L’OCP consacre 4 millions de tonnes d’engrais au renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique

L’OCP s’engage à consacrer plus de 4 millions de tonnes d’engrais aux agriculteurs africains en 2023, soit le double de l’approvisionnement de 2021 et plus du quart de la production totale prévue par le groupe.Mardi, Mostafa Terrab, Président Directeur Général  de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), a annoncé, lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale, que le groupe, premier producteur mondial d’engrais phosphatés, s’engage à consacrer plus de 4 millions de tonnes d’engrais aux agriculteurs africains en 2023. Cette quantité représente le double de l’approvisionnement de 2021 et plus du quart de la production totale prévue par le groupe, indique un communiqué du Groupe, parvenu à APA.

 Ce programme d’approvisionnement en engrais comprendra un volet consacré à la formation et au renforcement des capacités en partenariat avec des acteurs locaux. «Cette allocation permettra de garantir que les bons engrais soient disponibles pour l’ensemble du continent, en vue de stimuler les rendements pour 44 millions d’agriculteurs dans 35 pays, y compris au Maroc, où le Groupe est basé», ajoute-t-on de même source.

Le groupe OCP a fortement investi dans le développement de sa capacité de production d’engrais écoresponsables, se fixant pour objectif d’atteindre 15 millions de tonnes de produits finis d’ici 2023, alors que sa capacité était de 3 millions de tonnes en 2008. «Cet investissement permettra ainsi au Groupe de répondre aux besoins urgents de l’Afrique tout en soutenant les agriculteurs du monde entier», explique le groupe.

Le groupe OCP promeut dans ce sens une approche holistique qui vise à rassembler différents acteurs tout au long de la chaîne de valeur, afin de fournir le soutien dont les agriculteurs ont besoin et de s’assurer que le vaste potentiel agricole du continent soit libéré au profit de l’Afrique et du monde.

«Cet effort actuel s’appuie sur l’engagement à long terme d’OCP en Afrique à travers sa filiale OCP Africa. Celle-ci a développé une approche globale centrée sur le fermier, qui a déjà atteint plus de 2 millions d’agriculteurs notamment à travers la customisation des engrais, la cartographie des sols, la formation, les essais sur le terrain et l’accès au marché», explique le communiqué.

Pour Mostafa Terrab, «la situation géopolitique actuelle révèle des fragilités systémiques profondes dans les systèmes agricoles mondiaux. Nous devons relever les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs africains, qu’il s’agisse des infrastructures, de la formation ou de l’accès au marché et au financement. Nous sommes heureux de pouvoir apporter notre contribution».

Le groupe OCP se dit également reconnaissant pour «l’excellent» dialogue et la collaboration avec la Banque mondiale, l’IFC, l’USAID, ainsi que les autres agences multilatérales et de développement impliquées dans cet effort, «compte tenu de leur leadership et de leur engagement à long terme envers le développement de l’Afrique».

Le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes. Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de 9,4 milliards de dollars en 2021, le Groupe OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. 

Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialités, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable. 

Basé au Maroc, et présent sur les cinq continents, OCP collabore étroitement avec plus de 350 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, le Groupe OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie, notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent. Le Groupe est fermement convaincu que leadership et rentabilité sont nécessairement synonymes de responsabilité sociétale et de développement durable. Sa vision stratégique est à la jonction de ces deux dimensions.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’Etat au secours des établissements publics, la consommation privée sauve la croissance du Maroc en 2022 ou encore la décarbonation, sont les titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+L’Economiste+ relève que le gouvernement, en 4 mois, vient de consentir une nouvelle rallonge budgétaire. La première de 16 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) a été consacrée à la compensation et la nouvelle devrait pallier les effets du Covid et aussi la hausse du cours des matières premières. 

Au total, 12 milliards de DH supplémentaires seront accordés. Sur ce montant, 2 milliards de DH iront à la Caisse marocaine de retraite (CMR) et 3 milliards pour faire face aux dépenses urgentes qui pourraient survenir d’ici la fin de l’année ainsi qu’aux engagements pris vis-à-vis des enseignants (1 milliard de DH). Le gouvernement compte accorder 7 milliards de DH au soutien de certaines entreprises et établissements publics dont RAM et l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), fait savoir la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+, s’intéresse à la santé mentale des Marocain, indique qu’ environ 48,9% de la population marocaine enquêtée, âgée de 15 ans et plus, présente ou a déjà présenté des signes de troubles mentaux, selon les résultats de l’enquête nationale relative aux troubles mentaux menée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE). 

Dans son étude, le Conseil pointe du doigt la pénurie des ressources humaines à laquelle fait face le secteur. Le Maroc ne dispose actuellement que de 454 psychiatres et de 2.431 lits réservés aux maladies mentales. Le CESE estime que ces données témoignent du sous-investissement de l’État. Il recommande d’élaborer des politiques et programmes publics concertés de promotion de la santé mentale et de prévention des troubles mentaux et des risques psychosociaux adossés à des indicateurs chiffrés et mesurables et à des études d’impacts sanitaires et sociaux.

+Le Matin+, qui se réfère à une nouvelle étude, Fitch Solutions, souligne que la consommation privée sera le principal moteur de la croissance du Maroc en 2022, estimée à 1,5%. Dopée par les transferts des MRE et les mesures du gouvernement contre la hausse des prix, la consommation privée contribuera à hauteur de 1,4 point de pourcentage (pp) à l’augmentation du PIB, devant la consommation publique (1,2 pp). En revanche, la contribution de l’investissement sera négative de -0,3 pp ainsi que celles des exportations nettes (-0,9 pp). 

Pour 2023, Fitch Solutions table sur un rebond de la croissance à 2,8%, portée également par la consommation privée suite notamment à la décélération de l’inflation. Néanmoins, le resserrement monétaire par la Banque centrale et le fort ralentissement de l’activité économique dans la zone euro pèseront sur la croissance du Royaume.

+L’Opinion+ indique que Marrakech vient d’accueillir la 4ème Conférence Internationale de la Mobilité Durable (CIMD) couplée à la réunion annuelle de la Fédération Routière Internationale (IRF), au moment où Dakar a servi de réceptacle à la Semaine de la Mobilité Durable et du Climat (SMDC). C’est dire que la semaine du 3 au 7 octobre a été très chargée pour les experts et acteurs nationaux et continentaux de la Mobilité durable. 

Ceux-ci s’accordent sur le fait que le secteur routier se doit d’amorcer un virage tangible vers la durabilité et les énergies propres, car son poids actuel en matière d’émissions en gaz à effets de serre (GES) est encore loin de participer aux objectifs définis par l’Accord de Paris pour réaliser les réductions envisagées.

Le Maroc élu membre du Conseil des droits de l’Homme pour un 3ème mandat

Le Maroc a été élu membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période 2023-2025, à partir du 1er janvier 2023, dès le premier tour et à une écrasante majorité de 178 voix, lors des élections tenues le 11 octobre 2022 à New York.Il s’agit du 3ème mandat du Maroc au sein du Conseil, basé à Genève. En effet, le Maroc avait siégé entre 2006-2008 en tant que membre fondateur occupant le poste de vice-Président et ensuite en tant que membre du Conseil entre 2014 et 2016, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette élection constitue d’abord une marque de confiance de la communauté internationale envers le Royaume du Maroc. Elle atteste également de la crédibilité des réformes institutionnelles et législatives lancées par le Roi Mohammed VI pour la protection, le respect et la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, se félicite la même source.

Il s’agit enfin d’une reconnaissance du rôle que joue le Maroc, membre fondateur du Conseil des Droits de l’Homme, pour son action constante pour le renforcement du dialogue et de la coopération internationale pour la promotion des droits de l’Homme.

Les engagements du Royaume en faveur des droits de l’Homme ont toujours constitué un continuum, au niveau international, de la dynamique nationale en faveur de la démocratie, l’Etat de droit et les droits de l’Homme. Ils consacrent, ainsi, l’attachement indéfectible du Maroc aux valeurs universelles de l’égalité entre hommes et femmes, du pluralisme, de la modération, de la tolérance, et de la coexistence pacifique et le dialogue des civilisations et cultures et des religions.

L’élection du Maroc au Conseil des Droits de l’Homme, organe prestigieux de l’ONU, vient par ailleurs couronner l’action constructive du Royaume pour le renforcement du Conseil des Droits de l’Homme, en particulier son rôle de premier plan pour la mise en place de son mécanisme-phare, l’Examen Périodique Universel.

A travers ce troisième mandat au Conseil des Droits de l’Homme, le Royaume du Maroc s’attèlera au renforcement de la solidarité internationale dans la promotion des droits de l’Homme, la protection des libertés fondamentales, la sensibilisation aux questions liées aux changements climatiques et aux droits de l’Homme, et la promotion de l’égalité entre hommes et femmes et de la lutte contre la discrimination et toute forme d’inégalité, ainsi que la défense des droits des migrants.

Le Conseil des Droits de l’Homme, créé par la résolution 60/251 de l’Assemblée Générale de l’ONU, est l’organe onusien chargé de promouvoir le respect universel et la défense de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales, pour tous, sans distinction aucune et de façon juste et équitable.

Ses quarante-sept membres sont élus individuellement par les 193 Etats membres de l’ONU, suivant une répartition géographique équitable.

Maroc : Le FMI prévoit une croissance économique de 0,8% en 2022 et de 3,1% en 2023

Le Maroc devrait enregistrer une croissance économique de 0,8% cette année et de 3,1% en 2023, selon les projections du Fonds Monétaire International (FMI) publiées mardi dans sa dernière mise à jour des perspectives de l’économie mondiale.Le PIB du Royaume devrait rebondir de 3,4% en 2024, anticipe le FMI dans ce rapport, publié en marge de ses assemblées annuelles à Washington avec la Banque mondiale.

