Social, enseignement et cyberespace au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du lancement d’un nouveau round du dialogue social, la réforme de l’université et la protection du cyberespace sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement d’un nouveau round du dialogue social, estime que le gouvernement est déterminé à s’engager dans un vrai dialogue social qui soit constructif, responsable et durable.

La démarche du gouvernement tend à rompre avec la technique du donnant-donnant, qui s’inscrit dans le très court terme avec un contenu contextuel, pour ne pas dire éphémère, puisque donner signifie « concéder dans une logique étroite de petits arrangements ».

En revanche, le gouvernement semble opter pour la démarche gagnant-gagnant, qui a pour philosophie fondatrice l’amélioration et la construction collective dans la durée, relève le quotidien.

Quand un des partenaires, l’État par exemple, commence par faire le premier pas en donnant une suite positive à une ou plusieurs demandes, cela est plus un gage de bonne volonté qu’une concession temporelle ou de l’ordre du marchandage tactique, estime-t-il.

L’Economiste, qui aborde la réforme de l’université, constate que chaque année, plus de la moitié des bacheliers qui veulent suivre un enseignement universitaire choisissent les facultés des sciences juridiques, économiques et sociales, pour s’inscrire majoritairement en droit en arabe, précisant que lors de cette rentrée, ces facultés, parce que libres d’accès et ne pouvant refuser des places aux nouveaux arrivants, continuent “d’entasser” leurs effectifs, estimés entre 130.000 et 140.000 nouveaux étudiants.

“Des profs encadrant seuls jusqu’à plus de 344 étudiants (cas de Tétouan), des jeunes assis par terre pour pouvoir suivre les cours, une minorité qui obtiendra sa licence en trois ans (18%), une moitié qui jettera l’éponge pour quitter le système sans aucun diplôme… Et à la sortie, un quart de chômeurs parmi les diplômés”, déplore-t-il.

Il se demande jusqu’à quand ces facultés devront “subir ce scénario” dont des dizaines de milliers de jeunes paient les frais et si elles ne méritent pas, à elles seules, un plan d’urgence, d’autant plus que l’actuelle équipe en charge du secteur n’a toujours pas décliné son plan d’action, un an après sa prise de fonction, et qu’elle ne prévoit sa réforme pédagogique de la licence qu’à partir de septembre 2023.

+Le Matin+ écrit que les mesures adoptées par le Maroc pour protéger le cyberespace ont permis au Royaume de gagner 43 points et se classer 50ème à l’échelle mondiale selon l’Indice mondial de la cybersécurité, publié par l’Union internationale des Télécommunications. C’est ce qu’a affirmé Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’administration de la défense nationale.

Le ministre délégué a indiqué que cette avancée se traduit par les efforts déployés par le Maroc en termes de renforcement de la cybersécurité au niveau national et l’engagement constant de l’administration de la Défense Nationale dans la création d’un environnement favorable pour faciliter l’accès aux services numériques et dématérialiser les services publics.

Le Maroc élu au Comité Exécutif de la Communauté des Démocraties pour la période 2022-2024.

Le Royaume du Maroc a été élu au Comité Exécutif de la Communauté des Démocraties pour la période 2022-2024.Cette élection consacre les choix démocratiques du Royaume et son engagement constant et irréversible en faveur de la promotion et de la protection des libertés, du renforcement des institutions démocratiques et de l’élargissement de la participation politique, en droite ligne avec son rôle actif et responsable et ses contributions substantielles et multiformes aux travaux de la Communauté des Démocraties, dans un esprit constructif et de coopération, et ce, depuis son adhésion en 2006, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Elle constitue un témoignage de l’intégralité des 27 pays membres du Conseil d’Administration de la Communauté des Démocraties de l’engagement volontariste du Royaume en faveur du renforcement de la démocratie. Un engagement qui se traduit, sur le plan national, par un processus de réformes et d’initiatives audacieuses et novatrices visant la consolidation de la démocratie et la modernisation de la société dans le respect des valeurs universelles de l’égalité, du pluralisme et de la modération, précise le ministère.

Ainsi, le Maroc, après avoir été membre du Conseil d’administration, siégera désormais au Comité Exécutif de la Communauté des Démocraties aux côtés du Canada, de la Pologne, de la République de Corée, de la Roumanie et des États-Unis.

Le Maroc, l’un des plus anciens membres de la Communauté des Démocraties, et le seul pays de la région MENA à faire partie de la communauté, restera engagé à promouvoir la démocratie et à soutenir activement l’adhésion aux valeurs démocratiques communes, aux droits de l’Homme et à l’Etat de droit, telles qu’indiquées dans la Déclaration de Varsovie, conclut le communiqué.

Gazoduc Nigéria Maroc : Signature d’un mémorandum entre la CEDEAO, le Nigéria et le Maroc

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Nigéria et le Maroc ont signé ce jeudi 15 septembre à Rabat un mémorandum d’entente pour confirmer leur volonté de concrétiser le mégaprojet de Gazoduc Nigéria-Maroc.Un Mémorandum d’Entente a été signé ce jeudi 15 septembre entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest »CEDEAO », représentée par M. Sediko Douka, Commissaire Infrastructure, Energie et digitalisation, la République Fédérale du Nigéria, représentée par Mallam Mele Kolo Kyari, Président Directeur Général de la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » et le Royaume du Maroc, représenté par Mme Amina Benkhadra, Directeur Général de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM ».

Selon un communiqué conjoint des trois parties, ce Mémorandum d’entente confirme l’engagement de la CEDEAO et l’ensemble des pays traversés par le gazoduc à contribuer à la faisabilité de cet important projet qui une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.

Ce projet stratégique participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable, souligne le même communiqué. 

 Le gazoduc aura également des retombées économiques considérables sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement. Le projet permettra ainsi de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.  

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les Etats enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

Ce projet stratégique participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, à l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable.

Le gazoduc aura également des retombées économiques considérables sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement.

Le projet permettra de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Economie, stress hydrique et santé au menu des quotidiens marocains

L’industrie automobile, le stress hydrique et les enjeux de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’industrie automobile, écrit que la trajectoire de l’industrie automobile marocaine est une leçon grandeur nature sur plusieurs décennies qui s’offre aux stratégistes, qui doivent dessiner aujourd’hui ce que devraient être l’économie et l’industrie de demain si le Maroc veut réussir le challenge de garder ou améliorer ses positions mondiales.

Naturellement, le Maroc a débuté, il y a très longtemps, comme site de sous-traitance avec de l’assemblage de voitures de différentes marques.

Mais, à la fin des années 90 et début 2000, s’est opéré un premier virage avec l’apparition pour la première fois dans l’histoire de l’industrie automobile nationale du concept de la voiture économique basée sur la notion d’intégration locale, constate le journal.

Aujourd’hui, et comme le montrent les projets de voitures électriques de Renault et Peugeot, le Maroc est devenu résolument une plate-forme industrielle où se conçoivent les innovations du futur, relève-t-il.

Il est donc passé, en l’espace de 4 décennies, du statut de «façonnier», où en sont encore beaucoup d’autres pays similaires pas loin, à celui d’acteur de l’avenir, c’est-à-dire un «Game changer» de l’industrie automobile mondiale, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique du stress hydrique, écrit que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et qu’il se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue fixé à 500 m3 par personne et par an, estimant que dans une perspective à plus long terme, la réduction de la disponibilité en eau et la baisse des rendements agricoles pourraient réduire le PIB à hauteur de 6,5%!

Pour le pays, une seule solution s’impose: revoir de fond en comble sa politique hydraulique qui ne répond plus aux besoins, recommande le quotidien.

L’irrégularité des pluies est devenue un fait récurrent et il faut faire avec et l’intégrer dans les futures stratégies, note-t-il, soulignant qu’un changement radical doit s’opérer dans la perception et l’attitude à l’égard de la ressource eau.

+L’Opinion+ déplore que l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), mise en place en vue de couvrir les risques et frais de soins de santé des assurés et leurs familles, passe sous silence les maladies rares, encore boudées par les aides financières de l’Etat.

Ces maladies dites orphelines, qui touchent près de 1,5 million de personnes dans le monde entier, dont plusieurs milliers au Maroc, continuent de ravager non seulement la santé des patients, mais également leurs bourses.

