars, et qui s’appuiera fortement sur la technologie de reconnaissance faciale et la détection.

L’un des accords les plus importants signés est sans nul doute le plan d’alignement de la Vision 2030 du Royaume sur l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un plan qui permettra à l’Arabie saoudite, grâce à sa situation géographique, de relier trois continents : l’Asie, l’Europe et l’Afrique.

Arrivé mercredi à Ryad, pour une visite officielle de trois jours, le président chinois Xi Jinping prendra part à deux autres sommets : Le sommet sino-arabe et le sommet Pays de golfe-Chine.