L’inflation devrait, par ailleurs, grimper à 6,2% en 2022 avant de chuter à 4,1% l’année prochaine, d’après la même source.

S’agissant du taux de chômage, il devrait atteindre 11,1% cette année avant de baisser légèrement à 10,7% en 2023.

Le FMI anticipe que le solde du compte courant de la balance des paiements du Royaume va s’établir à -4,3% du PIB en 2022 puis à -4,1% du PIB l’année suivante.

Au niveau de la région du Moyen Orient et de l’Asie centrale, la croissance devrait atteindre 5% cette année, reflétant des perspectives favorables pour les pays exportateurs de pétrole dans la région et un impact modéré de la guerre en Ukraine sur le Caucase et l’Asie centrale, indique le rapport de l’institution de Bretton Woods.

En 2023, la croissance devrait reculer à 3,6 % en raison de la baisse des prix du pétrole et des conséquences du ralentissement de l’économie mondiale et de la guerre en Ukraine, ajoute le rapport.

Globalement, l’économie mondiale devrait continuer à subir de grands défis, indique l’institution financière internationale qui cite les effets combinés de la guerre en Ukraine, d’une crise du coût de la vie provoquée par des pressions persistantes de l’inflation, ainsi que du ralentissement de l’activité économique en Chine.

Selon les estimations du FMI, l’économie mondiale devrait croître de 3,2% en 2022 avant de ralentir à 2,7% l’année prochaine.

Plus d’un tiers des économies mondiales devrait subir une contraction l’an prochain, indique-t-on, au moment où les trois plus grandes puissances économiques mondiales – les Etats-Unis, l’Union européenne et la Chine- devraient continuer de ralentir.

Mondial de foot féminin : le tirage au sort des barrages prévu le 14 octobre

Le Sénégal et le Cameroun, les deux représentants de l’Afrique, seront fixés sur leurs adversaires pour ces barrages qui se dérouleront du 17 au 23 février 2023 en Nouvelle-Zélande.Dix équipes vont se disputer les trois places qualificatives restantes pour la Coupe du monde féminine 2023. Il s’agit du Taipei chinois (appellation de Taïwan à l’international), de la Thaïlande, du Cameroun, du Sénégal, d’Haïti, du Panama, du Chili, du Paraguay, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’une sélection européenne connue ce mardi à l’issue de la dernière journée des qualifications de cette zone.

La Fédération internationale de football association (Fifa) procédera,  le vendredi 14 octobre à 11 heures précises Temps Universel, au tirage au sort des tout premiers barrages de l’histoire du Mondial féminin. Ils se joueront en Aotearoa (Nouvelle-Zélande) entre les 17 et 23 février 2023. Le Sénégal et le Cameroun seront en lice. Lionnes et Lionnes indomptables ont pour objectif d’accompagner les quatre sélections du continent noir déjà qualifiées grâce à leurs performances à la Coupe d’Afrique des nations 2022 : l’Afrique du Sud, le Maroc, la Zambie et le Nigeria.

La prochaine Coupe du monde féminine de football, co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, se tiendra du 20 juillet au 20 août 2023. Les différents groupes de la phase finale seront constitués à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le samedi 22 octobre 2022.

Les enjeux de la session parlementaire d’octobre au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la session parlementaire d’octobre, dont l’ouverture est prévue ce vendredi, est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la session d’octobre est traditionnellement et principalement accaparée par les tractations au sujet du projet de loi de Finances, qui est l’occasion pour le gouvernement et les élus de la majorité de traduire en budgets d’actions les orientations prises qui ont fait l’objet d’engagements en début de mandat ou encore d’allouer les fonds nécessaires aux grandes réformes entamées.

L’exercice est un « passage obligé », mais il est “chronophage” et, surtout, il porte par définition sur un horizon court de douze mois durant lesquels les données peuvent pourtant changer.

Preuve en est, le gouvernement a dû au moins à deux reprises, depuis janvier 2022, procéder à un redimensionnement des budgets pour parer aux urgences et s’adapter aux évolutions conjoncturelles, constate l’éditorialiste.

Cela dit, en parallèle, il y a tout un volume de travail qui doit se poursuivre en termes de législation pour continuer à faire avancer les chantiers pluriannuels, estime-t-il.

Face à cette “dualité temporelle”, il appartient donc aux élus comme à l’Exécutif de “trouver au bon timing le bon dosage” entre les ajustements dictés par les impératifs du moment et la nécessité de garder le cap fixé par les visions à long terme, soutient-il

Dans le même ordre d’idées, +L’Économiste+ estime que cette fois-ci, la rentrée parlementaire intervient dans un contexte marqué par la flambée des prix des produits, une inflation galopante et des tensions sociales que le dialogue social, engagé par le gouvernement, tente de contenir.

Après deux inaugurations à distance pour cause de pandémie, l’ouverture de la session d’automne devrait se faire en présentiel et sera marquée par le discours royal, très attendu et perçu comme une feuille de route pour le gouvernement et la classe politique, prévoit le quotidien.

Au cours de l’année qui commence, les parlementaires doivent faire preuve de “plus de responsabilité et d’anticipation que par le passé”, du fait que “la situation est difficile plus qu’elle ne l’a jamais été”, juge-t-il, notant que les marges budgétaires sont réduites et le gouvernement sera “acculé” à recourir au marché international pour soulager les finances publiques.

Le projet de loi de finances pour 2023 ayant été confectionné dans ce contexte, les groupes parlementaires devraient faire preuve de plus d’audace et d’innovation pour pouvoir résoudre la crise et ainsi devenir ainsi de véritables forces de proposition, recommande-t-il.

Maroc: Le gouvernement se dirige vers l’augmentation de l’âge de la retraite à 65 ans

L’exécutif marocain se dirige vers l’augmentation de l’âge de la retraite à 65 ans, y compris dans le secteur privé, rapporte lundi la presse locale.Le quotidien +Al Akhbar+ rapporte que la commission chargée de la réforme de retraite, dont la création s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions de l’accord social et de la charte nationale du Dialogue social, vient de tenir sa première réunion sous la présidence de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui.

Lors de cette réunion, la ministre a présenté les conclusions d’une étude menée par un bureau d’études sur le système des retraites au Maroc dans les secteurs public et privé, croit savoir la publication dans sa livraison de mardi.

La principale recommandation de cette étude, indiquent les sources du quotidien, est « d’assurer la pérennité du système des retraites, d’instaurer la justice et de préserver les droits acquis ». Pour ce faire, il a été recommandé de «relever progressivement l’âge de la retraite à 65 ans, y compris dans le secteur privé, tout en augmentant le pourcentage des cotisations».

Dans ce cadre, elle a proposé « l’adoption d’un plafond unifié pour le régime de base égal à deux fois le salaire minimum tant pour le secteur public que pour le privé, afin de faciliter le passage à l’avenir vers un régime de base unifié, et réduire les taux de remplacement des hauts salaires du secteur public ». Dans son diagnostic, la ministre, qui a souligné que la réforme de la retraite constitue un chantier stratégique qui aspire à faire aboutir un long processus de réformes, a fait savoir qu’après la mise en œuvre de la réforme paramétrique de 2016, le système de retraite civile épuisera ses réserves (68 milliards de dirhams) d’ici 2028.

Pour faire face à ses obligations par la suite, la Caisse de retraite marocaine aura besoin d’environ 14 milliards de dirhams annuels pour financer le déficit du système, précise l’analyse présentée par la ministre sur l’état actuel des systèmes de retraite au Maroc.

Cela étant, la ministre a annoncé qu’un accord avait été conclu pour présenter des orientations stratégiques entre janvier et mars 2023, en plus de l’élaboration d’une vision et d’une feuille de route pour la réforme des systèmes de retraite. En avril 2023, ajoute la même source, des scénarios de réforme et une feuille de route seront approuvés pour une mise en œuvre à partir de mai 2023.

Divers sujets à la Une des quotidies et hebdomadaires marocains

L’action du gouvernement, les enjeux de la réglementation des activités relatives au cannabis et la promotion du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que dans cette conjoncture économique très délicate, le gouvernement a essayé d’envoyer des signaux rassurants à la collectivité, histoire de lui prouver qu’il est bien là et qu’il se soucie de son porte-monnaie.

Doublement du plafond de la Caisse de compensation, hausse de 5% du SMIG dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales et de 10% du SMAG (secteur agricole), suppression des droits de douane sur le blé tendre, plan de relance du tourisme, subventions aux professionnels du transport pour faire face à la hausse des prix des carburants… sont autant de mesures qu’il a initiées, relève le journal.

Auxquelles devraient s’ajouter d’autres prévues dans le projet de Loi de Finances 2023, comme notamment la baisse de l’impôt sur le revenu pour casser la diffusion des pressions inflationnistes, ajoute-t-il.

Pourtant, les citoyens ont quand même l’impression que l’Exécutif n’en fait pas suffisamment, du fait de leur ressenti par rapport à l’inflation, car leur pouvoir d’achat reste toujours laminé par des niveaux de prix élevés, notamment des carburants, fait-il remarquer.

+La Vie éco+, qui s’attarde sur les enjeux de la légalisation du cannabis, écrit que le premier directeur général par intérim de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, Mohammed El Guerrouj, a signé cette semaine les premières autorisations d’exercice des activités de transformation et de fabrication du cannabis pour la commercialisation et l’exportation à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles.

Pas moins de dix licences d’exploitation ont été délivrées dans le cadre de cette première vague d’autorisations, un chiffre qui en dit long sur le potentiel d’attractivité du Royaume concernant cette filière dans laquelle il a des atouts à faire valoir, précise l’éditorialiste.