Parmi elles, figurent la mucoviscidose, qui détruit les voies respiratoires et digestives du patient, et l’albinisme qui restent, selon de nombreux médecins interrogés, sous-diagnostiqués, car onéreux.

A l’instar de ces deux maladies, beaucoup d’autres ne bénéficient d’aides financières et médicamenteuses que de la part du corps caritatif qui leur est entièrement consacré, et des fonds voués à la recherche médicale, déplore-t-il, souhaitant que l’AMO puisse couvrir ne serait-ce qu’une infime partie de la prise en charge de ces personnes vulnérables, afin de pouvoir parler de l’édification d’un véritable État social, gage de la refonte du système de Santé, dictée par le Nouveau Modèle de Développement.

Le Kenya retire sa reconnaissance de la Rasd

Fraichement élu président du Kenya, William Ruto a retiré sa reconnaissance de « RASD » et décidé d’entamer les étapes pour la fermeture de aa représentation à Nairobi.Un communiqué conjoint, dont des passages ont été rendus public par le site web du Palais d’Etat de la République du Kenya (State House), à la suite de la remise, ce mercredi, d’un message du Roi Mohammed au chef de l’Etat kényan, indique que « la République du Kenya a décidé de révoquer sa reconnaissance de la pseudo +RASD+ et d’entamer les étapes pour la fermeture de sa représentation dans le pays. »

« Par respect du principe d’intégrité territoriale et de non-ingérence, le Kenya apporte son soutien total au plan d’autonomie sérieux et crédible proposé par le Royaume du Maroc, en tant que solution unique basée sur l’intégrité territoriale du Maroc, » pour résoudre ce différend, souligne le communiqué conjoint.

Nasser Bourita a été reçu mercredi 14 septembre 2022 par le nouveau président kényan William Ruto

« Le Kenya soutient le cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour parvenir à une solution politique durable et permanente au différend sur la question du Sahara, » ajoute la même source.

Dans Son message, le Roi Mohammed VI félicite M. William Samoei Ruto pour son élection en tant que 5ème président de la République du Kenya et salue l’achèvement réussi des élections démocratiques dans le pays en août 2022, soulignant que ces échéances consolident la position du Kenya en tant que pays phare en matière de démocratie au niveau du continent.

Le Souverain salue en outre la promesse du président kényan de renforcer et d’approfondir les relations bilatérales actuelles entre son pays et divers États d’Afrique et d’ailleurs.

Pour sa part, M. William Ruto a exprimé sa volonté et son engagement à travailler avec le Souverain pour le renforcement des relations entre les deux pays.

 Les deux pays se sont engagés à hisser leurs relations diplomatiques bilatérales au niveau de partenariat stratégique dans les 6 prochains mois, souligne le communiqué, ajoutant que la République du Kenya s’est engagée à ouvrir son ambassade à Rabat.

 De même, il a été convenu d’accélérer immédiatement les relations économiques, commerciales et sociales entre les deux pays, notamment dans les domaines de la pêche et de l’agriculture et la sécurité alimentaire (importation d’engrais).

Il s’agit également des domaines de la santé, du tourisme, des énergies renouvelables, de la collaboration en matière de sécurité, ainsi que des échanges culturels, religieux et interpersonnels.

Le message Royal a été remis par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Le projet de loi de Finances pour 2023, l’investissement au Maroc et la question des concentrations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Evoquant le projet de loi de Finances 2023, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’exercice des arbitrages risque d’être encore plus complexe au regard de la conjoncture et des perspectives à l’échelle mondiale mais aussi à cause des contraintes et priorités nationales.

Réformes sociales à accélérer de manière urgente, stress hydrique, soutien et préservation du pouvoir d’achat, accompagnement des secteurs économiques pour consolider la reprise post-Covid… tout cela nécessitera évidemment des budgets vertigineux que le gouvernement devra mobiliser, estime le journal.

Pour autant, et malgré l’énorme poids que tout cela représente sur les finances publiques, il y a visiblement encore des marges de manœuvre budgétaires non encore exploitées, des poches de gaspillage, des ressources à réallouer de manière plus pertinente et impactante, estime-t-il, exhortant les « faiseurs de budgets publics » à “démontrer de nouveaux talents en matière de chirurgie financière”.

+L’Economiste+, qui aborde l’investissement au Maroc, estime que les “mésaventures” des investisseurs sont légion : procédures administratives complexes et imprécises, passe-droits, absence de conseils et d’informations, coût élevé des terrains et une multitude d’intervenants, entre autres.

L’acte d’investir est un ensemble de grands paris, mais “ils valent le coup s’ils évoluent dans un environnement administratif et juridique attractif et sain avec à la clé la création d’emplois et de richesse”, note la publication.

L’investissement a besoin d’une “orchestration globale” des compétences des pouvoirs publics et des partenaires privés, plaide-t-il.

Au-delà du cadre juridique et réglementaire à proprement parler, la Charte de l’investissement doit ratisser large et se concentrer sur la convergence entre les différents acteurs de l’acte d’investissement, soutient-il, estimant nécessaire de garantir sa flexibilité et son adaptabilité rapide avec les nouveaux défis.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la question des concentrations, écrit que le Conseil de la concurrence, décidé à fait preuve de flexibilité depuis juin dernier, a opté pour la procédure transactionnelle et accordé la possibilité aux entreprises de régulariser leur situation vis-à-vis de la loi, en notifiant les opérations de concentration non déclarées jusqu’alors.

Pour le quotidien, cette démarche privilégiée par le régulateur vise à inspirer confiance aux opérateurs pour qu’ils puissent se rattraper, en échange d’une réduction de la sanction.

Même les entreprises qui n’ont pas encore réalisé de chiffre d’affaires pourront régler leur ardoise en payant une amende forfaitaire de 500.000 dirhams, selon une nouvelle décision publiée lundi, ajoute-t-il.

On a beau privilégier la méthode amiable pour mettre fin aux problèmes des opérations non-notifiées, rien n’aboutira si les entreprises persistent dans leur méconnaissance du droit de la concurrence, déplore-t-il.

Renault Tanger produira son 1er véhicule électrique dès 2023

Renault Group a annoncé, ce mardi, l’affectation à l’usine de Tanger de la fabrication de « Mobilize Duo », véhicule électrique dédié à la mobilité partagée.Cette annonce a eu lieu lors de la célébration du 10ème anniversaire de son installation au Maroc, indique le constructeur automobile dans un communiqué.

Inaugurée le 9 février 2012, l’usine de Tanger s’est imposée comme le catalyseur de la transformation de l’ensemble de la filière automobile marocaine. Symbole du partenariat entre Le Royaume du Maroc et Renault Group, cet anniversaire célèbre l’ensemble des acteurs publics et privés qui travaillent main dans la main pour le développement de la filière industrielle automobile, première filière exportatrice au Maroc depuis 2014, poursuit la même source.

L’usine totalise aujourd’hui plus de 2,3 millions de véhicules produits en 10 ans pour plus de 70 destinations à travers le monde. Son essor demeure indissociable de la success story de la marque Dacia au Maroc et dans le monde avec la production des modèles de renom de la marque : Lodgy et Dokker dans toutes leurs versions, en plus d’être au cœur de la fabrication de toutes les générations de Dacia Sandero, le véhicule le plus vendu aux particuliers en Europe depuis 2017 et best-seller au Maroc, gage du succès du « Made in Morocco », souligne le Groupe.

Et la même source de la rappeler que depuis mai 2021, le site industriel tangérois a accueilli la fabrication de ses premiers véhicules de la marque Renault avec l’arrivée des nouveaux modèles Express et Express Van, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour le marché national et international. 

Révolutionnaire et symbole du carbone neutre sans rejet d’effluent industriel, l’usine affirme sa position dans le dispositif industriel du groupe, assure la même source. 

« Nous célébrons, aujourd’hui, un partenariat réussi qui s’ouvre sur des horizons stratégiques et prometteurs. Renault conforte, de nouveau, son rôle d’acteur locomotive du développement de la filière automobile au Maroc ; une filière qui opère à pas sûrs sa transition vers l’électrification et la mobilité durable. Le lancement de la production du 1er véhicule électrique sur les chaînes de Tanger illustre l’attractivité affirmée de la plateforme marocaine. Nous avons les moyens et les compétences de réaliser notre objectif et de relever notre défi », a déclaré à cette occasion le ministre marocain du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour. 