La filière du cannabis, qui évoluait dans la clandestinité, disposera progressivement d’un environnement légal protecteur pour s’épanouir. Certes, les 100.000 familles qui y votent actuellement grâce à cette culture (étendue sur 55.000 hectares) ne pourraient toutes être servies dans un premier temps, étant donné que les agriculteurs seront autorisés au fur et à mesure sur la base des besoins exprimés par les industriels récemment autorisés, annonce-t-il.

Jusque-là rien n’a encore filtré sur les volumes à commander, ni sur les superficies à mobiliser et encore moins sur l’identité des opérateurs ayant décroché leur sésame, mais gageons que le pactole ne sera pas anodin quand on sait que le marché mondial du cannabis devrait atteindre, selon les prévisions des experts, plus de 90 milliards de dollars d’ici 2026, souligne-t-il.

Une échéance où l’on verra des agriculteurs aujourd’hui stigmatisés gagner leur vie dignement, et surtout protégés des réseaux de trafic de drogue qui jusque-là s’enrichissaient sur la sueur de leur front, relève-t-il.

Une révolution qui permettra de panser davantage les plaies d’une région du Rif qui a encore besoin de rattraper un retard de développement dû à des décennies d’enclavement, estime-t-il.

+Le Matin+ rapportee que la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) a lancé un appel à manifestation d’intérêt destiné aux propriétaires des Kasbahs. Ces derniers peuvent candidater, entre le 15 octobre et le 15 novembre 2022, afin de bénéficier de la contribution financière de l’Etat pour la réhabilitation et la reconversion des Kasbahs en établissements d’hébergement touristique, et la création d’activités génératrices de revenus aux alentours de ces Kasbahs. L’aide octroyée est fixée à 40% du montant total de l’investissement, avec un plafond de 16 millions de DH par projet.

Une initiative qui vient donner un nouvel élan au secteur touristique. Les propriétaires de kasbahs éligibles bénéficieront d’une contribution financière du Fonds Hassan II pour le développement économique et social égale à un maximum de 40% du montant total de l’investissement, avec un plafond de 16 millions de DH par projet de reconversion en établissement d’hébergement touristique.

Le Maroc s’engage à promouvoir une coopération solidaire Sud-Sud, Nord-Sud et triangulaire

Le Maroc s’est engagé à promouvoir une coopération solidaire Sud-Sud, Nord-Sud et triangulaire, en vue de faire face à la nature complexe et transnationale de la menace terroriste en Afrique, a indiqué, vendredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Cet engagement se traduit d’abord par l’adhésion du Royaume à plusieurs cadres de coopération sous-régionale visant le renforcement des capacités collectives des pays africains à protéger leurs frontières des menaces transnationales, a souligné le minissre dans une allocution lors d’une réunion ministérielle par visioconférence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS-UA) sur « le développement et la déradicalisation comme leviers de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ».

Lors de cette réunion ministérielle, la première tenue sous la présidence marocaine du CPS-UA pour le mois d’octobre, le ministre a évoqué aussi les efforts du Royaume en matière de déradicalisation, notamment à travers la mise en place d’institutions spécialisées pour former des Imams africains, à l’instar de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains « qui s’érige comme véritable plateforme d’échange et de partage pour faire face aux interprétations erronées des textes et messages religieux ».

Il a aussi noté que le Royaume s’est attaché à la promotion et la défense des préoccupations sécuritaires africaines dans l’agenda international, notamment durant ses trois mandats consécutifs en tant que co-président du Forum Mondial de Lutte contre le Terrorisme (GCTF) et sa co-présidence de l’Africa Focus Group de la Coalition Mondiale de Lutte contre Daech.

Avec 48% des victimes du terrorisme dans le monde qui sont africains, 7.234 attentats terroristes ayant coûté la vie à 28.960 victimes en 2021 et 27 groupes terroristes répertoriés sur la liste des sanctions onusiennes, l’Afrique connaît « une prolifération sans précédent des groupes terroristes », a-t-il signalé, précisant que l’impact économique du terrorisme en Afrique au cours des 10 dernières années s’est élevé à 171 milliards de dollars.

Relevant que la région sahélo-saharienne est devenue en l’espace d’une décennie la deuxième région du monde la plus touchée par le terrorisme, le responsable gouvernemental a indiqué que « ce sombre tableau devrait nous interpeler sur la nécessité d’adopter une approche holistique qui consacre plus d’efforts aux facteurs sous-jacents alimentant la prolifération de la radicalisation et du terrorisme sur notre continent ».

Parmi ces facteurs, le ministre a cité « la multiplication latente » des groupes séparatistes qui « s’établit aujourd’hui comme véritable catalyseur de l’instabilité politique et sécuritaire du continent, en s’alliant, voire en absorbant, les agendas et modes opératoires d’entités terroristes et criminelles ».

Pour assécher les sources de la menace terroriste, le Maroc préconise, entre autres, la mise en place d’une plateforme de collaboration entre les Etats membres pour l’échange d’expertises en matière de déradicalisation ainsi que la mise en place d’un fonds pour le développement dédié à financer l’action collective africaine en matière de développement socio-économique et humain, a conclu M. Bourita.

Le Maroc assure, depuis samedi dernier, la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois d’octobre, dans le cadre de son second mandat de trois ans au sein de cette instance décisionnelle de l’organisation panafricaine.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la mise à niveau des Centre Hospitaliers Universitaires (CHU), la prise en charge des personnes âgées au Maroc et le superprofit des société de distribution des carburants au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la mise à niveau des CHU, écrit que généraliser la couverture médicale et l’étendre à de nouveaux bénéficiaires suppose évidemment que ces derniers puissent effectivement avoir accès aux prestations à chaque fois qu’ils en ont besoin.

Car, assurer une couverture n’aurait aucun sens et donner des cartes à des millions de Marocains ne servirait à rien si dans la réalité les assurés ne peuvent finalement pas se soigner correctement à cause de l’absence ou de l’insuffisance de moyens matériels ou même humains, de l’état des structures d’accueil ou de toutes autres raisons techniques ou logistiques, fait remarquer le journal.

C’est donc à juste titre que le gouvernement, à travers le ministère de la santé, a consacré un budget conséquent, près de 1,7 milliard DH à la mise à niveau des grands centres hospitaliers en plus de ce qui a déjà été alloué à la santé dans la loi de Finances 2022, explique-t-il.

Et ce n’est pas tout, la généralisation de la couverture médicale, parce qu’elle augmentera la demande, produira probablement d’autres effets et créera aussi des opportunités pour l’investissement privé synonymes d’emplois, estime-t-il.

Même si la notion de rentabilité est souvent difficile à appliquer aux réformes au contenu social, elles sont loin d’être à fonds perdus, du fait que leurs effets à moyen et long termes sont bien mesurables et quantifiables, estime-t-il.

+L’Économiste+ écrit que bien qu’ils dénotent une amélioration de la durée de vie des personnes âgées de 60 ans et plus et de 70 ans et plus, qui passeraient respectivement de 4,3 millions et 1,6 millions en 2021 à 6 millions et 2,6 millions en 2030, ces chiffres révélés par le HCP « restent tout autant effrayants », vu la fragilité du modèle sociétal, des caisses de retraite et du système de santé, dont l’offre de soins est “totalement inadaptée”.

Une “grande précarité” pour les personnes âgées dont le poids démographique atteindrait le quart de la population totale vers 2050, souligne la publication.

Sur le terrain, les difficultés sont bien réelles : très peu de centres sociaux, pas de politique de gériatrie digne de ce nom, un hôpital défaillant et une structure familiale qui s’effrite, relève-t-il.

+L’Opinion+ écrit que les révélations du dernier rapport du Conseil de la Concurrence ont été accablantes pour les sociétés de distribution. En plus de neutraliser toute concurrence au vrai sens du terme, ces dernières ont augmenté leurs marges au moment où les cours du pétrole étaient à des niveaux très bas (entre 2020 et 2021). 

Les avis sont partagés puisque le débat vient d’être lancé. « Oui, je suis pour taxer les superprofits des sociétés de distribution », opine Hicham El Aadnani, expert en stratégie et intelligence économique et membre de l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI), cité par la publication.

 L’interlocuteur estime normal, voire évident, de taxer de façon plus conséquente les sociétés qui réalisent des bénéfices quand les citoyens voient s’éroder leur pouvoir d’achat.

Maroc: Casablanca interdit la circulation des charrettes tirées par des animaux

Une décision importante que vient de prendre la ville de Casablanca lors de la session ordinaire de sa Commune. Les édiles casablancais ont décidé d’interdire la circulation des charrettes à traction animale.Dans un message publié sur son compte Twitter, la maire de Casablanca, Mme Nabila Rmili, a affirmé que cette décision va permettre une meilleure circulation dans la capitale économique.

« On n’accepte plus de voir des charrettes tirées par des animaux en circulation à Casablanca, pourtant qualifiée de ville intelligente. Cette décision facilitera le quotidien des casablancaises et casablancais », a-t-elle indiqué.

Avec l’adoption de cette décision, le Conseil de la ville a mis fin aux problèmes et désagréments causés par ces charrettes qui sont à l’origine de nombreux d’accidents et de perturbations de la circulation.

Reste à savoir quelle alternative sociale peut offrir la commune aux utilisateurs de ces charrettes qui, pour la grande majorité, y ont recours à des fins professionnelles, souvent en clandestinité et dans la précarité.