L’usine de Tanger, un des piliers du dispositif industriel du groupe, va ainsi accueillir la fabrication de Mobilize DUO. L’introduction de DUO à l’usine de Tanger sera portée par l’investissement d’une nouvelle ligne de montage d’une capacité extensible à 17000 véhicules par an, qui intégrera le process propre à la spécificité d’un véhicule électrique.

Mobilize Duo est une solution de mobilité partagée conçue pour répondre aux besoins des villes et des opérateurs d’autopartage. Véhicule pour deux personnes, 100% électrique, compact et connecté, Mobilize DUO vise à intégrer 50% de matériaux recyclés dans sa fabrication et à être recyclable, en fin de vie, à 95%.

Politique et développement au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement et les disparités régionales sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.L’Economiste, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée du gouvernement, écrit qu’un nouveau vent semble souffler cette année sur la rentrée sociale, notamment la hausse des pensions de retraite CNSS (5%), finalement débloquée par le ministère des Finances.

En plus des dossiers qu’il faudrait régler, tels que l’emploi, la croissance, l’inflation et l’investissement, les alertes inquiétantes et persistantes de l’enseignement, tant sur la baisse des compétences que sur la crise des valeurs, sont d’une « criante actualité », comme en témoignent la colère et le ras-le-bol dans les rangs des enseignants à la veille de la rentrée universitaire, à cause de leur statut dont la réforme “traîne depuis plus d’un an et demi”, relève le journal.

Aujourd’hui, la crise globale qui joue sa partition n’est pas seulement sociale et économique, mais aussi de confiance, celle qui dépend de la concrétisation de tous les engagements pris et de l’évaluation de la justesse des orientations des politiques publiques, estime-t-il.

+L’Opinion+ estime que les projections du gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2023 sont “trop optimistes” tant elles restent tributaires d’une pluviométrie sinon exceptionnelle, pour le moins normale.

Or, l’optimisme n’a plus sa place dans le monde actuel, marqué par un contexte politiquement, économiquement et, surtout, climatiquement incertain, relève l’éditorialiste.

De ce fait, l’anticipation et la prévision sont devenues tellement difficiles à notre époque où les changements climatiques et l’instabilité géopolitique semblent s’installer dans la durée pour devenir des paramètres quasiment structurels.

D’où la nécessité impérieuse pour un pays comme le Maroc de devenir “antifragile”, c’est à dire que tout choc “doit faire l’objet d’un retour d’expérience à même de permettre à l’État et à la société de s’adapter aux nouvelles réalités, en vue de réagir rapidement et efficacement au cas où ces événements venaient à se reproduire”, suggère-t-il

Revenant sur le problème des disparités régionales, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que d’année en année les disparités s’amenuisent entre régions en termes de création de richesses, les écarts entre les 12 régions du Maroc sont encore “flagrants”, estimés par le HCP à quelque 70 milliards DH (1 euro =10,8 DH) en termes de PIB.

Ce chiffre n’est en fait qu’une moyenne arithmétique qui ne reflète pas l’ampleur du fossé entre les extrêmes, surtout que cette estimation ne rend compte que d’un seul agrégat économique, à savoir le PIB, qui est loin de renseigner de manière précise sur le niveau de performance d’une région, fait remarquer la publication.

Amorcer une transformation véritable des régions passera nécessairement par l’élaboration non pas simplement de plans de développement régionaux, comme c’est déjà le cas, mais de vrais contrats de performance collectifs qui engagent les gestionnaires de territoires envers les pouvoirs publics, la population, les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires institutionnels et économiques, préconise-t-il.

La BM accord un prêt de plus de 236 millions d’euros pour le développement du Nord-Est du Maroc

Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, lundi à Rabat, un accord de prêt d’un montant de 236,7 millions d’euros pour le financement du projet de Développement économique du Nord-Est du Maroc. a été signé, lundi à Rabat, par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel. Signé par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel, cet accord de prêt fait suite à la rencontre entre la ministre marocaine et le Vice-Président pour la région MENA à la Banque mondiale, Ferid Belhaj, qui effectue une visite de travail au Maroc les 12 et 13 septembre 2022, indique un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances.

A cette occasion, la ministre de l’Économie et des Finances a remercié la Banque mondiale pour l’appui et l’accompagnement, tant financier que technique, que cette institution apporte au Maroc pour la concrétisation des chantiers de réformes prioritaires lancés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dont le programme de généralisation de la protection sociale, la réforme du secteur public et les stratégies sectorielles de nouvelle génération, ajoute la même source.

Pour sa part, le Vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre la BM et le Maroc, soulignant à cet égard, la disposition de la Banque à poursuivre son soutien aux efforts de développement économique et social du Royaume. Les deux parties ont réaffirmé, par ailleurs, leur volonté commune de réussir l’organisation des prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en octobre 2023 à Marrakech.

En marge de cette réunion, la Banque mondiale a présenté son Rapport sur le Climat et le développement au Maroc, élaboré en collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, note le communiqué.

Maroc : hausse des cas de divorce

Le Maroc a affiché ces deux dernières années une hausse galopante des cas de divorce. Un constat que le ministre de la Justice explique par une prise de conscience dans le couple de la nécessité de gérer les divorces sur la base de l’entente et du dialogue et l’assouplissement de la procédure de divorce en cas d’accord entre les deux parties.S’exprimant lors de la séance orale de la chambre des représentants, le ministre cde la Justice, Abdellatif Ouahbi a rappelé que les cas de divorce avaient connu une baisse depuis l’entrée en vigueur de la Moudawana en 2004, avant de repartir à la hausse en 2021 pour atteindre 26.957 cas (+6.585 par rapport à 2020).

Toutefois, a-t-il relevé, la part du divorce par consentement mutuel dans le total des cas de divorce a sensiblement augmenté (76% contre 7% en 2004). Le ministre a attribué les raisons de cette situation à plusieurs facteurs, dont la prise de conscience croissante du couple de l’importance de mettre fin à la relation conjugale de manière amicale, de résoudre les conflits familiaux par le dialogue pour parvenir à un accord, la souplesse et la facilité qui caractérisent ce type de divorce.

Il a par ailleurs indiqué que le divorce révocable est sur une tendance baissière, soit 526 cas en 2021 contre 7.146 cas en 2004.

Le ministre a rappelé les évolutions apportées par le code de la famille en la matière et dont l’objectif est de protéger les droits de la femme et de préserver l’intérêt de l’enfant.

«Le code de la famille comprend de nombreuses garanties pour faire progresser l’institution de la famille avec toutes ses composantes pour lui permettre de continuer à remplir ses fonctions de première cellule de la société», note le ministre.

Il a rappelé les mesures restrictives pour réduire les abus dont le mari pouvait faire usage et éviter ainsi le préjudice qui résulte du divorce que ce soit pour la femme ou les enfants.

Le Foraf veut faire des régions d’Afrique des « pôles structurants »

La première édition du Forum des régions d’Afrique (Foraf) « s’est avérée être un succès », selon les organisateurs.Clap de fin sur le Foraf. Tenu du 8 au 9 septembre à Saïdia, dans la région de l’Oriental au Maroc, le tout premier Forum des régions d’Afrique (Foraf) a réuni environ 500 délégués venus de 30 pays dont 21 pays du continent. Plus de 80 présidents de gouvernements régionaux africains ont participé à cet « événement historique » qui a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives autour de la gestion des collectivités africaines.

La Déclaration de Saïdia a souligné notamment la nécessité de faire des régions d’Afrique des pôles structurants du développement durable du continent et des étapes importantes dans la construction de « l’Afrique intégrée que nous voulons », selon un communiqué reçu à APA. Elle a également affirmé l’importance d’appeler les gouvernements nationaux et les partenaires du développement à s’assurer que les moyens financiers de mise en œuvre des politiques publiques nationales et des agendas mondiaux atteignent les budgets des gouvernements régionaux.

Un des moments clés de la clôture du Foraf a été « la présentation de sa feuille de route qui a été élaborée pour fixer des objectifs concrets à tous les présidents des régions d’Afrique et les inviter à renforcer leurs gouvernements régionaux, financièrement, techniquement et démocratiquement », précise le document. Elle prend en compte « le plan décennal » de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), organisatrice du Foraf, soulignant que ce plan est plus connu sous le nom de GADEPPA 2.0.