Le Festival International de la Mode en Afrique met le cap sur Rabat

Le Festival International de la Mode en Afrique revient pour une 14à édition à la capitale Rabat. Cet événement permet aux créateurs africains de s’imposer sur le marché international et de favoriser la création et le développement des entreprises. Le programme de cette édition a été dévoilé ce mercredi lors d’une conférence de pesse tenue à Rabat.Placé sous le thème « La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique », cet évènement, prévue du 7 au 10 décembre 2022 au site historique Chellah, vise à valoriser montrer le potentiel du continent africain dans les domaines de la mode et de la création et d’en faire un hub international en la matière.

Le FIMA a été fondé par Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi, désigné en 2015 « artiste de la paix pour l’Unesco », ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco pour l’innovation et la création africaine et membre des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).Dans une allocution, le président-fondateur du festival, Seidnaly Sidi Ahmed, a indiqué que cette édition « sera une occasion de mettre en exergue l’identité culturelle du continent, ainsi que ses potentialités économiques qui seront au centre des débats des différentes rencontres prévues au programme ». »Un évènement de la taille de ‘Rabat, Capitale Africaine de la Culture’ mérite l’adhésion de nous tous, artistes, hommes de lettres, acteurs culturels, décideurs politiques et médias, afin de nous inscrire dans la dynamique du thème que nous avons choisi pour cette édition à savoir ‘La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique' », a insisté M. Sidi Ahmed.Selon lui, « la pertinence de ce thème nous interpelle à tout point de vue, car nous sommes détenteurs d’un héritage dont la richesse est inestimable, il nous appartient de léguer aux générations futures ce précieux trésor dans toute sa plénitude, car il est incontestablement un outil incontournable et fondamental pour un développement durable et une paix permanente ». 

De son côté, Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de CGLU Afriqu, a indiqué que le choix de la ville de Rabat pour être la toute première capitale africaine de la culture comporte un message fort faisant de la ville « le porte-flambeau de tout ce que l’Afrique a d’excellent dans les domaines des arts, du patrimoine, de la culture et des industries créatives ». 

« Rabat a tout pour devenir une place culturelle d’aura mondiale, notamment par son infrastructure culturelle et par l’engagement de ses acteurs culturels », a affirmé M. Elong Mbassi, ajoutant que CGLU Afrique œuvrera pour qu' »au terme de sa célébration comme capitale africaine de la culture, Rabat fasse désormais partie de l’écosystème culturel mondial et soit une place du marché mondial de la culture ».Pour sa part, l’ambassadeur du Niger au Maroc, Ada Salissou, a affirmé que le FIMA, qui vient renforcer le processus de « Rabat, capitale africaine de la culture », constitue une source de fierté pour le continent africain puisqu’il contribue au rayonnement mondial de la culture africaine. 

Rappelant que la première édition du festival a vu le jour en 1998 dans le désert du Niger pour célébrer le retour de la paix entre les Nigériens après des années d’un conflit fratricide, M. Salissou a fait remarquer que « le FIMA c’est d’abord l’expression de la paix entre les peuples et un espace de rencontres qui réunit des créateurs des cinq continents pour se connaître, échanger et vivifier la culture qui est le meilleur moyen de cimenter la paix entre les peuples ». 

Depuis sa création, le festival « donne l’occasion aux jeunes créateurs africains qui ont de belles idées de les exprimer et de les exposer aux yeux du monde », a souligné le diplomate nigérien, ajoutant que « cette 14ème édition ne fera pas l’exception ».Lancé en 1998, le festival international de la mode en Afrique est un événement artistique et culturel unique d’envergure internationale qui se tient tous les deux ans. 

L’édition de cette année prévoit un programme éclectique et varié notamment les défilés et les spectacles, des compétitions pour valoriser les meilleurs stylistes d’Afrique et de sa diaspora dans les catégories de la maroquinerie, des bijoux et accessoires de mode et des Tops Models,  Au menu aussi, des tables rondes axées, entre autres, sur les thèmes du financement de la mode et de la création, la protection de la propriété intellectuelle et des appellations d’origine des créations africaines et l’utilisation des nouvelles technologies dans la production et le marketing.

Le FIMA est organisé avec le soutien du marocain ministère de la Jeunesse, de la  Culture et de la Communication en célébration de « Rabat, capitale de la  culture africaine ».

Politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

L’intégrité territoriale du Royaume, le secteur agricole et les enjeux du développement des régions sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que le polisario, en perte d’espoir de voir aboutir son projet séparatiste, recourt, comme à l’accoutumée, à la menace, expliquant qu’après avoir annoncé son retrait de l’accord du cessez-le-feu en 2020, l’entité séparatiste continue de bluffer en menaçant, cette fois-ci, de se livrer à la tactique terroriste, en faisant usage de drones.

Il s’agit en effet du « coup de bluff traditionnel » auquel il recourt chaque fois que la réunion du Conseil de Sécurité est imminente, “une façon, vaine, de tenter de renverser la vapeur du cours normal des choses et de créer la confusion”, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le secteur agricole au Maroc, écrit que dans le giron de l’activité agricole qui va inévitablement devenir encore plus centrale et stratégique dans les décennies qui viennent, des filières telles que les engrais et fertilisants, les semences sélectionnées, les intrants nécessaires aux cultures ou encore le matériel et la machinerie, se verront ouvrir de formidables gisements d’opportunités d’investissement et de création de valeur et d’emplois aussi bien pour le marché domestique qu’à l’export.

Mais, le capital privé marocain, les grandes entreprises comme les petites start-up innovantes, n’ont pas encore pleinement investi ces filières qui constituent, entre autres, l’écosystème agricole, déplore l’éditorialiste

Le Plan Maroc Vert puis son successeur, Al Jayl Al Akhdar, ont donné lieu à une véritable métamorphose de l’agriculture marocaine, mais une fois de plus, l’effort public et les budgets de l’Etat, bien qu’importants, ne peuvent donner pleinement leurs résultats sans l’implication du privé, fait-il remarquer.

Et ce ne sont ni les fonds, ni les aides, ni les opportunités qui manquent, mais seulement de l’audace et des pionniers, estime-t-il.

L’Economiste, qui aborde le plan de développement régional de Casablanca, écrit que des milliers d’heures de travail, et des tournées pour recueillir les informations ont été nécessaires au conseil régional de Casablanca pour mettre en place son plan de développement.

Certes, tous les autres conseils ont suivi, avec des projets différents, mais, les budgets risquent de ne pas accompagner les ambitions, alors que les territoires sont dans le besoin d’assurer leur croissance, relève l’éditorialiste.

Les régions se doivent aussi de répondre aux attentes urgentes des populations tant en termes d’infrastructures de base que de villégiature, soutient-il, appelant à ne pas rechigner à faire son travail et accomplir les projets pour “changer notre environnement et notre façon de vivre”.

“Que l’on puisse imaginer que toutes ces commodités qui seront construites, c’est pour respecter ceux qui n’ont pas le confort nécessaire pour vaquer à leurs occupations l’esprit plus tranquille”, note-t-il.

Le Luxembourg réaffirme la place du Maroc comme un partenaire essentiel de l’UE en Afrique

Le Luxembourg a réaffirmé la place du Maroc comme un partenaire essentiel de l’Union Européenne (UE) en Afrique, et soutenu le renforcement du Partenariat Stratégique Maroc-UE.Dans une Déclaration conjointe rendue publique à l’issue des entretiens, mardi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères et européennes du Grand-Duché de Luxembourg, M. Jean Asselborn, qui effectue une visite de travail dans le Royaume, le Luxembourg salue le rôle important du Maroc et sa contribution majeure en faveur de la stabilité et du développement durable de la région, ainsi que son engagement efficace dans la lutte contre le terrorisme international, essentiel pour la sécurité et la stabilité de la région euro-méditerranéenne.

 Les deux ministres, qui ont constaté leur convergence de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, sont convenus de poursuivre cette concertation pour renforcer la paix et la sécurité dans la région, précise la Déclaration conjointe, qui souligne que le Maroc et le Luxembourg se félicitent de leur coordination sur des questions d’intérêt commun au niveau des organisations internationales et régionales.

 Les deux parties ont souligné leur volonté de s’engager en faveur des droits de l’Homme en général, des droits des femmes et de l’égalité des genres en particulier, et de poursuivre la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des filles.

 Les deux ministres ont réaffirmé l’importance primordiale d’un ordre international fondé sur la règle de droit et les principes fondamentaux de la charte des Nations Unies et ont marqué leur préoccupation quant à l’impact de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire et énergétique, souligne la Déclaration conjointe.

Maroc/Arabie Saoudite: ambition de porter le volume des échanges à 5 milliards de dollars

Le Maroc vise à augmenter le volume des échanges avec l’Arabie Saoudite à 5 milliards de dollars pour les 5 années à venir, a affirmé, mardi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.S’exprimant lors du forum économique Maroc – Arabie Saoudite, organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération des Chambres saoudiennes, M. Mezzour a indiqué que le volume actuel des échanges, qui se chiffre à environ 1,7 milliards de dollars, demeure « très timide » au regard des grands moyens et opportunités dont dispose les deux pays.

A cet égard, il a précisé que l’ambition de porter le volume des échanges à 5 milliards de dollars est à la portée, notant qu’il existe des opportunités diverses d’investissement dans les deux pays, qui ouvriront la voie à un renforcement des relations économiques et commerciales bilatérales.

Aussi, le ministre a appelé à une mobilisation générale pour renforcer davantage cette relation, évoquant dans ce sens la banque de projet lancée par le ministère et qui offre de grandes opportunités pour les investisseurs, à travers 370 projets industriels.

Par ailleurs, il a souligné que la tenue de ce forum traduit les relations de fraternité remarquables entre le Maroc et l’Arabie Saoudite, appelant à mettre en place un nouveau modèle de coopération économique et commerciale, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud.