Les participants se sont « engagés à collaborer » avec le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) et Afreximbank, avant d’encourager le secrétariat de CGLU Afrique à établir un protocole d’accord avec les institutions susmentionnées. La feuille de route sera traduite en un plan d’action qui sera élaboré par un groupe de travail composé de cinq membres dont un par région. Ce plan de travail sera présenté lors du Conseil Panafricain de CGLU Afrique qui se tiendra à Tanger, du 1er au 3 novembre 2022.

Politique et sport au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement, le sommet de la Ligue arabe et les actes de violence dont ont fait l’objet l’équipe nationale de football des moins de 17 ans en Algérie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que les politiques publiques, les réformes importantes ainsi que les programmes de différentes natures lancés par les pouvoirs publics comportent inévitablement des actions invisibles pour l’opinion publique, mais déterminantes pour la réussite, telles que le travail énorme de mise à niveau législative, légale et réglementaire, en plus de la reconfiguration des outils et dispositifs administratifs.

Le volume de travail de révision législative auquel a dû s’atteler le gouvernement au lendemain de sa nomination pour pouvoir mettre en marche le plus rapidement possible la généralisation de la protection sociale, la réforme de l’éducation ou de la santé, en est le parfait exemple, explique le quotidien.

Des programmes comme Forsa, Awrach ou encore les dispositifs de soutien d’urgence ont retenu l’attention de l’opinion seulement à travers les chiffres des bénéficiaires ou des financements alloués.

Mais presque personne ne s’attarde sur les milliers d’acteurs et de partenaires qui ont dû être mobilisés, les milliers de conventions et contrats qui devaient être préparés et signés, la multitude de détails complexes à régler sur les plans juridique, technique, administratif et logistique, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur le sommet de la Ligue arabe prévu en novembre en Algérie, écrit que le « cafouillage diplomatique » enregistré lors de la 158ème session du Conseil de la Ligue arabe organisée le mardi 6 septembre au Caire, donne un avant-goût de l’ambiance du prochain Sommet de cette même ligue au cas où il aurait réellement lieu.

Sans doute emporté par l’“enthousiasme habituel” qui marque ce genre de conclaves entre «frères arabes», le secrétaire général de la Ligue, Ahmad Abu El-Gheit, a en effet affirmé que le différend entre le Maroc et la Tunisie était dépassé, à l’issue d’un entretien entre le ministre tunisien des Affaires étrangères et son homologue marocain, Nasser Bourita.

Mais, le même jour, ce dernier a rectifié le coche en déclarant que “la position du Maroc par rapport à l’accueil grave et inacceptable par le chef de l’État tunisien du chef de la milice séparatiste, reste inchangée”, souligne l’éditorialiste.

Historiquement, les Conseils de la Ligue arabe et surtout ses Sommets ont toujours été friands de ce genre de déclarations ainsi que d’effets de manchettes sur de supposées réconciliations, alliances et déclarations de paix, qui prenaient souvent le dessus sur les explications franches et sérieuses.

L’objectif étant de gérer l’urgence et de créer l’illusion d’un monde arabe uni et de Sommets réussis, avec tout ce que cela implique comme dividendes politiques pour le pays organisateur et ses dirigeants, en l’absence d’actions et de résultats concrets, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde les actes de violence dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine des moins de 17 ans par les joueurs et supporters algériens, à l’issue de la finale de la Coupe arabe disputée jeudi en Algérie, écrit qu’au regard de la gravité des actes “barbares” commis contre des jeunes, les sanctions infligées par la commission disciplinaire de l’Union arabe de football sont insignifiantes.

Pour la publication, cette “barbarie” ne peut être justifiée par le prétexte d’un “acte isolé”, car “le scénario était bel et bien écrit à l’avance”, d’autant plus que le stade n’était pas sécurisé.

Ces actes “inadmissibles” démontrent que la junte militaire au pouvoir a réussi à inculquer à une jeunesse livrée à elle-même, la haine du Maroc, en le diabolisant à longueur de journées dans les médias publics et privés, estime-t-il.

Ils remettent encore une fois à l’ordre du jour la sécurité des Marocains en Algérie, surtout qu’Alger va abriter début novembre le Sommet arabe, met-il en garde.

Foot: Le coach marocain dévoile sa liste élargie avec un retour de Hakim Ziyech

Le nouveau coach des Lions de l’Atlas, Walid Regragui, a dévoilé, ce lundi , une liste élargie de 31 joueurs qui prendront part à une concentration lors de ce mois de septembre. Durant ce stage, le Maroc disputera deux matchs amicaux contre le Chili, le 23 septembre à Barcelone, et le Paraguay, le 27 du même mois à Séville.Ces deux rencontres amicales serviront de préparation pour les Lions de l’Atlas à la Coupe du monde prévue au Qatar en novembre et décembre prochains. A l’issue du tirage au sort, le Maroc se trouve au groupe F qui comprend la Belgique, la Croatie et le Canada.

Cette liste de Regragui est marquée par le retour de Hakim Ziyech et Younès Belhanda.

On note également les absences de Nayef Aguerd, Adam Masina, Tarik Tissoudali, pour blessure, ainsi que Fayçal Fajr et Ayman Barkok non-retenus pas le nouveau patron des Lions.

Cette liste comporte également quelques novices tels Walid Cheddira, attaquant de Bari (Italie) et Hamza El Moussaoui, latéral gauche de la RSB.

Ci-dessous la liste des 31 joueurs convoqués par Walid Regragui:

Gardiens: Yassine Bounou – Munir Mohamedi – Anas Zniti – Ahmed Reda Tagnaouti.

Défenseurs: Achraf Hakimi – Noussair Mazraoui – Badr Benoun – Samy Mmaee – Romain Saiss – Yahya Attiat Allah – Jawad El Yamiq – Achraf Dari – Hamza El Moussaoui.

Milieux de terrain: Sofyan Amrabet, Younès Belhanda – Selim Amallah – Ilias Chair – Azzedine Ounahi – Yahya Jabrane – Abdelhamid Sabiri – Amine Harit.

Attaquants: Hakim Ziyech – Soufiane Rahimi – Munir El Haddadi – Ayoub El Kaabi – Youssef En-Nesyri – Abdessamad Ezzalzouli – Zakaria Aboukhlal – Sofiane Boufal – Ryan Mmaee – Walid Cheddira.

Entrée en vigueur de l’accord de suppression de visas entre le Togo et le Maroc

L’accord de suppression des visas de circulation entre le Togo et le Maroc est entré en vigueur vendredi, a indiqué le ministère togolais des Affaires étrangères dans un communiqué.« Le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur informe les citoyens togolais qu’à compter de ce jour l’accord du 21 juillet 2022, portant suppression des visas pour les détenteurs de passeports ordinaires entre la République togolaise et le Royaume du Maroc est officiellement entrée en vigueur », souligne le communiqué.

Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a invité, à cet effet, tout Togolais se rendant sur le territoire marocain à « se conformer aux lois et règlements en vigueur dans le Royaume ».

En juillet dernier, rappelle–t-on le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, ont signé l’accord portant sur la suppression de visas au profit des ressortissants marocains et togolais, titulaires de passeports ordinaires.

Egalement, la République du Togo a ouvert un consulat général à Dakhla, marquant ainsi son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale.

L’ouverture de cette représentation diplomatique reflète l’appui constant de la République du Togo à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et les liens forts unissant les deux Chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et son frère, Son Excellence M. Faure Gnassingbé, président de la République togolaise.

Supercoupe d’Afrique: La Renaissance de Berkane remporte le sacre

La Renaissance sportive de Berkane (RSB) a remporté la Supercoupe d’Afrique 2022 pour la première fois de son histoire, en battant le Wydad de Casablanca par 2 buts à 0, samedi soir au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.Les Oranges l’ont emporté grâce à des réalisations de Charki El Bahri (32è) et Sofian Moudane (71è, s.p.).

La RSB remporte ainsi la première Supercoupe 100 pc marocaine. Les Rouges ont disputé ce trophée après avoir décroché leur troisième titre de Ligue des champions, aux dépens d’Al-Ahly du Caire (2-0), alors que les Oranges ont gagné leur deuxième Coupe de la CAF en battant les Sud-africains d’Orlando Pirates (5-4 t.a.b, 1-1 après prolongation), lors de la finale disputée au Nigéria.