Pour sa part, le ministre saoudien du Commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi a fait savoir que la visite au Maroc était fructueuse et a permis de rencontrer plusieurs responsables en vue de s’arrêter sur les moyens de renforcer notre coopération économique et commerciale.

Il a également relevé que les chiffres actuels ne sont pas à la hauteur des ambitions des dirigeants et des deux peuples frères, ajoutant que les meilleures opportunités ont été identifiées pour donner une forte impulsion aux échanges bilatéraux.

Le ministre saoudien a aussi annoncé qu’un nouveau siège de la représentation commerciale sera inauguré à Casablanca, dans le but de développer les relations, surmonter les difficultés qui affrontent le secteur privé, et attirer des investissements qualitatifs à même de contribuer au renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays.

M. Majid Ben Abdullah Al Qasabi effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation représentant les secteurs public et privé.

Economie et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la suppression de la TVA sur les médicaments, le secteur touristique et les implications des incidents du festival de musique « L’Boulevard » sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la suppression de la TVA appliquée aux médicaments, écrit que cette disposition, qui s’inscrit dans le cadre du PLF 2023, “rendra non seulement les médicaments plus accessibles”, mais “soulagera également les caisses des organismes de prévoyance sociale”.

Par rapport au niveau de vie des citoyens, le prix du médicament au Maroc reste “élevé” et “ne permet pas un suivi médical dans les meilleures conditions”, d’où “une nouvelle vision” dans ce domaine, qui sera pilotée par la nouvelle Agence du Médicament, explique le journal.

Mais, si l’Etat consent un effort financier pour baisser les prix, la situation dans l’industrie pharmaceutique n’est pas encore réglée, du fait que le marché du médicament, selon un avis rendu public par le conseil de la concurrence en 2020, est “très administré” et “très réglementé”, et dont le cadre légal et juridique reste “inapproprié” et “dépassé”, fait-il remarquer.

Il est urgent que l’Etat trace une nouvelle feuille de route pour ce secteur, avec le souci premier de rendre les médicaments plus abordables aux citoyens, plaide-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le secteur touristique, écrit que l’année 2022 sera probablement une année record pour le secteur touristique, du moins en termes de recettes, précisant que jusqu’au mois d’août de cette année, les arrivées de touristes ont généré quelque 52,2 milliards DH en devises, alors qu’à la même période de 2017, année pendant laquelle ces recettes avaient frôlé les 70 milliards DH, niveau le plus élevé jamais atteint par le secteur, le Maroc enregistrait quelque 49 milliards DH.

Logiquement, si le cap et le rythme sont maintenus, ce record historique de 2017 sera pulvérisé, estime le quotidien.

Les années qui viennent, et sauf une autre catastrophe qui viendrait encore frapper l’économie mondiale, la compétition sera “plus acharnée” sur les parts de marché et les tendances mondiales du voyage connaîtront des transformations en continu et sur des cycles temporels plus courts, prévoit-il, soulignant que le seul moyen de rester durablement dans la course c’est de “les anticiper et s’y préparer”.

Revenant sur les violences commis au festival de musique « L’boulevard », dont la 20e édition a été organisée du 23 septembre au 02 octobre à Casablanca, +L’Économiste+ estime que ce qui s’est passé vendredi dernier à ce festival “n’est ni inédit, ni surprenant”, mais “la réalité d’une partie de nos jeunes, sans repères, sans perspectives, sans projet de vie”.

Selon lui, le sujet ne se prête ni à la surenchère, ni aux échanges d’accusations, ni aux lectures simplistes, étant donné que ces incidents, au même titre que les scènes de vandalisme à côté des stades les jours de match, ou encore les combats aux sabres dans les quartiers populaires, “cristallisent le désarroi d’une partie de notre jeunesse, laissée au bord du chemin du développement”.

La solution sécuritaire est « incontournable », mais elle ne permettra pas de “soigner le mal à la racine”, fait remarquer la publication, soulignant l’urgence de “reprendre en main” la jeunesse marocaine, “avant qu’il ne soit trop tard”.

Certes, l’Etat a misé sur le développement des infrastructures sociales, éducatives et sportives au niveau local, mais au-delà des stratégies sectorielles, “ces jeunes ont besoin d’une vision, d’un projet qui leur parle”, afin de leur faire “changer de mindset”.

Maroc : « Les grands concerts de Rabat » pour célébrer la richesse et la diversité des musiques d’Afrique

A l’occasion de « Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022 », la capitale marocaine a réuni 10 artistes locaux et internationaux de la scène continentale pour une série de concerts du 22 au 24 septembre 2022. Un événement destiné à promouvoir la diversité de la musique africaine. L’objectif est aussi d’insister sur la nécessité de développer l’industrie de la musique, softpower du continent.« Les grands concerts de Rabat » est la première grande manifestation musicale organisée dans le cadre des célébrations de Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022. Impulsé par la Wilaya et la Mairie de Rabat ainsi que la Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et placé sous le haut patronage du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ce concert gratuit était à l’image de la musique africaine, à savoir diversifié et multigénérationnel.

Durant trois jours, 520 000 spectateurs ont pu se délecter de tous les styles musicaux aux sonorités africaines : des musiques traditionnelles comme le raï, avec la participation de l’artiste algérien Cheb Khaled, aux titres de la nouvelle génération, à l’instar de la Nigériane Ayra Starr, star de l’Afropop, ou encore de l’artiste congolais Dadju, connu pour ses musiques urban pop. Étaient aussi présents des artistes tels que les Marocains Manal Benchlikha, El Grande Toto, Snor, Lartiste, ou encore le Malien Salif Keita.

« Nous sommes très heureux de l’engouement généré par ce grand concert, qui a connu la participation d’artistes de renom de toute l’Afrique, pour le plus grand plaisir de toutes les générations. Cette manifestation atteste de la richesse de la scène musicale africaine. La culture sous toutes ses formes est aujourd’hui un moyen de renforcer les liens entre le Maroc et les autres pays du continent », se félicite M. Mohammed Benyaacoub – Directeur des arts au Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

 La musique, porte drapeau de la culture africaine

 « Les grands concerts de Rabat » s’inscrit dans le cadre de l’événement Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022, dont l’objectif est de promouvoir la culture comme vecteur de création de richesses et de cohésion pour l’ensemble du continent.

La musique constitue l’un des arts culturels majeurs du continent, et permet depuis des décennies à l’Afrique de rayonner à l’international. Ainsi, ces événements culturels contribuent à structurer et à mettre en réseau les artistes et acteurs culturels du continent africain.

« J’étais très nerveuse avant de monter sur scène mais j’ai très bien été accueilli par le public marocain et je me suis sentie chez moi » assure la chanteuse nigériane Ayra Starr. « Je suis très honoré d’être là, de participer à cet évènement…j’ai une relation particulière avec Rabat, je suis venue 3-4 fois et à chaque fois c’était une belle expérience où j’ai pu faire découvrir de nouveaux titres » ajoute le chanteur congolais Dadju.

« Je suis très fière de cette invitation…fière que le Maroc investisse dans la culture, dans la musique…fière de vivre cette expérience » se réjouit le chanteur franco-marocain Lartiste.

Pour rappel, Rabat Capitale Africaine de la Culture est un évènement international culturel très riche organisé tout au long de l’année, de juin 2022 à mai 2023, avec la participation d’acteurs nationaux et internationaux. La ville de Rabat et sa région sont le théâtre d’activités et d’événements dans différents domaines culturels, comme la littérature, les arts plastiques, ou encore la danse ou le cinéma.

Situation au Burkina Faso: les vives préoccupations du Maroc

Le Maroc exprime sa vive préoccupation à la suite des événements qu’a connus le Burkina Faso ces derniers jours.Le Maroc appelle toutes les parties à faire preuve de retenue, à privilégier l’intérêt national suprême et à œuvrer pour la sécurité et la quiétude du peuple burkinabè.

Le Royaume, qui est uni au Burkina Faso par des liens forts, soutient les efforts de la CEDEAO en vue d’une transition apaisée dans ce pays africain frère.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a mis en place une cellule de suivi de la situation de la communauté marocaine établie au Burkina Faso, en coordination avec l’Ambassade du Royaume à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a été secoué, vendredi, par le coup d’Etat du Capitaine Ibrahim Traoré contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Samedi, les putschistes ont affirmé, à la télévision nationale, avoir pris les armes contre le lieutenant-colonel Damiba au prétexte qu’il a refusé « d’aller vers d’autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ».

Le Maroc condamne « avec force » l’ingérence iranienne au Yémen

Le Maroc condamne « avec force » l’ingérence iranienne au Yémen et dans les affaires intérieures arabes, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre yéménite des Affaires étrangères et des expatriés, Ahmed Awad Bin Mubarak, à l’issue de leurs entretiens, M. Bourita a fait part de la solidarité du Maroc avec le Yémen face à l’ingérence iranienne, soulignant l’appui « fort et constant » du Roi Mohammed VI à la légitimité au Yémen, à travers le Conseil présidentiel, et à tous les efforts déployés pour parachever les étapes de transition dans ce pays.

Le Maroc défend la légitimité au Yémen et l’impératif de garantir les conditions de sécurité et de stabilité au peuple yéménite, exprimant la reconnaissance par le Royaume du Conseil présidentiel en tant que représentant légitime et interlocuteur officiel du Royaume du Maroc dans tout ce qui concerne la République du Yémen.

Concernant les derniers développements du dossier yéménite, M. Bourita a noté que le Maroc salue les positions « sages et positives » exprimées par le gouvernement yéménite et l’autorité légitime au Yémen au sujet de la question du renouvellement de la trêve, se félicitant de la tendance de l’autorité légitime et du conseil présidentiel à faire toujours prévaloir l’intérêt du Yémen et des Yéménites à toute autre considération.