Ce match, au goût de revanche pour les Wydadis, qui s’étaient inclinés face à leur adversaire du jour en finale de la Coupe du Trône (2020-2021), a été à la hauteur des attentes des milliers des spectateurs venus assister à cette rencontre.

La première tentative sérieuse d’ouvrir le score est intervenue à la 22è minute, quand Charki El Bahri a sauté plus haut que tout le monde et frappé de la tête mais le portier Reda Tagnaouti était bien en place pour écarter le danger.

A la réception d’un centre de Hamza Moussaoui, El Bahri a réussi à trouver la brèche dans la défense wydadie et ouvrir le score de la tête (31è).

Le Wydad a failli égaliser six minutes plus tard, mais Hamza Hamyani a sauvé les meubles devant Yahya Jabrane.

En deuxième période, Aymen El Hassouni a été à deux doigts d’égaliser (68è), mais sa frappe sèche à l’entrée de la surface de réparation est bien contrée par le gardien berkani.

Une minute plus tard, Amine Aboulfath commet l’irréparable en fauchant Chadrack Lukombe en pleine surface de réparation. L’arbitre de la rencontre n’hésite pas à désigner le point de pénalty, transformé avec succès par Sofian Moudane (71è).

La réaction des Wydadis n’a pas été à même de prétendre revenir dans la partie. Pis encore, la RSB a failli inscrire un troisième but sur pénalty, encore une fois, mais l’arbitre algérien Mustapha Ghorbal est revenu sur sa décision après recours au VAR (86è).

Sous la houlette de son nouvel entraîneur Houssine Ammouta, le WAC ambitionnait de remporter ce trophée pour la deuxième fois de son histoire, après celui de 2017, décroché aux dépens de TP Mazembe 1-0 (Coupe de la CAF), alors que les Berkanis l’ont disputé en 2021 (défaite contre Al-Ahly 2-0).

La pollution de l’air tue 10.000 personnes chaque année au Maroc

Au Maroc, sur 100 décès causés par la pollution, 47% sont dus à des maladies d’origine respiratoires comme l’asthme ou la bronchopneumopathie chronique obstructive.Selon l’OMS, 7 millions de décès annuellement à travers le monde sont causés par l’air pollué, dont 3.2 millions morts dues à l’air intérieur pollué., rapporte samedi le quotidien marocain +Le Matin+.

Selon l’OMS, la pollution de l’air est le principal facteur contribuant à la charge de morbidité liée à l’environnement et l’une des principales causes évitables de décès et de maladie dans le monde. 99 % de la population mondiale respire aujourd’hui un air pollué.

Un constat peu rassurant selon le chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi qui affirme que 9 personnes sur 10 sur terre respirent un air pollué. Selon la même source, 7 millions de décès annuellement à travers le monde sont causés par l’air pollué, dont 3.2 millions morts dues à l’air intérieur pollué, sachant que nous passons près de 90% de notre vie dans des espaces clos incluant le lieu de résidence, les écoles et les lieux de travail.

L’OMS explique ce phénomène par l’utilisation de foyers ouverts polluants ou de simples fourneaux pour cuisiner, qui sont alimentés au kérosène, à la biomasse (bois, déjections animales et résidus agricoles) et au charbon.

Toutefois, l’air extérieur, demeure le principal coupable en causant 3.8 millions décès par an. La pollution atmosphérique est multi-facteurs puisqu’elle émane, entre autres, de l’énergie domestique utilisée pour la cuisson et le chauffage, des véhicules, de la production d’électricité, de l’agriculture sans oublier l’incinération des déchets et l’industrie.

Sur le plan local, selon une étude nationale du ministère de la Santé datant de 2019 citée par Dr Tayeb Himdi, le Maroc comptabilise, chaque année, 10.000 décès directement liés à l’insalubrité de l’air. Respirer un air pollué est également une des causes principales de l’émergence ou de l’aggravation d’une panoplie de maladies.

D’après la même source, sur 100 décès causés par la pollution, 47% sont dus à des maladies d’origine respiratoires (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive…), 27% d’ordre cardiaques (AVC et autres accidents vasculaires cérébraux), 18% sont liés à des attaques cérébrales et 8% sont causés par le cancer du poumon déclenché par la pollution.

On peut atténuer la pollution de l’air dans les espaces clos, souligne Dr Himdi, en aérant fréquemment les pièces 10 à 15 minutes matin et soir afin de renouveler l’air et opter, dans la mesure du possible, pour les énergies propres afin de rafraîchir ou chauffer son espace de vie ou de travail, recommande-t-il.

A l’échelle mondiale, l’OMS recommande de “réduire les principales sources de pollution de l’air ambiant grâce à des politiques et à des investissements favorisant une utilisation durable des sols, des énergies domestiques et des moyens de transport plus propres, des logements, des centrales électriques et des usines économes en énergie, et une meilleure gestion des déchets municipaux”.

Education, administration et aérien au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réforme de l’enseignement, la gestion de la chose publique et l’ouverture de ligne aérienne Casablanca-Doha, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie éco+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, estime que ce secteur est devenu « un des moutons noirs » des secteurs sociaux, estimant qu’aucune réforme entreprise dans ce sens n’est parvenue à accoucher d’un système éducatif qui ressuscite une école publique, sur les vestiges de laquelle ont fleuri des établissements privés hors de prix et des missions étrangères qui ouvrent comme des franchises.

De la “spirale infernale” qui a enfoncé notre école publique dans “les abysses des plus mauvais systèmes éducatifs au monde”, le Maroc n’arrive pas à s’en sortir depuis des décennies, déplore le journal, soulignant que cet échec du système éducatif est une réalité, mais qu’il n’est pas pour autant une fatalité.

C’est pourquoi, le ministre de l’Education nationale a placé sa première rentrée des classes sous le signe de retour aux fondamentaux : calcul, lecture et activité physique pour tous, en plus de l’introduction de réforme de fond dans des classes pilotes.

Mais la clé de réussite de la future réforme repose sur une équation pas si évidente à résoudre : satisfaire un corps enseignant qui s’est paupérisé tout en investissant dans les établissements et les pédagogies d’apprentissage, alors que le budget de l’Education nationale a explosé, fait-t-il remarquer.

Révolutionner le statut des enseignants est le premier pas dans ce long chemin que sera la réforme du système éducatif. “Benmoussa cherche à l’harmoniser depuis les vacances de printemps, sans parvenir pour autant à réussir à faire valider sa copie de statut unifié, alors qu’il espérait réussir cette épreuve avant ce retour aux classes”, relève-t-il.

+Tel Quel+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, estime qu’un “coup de mou” semble s’être encore une fois emparé de la chose politique. “Peu de paroles pour expliquer et encore moins d’actes pour rassurer”, relève l’hebdomadaire.

La léthargie peut sans doute s’expliquer en partie par la nature même de la séquence que l’on vit, puisque deux des plus grands chantiers de l’histoire du royaume sont en cours de démarrage, à savoir la généralisation de la protection sociale et la réforme de l’enseignement, mais les résultats de ce travail ne seront visibles que sur les moyen et long termes, constate-t-il.

Le chef de gouvernement est évidemment attendu pour remettre de la consistance dans des projets essentiels, mais son absence de réaction peut signifier deux choses: soit il n’a pas pris la pleine mesure des enjeux en vigueur, ce qui semble invraisemblable, soit le niveau d’autorité apte à faire avancer ces dossiers dépasse son périmètre, note-t-il.

“Il faut le dire sans détour, c’est l’impulsion royale qui a traditionnellement mis de l’huile dans les rouages des grands projets”, fait-il savoir.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé la relance à compter du 12 septembre, de sa route aérienne directe reliant l’aéroport Mohammed V de Casablanca et l’aéroport Hamad International de Doha (Qatar). 

Suspendue depuis mars 2020 en raison de la crise sanitaire, cette ligne sera reprise à raison d’un vol par jour, indique la compagnie nationale dans un communiqué cité par le quotidien, ajoutant que les vols seront opérés en Boeing 787-9 d’une capacité de 302 sièges dont 26 en classe Affaires.