Malheureusement, cet esprit positif n’a pas trouvé d’écho chez l’autre partie qui opère selon la « logique du chantage », de l’atteinte à la sûreté du Yémen et des Yéménites, du travail en faveur d’agendas étrangers, de la menace de la sûreté et de la paix régionales, non seulement au Yémen, mais aussi dans d’autres pays voisins, a-t-il poursuivi.

Le Maroc avait exprimé clairement, au plus haut niveau, sa condamnation des actes terroristes commis par les milices houthies, a rappelé le ministre, notant que ces actes constituent une menace aussi bien à la sûreté des Yéménites qu’à la sécurité du Royaume d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.

Il a, à cet égard, incité la communauté internationale et le Conseil de sécurité à considérer ces attaques armées comme « des actes terroristes d’un groupe qui ne prend pas en compte la sécurité du Yémen et les intérêts des Yéménites, mais agit plutôt selon des agendas soutenus essentiellement par la partie iranienne ».

En réponse à une question relative aux événements en cours au Yémen, M. Bourita a affirmé que le Maroc soutient l’intégrité du Yémen et sa souveraineté nationale et territoriale, tout en appuyant l’ensemble des références internationales, du Golf et du Yémen, faisant l’objet de consensus en la matière.

« La trêve, malgré toutes les violations de la part des Houthis, a été un signal positif pour ce qui est de la sûreté, la quiétude et la sécurité du peuple yéménite », a-t-il relevé, faisant savoir que le Maroc, à l’instar de la communauté internationale, s’est réjoui de la réaction positive du gouvernement du Yémen, qui fait prévaloir le principe de responsabilité et l’intérêt du pays.

En contrepartie, « la position houthie ne sert pas les intérêts du Yémen et de son peuple, mais ceux de l’Iran en premier lieu. Elle contribue à l’escalade et à l’anéantissement du peu d’acquis qui ont été réalisés lors de la trêve », a ajouté M. Bourita, faisant observer que la position houthie concernant la trêve met en péril la sécurité d’autres pays arabes.

Le Yémen est devenu un espace d’ingérence iranienne par le biais des milices houthies, a soutenu le ministre, assurant que d’autres pays arabes sont victimes de cette ingérence que ce soit de façon directe ou indirecte, ou par le recours à des organisations armées et terroristes.

Dans ce sens, le ministre a indiqué que la prolifération des acteurs non gouvernementaux armés constitue « une menace pour la paix et la sécurité aux niveaux régional et international », relevant que les pays armant ces acteurs de technologies sophistiquées doivent assumer leur entière responsabilité devant la communauté internationale, puisque que ces acteurs non gouvernementaux n’ont pas de responsabilité juridique et ne sont pas une partie aux accords de démilitarisation ni aux accords de recours aux armes, contrairement aux gouvernements officiels.

M. Bourita a indiqué que « l’Iran ne peut continuer à exploiter cette lacune pour saper la sécurité et la stabilité dans la région arabe, notamment au Yémen, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », faisant observer, en ce sens, que le Maroc est aussi victime de cette ingérence.

Le Comité de la Ligue arabe chargé de faire face à l’ingérence iranienne était clair en avançant que l’Iran est le parrain officiel du séparatisme et du terrorisme dans le monde arabe, avec la contribution de plusieurs parties, a tenu à souligner M. Bourita.

Pour sa part, M. Awad Bin Mubarak a exprimé les remerciements de son pays pour « la position claire et explicite » du Maroc concernant l’ingérence iranienne dans les affaires arabes, assurant que le Royaume était parmi les premiers pays à prendre une position claire face à cette ingérence.

Le chef de la diplomatie yéménite a indiqué que son pays soutient tous les efforts visant l’instauration d’une paix globale et durable sur la base des références et résolutions internationales, ajoutant que la coalition arabe œuvre à réunir toutes les conditions favorables à la paix et au retour à la table des négociations.

« La trêve qui a duré six mois était un espoir pour les Yéménites et une occasion ayant permis d’examiner plusieurs dossiers en dépit des violations de la partie houthie » qui faisait prévaloir ses intérêts et ceux de l’Iran aux dépens des Yéménites, a déploré le ministre.

« Au moment où tout le monde soutenait le dialogue yéménite, l’Iran envoyait des navires remplis d’armes aux Houthis. C’est une opération consignée dans les rapports internationaux », a affirmé le chef de la diplomatie yéménite, ajoutant qu' »à chaque fois que nous nous rapprochons de la solution, l’Iran intervient pour saboter les négociations ».

Il a ainsi appelé la communauté internationale à adopter des positions claires et une approche nouvelle vis-à-vis de la scène politique au Yémen et l’intervention de l’Iran dans ce pays, soulignant la nécessité d’inscrire les milices houthies comme groupe terroriste.

Economie, agriculture et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question des délais de paiement, le stress hydrique et agriculture et la participation du Maroc au dispositif de sécurité du Mondial 2022 au Qatar.+L’Économiste+ écrit que les délais de paiement des arriérés sont un véritable casse-tête pour les entreprises et pour l’exécutif. Des tentatives pour le traiter ont été menées mais sans résultats. Cette fois-ci, en adoptant, lors du Conseil de gouvernement de jeudi dernier, le projet de loi qui réforme le code de Commerce sur les questions relatives aux délais de paiement. 

Selon la publication, il s’agit de combler les insuffisances et les obstacles qui entravent le respect des délais. La mise en œuvre du projet de loi sera appliquée progressivement entre le ler janvier 2023 et le ler janvier 2025, en fonction du chiffre d’affaires annuel des personnes concernées. Ainsi, elle commencera en 2023 par les grandes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 50 millions de DH. Elle sera suivie en 2024 par les entreprises de taille moyenne et dont le chiffre d’affaires se situe entre 10 et 50 millions de DH.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la question du stress hydrique, estime qu’une agriculture résiliente aux changements climatiques reste le pari fait par le gouvernement dans un contexte marqué par le recul des réserves en eau et des perturbations du cycle des pluies. 

Dans ce sens, le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts vient de dévoiler de nouvelles mesures face à cette situation. Parmi les mesures adoptées, il y a l’encouragement à l’utilisation d’une agriculture durable à travers l’adoption des techniques du semis direct et la rotation intensive des cultures. 

Le gouvernement compte également soutenir la conversion vers des cultures biologiques puisqu’il s’agit d’élargir la superficie couverte à plus de 100.000 hectares à l’horizon 2030. Par ailleurs, le gouvernement travaille au développement de l’irrigation localisée sur une superficie de 350.000 hectares supplémentaires en plus de la mise en place de nouveaux mécanismes pour l’adaptation à la rareté des ressources en eau, fait savoir le journal.

Dans la même veine, +L’Opinion+ croit savoir que les cultures d’avocats, de pastèques rouges, ainsi que les nouvelles plantations d’agrumes, ne sont désormais plus éligibles aux subventions d’appui aux projets d’irrigation locale. La décision- signée conjointement par le ministre de l’Agriculture et le ministre délégué chargé du Budget – répond ainsi aux signaux d’alerte qui ont régulièrement pointé les incitations dont bénéficient certaines cultures consommatrices d’eau dans un contexte national pourtant marqué par la sécheresse et la pénurie hydrique. 

Si cette nouvelle orientation a engendré des réactions positives, il n’en demeure pas moins qu’il en est qui espèrent qu’elle soit bientôt appliquée à d’autres cultures hydrivores qui, à défaut d’être proscrites, doivent au moins ne plus bénéficier d’appui financier de la part de l’Etat.

+Al Massae+ rapporte que les services de sécurité ont interpellé, vendredi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), vingt individus pour liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation d’opérations d’immigration illégale via la falsification des documents officiels et bancaires requis pour constituer les dossiers de demande de visa Schengen. 

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué samedi dans un communiqué que les interventions sécuritaires ont abouti à l’arrestation de tous les mis en cause lors d’opérations simultanées dans les villes de Nador, Oujda, Jerada, Martil, Rabat et Sala Al Jadida.

+Le Matin+ indique que le Maroc et le Qatar ont signé, une déclaration commune, concernant le partage d’informations relatives à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.

Selon le média qatarien Bein Sport, cité par le quotidien, l’annonce vise à renforcer la coopération en matière de sécurité entre le Maroc et le Qatar, en mettant en œuvre des stratégies pour garantir la sécurité pendant les 28 jours de la Coupe du monde. Elle vise également à améliorer les capacités des services de sécurité concernées par la sécurité de l’événement, ainsi que des supporters.

Pour concrétiser cet accord, l’ambassadeur du Maroc au Qatar a signé vendredi dernier, une convention avec le général Ibrahim Khalil Mhandi, chef de la sécurité du mondial, rapporte des médias. 

 Pour rappel, Abdellatif Hammouchi avait visité le stade principal où se déroulera la finale de la Coupe du monde Qatar 2022 pour inspecter et vérifier les diverses installations de ce stade. Il s’est également rendu au centre de commandement de cybersécurité.

Le Maroc sera candidat à l’organisation de la CAN 2025

Le Maroc compte présenter sa candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations « CAN-2025 », initialement prévue en Guinée, apprend-on, samedi, selon une source proche de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).L’organisation de cette grande compétition footballistique continentale avait été retirée à la Guinée, vendredi, par la Confédération Africaine de Football (CAF), qui avait estimé qu’ »en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts » pour que le pays puisse accueillir la CAN en 2025.

L’annonce avait été faite par M. Patrice Motsepe, président de la CAF, à l’issue de rencontres à Conakry avec les autorités sportives guinéennes et avec le président de la Transition, Mamadi Doumbouya.