La Fédération marocaine condamne les agressions barbares subies par les Lionceaux de l’Atlas en Algérie

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a condamné fermement les agressions « barbares » dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine par les joueurs et le public algériens, à l’issue de la finale de la Coupe arabe, disputée jeudi soir à Oran en Algérie. »Suite aux actes anti-sportifs et aux agressions barbares dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine des moins de 17 ans, au terme de la finale de la Coupe arabe qui les a opposée à leurs homologues algériens, la FRMF a adressé une lettre à l’Union arabe de la discipline pour exprimer son indignation suite aux actes barbares et brutaux des joueurs algériens et du public qui a envahi le terrain », déplore l’instance fédérale dans un communiqué.

La FRMF a exprimé son « étonnement » face à l’absence totale de la sécurité lors de cette rencontre marquée par une grande présence des supporters et qui s’est déroulée dans un climat tendu avant et durant le match, et a demandé à l’union arabe de prendre des mesures fermes, conformément aux lois et règlements régissant la pratique du football.

« La FRMF, qui regrette profondément le défaut de fair-play lors de cette finale, va recourir à tous les moyens juridiques afin d’assurer les droits des Lionceaux de l’Atlas et consacrer les principes de fair-play qui ont été complètement absents lors de ce match qui a mis aux prises des enfants âgés de moins de 17 ans », conclut le communiqué.

Talwar confirmé par le Sénat américain à son poste d’ambassadeur au Maroc

Le Sénat américain a confirmé M. Puneet Talwar, à son poste d’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Royaume du Maroc. « Notre partenariat avec le Maroc est axial pour la paix, la sécurité et la prospérité régionales », souligne un tweet de l’ambassade américaine à Rabat.

Avant sa nomination en tant qu’ambassadeur US au Maroc, M. Puneet occupait le poste de conseiller principal au département d’État.

De 2014 à 2015, sous la mandature de l’ex-président démocrate Barack Obama, il avait a occupé le poste de secrétaire d’État adjoint aux affaires politico-militaires. Il a été l’un des principaux conseillers d’Obama au Moyen-Orient et a joué un rôle central dans la négociation secrète de l’accord sur le nucléaire iranien.

Avant son arrivée à la Maison Blanche, de 1995 à 1999, puis de 2001 à 2008, le diplomate américain a été conseiller en chef pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie du Sud auprès de Joe Biden au sein de la commission des relations étrangères du Sénat américain.

Il a ensuite travaillé au sein du personnel de planification des politiques du Département d’État des États-Unis de 1999 à 2001. Il a été conseiller en politique étrangère pour la Chambre des représentants des États-Unis et a été assistant spécial du président et directeur principal pour l’Irak, l’Iran et les États du Golfe au Conseil de sécurité nationale de 2009 à 2014.

Education, économie et sécurité au menu des quotidiens marocains

L’enseignement supérieur privé, les enjeux de la création des Cités des métiers et des compétences et la lutte contre le phénomène du terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Économiste+, qui aborde l’enseignement supérieur privé, écrit qu’à l’instar d’autres pans de l’économie, les écoles et universités privées ont bénéficié des vertus de la concurrence, qui les « a contraintes de tirer leurs standards vers le haut ».

La reconnaissance de l’Etat, leur permettant de délivrer des diplômes équivalents, et surtout les obligeant à respecter des normes strictes de qualité, les a aussi poussées à se surpasser, relève le journal.

Mais, on ne peut pas encore parler aujourd’hui d’“un match public privé au niveau du supérieur”, car, “dans l’absolu, le privé continue d’occuper à peine 5% des effectifs du secteur”, fait-il savoir.

La bataille n’est, toutefois, pas définitivement remportée, puisqu’avec leur autonomie financière, leur flexibilité, leur ancrage à l’international, leurs doubles diplômes, leurs accréditations internationales, les établissements privés peuvent aller encore plus loin, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la création des Cités des métiers et des compétences, écrit que ces premiers sites de la nouvelle génération de l’OFPPT accueilleront leurs promotions dans quelques jours.

Ces nouveaux temples de la formation professionnelle, dont la réalisation a été lancée il y a quelques années déjà sous l’impulsion personnelle du Souverain, sont censés être plus que de simples centres ou instituts à vocation de former de jeunes compétences dans divers domaines.

Elles ont pour vocation, en plus des compétences purement techniques, d’être aussi des complexes du savoir et de l’innovation continue, car elles sont appelées à former aujourd’hui les compétences pour le Maroc du futur, relève le quotidien.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ estime que le terrorisme, qui s’est entre-temps largement mondialisé, “semble plus que jamais toquer à notre porte”, puisque son épicentre géographique s’est dangereusement rapproché de nos terres pour se situer désormais dans notre voisinage immédiat, en Afrique et précisément au Sahel.

Ce qui appelle une politique et des actions volontaristes et anticipatrices en vue de garantir la sécurité du Royaume, à l’image de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue en mai dernier au Maroc, ou encore la 1ère Réunion ministérielle des États Africains Atlantiques, tenue en juin à Rabat, qui sont venues consacrer la position du Royaume comme acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme, estime l’éditorialiste.

Sur ce registre, et loin de toutes velléités de leadership régional, comme se plaisent à le proférer les adversaires de notre pays, la démarche du Maroc répond à un seul objectif, celui de “la prévention des effets d’un conflit qui frappe à nos portes”, explique-t-il.

Décès d’Elizabeth: Le Maroc perd une « grande amie spéciale qui était profondément respectée » (Souverain)

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à Charles III, roi du Royaume Uni, suite au décès de la reine Elizabeth II.Dans ce message, le roi indique avoir appris avec une « profonde tristesse le décès de Votre mère, sa majesté la reine Elizabeth II. Qu’elle repose en paix”.

En cette triste circonstance, le souverain exprime, en son nom, et en celui de la Famille royale et du peuple marocain, à Charles III, à l’ensemble des membres de l’auguste famille royale et au peuple britannique ses sincères condoléances et sa profonde sympathie.

Le Roi implore le tout-puissant de leur accorder force et réconfort face à cette perte tragique.

Dans ces circonstances les plus difficiles, le souverain se remémore, avec beaucoup d’estime, « les qualités et les mérites de cette illustre reine qui se tenait, invariablement, comme un symbole de la grandeur du Royaume-Uni, consacrant sa vie entière aux services de son pays ».

“Sous le règne de cette monarque exceptionnelle, le Royaume Uni a réalisé beaucoup de progrès et prospérité et acquis une grande stature aussi bien sur le plan régional qu’international”, écrit le roi dans ce message.

Avec la disparition d’Elizabeth II, le royaume du Maroc a perdu une « grande amie spéciale qui était profondément respectée », souligne le roi, ajoutant que la Reine « tenait particulièrement à renforcer l’amitié de longue date entre nos deux monarchies séculaires ».

Le Maroc accueille le 1er Forum des régions d’Afrique

La rencontre va concrétiser la mise en œuvre des décisions de la 8e édition du Sommet Africités organisée à Marrakech en novembre 2018.Du 08 au 10 septembre 2022, aura lieu à Saïdia (Maroc), dans la région de l’Oriental, la première édition du Forum des Régions d’Afrique (FORAF).

Ce Forum, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est organisé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), en collaboration avec l’Association des Régions du Maroc (ARM), le Conseil de la région de l’Oriental (CRO) et la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc.

Cette rencontre, qui a pour thème « La contribution des Collectivités Régionales au développement durable et à la dynamique d’intégration de l’Afrique », est une concrétisation de la mise en œuvre des décisions prises par l’Assemblée Générale de CGLU Afrique lors de la 8ème édition du Sommet Africités, tenue à Marrakech en novembre 2018, explique Madame Fatimetou Abdel Malick, présidente de CGLU Afrique.

« Le lancement du FORAF est une étape importante dans le processus d’intégration de l’Afrique, un grand pas vers l’émergence de l’Afrique des Peuples », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à APA.

L’évènement réunira, pour la première fois, les présidents (e)s des Régions, Comtés, États fédérés de plus de 20 pays africains qui ont un deuxième niveau de collectivités territoriales décentralisées tels que le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, etc.

Plus de 400 participants (e)s vont discuter du rôle des Gouvernements régionaux dans la définition et la mise en œuvre des stratégies de développement et d’intégration, des missions des gouvernements régionaux parmi lesquelles, le développement économique, social et culturel des territoires ; l’équipement, l’attractivité et la compétitivité des territoires.

L’adaptation au changement climatique, la durabilité et la résilience des territoires ; et la contribution des territoires à l’atteinte des Objectifs de développement durable seront aussi abordées.