Pour rappel, le Maroc a organisé une seule CAN en 1988 remportée par le Cameroun.

Burkina: RAM annule ses vols vers et depuis Ouagadougou des 1er et 2 octobre

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, samedi, l’annulation de ses vols Casablanca-Ouagadougou du 1er octobre et Ouagadougou-Casablanca du 2 octobre, en raison de la fermeture des frontières aériennes au Burkina Faso.« Nous informons nos chers clients qu’en raison de la fermeture des frontières aériennes au Burkina Faso, nos vols du 1er octobre de Casablanca vers Ouagadougou et du 2 octobre de Ouagadougou vers Casablanca sont annulés », a tweeté la RAM.

Le programme des vols de/vers Ouagadougou des jours qui suivent risquent également de subir des changements, ajoute la compagnie nationale.

La RAM invite ses clients à rester informés du programme des vols en mettant à jour leurs coordonnées à travers la rubrique « GÉRER LA RÉSERVATION » sur le site www.royalairmaroc.com, précise la même source.

 

Santé et économie au menu des hebdomadaires marocains

L’accès aux services de santé et les enjeux de la hausse du taux directeur, décidée par la banque centrale, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie éco+, qui s’attarde sur l’accès aux services de santé, écrit que la généralisation de la couverture médicale, à travers le régime de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), est actée, et qu’elle est mise en œuvre au Royaume grâce aux instructions royales et la détermination de l’Exécutif à concrétiser ce chantier.

Pour les plus vulnérables, les actuels Ramedistes, le gouvernement a déjà annoncé qu’il prendrait en charge les cotisations, relève le journal, soulignant que le régime dédié à cette catégorie, comme pour celui des travailleurs non salariés, n’a rien à envier à celui déjà mis en place pour les employés du secteur privé.

+Finances News Hebdo+, qui aborde les enjeux de l’augmentation du taux directeur par la banque centrale, qui passe ainsi de 1,5 à 2% , écrit que le gouverneur de l’institution financière s’est en effet plié à ce qui semble être « un consensus » auquel souscrivent pratiquement toutes les Banques centrales en ce moment : augmenter les taux directeurs pour juguler une inflation galopante, au risque de freiner la croissance.

Le patron de la banque centrale s’est pourtant montré pendant longtemps, notamment lors des deux derniers Conseils de mars et juin, réticent à relever ce taux, avançant entre autres arguments la nature des pressions inflationnistes, principalement d’origine externe, mais il a fini par abdiquer car, aujourd’hui, la situation économique a visiblement changé, avec un risque de stagflation de plus en plus prégnant, estime l’éditorialiste.

Ainsi, après un rebond de 7,9% en 2021, la croissance économique s’établirait, selon les prévisions de la banque, à 0,8% cette année, avant de s’accélérer en 2023 pour se situer à 3,6%, alors que le gouvernement table sur un taux de croissance économique de 1,5% en 2022 et 4,5% en 2023, note-t-il.

Mais, au-delà des écarts dans ces prévisions, c’est davantage la faiblesse de la croissance qui interpelle : elle est en déphasage par rapport aux ambitions de développement du Maroc et, surtout, ne permet guère de remédier à la problématique du chômage structurel que l’économie nationale traîne comme un boulet, relève-t-il.

La BAD approuve un prêt de 199 millions d’euros pour le Maroc

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un nouveau prêt de 199 millions d’euros au profit du Maroc pour financer le Programme d’appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture (PADCRC).Cette nouvelle opération s’inscrit dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, qui aide les pays africains à affronter la crise alimentaire et les accompagne dans leurs réformes du secteur agricole, indique la BAD dans un communiqué.

Le projet a pour finalités de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Maroc et de réduire ses importations de céréales, en misant notamment sur l’amélioration de la productivité et de la résilience de la céréaliculture face au changement climatique, ajoute la même source.

Le premier volet du Programme d’appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture est un appui aux acteurs des chaînes de production agricole, en l’occurrence les producteurs céréaliers et les consommateurs, afin d’atténuer les conséquences de la sécheresse sur la sécurité alimentaire du pays, précise-t-il, notant que le deuxième volet porte sur la mise en œuvre de réformes structurantes qui vont aboutir à des systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus économes en ressources naturelles.

“Avec ce nouveau programme, nous partageons une forte ambition, celle de renforcer la performance de la filière céréalière et de consolider sa résilience climatique grâce à une gouvernance renouvelée”, a souligné Martin Fregene, directeur du Département de l’agriculture et de l’agro-industrie à la Banque africaine de développement, cité par le communiqué, ajoutant que “notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de faire passer le secteur agricole d’une logique de production à une dynamique de transformation, qui crée beaucoup plus d’emplois en milieu rural”.

“En termes d’objectifs, nous voulons atteindre un palier supérieur avec le Royaume”, a annoncé Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, indiquant que cet appui va contribuer à accroître la productivité céréalière de 50%, à réduire les importations de céréales de 20% à l’horizon 2030 et à augmenter les revenus des agriculteurs. En somme, le projet va créer plus de valeur ajoutée et plus d’emplois pour les jeunes et les femmes en milieu rural”.

Dans la droite ligne des grandes priorités stratégiques de la Banque, dites “High 5”, ce programme soutient la nouvelle stratégie agricole du Maroc, “Génération Green 2020-2030”.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc s’élève à plus de 12 milliards d’euros. Les financements couvrent plusieurs secteurs: santé, énergie, eau, transports, développement humain, agriculture et secteur financier, indique le communiqué.

Covid-19: Levée des restrictions sanitaires à l’entrée du territoire marocain

L’Office marocain des aéroports vient d’annoncer que les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir de ce vendredi 30 septembre 2022.«Suite à la décision des autorités marocaines, les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir d’aujourd’hui. Seule la fiche sanitaire du passager doit être présentée dûment renseignée», annonce l’Office national des aéroports (ONDA) dans un tweet diffusé ce vendredi 30 septembre 2022.

Auparavant, les voyageurs étaient tenus de présenter soit le passeport vaccinal Covid-19 valide (l’administration de trois doses ou, à défaut, deux doses dont le délai d’administration de la 2e ne dépassant pas les 4 mois, à l’exception du vaccin Johnson & Johnson, où une seule dose équivaut à 2 doses des autres vaccins) ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures (délai entre le prélèvement et l’enregistrement) et une fiche sanitaire du passager, à télécharger en ligne avant embarquement (distribuée aussi à bord), dûment renseignée.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, le dialogue social et la réputation du Maroc sont les principaux sujets traités par les les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, écrit qu’alors que le bras de fer entre le Maroc et l’Algérie autour du gazoduc qui devrait relier le Vieux continent au Nigeria, via l’un ou l’autre pays maghrébin, est à son comble, la Libye a mis sur la table cette semaine son propre projet de gazoduc en partance du Nigeria.

Mais, malgré ses défis logistiques qui résultent, entre autres, de son tracé sous-marin sur la côte atlantique, de la longueur de son trajet (6000 km) et de la multiplicité des parties qu’il implique (13 pays africains et au moins trois pays européens), le projet de gazoduc marocain a pour principal atout son caractère inclusif, structurant et multidimensionnel qui permet une meilleure répartition des richesses et un développement pluriel, constate le quotidien.

Car, en favorisant le développement des 13 pays africains de la côte atlantique, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc offre l’avantage d’être profitable à une population de 400 millions d’habitants, rapporte-t-il.

Un argument qui ne manquera pas de faire mouche auprès des bailleurs de fonds et des instances financières européennes qui y verront sans doute le meilleur remède contre la pauvreté, la famine, l’instabilité politique, le terrorisme et l’immigration clandestine, ainsi que tous les autres maux qui tourmentent cette partie du continent africain, avant de rejaillir sur leurs propres terres.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les concertations du deuxième round du dialogue social portent, certes, sur des questions complexes et épineuses à l’instar de la baisse de l’impôt sur le revenu, mais que visiblement, les partenaires, à savoir le gouvernement, les syndicats et le secteur privé, « s’inscrivent résolument dans un nouvel état d’esprit fait de calme, de sérénité et de franchise ».

Quoique l’impôt ait toujours constitué un périmètre sanctuarisé et une des limites contraignantes pour l’État étant donné ses implications financières et budgétaires directes, le gouvernement, au lieu de “botter en touche en invoquant la situation économique”, a accepté d’emblée le principe de baisser l’IR, entre autres, relève la publication.

Les syndicats de leur côté sont eux aussi visiblement dans une logique de responsabilité collective et non pas de surenchère revendicative, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui s’attarde sur la réputation du Maroc dont un rapport vient d’être publié par l’Institut royal des études stratégiques, écrit que la perception est “globalement satisfaisante”, mais qu’il y a également des aspects qui fâchent, notamment, la qualité du système éducatif, la technologie, les droits de l’homme et le déficit de marque, entre autres.

Aucune politique, aucun modèle ne fonctionnera si les hommes ne sont pas formés, impliqués et insérés dans la dynamique, estime le journal, soulignant que le gros défi sera celui de “changer de mindset”, cet état d’esprit qui, explique le journal, va “reprogrammer notre façon de faire et de travailler”.

Certes, la transformation entamée ces vingt dernières années a permis l’émergence de boosters de l’attractivité, a dévoilé une capacité à négocier avec la nouvelle donne internationale, mais il faut “accélérer le mouvement”, et “corriger ce qui ne va pas” afin de “trouver les trucs qui font mouche”, soutient-il.

Le Maroc et la Côte d’Ivoire veulent développer davantage leur coopération dans le domaine culturel

Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et son homologue ivoirienne, Françoise Remarck, ont souligné l’importance de la poursuite du renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays.Lors d’un entretien tenu mercredi en marge de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable (MONDIACULT 2022), les deux ministres ont examiné les moyens de développer davantage la coopération bilatérale dans le domaine culturel, à travers notamment la co-organisation de rencontres et d’événements culturels. 

Les deux parties ont exprimé à cette occasion leur engagement à assurer une mise en œuvre effective de l’accord de partenariat culturel liant les deux pays et de le développer en vue de promouvoir l’action, la production et l’échange culturels. 

La Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable constitue l’occasion pour engager une réflexion sur les politiques culturelles afin de relever les défis mondiaux et définir les priorités d’un secteur culturel plus solide et plus résilient, ancré dans les perspectives de développement durable et la promotion de la solidarité, la paix et la sécurité.

Le Maroc et Israël signent un accord de coopération énergétique

Un accord de coopération scientifique multidisciplinaire sur les questions énergétiques a été signé, jeudi au Centre pour l’énergie et le développement durable à Tel Aviv, entre l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Université israélienne de Bar Ilan.L’accord porte sur la mise en place d’une plateforme de recherche pour la coopération académique avec la participation des deux institutions universitaires, notamment dans les domaines liés aux énergies propres, y compris l’hydrogène, le recyclage, l’énergie solaire et la transmission d’énergie.

S’exprimant à cette occasion, la ministre israélienne de l’Éducation, Yifat Shasha-Biton a déclaré que le Maroc et Israël établissent des relations de coopération fructueuses dans divers domaines politique, culturel, économique et touristique, signalant que cet accord contribuera à renforcer la coopération dans le domaine de la recherche universitaire et scientifique, afin de tirer davantage parti des potentialités dont disposent les deux pays.

Elle a également souligné l’importance de l’accord pour développer des solutions dans le domaine des énergies vertes et faire en sorte que les systèmes universitaires s’intéressent davantage aux questions environnementales qui constituent des enjeux importants pour l’avenir.

Shasha-Biton a, de même, signalé que dans le cadre de l’importance accordée par Israël aux questions environnementales et climatiques, des réformes éducatives ont été introduites cette année, faisant de l’enseignement des questions environnementales un sujet obligatoire tout au long du parcours scolaire, et ce dans le but de faire de la lutte contre le changement climatique un engagement et une responsabilité sociétale.

De son côté, le chef du bureau de liaison du Maroc en Israël, Abderrahim Bayoudh, s’est félicité de la signature de cet accord qui s’ajoute aux nombreux autres conclus récemment par les deux pays dans plusieurs domaines tels que l’agriculture et la technologie.

Il a également salué le dynamisme de la coopération universitaire entre les deux pays, rappelant le colloque organisé en novembre dernier sur la loi juive, qui a connu un grand succès et ouvert la voie à plusieurs rencontres sur le sujet qui ont été organisées au Maroc.

Pour sa part, Hicham El Habti, président de l’UM6P, a estimé que cet accord représente une opportunité importante pour les universitaires marocains de travailler avec leurs homologues israéliens afin de développer les relations universitaires entre les deux pays.

Il a ajouté à cet égard que l’Université Mohammed VI Polytechnique offrira l’opportunité aux jeunes diplômés des deux pays de travailler ensemble, notant que la recherche scientifique dans le domaine de l’énergie est d’une importance majeure, étant donné que « l’énergie est l’avenir, et par conséquent, nous concentrerons nos efforts sur l’approfondissement de la coopération universitaire dans ce domaine ».

Quant à Ari Zaban, président de l’Université Bar-Ilan, il a mis l’accent sur l’importance de l’accord vu qu’il concerne principalement le secteur de l’énergie, faisant observer que le monde consomme chaque année 175.000 téraoctets de pétrole, ce qui signifie qu’il brûle 273 millions de barils chaque jour, soit 190.000 barils par minute.

Il a ajouté que la dioxine de carbone que le monde envoie dans l’atmosphère est estimée à 35 gigatonnes chaque année, soit 66 kilotonnes par minute d’émissions, ou l’équivalent de ce que 4.400 poids-lourds peuvent contenir en carbone qui est émis chaque minute dans l’atmosphère.

« Nous détruisons l’univers, donc l’énergie est le grand défi que nous avons aujourd’hui », a-t-il dit, notant que « l’énergie constitue aujourd’hui un grand défi de la guerre en Europe, mais elle peut être une cause de paix. Cet accord signé avec les universitaires marocains vise ainsi à développer des solutions scientifiques à ce problème ».

 

Le Maroc assure la présidence du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA à partir du 1er octobre

Le Maroc, qui a été élu lors du 35ème Sommet de l’Union Africaine (UA) en février 2022, en tant que membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour la période 2022-2025, assurera et pour un mois, à partir du 1er octobre 2022, la présidence de cette instance décisionnelle de l’Union, indique, jeudi, un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.La présidence marocaine du CPS-UA s’inscrit dans la continuité des engagements du Royaume pour une Afrique pacifique, stable et prospère et constitue une consécration des efforts de la diplomatie du Royaume au niveau du Continent africain, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, souligne le communiqué.

Dans une démarche novatrice visant à tracer les contours d’une nouvelle stratégie de l’Organisation panafricaine, afin de relever les défis liés à la paix et à la sécurité,  le Maroc ambitionne de susciter des réponses collectives à plusieurs thématiques globales et régionales, précise la même source, notant que le terrorisme, les enfants soldats, le changement climatique, la sécurité alimentaire, la situation dans le sahel et en République Centrafricaine seront autant de sujets inscrits à l’ordre du jour de plusieurs réunions au niveau des ministres, des ambassadeurs et des experts.

La présidence marocaine prévoit également plusieurs réunions statutaires, notamment celles impliquant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, ainsi que l’examen de rapports, dont ceux sur l’état de la paix en Afrique et la mise en œuvre de la Feuille de route principale de l’UA pour faire taire les armes en Afrique, poursuit le communiqué.

Partant de son engagement et de sa détermination à servir l’agenda continental en matière de paix et de sécurité, selon une approche holistique et multidimensionnelle, le Maroc abritera, au cours de sa présidence du CPS-UA, une conférence politique, à Tanger, du 25 au 27 octobre 2022, portant sur « La promotion du Nexus Paix, Sécurité et Développement, perspective d’une intégration régionale », et ce en partenariat avec le Département aux Affaires Politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine.

La présidence marocaine sera également marquée par l’organisation de deux réunions ministérielles consacrées aux thématiques suivantes: « Le développement et la déradicalisation comme leviers pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent » et « Dérèglement climatique, paix et sécurité : renforcer la résilience et l’adaptation pour la sécurité alimentaire dans les Etats insulaires africains ».

Depuis son retour à l’Union Africaine en janvier 2017, le Maroc avait siégé au CPS-UA, en tant que membre pour un mandat de deux années (2018 à 2020).

Economie et enseignement supérieur au menu des quotidiens marocains

L’avis du Conseil de la concurrence sur le marché des carburants et les enjeux du recrutement dans le secteur de l’enseignement supérieur sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mardi.Evoquant l’avis rendu par le Conseil de la concurrence sur le marché des carburants, +L’Opinion+ écrit que ce rapport, qui couvre la période entre 2018 et 2022, révèle que les pétroliers ont profité de la libéralisation pour faire exploser leurs marges.

Cette situation pourrait s’expliquer par le niveau de rentabilité financière très élevé que cette activité permet de générer et qui n’incite pas les opérateurs à une rivalité concurrentielle par les prix sur ces marchés, du moment qu’ils sont assurés, ou presque, de la réalisation de résultats positifs quels que soient la conjoncture ou le nombre d’opérateurs, déplore la journal.

Cela pourrait s’apparenter à une configuration de situation de rente, puisqu’ils ont la garantie qu’aucun nouvel entrant n’aura la taille ni les capacités financières pour venir les bousculer, ajoute-t-il.

C’est pourquoi, une réforme profonde du cadre légal et réglementaire régissant le marché des hydrocarbures devient nécessaire, d’autant plus que les activités économiques liées aux marchés du gasoil et de l’essence, sont toujours régies par des textes désuets, voire obsolètes, qui datent des années 70 du siècle dernier, et ce, malgré les bouleversements qui ont marqué les marchés de ces produits, soutient-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, quant à lui, estime que l’avis du Conseil a plus particulièrement établi deux faits majeurs, entre autres conclusions.

Le premier est que, contrairement aux fausses vérités, le niveau et volume des marges dégagées par l’ensemble des distributeurs n’est finalement pas celui que les réseaux sociaux ont martelé des mois durant.

Le second constat est qu’il n’y a strictement aucune ombre d’entente entre opérateurs sur les prix de vente, explique le quotidien.

Les sages et experts de ce Conseil n’ont rien inventé, mais seulement collecté, compilé et analysé des données auprès des opérateurs et des acteurs du secteur, relève-t-il.

Il s’agit là de la réponse la plus institutionnelle qui soit, émanant de la seule autorité habilitée constitutionnellement à rendre de tels verdicts, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le secteur de l’enseignement supérieur, écrit que la rentrée universitaire est marquée par deux grandes nouvelles: un record de 2.350 recrutements pour les universités en 2023, et la fin des postes dits « transformés ».

Instaurée il y a quelques années, l’expérience des postes “transformés”, c’est à dire, récupérer des docteurs d’autres départements ministériels et les affecter à l’enseignement et à la recherche pour trouver une solution au déficit d’enseignants, a montré ses limites, constate l’éditorialiste.

L’Enseignement supérieur ayant subi les conséquences du sous-investissement chronique en capital humain, cet effort en recrutement, lié à la volonté du gouvernement de renforcer la formation en santé et en sciences de l’éducation, devrait être maintenu, voire augmenté, plaide-t-il.