Maroc: Le Tchad annonce l’ouverture prochaine d’un Consulat général à Dakhla

Le Tchad a informé, mercredi, à travers une note verbale, les autorités marocaines de sa décision d’ouvrir prochainement un Consulat Général à Dakhla, au Sahara marocain, indique le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.Selon les autorités tchadiennes, cette décision s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles entre le Roi Mohammed VI  et le président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, précise le ministère dans un communiqué.

Et d’ajouter que cette décision de « ce pays africain frère confirme et traduit la qualité des liens bilatéraux, par son soutien à la souveraineté du Royaume sur son Sahara, à son intégrité territoriale et à son unité nationale ».

Sommet de la Ligue arabe: Un émissaire algérien sera reçu au Maroc

Le ministre algérien de la Justice, porteur d’invitations pour le prochain sommet de la Ligue arabe, est attendu au Maroc. A ce titre, il sera reçu à Rabat, indique le ministère des Affaires étrangères.Le ministre algérien de la Justice sera reçu au Maroc. C’est ce qu’indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. «Dans le cadre de la préparation du prochain Sommet arabe, prévu à Alger, le 1er novembre 2022, les autorités algériennes ont décidé de dépêcher plusieurs émissaires dans les capitales arabes, porteurs d’invitations à tous les Chefs d’Etat des pays membres de la Ligue Arabe», explique mercredi le ministère dans un communiqué.

Ainsi, le ministre de la Justice algérien sera dépêché au Maroc, après l’Arabie saoudite et la Jordanie, tandis que le ministre de l’Intérieur remettra la même invitation au Sommet à la Tunisie et à la Mauritanie. «C’est dans ce contexte que le ministre algérien de la Justice sera reçu au Maroc», précise la même source.

Cinéma: Le réalisateur italien Paolo Sorrentino, président du jury du Festival de Marrakech

Le réalisateur italien Paolo Sorrentino présidera le jury de la 19e édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), prévue du 11 au 19 novembre 2022.Le comité d’organisation de la 19e édition du Festival international du Film de Marrakech (FIFM) vient de dévoiler le nom du président de son jury. Il s’agit du réalisateur italien Paolo Sorrentino, qui aura pour mission de décerner l’Etoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs métrages de la prestigieuse compétition dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde, selon un communiqué du comité d’organisation.

«Le Festival de Marrakech est pour moi le lieu où s’est réalisé le rêve de regarder de nombreux films avec Martin Scorsese, et passer des journées entières à parler de cinéma avec lui, et d’autres collègues si talentueux. Revenir cette année en tant que président du jury est un honneur. Je crois, je veux croire que les cinémas vont se remplir à nouveau et je suis certain que beaucoup de beaux films vont sortir prochainement. Être témoin de ce renouveau depuis un lieu aussi symbolique, découvrir le cinéma de demain d’un point de vue culturel et géographique aussi intéressant sera un cadeau supplémentaire», a affirmé le réalisateur dans une déclaration officielle.

Réalisateur et scénariste oscarisé, Paolo Sorrentino est aujourd’hui l’un des représentants les plus célèbres et passionnants du cinéma italien. Son œuvre, riche d’une dizaine de films et de séries, explore des thématiques contemporaines et livre une réflexion singulière sur le pouvoir, la politique et la religion, entre autres. Auteur à l’imaginaire foisonnant porté par une ambition esthétique sans cesse renouvelée, il a été récompensé dans les plus grands festivals et événements cinématographiques à travers le monde.

Son premier long métrage, «L’uomo in più» (L’homme en plus), sélectionné à la Mostra de Venise en 2001, marque le début de sa collaboration avec Toni Servillo avec lequel il tournera plusieurs films.

Ses six films suivants sont sélectionnés en compétition officielle au Festival de Cannes: «Le conseguenze dell’amore» (Les conséquences de l’amour, 2004), «L’amico di famiglia» (L’ami de la famille, 2006), «Il Divo» (2008) qui remporte le Prix du Jury, «This must be the place» (2011), tourné aux États-Unis avec Sean Penn et Frances McDormand, «La Grande Bellezza» (2013) qui remporte l’Oscar et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, et «Youth» (La giovinezza, 2015) qui réunit Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz, Paul Dano et Jane Fonda. Ce dernier film reçoit trois European Film Awards, une nomination aux Oscars et deux nominations aux Golden Globes.

En 2016, «The Young Pope», sa première série télévisée, reçoit une nomination aux Golden Globes et deux nominations aux Emmy Awards. En 2018, son huitième film, «Loro» (Silvio et les autres) est sélectionné au Festival de Toronto.

En 2019, Sorrentino réalise la série télévisée «The New Pope» avec Jude Law et John Malkovich. En 2021, «È stata la mano di Dio» (La Main de Dieu) est présenté à la Mostra de Venise et remporte le Grand Prix du Jury. Le film a également reçu une nomination aux Oscars et une nomination aux Golden Globes.

Education et santé au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’enseignement, la gestion de l’épidémie du Covid et la propagation des fake news sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui revient sur la réforme de l’enseignement, écrit que le ministre de tutelle a préparé la rentrée scolaire de cette année par une grande « concertation », mobilisant des milliers d’intervenants, des centaines de workshops, et une plateforme digitale “madrastna.ma”.

“En bon ingénieur, il a voulu reconstruire, et en bon manager, il a organisé la participation”, et trouvé un slogan “une école de qualité pour tous”, relève le journal, qui espère, pour cette première rentrée sans Covid, quelques améliorations d’un système qui n’est ni bon ni mauvais, mais ressemblant à la société marocaine.

La société veut, entre autres, que “notre école doit combler les défaillances sociales, développer les compétences, le savoir-vivre, l’égalité, la morale”, sauf que “la copie ne peut être meilleure que l’original”, fait-il remarquer.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la gestion de l’épidémie de coronavirus, estime que tous les indices semblent dire que, cette fois-ci, la pandémie Covid est sur le point de s’achever, étant donné que les statistiques fournies quotidiennement par les services épidémiologiques de la santé montrent un niveau de circulation du virus des plus bas depuis le début de la pandémie en mars 2020.

Toutefois, la fin de la pandémie ne veut pas dire la disparition totale et absolue du virus Sars-Cov-2, mais seulement qu’il ne représentera plus une menace majeure pour la santé de la population et le système hospitalier, relève l’éditorialiste.

Covid-19 continuera donc de circuler et même à faire des victimes comme n’importe quelle autre forme de grippe banale, voire moins, note-t-il.

Quoi qu’il en soit, le ministère de la santé publie encore à ce jour un bulletin quotidien dédié à la situation épidémiologique, mais dans quelques jours, avant le 30 septembre, le gouvernement devra se prononcer sur la reconduction ou non de l’état d’urgence sanitaire instauré depuis mars 2020, estime-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la propagation des fake news, écrit que le pouvoir de nuisance de ces fausses informations désormais produites à la chaîne constitue un “vrai casse-tête” pour les autorités, tout en opposant un “challenge angoissant” à la capacité de “discernement” des médias et des journalistes.

Tout récemment, à la faveur des tensions géopolitiques régionales, des interférences dans la politique étrangère et interne du Maroc ont pris la forme de messages WhatsApp qui ont été largement propagés, au point d’être “imprudemment” relayés par des médias plus ou moins crédibles, déplore le quotidien

Face à ces attaques de nouvelle génération, la riposte la plus adéquate n’est autre que la communication et la transparence envers le grand public, et surtout envers les médias, soutient-il.

Le bureau de liaison israélien à Rabat secoué par de graves accusations

La presse israélienne évoque des suspicions de harcèlement sexuel, ainsi que des irrégularités financières et administratives.Une délégation de hauts responsables du ministère israélien des Affaires étrangères s’est rendue au Maroc pour enquêter sur de graves dysfonctionnements au sein du bureau de liaison de l’Etat hébreu à Rabat. Des allégations d’abus sexuels, de disparition de cadeaux et de conflits internes, se trouvent au coeur de l’affaire.

D’après le média +Times of Israël+, un haut responsable au sein de la représentation diplomatique israélienne à Rabat serait impliqué dans une histoire d’abus sexuels à l’encontre de plusieurs femmes marocaines.

L’équipe d’inspection va aussi enquêter sur la conduite du chef de la mission, David Govrin, au sujet du bon fonctionnement du bureau.

De plus, la délégation d’inspection israélienne enquêtera sur des soupçons d’irrégularités financières et administratives, notamment la disparition de cadeaux. L’enquête porte sur « un cadeau de valeur provenant de la maison royale marocaine reçu lors des célébrations de la fête de l’indépendance de l’État d’Israël, et qui se serait disparu, sans que cela ait été signalé, selon les plaintes reçues par le ministère des Affaires étrangères », indique pour sa part +i24 news+.

L’équipe enquête également sur un conflit entre Govrin et l’officier de sécurité de la mission.

Politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme de l’enseignement et la gestion de l’épidémie de Covid-19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ réplique aux ennemis de la première cause nationale, qui ont présenté la visite effectuée par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara à Tindouf comme « un coup de massue » pour le Maroc, en affirmant que cette “procédure routinière”, n’est “ni avantageuse, ni préjudiciable » pour les parties.

Son objectif est d’approfondir les consultations avec toutes les parties concernées, à l’instar de la tournée menée l’année dernière par De Mistura, dans la perspective de faire avancer de façon constructive le processus politique, explique le quotidien.

Sauf que depuis 2021, la donne a beaucoup changé: les séparatistes et leurs parrains algériens qui, l’année dernière, n’ont eu de cesse de torpiller la feuille de route onusienne, semblent aujourd’hui opter pour la voie du compromis, relève-t-il, notant que ce nouveau positionnement demeure non officiel pour le moment.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, écrit que malgré les grosses dépenses qu’implique la scolarisation des enfants dans les écoles privées, les ménages recourent à l’enseignement privé pour son “attractivité”, soulignant que ce choix prouve que ce que recherchent le plus les familles “c’est probablement la qualité et la performance”.

Cette “attractivité” du privé s’est nettement développée au fur et à mesure que l’école publique “a régressé durant des décennies”, constate le journal.

“Tout cela résume le plus grand dilemme” auquel doit répondre la réforme de l’enseignement : l’école est un service universel qui doit répondre à des “standards de qualité unifiés” et donner les “mêmes chances” à tous les apprenants indépendamment des moyens investis par les familles, estime-t-il.

+Al Bayane+ souligne que malgré la baisse significative du nombre de cas de Covid-19, des hôpitaux de campagne installés au début de la crise pour décongestionner la pression des patients “sont toujours plantés là où ils sont”.

La publication dit ne pas comprendre le maintien de ces “chapiteaux”, d’autant plus que la location de toutes installations se chiffre aux dépens des caisses de l’Etat et des régions.

“Il y a anguille sous roche face à ce laxisme dont profiteraient, sans nul doute, les compagnies propriétaires de ces matériels logistiques”, relève-t-il, appelant à stopper cette hémorragie qui suscite de l’interrogation sur les dessous de cette affaire.

Libye: Le Maroc se félicite de la nomination de Bathily comme nouvel envoyé spécial

Le Maroc se félicite de la nomination de Abdoulaye Bathily comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye et chef de la mission d’appui onusienne dans ce pays, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le Royaume « exprime son soutien total au nouvel envoyé onusien et son entière disposition à collaborer avec lui pour contribuer aux efforts fournis afin que les différentes parties puissent trouver des terrains d’entente et aboutir à des élections législatives et présidentielles, seul moyen de dépasser la situation actuelle », poursuit le communiqué.

 Le Maroc, qui a accueilli la signature de l’accord politique de Skhirate, le 17 décembre 2015 et abrité les dialogues de Bouznika entre les parties libyennes a « la ferme volonté de poursuivre son implication dans les efforts internationaux visant la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays maghrébin frère », conclu la même source.

Né en 1947, Abdoulaye Bathily est un homme politique et un diplomate sénégalais chevronné. Il a été notamment ministre de l’Environnement (1993-1998) et de l’Energie (2000-2001) avant de rejoindre l’ONU en 2014 et où il a officié, entre autres, en tant que représentant spécial du secrétaire général pour la République centrafricaine.

Abdoulaye Bathily est le 8e envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye. C’est le premier Africain à occuper ce poste.

Le Japon déterminé à développer ses relations économiques avec le Maroc

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, ce vendredi, un entretien en visioconférence avec son homologue japonais, Yoshimasa Hayashi.L’entretien a porté sur l’état et les perspectives des relations bilatérales ainsi que sur les incidents qui ont émaillé le denier Sommet de la TICAD tenu à Tunis les 27 et 28 août 2022, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux ministres ont souligné que le niveau des rapports économiques entre les deux pays reste encore en deçà des potentialités, des capacités et de la volonté affichée des deux pays.

Ils ont ainsi convenu d’entreprendre les actions nécessaires pour le renforcement de l’arsenal juridique déjà étoffé, encadrant la coopération bilatérale, marqué cette année par l’entrée en vigueur des deux accords essentiels concernant les investissements et la non-double imposition.

Par ailleurs, des visites de haut niveau seront programmées dans les prochaines semaines pour l’identification des opportunités d’investissement au Maroc à l’attention des grands groupes économiques japonais. M. Bourita a assuré son interlocuteur que le Maroc accordera les facilités nécessaires pour l’attrait et l’installation des investissements japonais au Maroc.

La coopération dans le domaine de la sécurité alimentaire et notamment dans le secteur des phosphates et des fertilisants a également été au centre des discussions entre les deux ministres. A cet égard, il a été convenu de hisser la relation dans ce domaine à un niveau plus élevé dépassant celui d’une simple relation client-fournisseur.

Les deux ministres se sont, également, félicités du niveau et de la qualité des programmes de coopération tripartite mis en œuvre par  l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Japanese International Cooperation Agency (JICA) au profit des pays africains partenaires et ont convenu d’examiner la possibilité d’élargir cette coopération au profit de nouveaux pays et dans d’autres secteurs porteurs et ce, pour être en phase avec l’importance prioritaire accordée par le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, à l’Afrique et à la Coopération Sud -Sud ainsi qu’à l’intérêt accordé par le Japon à ses relations avec le Continent.

A l’évocation du Sommet de la TICAD à Tunis, le ministre marocain a salué l’engagement du Japon, premier pays à lancer un forum de partenariat avec l’Afrique, pour la contribution à la réalisation du développement du Continent, de sa stabilité et du bien-être de ses populations.

Il a rappelé que la TICAD est un forum de partenariat et de développement qui doit être mis à l’abri de « manœuvres politiques ourdies par certaines parties connues », souligne la même source, rendant hommage à la « fermeté et à la constance de la position manifestée par la délégation japonaise à Tunis ».

« M. Bourita a pointé la responsabilité de la Tunisie, pays hôte de cette édition de la TICAD, dans les graves dérives commises sans consultation avec le partenaire japonais et qui ont entrainé la présence et la participation d’une entité non invitée officiellement au Sommet ; dérives qui ont malencontreusement impacté les résultats et le rayonnement attendus de ce Sommet qui devait être un évènement de célébration et de consolidation du partenariat Japon- Afrique », ajoute-t-on.

De son côté, le ministre japonais a indiqué que le Japon souhaite développer davantage les fructueuses relations qui le lient au Maroc notamment sur le plan économique. Il a indiqué que les autorités japonaises apporteront leur soutien et leur engagement à l’implantation des entreprises japonaises dans le Royaume, lequel offre un climat d’investissement propice et prometteur.

M. Hayashi a, par ailleurs, réitéré « l’engagement de son pays pour la contribution au développement social, à la stabilité économique et à la valorisation des compétences dans le Royaume ».

Revenant sur les récents évènements de la TICAD VIII à Tunis, le ministre japonais a réitéré le regret de son pays concernant l’absence du Maroc, qu’il a qualifié de « partenaire incontournable ».

Il a, encore une fois, confirmé que le Japon « n’avait pas invité ladite entité au Sommet de la TICAD VIII et qu’il avait appelé la Tunisie à prendre toutes les mesures nécessaires à cet égard ». Cette position « sans équivoque » a été réitérée lors de la conférence de presse qu’il a tenu à Tokyo, a-t-il indiqué.

En renouvelant ses remerciements pour la compréhension du Maroc à l’égard de la position du Japon, M. Hayashi a exprimé le souhait de son pays de continuer à travailler avec le Maroc dans le cadre de la TICAD, conclut le communiqué.